Ah ah, tout à fait!
L’autre jour en me baladant vers chez moi, j’ai ouvert un conteneur poubelle…..il y avait tout un carton de nourriture viable jeté là.
Autant dire que la chienne et les poules en ont profité.
Et que dans les poubelles (en milieu urbain c’était plus facile), on a récupéré un nombre incroyable de choses en bon état, jouets pour enfant, plantes, meubles etc…..
Et ma compagne est championne pour acheter des habits chez Emmaus ou en brocante pour des sommes dérisoires (et parfois des choses de super marque!)….et comme elle cout, elle les rafistole, modifie, et parfois pas.
Donc on peut être économe et pas radin.
Mon plus grand désir de richesse, serait en fait pour la partager.
Et quand je suis pris dans l’égocentrisme, en fait, mes investissements foirent, je prend de mauvaises décisions.
Mais pour en revenir à la réflexion de Cricri77700, qui en fait s’exprime dans le titre de la file, en fait la question comprend la réponse : le regard est déjà conditionné, c’est à dire que ce que j’y vois c’est : réussite = rejet des proches.
Il y a là tout un thème à traiter.
Et accepter la réussite et la richesse, en tous cas de ce que j’en ressens pour moi-même, ça ne va pas forcément de soi, et il peut y avoir un énorme décalage entre ce qu’on se sent désirer, et entre nos profonds conditionnements par rapport au patrimoine, à la richesse, à l’argent, et au final, à ce qu’on désire.
Je pense que ceux qui réussissent vraiment à ce niveau-là restent profondément discrets, non pas par peur, mais par conscience que ce domaine relève de l’intimité profonde. Et c’est un biais culturel en France, plus que dans les cultures anglo-saxonnes (j’avais lu que cela venait du fait que les paysans, détenant leur argent à la maison, ne disaient rien pour ne rien risquer en terme de spoliation, vol, tentations diverses du voisinage, mais je me demande pourquoi plus ici que chez les américains ou autres).
Et que les vrais riches qui réussissent vraiment n’oublient pas une certaine forme d’humilité.
J’ai appris récemment qu’un oncle, qui fut un professeur à la Pitié Salpétrière, avait hérité d’une somme très conséquente à la mort de son père…c’est vrai qu’il a toujours été à l’aise, mais je ne l’ai jamais entendu se vanter, ni rouler des mécaniques, il est toujours resté simple, discret, et humble, avec un côté très vieille France, mais en même temps une fidélité à des valeurs humaines.
Et je voyais ma tante et mes cousines échangeant avec leur femme de ménage, elles la traitaient vraiment comme si elle faisait partie de la maison.
Je crois donc que la richesse, c’est aussi ça, des valeurs humaines, et que ça contribue à la réussite d’une certaine manière.