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#1 21/04/2012 03h59

Membre (2012)
Top 50 Expatriation
Réputation :   32  

Bonjour,

j’ouvre ce poste car je me pose la question, a savoir pour ceux comme moi qui sont en mode "accumulation":

- a quel age avez-vous fixé d’etre rentier?

et pour ceux qui le sont deja:
- a quel age aviez-vous decidé de "partir" ?
-a quel age avez-vous reellement atteint votre objectif?

pour ma part, je me dis que devenir rentier est malheureusement impossible pour plusieurs raisons:
- je ne pense pas pouvoir rassembler autant d’argent qu’il ne faudra (meme si je vais continuer a faire le plus possible)
- mais surtout, au regard de ma situation et de mon age: a 33 ans et deux enfants en bas-age, si je me donne 20 ans au lieu de 10 pour avoir le pecule necessaire pour obtenir une bonne rente (loyer, dividende, etc…), j’arriverai alors en plein dans l’age ou mes enfants commencerons (je l’espere pour eux) les etudes post bacs, generalement couteuses en frais (inscription, loyers, etc…).

en partant sur le principe de 3 ans port bacs, cela me fait pouvoir potentiellement partir ou reduire mes activités a 55 ans, ce qui est loin d’etre extraordinaire, et egalement de mes souhaits. J’aurais souhaité plutot reduire (genre mi-temps) bien avant…

en tant qu’expat, et malgré ce que j’ai pu lire dans d’autres fils (on voyage, on gagne de l’argent, etc…), cela demande pas mal de sacrifices, surtout quand on part en famille avec enfants. et je voudrais voulu avoir une retour sur l’investissement "sacrifices" plus rapide

J’aimerais donc partager mon sentiment avec vous et savoir comment vous gerez "la chose", supposant ne pas etre seul dans ce cas…

Cordialement

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#2 21/04/2012 10h50

Membre (2011)
Top 50 Immobilier locatif
Réputation :   81  

Bonjour,

Tout dépend de votre train de vie. Les expats que j’ai connu en Chine, croyez moi que s’ils le voulaient, et avec un peu d’intelligence dans les placements, ils pouvaient partir à 50 ans parfois un peu avant.

Mais, le problème est là, en tant qu’expat on a train de vie faramineux. Tout est payé, et le salaire est quasiment de l’argent de poche. Donc, en général, le train de vie d’un rentier sera moindre que lorsque vous étiez expat.

A vous de l’accepter ou pas. C’est un choix personnel, en sachant que vous ne serez clairement pas dans la classe moyenne, n’exagérons rien.

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#3 21/04/2012 11h36

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Réputation :   285  

Je crois qu’il ne faut pas faire des généralités.

Les conditions d’expat’ sont à la baisse depuis de nombreuses années. Ce que vous dîtes a été vrai, mais il l’est de moins en moins.

Vous pouvez toujours partir sur une plateforme pétrolière au Nigéria…

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1    #4 21/04/2012 14h01

Membre (2012)
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Réputation :   280  

Bonjour,

Mon objectif était de stopper mon activité et de revendre ma société à 50 ans.

A 39 ans, j’ai eu un gros coup de mou et j’ai fait le calcul de mon besoin de revenu net annuel, du capital dont je disposerai avec la vente de la société. Je suis arrivé au résultat quand consommant le double de mes dépenses actuelles et avec un rendement de 0% sur mon capital j’avais une quarantaine d’années devant moi.

Donc à 40 ans, vente de la société et rentier depuis 2 mois.

Pour le financement des études:
-logement: achat d’un appartement puis revente à la fin des études
-dépenses diverses de l’enfant dont scolarité: probablement un quasi-usufruit sur des biens de rendements
Donc une période de moindre revenus sur le capital, par contre cela correspond à l’échéance de SCPI acheté en nue-propriété pour compenser un peu ( Note : lors de l’achat des SCPI je n’avais pas encore prévu d’être rentier)


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#5 21/04/2012 14h26

Membre (2010)
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Réputation :   285  

ISTJ

Le coup de mou autours de la 40aine ……

Je suis en plein dedans. C’est une réalité ….

Je cherche également à privilégier ma qualité de vie, en tous cas, passer du temps près de ma femme et mon fils pour eux et aussi moi même. Merde, on bosse pour vivre, et pas le contraire comme la culture managériale des entreprises française voudrait le faire croire.

Cela veut dire, pas de déplacement professionnels qui me feraient rentrer après une heure décente (l’heure du repas avec la famille). Réduction au maximum du stress (autant que possible), cela veut dire stopper la course à toujours plus. J’ai encore changé de fonction (2 fois en 1 an) afin de sortir de la logique de toujours prendre une responsabilité supérieure. Même si pour le coup, aujourd’hui, c’est un vrai challenge (domaine quasiment inconnu pour moi avec des attentes coté client importantes). J’espère que ce sera temporaire et que je bénéficierai d’une relative sérénité d’ici le mois de septembre . Si cela devait continuer, je me remettrais en recherche d’emplois, tant pis et mon salaire sera forcément revu à la baisse.

Ce que je veux, c’est ne plus me compliquer la vie, être soucieux,  et je suis prêt à perdre en pouvoir d’achat. Je cherche la SERENITE, la relative tranquillité d’esprit. Mais c’est difficile, la société est anxiogène et les canons sociétales demandent toujours plus.

Mais pour cela, il faut déjà avoir accumulé un patrimoine et assuré une certaine sécurité pour sa famille. Mon principal crédit de maison s’arrête dans 3 mois smile smile

On pourrait en discuter sur la file de la "rat race".

Mais je suis bien d’accord, la 40aine et les 15/20 années d’expérience professionnelle sont un cap important à passer.

A ce propos, si coté famille, il y a des problèmes, cela peut devenir très vite l’enfer. Pendant cette période, il ne faut pas que cela gamberge des 2 cotés (pro et perso), car cela peut très vite dégénérer. J’ai de nombreux exemples dans mon entourage professionnel. Car comme disais un collègue (qui a préférer aller voir ailleurs dans une autre boite), OK pour se faire chier et avoir des difficulté a se sentir à l’aise dans son boulot, mais si en rentrant le soir c’est pareil à la maison, ça veut dire "burn out" et toutes les conséquences coté boulot et surtout perso. Et la conséquence, c’est une vie potentiellement brisée.
Cette semaine ce fut très dur au boulot. Donc si le soir et le weekend il n’y a pas le refuge de la famille, ou on évacue, on se repose et on se libère, ça ne peut pas durer longtemps. Ca pétera quelque part. J’ai un exemple tout frais. Un collègue commercial qui a complétement perdu les pédales pendant sa revue trimestrielle. Il a pété un câble, a menacé physiquement son manager, la sécurité et l’infirmière ont du intervenir. Bilan, 6 mois d’arrêt de maladie, burn out sévère. Il est en instance de divorce pour la seconde fois. J’espère qu’il s’en sortira ….

Bref, c’est un vrai sujet, et une file dédiée pourrait être intéressante.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#6 21/04/2012 21h08

Membre (2011)
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Concernant le financement des études de ses enfants, je pense qu’il faut prévoir minimum 50 000 euros constant par enfant (10 000 fois 5 ans d’étude, c’est le mini).

Reste donc à avoir cette somme réelle dans 10, 15, 20 ans… On en revient à un problème classique d’obtention de rente. Quel que soit le projet à financer (sa vie matérielle, les études des enfants, le patrimoine que l’on souhaite transmettre pour "armer dans la vie" …) on retrouve toujours les mêmes fondamentaux il me semble.

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#7 21/04/2012 23h50

Membre (2012)
Top 50 Expatriation
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Super_Pognon a écrit :

Je crois qu’il ne faut pas faire des généralités.

Les conditions d’expat’ sont à la baisse depuis de nombreuses années. Ce que vous dîtes a été vrai, mais il l’est de moins en moins.

Vous pouvez toujours partir sur une plateforme pétrolière au Nigéria…

ou je confirme que c’etait vrai il y a 20/10 ans, mais que cela l’est de moins en moins aujourd’hui… et que cela le sera surement encore moins dans 10 ans… chaque année, on sert le boulon d’1/8 de tour…

je n’ai personnelement pas un train de vie extraordinaire, donc pas vraiment de crainte pour le retour en France

Si il faut prevoir 10000€/an/enfant, ce qui parait pas forcement "deconnant", je pense que je peux faire une croix sur le fait d’obtenir une bonne rente… :-( du moins elle sera la plus tard…

Efeectivement, les fondamentaux sont surement les memes, sauf que dans le cas d’etudes des enfants, il faut avoir une rente supplementaire a ce qu’on a prevu "pour nous", ceci afin de ne pas perdre en pouvoir d’achat…

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#8 22/04/2012 16h08

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Pour illustrer mes propos, lors de ces cinq dernières années, les primes d’expatriation ont été revues à la baisse dans l’entreprise où je suis salarié (division par deux des salaires pour la même destination à quelques années d’intervalles pour certains !). Les salaires tendent à être les mêmes qu’en France avec un petit delta, sauf pour les destinations de type Nigeria ou équivalent. Pour certains pays à la vie chère, on se retrouverait avec beaucoup moins qu’en travaillant en France (après dépenses quotidiennes, impôts…).

Le mythe de l’expat qui s’en met plein les poches en prend un coup…

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#9 23/04/2012 09h40

Membre (2012)
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Le mythe de l’expat qui s’en met plein les poches en prend un coup…

je confirme, meme si on a toujours des a priori sur nos conditions et notre style de vie !

reste plus qu’a trouver comment financer leurs etudes plus une bonne rente!

je crois que le reve se brise ;-(

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#10 29/06/2017 10h12

Membre (2015)
Réputation :   60  

Bonjour,

Le sujet a déjà été maintes fois abordé, mais une étude HSBC vient de paraître. En France, nous ne sommes pas si mal lotis, tout dépend des envies et aspirations de nos enfants :
Article

Environ 15k€ en moyenne en France, évidemment cela varie beaucoup en fonction notamment des études post bac.

L’étude

Setanta

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#11 29/06/2017 12h22

Membre (2013)
Réputation :   15  

Pour être honnête en tant que jeune ayant fait des jolies études mais qui m’ont coûté un bras (école de commerce…) si je devais en faire l’expérience pour mes enfants, il est évident que je ne commettrais pas l’erreur de les envoyer vers de tels établissement, quand en France vous avez un choix exceptionnel de formations peu chères.
Cela commence par les lycées d’excellence, Henri IV & consorts, qui sont élitistes mais peu chers (2000€ l’année en internat), et dont l’intégration représente le plus dur du parcours.
Si vous êtes expat, les lycées français, bien qu’un peu cher, ont une très haute qualité d’enseignement.

Ensuite, vous partez dans le supérieur. Avec ces écoles, vous avez un choix assez large :
- Les 2 ans de prépa (CPGE, MPSI & consorts qui ne sont pas forcément très chères, exemple : Saint Jean de Douai, CPGE, en pension complète : 5880 € l’année).
Suite à cela, vous intégrez Polytechnique (vous êtes rémunéré par l’Etat) ou HEC si il souhaite vraiment faire une école de commerce, ce que je déconseille (à ce stade votre enfant peut faire un prêt pour ses études).

Sinon, vous avez aussi
- l’ENS (vous êtes rémunéré par l’Etat)
- Médecine/Pharma = 200€ l’année pour votre étudiant (coût pour l’Etat de formation d’un médecin (180k€)
- Si il souhaite faire du droit, à Assas c’est presque gratuit jusqu’au master (sauf si il fait un double diplôme dans une université américaine)
- Sorbonne est une super université et peu chère (Un Master prep ENA c’est 1300€ l’année)
- Si il continue à l’ENA il est fonctionnaire et payé
- Si vous avez engendré un Artiste, il peut fait l’école du Louvre pour 600€ l’année.
- Si vous avez un militaire, à Saint-Cyr il est payé…
- Si vous avez un informaticien, l’école 42 est gratuite…
- Sciences po est certes payant.

Pour résumer, le plus important est de mettre le paquet sur son éducation entre 2 ans et 16 ans. Ensuite, si votre enfant est bon, peut importe la discipline, la France se chargera de le former pour un coût dérisoire (comparativement aux universités US).

Biensur, il y a le coût de la vie, mais tout cela peut être assez facilement mitigé. Vous avez également des bourses au mérite dans la pluparts des établissements, et la concurrence pour les avoir n’est pas si rude…

C’est une question assez importante que vous avez posé, et je ne connais pas les motivations des autres membres de ce forum pour devenir rentier, mais la mienne est avant tout de pouvoir me consacrer tout entièrement à l’éducation de mes (futurs) enfants.

J’ai eu moi-même des parents qui ne se sont pas vraiment intéressés à mes études (par ignorance probablement). J’ai été assez mal orienté, je n’ai pas mal tourné mais le coût/rentabilité est vraiment nul !

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#12 03/07/2017 16h46

Membre (2016)
Réputation :   14  

En France l’état paye une grande partie des frais de scolarité, et parfois une bourse d’étude.
Néanmoins, certaines écoles sont plus chères, les loyers peuvent coûter, plus tout le reste. Tout cumulé ça peut coûter.

Je pense que si vous avez des jeunes enfants, vous avez le temps de le préparer et de budgéter leurs études. N’hésitez pas à leur mettre de l’argent sur des AV, PEL et autre.

Dites vous aussi que que finalement vivre d’une rente ou d’un salaire peut vous procurer le même niveau de revenu, pourtant vous ne vous posez pas la question du coup si vous êtes salarié! Pourquoi?

Vous pouvez faire participer vos enfants à l’effort, avec des jobs d’été dès qu’ils auront l’âge. C’est bien plus formateur pour eux que d’avoir du tout cuit!

Mes parents n’avaient pas beaucoup de moyens (un carrossier + une manutentionnaire en usine + le crédit de la maison), nous n’avions pas la chance d’avoir d’aide ou de bourse. Pourtant ils ont réussi à faire ce qui fallait pour payer les études à leurs 3 enfants. Eux se serraient la ceinture, et nous nous mettions la main à la pâte.


« Tout ce que nous entendons est une opinion, et non un fait. Tout ce que nous voyons est une perspective, et non la vérité ». – Marc Aurèle, Empereur romain et philosophe

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#13 05/07/2017 18h42

Membre (2017)
Réputation :   14  

Hello,

@Mich : Vous êtes carrément élitiste dans vos choix d’écoles… Il y en a beaucoup qui aimeraient faire Polytechnique, mais c’est clairement pas donné a tous…
Ne serait-ce que les CPGE, beaucoup le rêvent, peu le font et encore moins le réussissent.
Et entre X et toutes les écoles d’ingé existante, il y a heureusement de la place, certes un peu plus chère, mais tout de même.

Et heureusement, car si on n’avait que des Ingénieurs en France, je ne suis pas sur que le systeme tournerait bien rond.

A+

Ohe

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3    #14 05/07/2017 18h53

Membre (2017)
Réputation :   26  

Mich a écrit :

Pour être honnête en tant que jeune ayant fait des jolies études mais qui m’ont coûté un bras (école de commerce…) si je devais en faire l’expérience pour mes enfants, il est évident que je ne commettrais pas l’erreur de les envoyer vers de tels établissement, quand en France vous avez un choix exceptionnel de formations peu chères.
Cela commence par les lycées d’excellence, Henri IV & consorts, qui sont élitistes mais peu chers (2000€ l’année en internat), et dont l’intégration représente le plus dur du parcours.
Si vous êtes expat, les lycées français, bien qu’un peu cher, ont une très haute qualité d’enseignement.

Ensuite, vous partez dans le supérieur. Avec ces écoles, vous avez un choix assez large :
- Les 2 ans de prépa (CPGE, MPSI & consorts qui ne sont pas forcément très chères, exemple : Saint Jean de Douai, CPGE, en pension complète : 5880 € l’année).
Suite à cela, vous intégrez Polytechnique (vous êtes rémunéré par l’Etat) ou HEC si il souhaite vraiment faire une école de commerce, ce que je déconseille (à ce stade votre enfant peut faire un prêt pour ses études).

Sinon, vous avez aussi
- l’ENS (vous êtes rémunéré par l’Etat)
- Médecine/Pharma = 200€ l’année pour votre étudiant (coût pour l’Etat de formation d’un médecin (180k€)
- Si il souhaite faire du droit, à Assas c’est presque gratuit jusqu’au master (sauf si il fait un double diplôme dans une université américaine)
- Sorbonne est une super université et peu chère (Un Master prep ENA c’est 1300€ l’année)
- Si il continue à l’ENA il est fonctionnaire et payé
- Si vous avez engendré un Artiste, il peut fait l’école du Louvre pour 600€ l’année.
- Si vous avez un militaire, à Saint-Cyr il est payé…
- Si vous avez un informaticien, l’école 42 est gratuite…
- Sciences po est certes payant.

Pour résumer, le plus important est de mettre le paquet sur son éducation entre 2 ans et 16 ans. Ensuite, si votre enfant est bon, peut importe la discipline, la France se chargera de le former pour un coût dérisoire (comparativement aux universités US).

Biensur, il y a le coût de la vie, mais tout cela peut être assez facilement mitigé. Vous avez également des bourses au mérite dans la pluparts des établissements, et la concurrence pour les avoir n’est pas si rude…

C’est une question assez importante que vous avez posé, et je ne connais pas les motivations des autres membres de ce forum pour devenir rentier, mais la mienne est avant tout de pouvoir me consacrer tout entièrement à l’éducation de mes (futurs) enfants.

J’ai eu moi-même des parents qui ne se sont pas vraiment intéressés à mes études (par ignorance probablement). J’ai été assez mal orienté, je n’ai pas mal tourné mais le coût/rentabilité est vraiment nul !

Pardonnez moi même si ce n’est pas le sujet . Je ne peux pas laisser dire ça sans corriger. La formation d’un médecin ne coûte pas 180 000 euros à l’Etat. Au contraire il gagne de l’argent .
Pourquoi ?
Parce qu’en 4e et 5e année, on est externe. Gardes de nuit en tant qu’externe. Payées il y 15 ans, à l’époque 132 FF, maintenant je crois que c’est passé à 52 euros brut (!) pour 12h de travail DE NUIT. L’externe aide l’interne et voit les patients mais ne prescrit pas de médicaments, il prescrit les examens complémentaires.

De la 6e à la 10e année, il est interne. Il est payé  de 16 000 à 25 000 euros brut ( 25 000 c’est en 3e année). Il est payé en garde DE NUIT 130 euros pour 12h00 de travail . C’est combien déjà le SMIC horaire de nuit ? Quelqu’un a le chiffre je pense ?

Alors remplaçons tous les internes par des médecins salariés, et imaginons nous combien ils seraient payés en garde à tarif normal.

De cette démonstration, on voit comment l’étudiant en médecine a autofinancé ses études pour l’Etat. Et que ça rapporte même à l’Etat. En effet si on remplaçait les 7000 internes qui bossent à faible coût dans les hôpitaux par des médecins salariés, le surcoût serait monumental.

Désolé pour la digression !

-------------
*
Pour en revenir au sujet, je pense qu’anticiper le choix de l’appartement est intéressant mais il est difficile de savoir où l’enfant ira étudier ….

Dernière modification par Mettero (05/07/2017 23h47)

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#15 06/07/2017 09h41

Membre (2016)
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J’avais lu quelque part qu’acheter un appart pour les études de son enfant est un mauvais plan.
On ne sait pas où il va aller ou s’il va rester dans la même ville (je suis allé à Strasbourg, Toulouse et Grenoble pendant mes études). Il est de plus en plus courant de voir des échanges Erasmus.

Je pense que si vous achetez un appartement pour les études de votre enfant, il doit d’abord être pensé comme un investissement qui s’autofinance. La location est peut-être préférable.


« Tout ce que nous entendons est une opinion, et non un fait. Tout ce que nous voyons est une perspective, et non la vérité ». – Marc Aurèle, Empereur romain et philosophe

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#16 06/07/2017 18h09

Membre (2013)
Réputation :   15  

ohennequin a écrit :

Hello,

@Mich : Vous êtes carrément élitiste dans vos choix d’écoles… Il y en a beaucoup qui aimeraient faire Polytechnique, mais c’est clairement pas donné a tous…
Ne serait-ce que les CPGE, beaucoup le rêvent, peu le font et encore moins le réussissent.
Et entre X et toutes les écoles d’ingé existante, il y a heureusement de la place, certes un peu plus chère, mais tout de même.

Et heureusement, car si on n’avait que des Ingénieurs en France, je ne suis pas sur que le systeme tournerait bien rond.

A+

Ohe

En effet, je suis élitiste, mais croyez-moi, pour côtoyer des étudiants de ces écoles, ce n’est pas aussi exceptionnel que cela n’y parait. Ils ont évidemment tous une tête bien formée, mais pour la plupart d’entre eux, c’est le contexte familial qui a joué. Encore aujourd’hui j’étais avec un Sciences Po Paris qui était mauvais élève au Collège…sa famille à lutté avec des cours du soir, l’a mis dans un lycée privé reconnu, et il a eu son admission!

@Mettero, évidemment la n’était pas mon objectif, je ne faisais que reprendre les chiffres avancés par les parlementaires.

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#17 06/07/2017 18h27

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Bonjour,

C’est aussi ce que me disait mon grand père quand je lui ais avoué ne pas m’être présenté a Polytechnique.
Il me disait que lui "avait vu de la lumière", l’avait présenté et avait été reçu… Rien de bien compliqué en somme. Mais c’est l’apanage de tout ceux qui ont un très bon niveau, ils ne se rendent pas compte a quel point pour les autres c’est bien plus dur

Mais pour avoir fait une CPGE, la réalité est tout autre. Combien de mes camarades ont abandonné au vu de la complexité des cours, combien après 2 voir 3 ans de ces classes se sont retrouvés sans école et sans possibilité de recommencer la dernière années…?
Alors comme beaucoup j’avais préparé quelques école prestigieuse (Mine, Centrale, …) au cas ou (on ne sais jamais, sur un malentendu… smile ) mais surtout et aussi d’autres que je considérais plus a mon niveau.

Et il faut souvent nuancer les propos des anciens de ces grandes écoles, être "mauvais" a Henri IV (et tout dépend de ce qu’il entend par mauvais) c’est pas vraiment la même chose qu’être même moyen dans un collège "classique" (sans être méchant).

A+

Ohe

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#18 06/07/2017 18h42

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@Mich

Les étudiants des grandes écoles ne sont pas si exceptionnels dans la vie de tous les jours. Cependant, il faut juste rappeler qu’ils l’ont été le jour du concours d’entrée !

Juste pour mémoire, l’X, c’est 250 étudiants par année. L’ENS idem. Si vous vous limitez à X+ENS+concours centrale + concours Mines, vous avez moins de 5500 étudiants (source SCEI) … sur une population de ? :
- 85000 élèves en classes préparatoires
- 800 000 "enfants" nés la même année qu’eux (sans tenir compte du fait qu’on peut présenter ces concours 2 fois).

Vous ne pouvez pas batir une stratégie patrimoniale reposant sur la gratuité des études de vos enfants jusqu’à leur pleine autonomie, sauf à considérer dès le départ que, peu importe qu’ils réussissent ou non ces concours, vous ne financerez pas outre mesure ces études, à eux de se débrouiller.

@ohennequin

Attention aussi à ne pas confondre les époques ! l’X est la voie royale depuis 2 siècles certes, mais le filtre d’accès n’était pas le même en 1950 et aujourd’hui. Pour une petite idée : 11 000 élèves de plus en classe prépa l’an dernier par rapport à il y a 10 ans. Mais, grosso modo, le même nombre de place dans les dites écoles.

De facto, plus de tri à faire, donc un concours plus sélectif, soit par une difficulté renforcée soit par une notation plus sévère.

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#19 06/07/2017 20h11

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En l’occurrence c’était dans les années 30.

Mais tout de même, déjà a l’époque c’était particulièrement dur d’entrer dans ces écoles de prestige.

Dans tous les cas on est d’accord, les études ne sont pas gratuite et dire que nos enfants doivent faire ces écoles pour avoir cette gratuité ne semble pas très réaliste…

Même si c’est out le mal que je souhaites a nos enfants.

A+

Ohe

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#20 06/07/2017 21h07

Exclu définitivement
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Franchement les écoles d’ingénieurs sont données tant qu’on va pas dans le privée, et il est quasiment impossible de n’en avoir aucune si on montre un intérêt même lointain.. sinon il existe pleins de parcours fonctionnaire où les étudiants sont payés par l’état pendant leur scolarité, les écoles sont moins connus que l’X ou l’ENS mais très accessibles wink

Pour être passer du plus bas étage, l’université, aux meilleurs écoles, si il y a un fossé entre un normalien et un étudiant d’une école lambda.. vous trouverez bien sûr toujours une exception mais les grilles des entreprises ne sont pas incensées, si elles sont prêtes à mettre le prix pour un étudiant d’une école de rang 1 ce n’est pas un hasard..

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#21 07/07/2017 00h19

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"Mais tout de même, déjà a l’époque c’était particulièrement dur d’entrer dans ces écoles de prestige."

Techniquement, avant les années 60, le filtre était fait bien avant les classes préparatoires, voire bien avant le lycée général … Sur le niveau de difficulté du concours lui-même … disons simplement que certaines notions étaient, en 1930, du domaine de la recherche fondamentale ou foire de la science fiction, alors que ce sont des notions de base aujourd’hui. Par exemple, Hilbert, Dirac, Schrödinger, Turing, Gödel, Julia, pour citer des noms relativement connus.

Difficile de comparer, dans ces conditions, la difficulté réelle des épreuves.

Reste la pratique du concours lui-même : lorsque vous devez sélectionner le meilleur dans un groupe de 10, vous n’avez pas les mêmes critères que lorsque vous cherchez le meilleur dans un groupe de 1000.

@Kiwai

Idem que pour Mich : vous n’avez pas, actuellement, en France de quoi former une classe d’age complète en cycle d’ingénieur, même en considérant les écoles payantes. C’est un fait.

Ici, on ne débat pas de l’intérêt d’une filière vs une autre, mais d’investissement et de rente.

En tant qu’investisseur, vous devez prendre en considération les dépenses potentielles que vous voudriez pouvoir effectuer ou que vous risquez de devoir assumer. Cela inclut les dépenses concernant les études de vos enfants.

Vous ne pouvez pas, en investisseur averti voire futur rentier, considérer uniquement le cas le plus favorable, c’est à dire que vos enfants pourront faire de brillantes études avec une carrière garantie le tout en passant par des écoles complètement gratuites.

Vous devez considérer aussi le cas défavorable et ce que vous voulez pouvoir permettre à vos enfants, que ce soit l’assistance financière à des études non gratuites ou le maintien de la gratuité, quitte à leur refuser certaines filières.

C’est un choix qui doit être fait en connaissance et assumé dans la durée.

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#22 07/07/2017 00h37

Exclu définitivement
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Ah mais je suis tout à fait d’accord avec vous, je ne souhaite pas envoyer tout les enfants de France en filière d’ingénierie !

Si on se base sur un cas défavorable, bien évidement les écoles de commerce gagnent haut la main. Après cela devient vite sans limite, 3 ans de prépa pour avoir la meilleure école, stage à londres puis à singapour avant un double diplôme à standford sans prix réduit sur l’entrée bien sûr big_smile

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#23 07/07/2017 01h24

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Mich a écrit :

Pour être honnête en tant que jeune ayant fait des jolies études mais qui m’ont coûté un bras (école de commerce…) si je devais en faire l’expérience pour mes enfants, il est évident que je ne commettrais pas l’erreur de les envoyer vers de tels établissement, quand en France vous avez un choix exceptionnel de formations peu chères.

Je crains qu’on envoi ses enfants nulle part en études sup, on les accompagne tout au plus, notamment financièrement.

J’ai personnellement actuellement des enfants en études sup et ce qui me parait certain c’est que pour ma génération, des études qu’on payait avait une connotation "étude achetée" notamment pour les études d’ingénieur à l’époque.
Maintenant dans mon entourage les études "chères" sont quasi usuelles, ne serait ce que pour les stages à l’étranger, ou par ce que certains font des doubles cursus scientifique / école de commerce, ou par ce que trouver un logement à Paris (pas toujours simple quand on est rentier sans salaire) est déraisonnable.

Donc difficile de prévoir mais il est certain que si vous ne mettez pas 40 ou 50 K€ de prévisionnel par enfants vous prenez un "risque" : une école à 6000-8000 € par an, un logement à 4-500€ par mois, idem pour la nourriture et les trains,… vous arrivez vite à 1500 € par mois pendant quelques années….  par enfants….. ca fait peur….

Sur 2 ou 3 enfants tous ne feront pas ça mais qui sait.

Heureusement il y a de très bonne fac en France que ce soit en médecine, droit, éco, etc..mais  vous ne pouvez pas savoir ce pour quoi ils seront fait.

Acheter le logement fait sens mais cela dépend quand même de votre patrimoine global et votre envie d’avoir possiblement à terme un logement à l’autre bout de la France. Je connais des cas où cela a été 100% gagnant (notamment quand plusieurs enfants et investissement dans la métropole régionale où finalement plusieurs enfants sont passés).

Ne pas oubliez que les études supérieures ne sont pas pour tous les enfants des lignes droites, ils sont relativement fragiles vers les 18-20 ans, certains changent de voies, certains ont besoin de couper en partant à l’étranger, …. et ce n’est pas par ce qu’ils sont trop cocoonés ou autres foutaises.

Donc d’apres mon experience : ne pas faire de pronostic, prévoir si vous le pouvez 40 ou 50000 € - au cas ou - et rester à leur écoute (mais c’est un autre sujet).

Crown

Dernière modification par Crown (07/07/2017 01h57)

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#24 07/07/2017 09h24

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C’est "drôle" mais dans les réponses depuis mon dernier post, on y parle d’argent sans parler des enfant.

Je suis encore (très) loin des études sups pour ma première (minimum dans 15 ans), j’ai donc un peu de temps, mais je suis effaré par certaines visions !

Le premier critère, qui est complètement inconnu, et qui déterminera le coût des études, c’est quand même l’(les) envie(s) de l’enfant non ?

Perso, faire X, Sciences Po, Henri IV ou médecine ne m’a jamais attiré… Comme le dis Crown, je pense que c’est un accompagnement dans leurs choix.

Le tout étant d’avoir prévu un minimum pour les accompagner dans (n’importe quel) le maximum de choix possible pour ne leur fermer aucune porte.

Setanta

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#25 07/07/2017 09h33

Membre (2016)
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Je suis enseignant et inquiet voir effaré par ce que je lis.

Ne vous-êtes vous pas posé la question de ce que voudra vraiment faire vos enfants?

Selon ses capacités, vous pondez donc tous des khâgneux et voulant faire du X?
De nombreux parents au lycée forcent leurs enfants à faire une filière S, sinon point de salut, et ce sont des élèves qui ont leur bac certe mais grâce aux langues, philo, hg, et 6-7 dans les matières scientifiques.
Je l’ai encore vu il’y a 3 jours en jurys de bac.

Autre ex, une fille veut faire un cap coiffure, refus des parents, 3 ans de lycée pour un bac général et après elle est partie faire son cap.

Je ne pousserai pas mes enfants à faire des études +++ 12 pour aller dans le mur.
Un bon bac pro voir un DUT et à 20 ans il pourra travailler en gagnant plus que moi à 40 ans au Lux surtout s’il peut obtenir la nationalité luxembourgeoise pour rentrer dans la fonction publique locale.

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