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#451 25/07/2017 07h50

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#452 25/07/2017 08h05

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Passage intéressant : "Il suffit donc d’acheter les titres qui ont une forte décote par rapport au prix sur cash-flow du marché, une bonne rentabilité des fonds propres, une marge d’exploitation supérieure à 5% et qui n’ont pas perdu 20% par rapport à l’indice depuis 12 mois."

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#453 25/07/2017 08h05

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Ah, mais carrément ! Passionnante !

Il y a une phrase qui m’a interpellée :

Tanguy: En revanche beaucoup d’investisseurs recherchent le rendement (les dividendes)

William Higgons: Je reconnais qu’une société qui n’offre pas 1% de rendement est rarement un bon investissement. Les vieux gérants le disaient en 1977 et j’avais du mal à l’accepter. Mais maintenant je suis un vieux gérant.


Mais malheureusement, William Higgons ne donne pas de justification à cette assertion. C’est dommage.

Et lui non plus ne valide pas l’adage : "les arbres ne montent pas jusqu’au ciel". Tout comme Lynch, il préconise de ne pas vendre un titre qui est en pleine montée.

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#454 25/07/2017 09h44

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Graham, Lynch et Higgons sont de la même école Value. C’est compréhensible qu’ils partagent leur points de vues, avec quelques adaptations lié à leur époque.

Le professeur vendait à +50% considérant que la marge de sécurité a alors disparu ou avant deux ans, considérant que sa thèse d’investissement était erronée ou qu’il y avait meilleur arbitrage. C’était à une époque où l’information était bien moins disponible (pas d’ordinateur, pas de banque de donnée, pas d’excel, pas de screener) et les "erreurs" de marché plus fréquents.

Lynch ajoute une approche growth, et valeur cachée dans sa recherche du bagger (que seuls les smalls et mid peuvent délivrer rapidement), on trouve déjà l’idée d’une perte limité à 100% et d’un gain illimité.

Higgons y ajoute le Momentum, en le justifiant par la propagation de l’information.
Fructif a montré ici des backtest investopedia sur les critères small value momentum avec des résultats éblouissants.

J’ai beaucoup aimé le passage sur Buffett et son absence de ratios, lui-même explique cela dans une métaphore filée à 7:30 ici

Pour le 1% de rendement je préfère la philosophie Buffett : Tant que l’entreprise a une meilleur utilité (autrement dit retour sur investissement) des capitaux que celle que je saurai en tirer, je préfère qu’elle les conservent.

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#455 25/07/2017 10h47

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Isild a écrit :

William Higgons: Je reconnais qu’une société qui n’offre pas 1% de rendement est rarement un bon investissement. Les vieux gérants le disaient en 1977 et j’avais du mal à l’accepter. Mais maintenant je suis un vieux gérant.[/i]

Mais malheureusement, William Higgons ne donne pas de justification à cette assertion. C’est dommage.

C’est un filtre plein de bon sens, dans l’univers des smallcaps quelles catégories d’entreprises ne versent pas de dividendes?

1/ Les sociétés en pertes récurrentes ou avec un gearing important: sociétés en décroissance etc..
2/ Les entreprises profitables mais dont la priorité est autre que de créer de la valeur pour l’actionnaire: lever des fonds rapidement, obtenir une notoriété, faire plaisir au pdg …
3/ Les sociétés récentes avec de gros besoins de capitaux: biotechs, technologiques…

Les 2 premières catégories ont des performances en général inférieures au reste du marché.
Et pour la catégorie 3, il faut une part de chance et de talent pour trier le bon grain de l’ivraie et trouver le bagger au milieu de toutes les entreprises qui décevront.

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#456 25/07/2017 11h55

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Lorsqu’il parle de prix sur cash-flow, savez-vous ce qu’il entend par cash-flow ?
J’ai fait des recherches et je n’arrive pas à trouver si on parle de Capacité d’autofinancement ou de cash-flow avec prise en compte de la variation du BFR.

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#457 25/07/2017 12h06

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J’imagine qu’il effectue de nombreux retraitements, comme le BFR (évolution lié à croissance, ou à un problème de gestion), le cash flow d’investissement (en distinguant capex et opex), …
Je doute qu’il se contente de prendre les chiffres affichés dans le rapport sans ne rien retraiter, mais je ne suis pas dans le secret des dieux !

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#458 25/07/2017 12h17

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Plus exactement, il parle de marge brute d’autofinancement.


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#459 25/07/2017 12h35

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William Higgons: Ma vision du risque est particulière. Une valeur chère est risquée, une valeur pas chère est moins risquée. Sur une valeur pas chère et liquide, je peux investir 5% de l’actif.

Tanguy: Pas chère, c’est à dire 6 – 7x les cash flow?

William Higgons: En fait le monde a changé. Aujourd’hui tout est cher

Tanguy: ça me rappelle 1999

William Higgons: Tout est cher mais les taux d’intérêt sont aberrants. En temps normal, c’était 5 fois le cash-flow, le rêve c’était 3 fois. Aujourd’hui le prix sur cash flow du marché est de 12,6 et le PER du marché est supérieur à 20, mais les taux sont à 1%

Tanguy: Du point de vue psychologique d’ailleurs de plus en plus de gens investissent en bourse autour de moi.

William Higgons: Ce qui est rationnel car les gens n’ont pas le choix. Soit vous n’investissez pas, ce que je fais pour une partie de mes fonds personnels, en attendant une hausse des taux d’intérêt et un krach immobilier. Soit vous ne croyez pas à cette hausse   et entre des obligations d’Etat à 1% et des actions à 2% de rendement, il n’y a pas photo. Si vous n’achetez pas d’actions c’est que vous pensez que les taux vont monter à 3% assez rapidement


Eureka

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#460 25/07/2017 13h56

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Jusqu’en 2015, quand un particulier souscrivait, je trouvais ça sympathique, cela me faisait plaisir et je ne prenais pas de droits de souscription. Puis j’ai découvert que des intermédiaires prélevaient des droits de souscription sans avoir d’accord de rétrocession. Cela m’a énervé et j’ai supprimé les droits de souscription ce qui m’a rendu moins cher par rapport aux autres fonds SMALLCAP. Donc l’absence de frais de souscription et la surperformance ont été les leviers de ma croissance.

Ca rend le personnage sympathique. Un anti-marketing old school.


“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr

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2    #461 25/07/2017 14h35

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tigrou a écrit :

dans l’univers des smallcaps quelles catégories d’entreprises ne versent pas de dividendes?
1/ Les sociétés en pertes récurrentes ou avec un gearing important: sociétés en décroissance etc..
2/ Les entreprises profitables mais dont la priorité est autre que de créer de la valeur pour l’actionnaire: lever des fonds rapidement, obtenir une notoriété, faire plaisir au pdg …
3/ Les sociétés récentes avec de gros besoins de capitaux: biotechs, technologiques…

La liste est plus longue :
4/ Les sociétés qui préfèrent racheter leur actions que verser un dividende
5/ Les sociétés (pas forcément récentes) en croissance qui préfèrent investir
6/ Les sociétés qui trouvent d’autres moyens plus malins fiscalement que de verser un dividende (les "redemptions" aux UK)
789etc/ je vous laisse compléter.

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#462 25/07/2017 16h28

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Perso, je comprends le filtre d’appliquer un 1% de dividende mais je ne suis pas particulièrement fan.

Pour moi, verser un dividende doit être circonstanciel, et pas une règle ou une loi dans l’allocation des capitaux de l’entreprise

Le prix de l’action est plus que déterminant car il permet de comparer le potentiel retour sur investissement :
- Réinvestir dans de la croissance, donc le management doit calculer le potentiel ROIC que ça implique
- Racheter des actions, non seulement c’est préférable d’un point de vue fiscal au niveau de l’actionnaire car le dividende est taxé une 2e fois chez l’actionnaire, il faut donc calculer quel est le rendement actuel de l’entreprise.
- Se désendetter, quel retour sur investissement à se désendetter, les intérêts d’emprunt permettent de déduire les résultats comptables. Mais cela permet une meilleure flexibilité, négocier de nouveaux emprunts à taux préférentiel etc.

Et enfin le dividende qui est un peu le dernier moyen du management à retourner de la valeur aux actionnaires.

Donc effectivement c’est plus facile à dire qu’à faire car, nous pauvre actionnaires, n’avons pas forcement autant de connaissances que le management à la tête de l’entreprise.

Pour donner des chiffres un peu bidon et très vulgarisé, mais c’est pour illustrer :

L’entreprise Zeta dispose d’un Free Cash Flow de 100 M €, quelle option à t’elle par rapport au cours de l’action :
- Investir dans de la croissance permet un retour sur investissement de 10%
- La "rentabilité" de l’entreprise est de 9% pour un rachat d’action
- La dette coûte "globalement" 6% à l’entreprise
- Le dividende a un rendement de 5%

Dans cet exemple purement fictif : autant utiliser ce cash dans de la croissance > rachat d’action > désendettement > dividende

Et pas verser de manière automatique un dividende.

Après, c’est un point de vue assez value. Mais que je trouve pragmatique.
L’investissement momentum comme il en parle, ne m’inspire pas particulièrement (peut être à tord?)

Edit : Yannick, déjà il y a le rachat d’action, soit pour garder les actions en monnaie d’échange, soit pour les annuler et réduire ainsi le nombre de part du gâteau.

(bon j’étais partie pour une explication longue avant de me rendre compte que ce billet de vernimmen est très explicite : Le rachats d’action)

Je vais très vulgairement donné un exemple pour expliquer :

On va raisonner en PER même si j’aime pas trop cet indicateur. Car profits =/= free cash flow mais bon c’est pour illustrer…

L’entreprise Omega a un PER de 11 (soit environ 9% de rendement).
Ca fait genre 9M de bénéfices par action sur une capitalisation à 100M.
Si elle utilise 100% de ses bénéfices pour racheter ses actions. On arriverait donc à une capitalisation à 91M.
L’année prochaine, si l’entreprise génère à nouveau 9M, cela donnera un PER de 10 environ (sur 91M de capitalisation à prix d’action constant), soit un rendement à 9.8% environ. On a bien une amélioration de 9% environ.

A l’inverse, si l’entreprise avait fait du rachat d’action à un PER de 20, soit 5% de rentabilité.
Dans le même exemple, 100% des bénéfices sont utilisés pour du rachat d’action. Soit 5M sur une capi à 100M. La capitalisation après rachat est 95M.
Les bénéfices n+1 sont toujours 5M, soit 5/95 une rentabilité à 5.26%.
La "rentabilité" du rachat d’action donne 5% => (5.25 - 5)/5 = 5%

Dans ce même exemple, l’entreprise peut investir à 10% de ROI. Donc ces 5M de profits donneront 0.5M de bénéfices en plus, soit n+1 : 5.5/100 = 5.5% de rendement. Soit (5.5-5)/5=10% de retour sur investissement.

Edit 2 : Bon bin le temps que je réponde, Jérome et Pryx ont parfaitement répondu.

Si vous souhaitez de la lecture, j’aime beaucoup le cas de Teledyne avec Henry Singleton (présenté dans le livre The Outsiders de William Thorndike) qui a racheté +90% de la market cap.

csinvesting a écrit :

From 1963 to 1990, Teledyne returned an astounding 20.4% compound annual return to shareholders—a period in which the S&P 500 returned 8.0%. Adroitly repurchasing 90 percent of Teledyne’s outstanding shares primarily between 1972 and 1984, Singleton built a record as a manager and capital allocator with few peers in modern business history.

Source : Teledyne and a Study of an Excellent Capital Allocator, Mr. Dr. Henry Singleton

Dernière modification par Zera (25/07/2017 17h17)

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#463 25/07/2017 16h37

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Pourriez-vous me dire à quoi correspondent les 9% de

La "rentabilité" de l’entreprise est de 9% pour un rachat d’action

Merci,

Yannick

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#464 25/07/2017 16h54

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Bonjour Zera,

Ce calcul n’est pas aussi simple. Ce n’est pas la rentabilité des fonds propres qu’il faut compter dans votre exemple mais la rentabilité marginale des fonds propres.
Par exemple, vous pouvez très bien avoir un rendement des fonds propres à 10% mais chaque euros en plus de fond propre ne rapporte rien. Et ça personne, même le dirigeant de l’entreprise ne peut le savoir.

Dans une période de taux bas comme actuellement, les société ont souvent des coûts moyen de la dette très faible et souvent inférieur au rendement du dividende. (Ce qui est d’ailleurs qu’un retour à la normale --> le capital est plus risqué)

Pour le rachat d’action, simplifions très fortement :

L’entreprise Zeta a 10 actionnaires qui ont 10 actions chacun. L’action vaut 100€. L’entreprise est donc capitalisé à 10000€
L’entreprise a un résultat net de 1000€

1 L’entreprise verse 1000€ de dividende : chaque actionnaire à 10 actions (ce qui représente 10% de l’entreprise) + 100€
2 L’entreprise rachète 1 action à chacun : chaque actionnaire à 9 actions (ce qui représente 10% de l’entreprise ) + 100€

C’est tout pareil.


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#465 25/07/2017 17h01

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C’est tout pareil la première année. Pas les suivantes. Avec le rachat d’actions, l’année suivante il y a 10% d’actions en moins, et donc il y a un effet boule de neige, pas avec le dividende.

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#466 25/07/2017 17h02

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Bonjour;

C’est tout pareil HORS FISCALITE et c’est une chose à ne pas négliger je pense.

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#467 25/07/2017 17h15

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JeromeLeivrek a écrit :

C’est tout pareil la première année. Pas les suivantes. Avec le rachat d’actions, l’année suivante il y a 10% d’actions en moins, et donc il y a un effet boule de neige, pas avec le dividende.

Imaginons qu’en année 2, le résultat net de l’entreprise soit encore de 1000€
Chacun a encore 10% de l’entreprise et reçois 100€ dans les deux cas
C’est tout pareil.
Pas d’effet Boule de neige.

Attention, c’est très simplifié et dans mon exemple tout le monde se fait racheté une action. Vous avez votre boule de neige uniquement si VOUS ne vendez pas l’action et que les autres vendent. Et en l’occurrence un de vos 9 co actionnaires vend 2 actions. Votre part au capital augmente.

Pryx a écrit :

Bonjour;

C’est tout pareil HORS FISCALITE et c’est une chose à ne pas négliger je pense.

La fiscalité est tellement changeante et différente suivant les pays que malheureusement on ne peux pas compter dessus. Et en plus on ne peut pas individuellement en fonction de son cas choisir pour toute l’entreprise si elle verse un dividende ou rachète une action.


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#468 25/07/2017 17h20

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C’est sûr qu’il n’y a un effet boule de neige que pour ceux qui ne vendent pas !

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#469 25/07/2017 17h20

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Vic a écrit :

Vous avez votre boule de neige uniquement si VOUS ne vendez pas l’action et que les autres vendent. Et en l’occurrence un de vos 9 co actionnaires vend 2 actions. Votre part au capital augmente.

C’est bien ce que JL entend par effet boule de neige.
Si vous pensez que l’action vaut plus que la valeur proposée dans la cadre du programme de rachat d’actions, vous ne vendez pas, et donc proportionnellement votre part au capital augmente après le rachat/annulation.

EDIT : croisement

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#470 25/07/2017 17h41

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Vic a écrit :

JeromeLeivrek a écrit :

C’est tout pareil la première année. Pas les suivantes. Avec le rachat d’actions, l’année suivante il y a 10% d’actions en moins, et donc il y a un effet boule de neige, pas avec le dividende.

Imaginons qu’en année 2, le résultat net de l’entreprise soit encore de 1000€
Chacun a encore 10% de l’entreprise et reçois 100€ dans les deux cas
C’est tout pareil.
Pas d’effet Boule de neige.

Attention, c’est très simplifié et dans mon exemple tout le monde se fait racheté une action. Vous avez votre boule de neige uniquement si VOUS ne vendez pas l’action et que les autres vendent. Et en l’occurrence un de vos 9 co actionnaires vend 2 actions. Votre part au capital augmente.

Pryx a écrit :

Bonjour;

C’est tout pareil HORS FISCALITE et c’est une chose à ne pas négliger je pense.

La fiscalité est tellement changeante et différente suivant les pays que malheureusement on ne peux pas compter dessus. Et en plus on ne peut pas individuellement en fonction de son cas choisir pour toute l’entreprise si elle verse un dividende ou rachète une action.

La fiscalité est certe changeante en fonction des pays et en fonction des contribuables, mais à ce que je sache aucune fiscalité n’est présente pour les rachats d’actions (Y), et il y a toujours une fiscalité pour la distribution de revenus. (X)

Peut importe la valeur de X qui peut différer des pays et des personnes vous aurez (toujours) X>Y.

D’autre part, on peut imaginer que la direction est une connaissance plus approfondi de la juste valeur de ses titres (même si je le concède volontiers ce n’est parfois pas le cas). Le rachat d’action peut se faire lorsque la valeur marchande des titres est faible.

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#471 25/07/2017 17h49

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Tout a fait d’accord pour l’instant.

Mais dans le futur, on peut très bien imaginer un gouvernement dans un élan socialisant qui lève un impôt sur les rachats d’actions par les entreprises.

La fiscalité peut être très douce pour les dividendes (holding avec détention long terme)


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#472 26/07/2017 19h41

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Avec l’interview, j’ai découvert le fond COBAS AM que je ne connaissais pas. Cela permet de découvrir une belle liste de valeurs.

J’ai eu le plaisir d’y retrouver Schaeffler et cela m’a donné des idées pour des valeurs GBP:


Employé, Assistant maternel, Commis de cuisine, Maraîcher, Investisseur

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2    #473 27/07/2017 09h41

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IDmidcaps a publié une rétrospective du S1 2017 très intéressante.

Sans surprise, le document rappelle que PER et VE/ROC des petites capitalisations sont à des niveaux records(page 11).
Le CAC Small se paye à une PER moyen de 22 aujourd’hui alors qu’il était autour de 10 en 2011.

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#474 27/07/2017 10h37

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zeboulon a écrit :

Avec l’interview, j’ai découvert le fond COBAS AM que je ne connaissais pas. Cela permet de découvrir une belle liste de valeurs.

J’ai eu le plaisir d’y retrouver Schaeffler et cela m’a donné des idées pour des valeurs GBP:

https://www.investisseurs-heureux.fr/up … _cobas.png

La politique du fond est d’investir dans les couteaux qui tombent ?

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#475 27/07/2017 10h38

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@Vic, votre raisonnement n’est valable que si la direction (le CA) de l’entreprise continue à distribuer la même part des résultats. Si elle décide de simplement maintenir le dividende par action, ou même de l’augmenter de moins de 11 % (10/9), si elle décide d’augmenter la rémunération des dirigeants, si elle décide d’augmenter les réserves, si elle décide d’augmenter les investissements, etc.  ça changera tout le raisonnement.
Et une direction peut très bien prendre ce genre de décision sans tenir compte de l’avis des actionnaires (on l’a vu récemment chez Renault).


M07

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