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#3301 28/08/2017 20h32
Une entreprise peut très bien faire une demande pour être sous la protection du chapitre 11 car elle n’a pas respecté ses engagements financiers et souhaite une période de repi et cela ne veux pas dire pour autant que les actionnaires seront rincés ….
Rastignac je ne comprends pas pourquoi lampert aurait intérêt à racheter la dette de sears dans tout les cas , premièrement la dette est tres importante même si la décote le devient aussi il faudra fournir énormément d’argent et lampert en a de moins en moins , si l’idée est de passer par l’achat de dette au rabais pour avoir une plus grosse part du gâteau , pourquoi ne pas commencer tout suite à racheter le capital qu’il ne détient pas encore au cours actuel quelques centaines de millions et c’est réglé .
Bref je pense que vous essayer d’appliquer les petites histoires que vous avez lu ici ou là aux dossier sears sans vraiment avoir fait de recherche sur lampert ou Sears .. Vous ne connaissez même pas seritage ..
Autre chose , vous dites que si lampert rachète la dette de sears , il diminu l’endettement de sears et c’est bon pour l’activité , c’est faux pour diminuer l’endettement la société il faut que sears rachète sa dette et pas lampert .
Dernière modification par vbvaleur (28/08/2017 21h21)
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#3302 29/08/2017 14h31
- Rastignac
- Membre (2015)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 165
@vbvaleur
Paragraphe 1 :
Oui, mais vous êtes hors-sujet, votre argumentation ne répond pas à l’hypothèse. La thèse défendue ici consiste à transformer les dettes en actions.
Paragraphe 2 :
Sur le rachat de dettes, intéressant dans tous les cas, vous avez une réponse de IH qui le démontre très bien, avec schéma et graphique à l’appui. Il termine en disant qu’il ne se fait pas de souci pour Lampert… Vu votre paragraphe 3, vous chercherez par vous-même dans la file…
Sur le fait de ne pas racheter les actions immédiatement, il faut considérer le risque judiciaire, non négligeable en Amérique (Canada et Etats-Unis). Une star des affaires des années 80, Michael Milken, spécialiste des junk-bond, a effectué plusieurs années de prison et fut interdit des marchés financiers. Si la spoliation des petits actionnaires est trop évidente, le risque judiciaire est grand. De plus, pour augmenter sa participation, il faut prévenir les marchés financiers, il existe des seuils, surtout quand on devient majoritaire, or Lampert a environ 45 ou 43 % (officiellement…) des actions. Sans compter que Berkowitz peut surenchérir pour obtenir un plus gros pourcentage.
Paragraphe 3 :
Vous attaquez le messager plutôt que le message qui vous gêne, le truc est connu depuis l’Antiquité. Cela dit, il est vrai que j’aime bien les histoires de bourse des années 80, je suivais ces affaires et j’admirais, entre autres, Jimmy Goldsmith. Cette culture financière presque "préhistorique" me suffit, à ma grande surprise, à comprendre les évolutions des années 2000.
Paragraphe 4 :
Encore une fois, votre niveau d’argumentation est très faible. En effet, si Lampert rachète par des prête-noms, il peut négocier dur et acheter les dettes pour 50% de la valeur, voire moins quand il y a un chapitre 11 en jeu.
Lampert propriétaire des dettes de l’entreprise, il ne va pas se mettre en faillite lui-même. En revanche, comme gros créancier et principal actionnaire, il peut exiger de transformer ses dettes achetées en actions pour apurer le passif. Mais j’ai peur que vous n’ayez pas compris le principe de transformation…
Dans les années 1988-89, c’est grâce aux "obsa" (obligations à bons de souscription d’action) que Bernard Arnault l’a emporté sur Henri Racamier dans la prise de contrôle de LVMH. Une vraie bataille boursière et juridique, avec détectives privés, micros, procès… Allez voir votre boulanger demandez lui s’il préfère que sa boulangerie rachète ses dettes à 100% de leur valeur nominale ou que lui-même les achète à 50% ou 30% de leur valeur. On appelle ça l’économie réelle, ou basique, et je crois que certains ne la comprennent pas…
En conclusion :
Relisez le point de réputation que m’a donné Silicon, juste après vous : je ne le démens pas, loin de là…
Et pour tous ceux qui croient que le requin aide la dorade à se nourrir, relisez ce post Few dans la file : "Vivendi, une pure valeur de rendement"
Few a écrit :
"Bolloré à donc réussi à faire racheter Havas, société qui lui appartient, par tous les actionnaires de Vivendi à un prix que lui-même a fixé. Charité bien ordonnée…
Et par le plus grand des hasards, l’opération à peine bouclée pour Bolloré qui ne possède plus un titre de Havas, celle-ci annonce un avertissement significatif sur ses résultats divisés par dix. Le hasard fait bien les choses.
Ce n’est pas un délit d’initié, c’est encore plus fort."
Rastignac
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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3 #3303 03/09/2017 00h02
Sur le fait de ne pas racheter les actions immédiatement, il faut considérer le risque judiciaire, non négligeable en Amérique (Canada et Etats-Unis). Une star des affaires des années 80, Michael Milken, spécialiste des junk-bond, a effectué plusieurs années de prison et fut interdit des marchés financiers. Si la spoliation des petits actionnaires est trop évidente, le risque judiciaire est grand. De plus, pour augmenter sa participation, il faut prévenir les marchés financiers, il existe des seuils, surtout quand on devient majoritaire, or Lampert a environ 45 ou 43 % (officiellement…) des actions. Sans compter que Berkowitz peut surenchérir pour obtenir un plus gros pourcentage.
Vous estimez savoir faire la différence entre un argumentaire fort et faible donc j’ai une question concernant le votre cité plus haut , est-il fort ?
Ma question était simple pourquoi n’achète-il pas des actions sur le marché et là vous mêlez l’histoire de Michael Milken et la spoliation des petits actionnaires au fait que Lampert achète tout simplement des actions sur le marché alors même qu’aux USA il n’y a pas de dispositif anti OPA comme en France à 30% et que l’obligation de déclaration du franchissement de seuil a juste pour but d’informer les actionnaires et investisseurs et pour qu’ils puissent apprécier un éventuel changement de contrôle , mais en gros votre argument c’est qu’il ne peut pas car il spolierait les petits actionnaires ou car il doit prévenir les marchés financiers ou encore car BERKO pourrait surenchérir et obtenir un plus gros pourcentage …
Réveillez vous BERKO n’attend pas après Lampert pour acheter des actions sur le marché et Lampert fait qu’amplifier sa détention perso car il possède le contrôle de près de 50 % de Sears directement et indirectement grâçe a son fond et l’argent de ses partenaires .
Encore une fois, votre niveau d’argumentation est très faible. En effet, si Lampert rachète par des prête-noms, il peut négocier dur et acheter les dettes pour 50% de la valeur, voire moins quand il y a un chapitre 11 en jeu.
Lampert propriétaire des dettes de l’entreprise, il ne va pas se mettre en faillite lui-même. En revanche, comme gros créancier et principal actionnaire, il peut exiger de transformer ses dettes achetées en actions pour apurer le passif. Mais j’ai peur que vous n’ayez pas compris le principe de transformation…
Non je ne comprends pas tout et j’ai besoin d’un bon professeur comment diable Eddie avec 1,7 md de fortune et un fond de 0,5 milliard de $ peut-il devenir à la fois un créancier important de Sears canada, de Sears(+de 4 mds de dette Même à moins 50% ça fait beaucoup) et posséder des participations intéressante dans séritage , lui prêter 200 millions et posséder d’autres participations , pour moi Lampert n’a plus la puissance de feu nécessaire pour participer à de grosse restructuration et si Sears à bien plus d’actif que de passif , il pourrait tout simplement commencer par acheter des actions a prix cassé . Par contre il se peut qu’il achète des obligations avec un discount si il estime que la société à juste assez d’actifs pour combler les passifs , dans ce cas seul les obligations seront intéressantes car remboursées à 100% alors qu’elles auront été achetées avec un discount .
Allez voir votre boulanger demandez lui s’il préfère que sa boulangerie rachète ses dettes à 100% de leur valeur nominale ou que lui-même les achète à 50% ou 30% de leur valeur. On appelle ça l’économie réelle, ou basique, et je crois que certains ne la comprennent pas…
Ok parlons de la boulangerie Sears et du boulanger Lampert , imaginons que le boulanger possède 50 % de sa boulangerie qui possède un four d’une valeur à la revente de 200 000 euros mais une valeur dans les comptes de 10 000 euros car sur-amortit , 40 000 euros de dette empruntée à la caisse d’épargne et 4 salariés . la boulangerie à des problèmes de trésorerie et ne peut pas rembourser son prêt de 40 000 euros car l’activité est moribonde , la banque pensant que le four vaut 10 000 euros décide de vendre sa créance sur la boulangerie a 20 000 euros donc un rabais de 50% . Le boulanger souhaitant arrêter son activité, licencier ses salariés et récupérer l’argent du four décide de se mettre sous le chapitre 7 . Le boulanger possède 10 000 euros sur son compte perso à la BNP , il peut soit acheter 50 % de la dette de la boulangerie à rabais ou bien racheter les parts de sa soeur dans la boulangerie de 25 % pour 10 000 euros quel est le meilleur investissement pour lui ?
le point de réputation que m’a donné Silicon, juste après vous : je ne le démens pas, loin de là…
Contrairement à vous je n’arrive pas après la bataille j’ai commenté négativement Sears alors que le dossier n’était pas aussi évident qu’aujourd’hui , vous n’avez qu’a relire les messages .
Encore une fois , vos petites histoires vous les avez apprise par coeur cela est super pour une récitation mais lorsqu’il s’agit de s’en servir pour comprendre une situation et d’en tirer partie il faut aussi faire preuve d’adaptation de cohérence et de logique , le monde de la finance n’est pas simple car il est en perpétuel mouvement , les stratégies financières et les outils financiers changent est évoluent .
Dernière modification par vbvaleur (03/09/2017 00h22)
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1 #3304 03/09/2017 16h52
- Rastignac
- Membre (2015)
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@vbvaleur
Sur votre paragraphe 1, le risque judiciaire.
Sears est une énorme société. Si, au début de l’affaire, l’actionnaire principal avait placé très vite la société en règlement judiciaire pour vendre les actifs gagner des sous sur l’immobilier, alors qu’il existe de nombreuses possibilités de relances, il y aurait eu un scandale. Des milliers de gens se trouvent au chômage, les journaux s’en mêlent, l’opinion publique, le juge peut refuser le plan. Si en plus il place une transformation de créances en actions, il dilue les petits actionnaires. Il se trouve ainsi en mauvaise situation, car le juge peut interpréter cela comme de l’escroquerie et une volonté de dépouiller les autres actionnaires dilués.
Conclusion : il vaut mieux faire durer les mauvais résultats pour habituer les gens à une faillite inéluctable et la transformation de créances en actions apparaîtra comme le seul remède pour la société.
Paragraphe 2, sur le rachat des actions par les deux principaux actionnaires.
Non, je n’ai pas besoin de me réveiller, puisque je l’avais déjà écrit auparavant : « il existe des seuils, surtout quand on devient majoritaire, or Lampert a environ 45 ou 43 % (officiellement…) des actions. ». Le « officiellement » sous-entendait, pour ceux qui savent lire, qu’il en dispose de probablement bien plus par ses alliés ou par des sociétés discrètes, dont il est actionnaire à 49,9%.
L’intérêt de Lampert est au contraire de laisser des actions sur le marché et de ne pas tout racheter. L’action va s’effondrer encore plus, la transformation sera plus rentable.
Pourquoi ?
Calcul simple : si la transformation s’était faite il y a quelques années, pour une valeur 100 de l’action. L’OPA, pour réussir, se doit d’aller à 120 au moins. Chaque action a coûté entre 100, le prix d’achat, et 120, le prix d’OPA. Pour simplifier, nous supposons qu’il n’y ait pas de surenchères. Les nouvelles actions se paient 120.
En attendant, et en laissant s’accumuler les mauvais résultats comme maintenant :
L’action voit son cours divisé par 6 et tombe à 15 au lieu de 100. Si cela s’aggrave, elle peut tomber à 5, mais pour la clarté du raisonnement je reste à 15. Le président actionnaire principal propose de transformer les dettes en actions. L’action vaut 15, elle remplace une dette nominale de 15, mais en réalité cette dette a été rachetée à 3 ou 4 aux fournisseurs affolés. Donc votre action de 15, vous la payez 3. La dette a été rachetée à prix cassé, à 20 ou 25% de sa valeur, mais elle est échangée au cours nominal, soit 100%, contre des actions dont le prix a aussi chuté. L’intérêt de l’actionnaire est de laisser un marché de l’action, pour qu’elle chute au maximum, et que l’échange « créances-actions » lui soit encore plus favorable. Au final, il paie ses nouvelles actions 3 après l’échange, au lieu de 120 après OPA.
De plus il n’est pas obligé de transformer toutes ses obligations en actions, il peut en conserver pour être sûr d’être gagnant même en cas de dépôt de bilan.
Pour la boulangerie, votre énigme insuffisante et mal expliquée ne mérite pas de réponse. Quant à l’estimation de la fortune de Lampert, les affirmations des journalistes, comme les vôtres, me font sourire… Pour « les petites histoires apprises par cœur », lire « Tapie, l’homme d’affaires », de Christophe Bouchet, p. 35, sur l’intérêt d’être le créancier de son entreprise, avec des dettes achetées à prix cassé, surtout en cas de règlement judiciaire.
Conclusion
J’ai juste tenté de vous donner un exemple concret pour expliquer, gratuitement, un scénario plausible pour cette grande société. Je ne crois pas être un « professeur » en bourse, loin de là, pour une raison simple : je n’y suis pas. Je me débrouille dans l’immobilier et cela me suffit. J’apprécie de me former en lisant des discussions de gens intelligents, comme sur Gaumont, avec des points de vue argumentés, bien écrits et parfois diamétralement opposés. Visiblement, ils connaissent eux-aussi des « histoires apprises par coeur », celles qui vous hérissent, soit ce que l’on appelait, autrefois, la culture. Je vous avoue que votre style d’écriture et vos « raisonnements » m’intéressent fort peu. J’ai quand même pris le temps d’une argumentation détaillée, que vous pouvez bien sûr refuser ou contester. Cela dit, dorénavant, je vous laisse à vos « graphiques de contexte » et je préfère m’occuper de "mes petites histoires apprises par coeur"…
Rastignac
Dernière modification par Rastignac (07/09/2017 20h36)
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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#3306 04/09/2017 16h44
- Pryx
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Bonjour à tous,
Je ne sais pas si ce lien a déjà passé les portes de cette file, mais je vous propose afin de découvrir Sears un peu plus (ou re-découvrir) ou juste par curiosité le site des jobs à pourvoir.
On notera que Sears embauche ! et dans des métiers dont j’ignorais leur activité (Restaurant par exemple).
Il y a même plusieurs postes pour… je cite :
’Loss prevention’ J’ai personnellement beaucoup ri en voyant ces postes;
Sinon pour les plus courageux, il peut être intéressant de regarder les postes à pourvoir dans le retail et de le croiser avec les baux en cours et le tableau qui avait circulait avec les mentions d’EBITDAR des propriétés de Seritage.
Job Search Results - Sears Holdings Corporation Careers
Je n’en ai personnellement pas le courage, étant donné que cela prend beaucoup de temps et que l’information ne sera pas forcement pertinente mais par curiosité je regarderai sans nécessairement formaliser sur le forum, sauf si je trouve quelques chose de vraiment intéressant.
Mais en synthèse retenons qu’il y a 712 Localisations qui embauchent… petit indice pour le sizing final ?
Gardons à l’esprit qu’il n’y a pas plus aveugle que quelqu’un qui ne veut pas voir, alors il est peut être vain d’essayer de chercher une évolution positive dans ce dossier, c’est peut-être tout simplement un retailler à la dérive sans espoir de retour vers des printemps florissants.
Toutefois, je trouve le Q2 publié intéressant et assez ’positif’ sur nombres d’aspects, j’essaierai d’en faire une synthèse à l’occasion ca sera pour moi l’occasion d’organiser ma pensée, mais je pense que je n’apporterai pas une grande valeur après ce qu’a dit ZERA dans son bilan mensuel de portefeuille.
La fin de l’histoire approche.
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1 #3307 11/10/2017 09h54
- monpersylv
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Clap de fin pour Sears Canada : Sears Canada to Seek Court Approval for Liquidation
Reste à savoir s’il restera des sous dans les comptes après la vente des actifs et des stocks, et bien sûr après tous les coûts liés à la liquidation…
A+
Sylvain
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2 #3308 11/10/2017 10h07
- JeromeLeivrek
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Ce qui fait, sauf oubli de ma part, la 3e faillite d’un titre encensé par la société bien connue ici dont le credo est la "préservation du capital".
Blog : Le projet Lynch.
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#3309 11/10/2017 10h57
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“INTJ”
C’est la fin pour Sears Canada :
SeekingAlpha a écrit :
Sears Canada (OTCPK:SRSCQ) files for court approval to go through a liquidation process after failing to receive any viable bids for its business.
The retailer has a hearing set for October 13 with the Ontario Superior Court of Justice on the matter.
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#3310 11/10/2017 11h26
- Queenstown
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Derrière la perte de quelque milliers d’euros pour certains, il y a quand même 12 000 ! personnes qui vont perdre leur boulot. Ca relativise pas mal de choses quand même.
Q.
About 12,000 Sears Canada employees will be out of a job in the coming months after the retailer failed to secure a successful bid for the struggling department store chain.
“Assuming we receive the approval of the Court, this also means the elimination of all of our jobs over the course of the next few days to few months,” the company told employees in a letter sent out Tuesday.
Sears Canada - which has already closed 59 stores and announced the closure of another 11 - will now be seeking court approval on Friday to liquidate all its remaining assets, the company said. Executive chairman Brandon Stranzl had been working on a bid to save the company but has so far been unsuccessful.
The company said it will inform individual employees of their status in the coming days, but expects the liquidation to be wrapped up by early next year.
“The current plan is that liquidation sales at retail locations would commence no earlier than October 19 and continue for 10 to 14 weeks,” the letter said. “This is an extremely sad day for all of us and certainly not the outcome we wanted.”
you can't climb the ladders of success with your hands in your pockets
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#3311 11/10/2017 12h05
- Pryx
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JeromeLeivrek a écrit :
Ce qui fait, sauf oubli de ma part, la 3e faillite d’un titre encensé par la société bien connue ici dont le credo est la "préservation du capital".
Vous pensez à quelles sociétés pour la faillite ?
Orchard, SCC ? et ?
A leur corps défendant pour (IF) ils ont toujours indiqué préférer la holding aux différents spin-off.
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#3312 11/10/2017 12h28
- AleaJactaEst
- Membre (2011)
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“ENTP”
Pryx a écrit :
A leur corps défendant pour (IF) ils ont toujours indiqué préférer la holding aux différents spin-off.
Non Sears Canada étaient à un moment donné recommandée comme leur "préférée" de la Galaxie sur un document publique.
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#3313 11/10/2017 12h31
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
Pryx a écrit :
JeromeLeivrek a écrit :
Ce qui fait, sauf oubli de ma part, la 3e faillite d’un titre encensé par la société bien connue ici dont le credo est la "préservation du capital".
Vous pensez à quelles sociétés pour la faillite ?
Orchard, SCC ? et ?
A leur corps défendant pour (IF) ils ont toujours indiqué préférer la holding aux différents spin-off.
Mouais mais je me rappelle des messages enflammés de Thomz vantant Sears Canada.
Je me souviens pas avoir vu l’IF conseiller de vendre leur actions de SCC.
Mais bon ce n’est pas le plus important :
Ce qui fait peur par contre c’est que le modèle SCC est presque le même que SHLD.
Ce qui montre plus que Lampert fait ce qui peut et non pas ce qui veux.
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#3314 11/10/2017 12h57
- Reitner
- Membre (2013)
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Exact. La fin pourrait être exactement la même pour SHLD. La soi-disant extraordinaire NAV réévaluée possiblement mangée (enfin, en toute rigueur, voyons si l’actionnaire récupérera quelque chose) par les frais de sauvegarde puis de liquidation.
Même le scénario de liquidation devient bancal.
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2 #3315 11/10/2017 13h13
- JeromeLeivrek
- Membre (2012)
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Pryx a écrit :
JeromeLeivrek a écrit :
Ce qui fait, sauf oubli de ma part, la 3e faillite d’un titre encensé par la société bien connue ici dont le credo est la "préservation du capital".
Vous pensez à quelles sociétés pour la faillite ?
Orchard, SCC ? et ?.
Aeropostale.
Si on ajoutait les options MBIA ça ferait 4 pertes de 100 % mais là ce n’est pas une faillite.
Blog : Le projet Lynch.
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#3316 11/10/2017 13h26
- gilgamesh
- Membre (2011)
- Réputation : 85
Il y a tout de même de grosses différences avec la holding SHLD :
- Le CEO de SHLD est Lampert et il détient la majorité de la dette.Il est donc complètement en contrôle de la société, ce qui n’était pas tout à fait le cas de Sears Canada.C’est lui qui décide comment procéder pour la vente de l’immobilier et les fermetures de magasins.
- Il y a possibilité de faire des spin-off de Kenmore, Diehard, Home Services, Innovel Solutions.
- La date d’expiration des warrants fin 2019 devrait forcer Lampert a libérer de la valeur dans les 2 ans qui viennent pour réduire le strike
Je détiens des actions SHLD mais aucun warrant.
Ceci n’est pas un conseil.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par gilgamesh (11/10/2017 14h43)
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1 #3317 11/10/2017 13h50
- parisien
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Queenstown a écrit :
Derrière la perte de quelque milliers d’euros pour certains, il y a quand même 12 000 ! personnes qui vont perdre leur boulot. Ca relativise pas mal de choses quand même.
Cela ne relativise rien du tout pour l’actionnaire qui va tout ou presque tout perdre.
Bien sûr, chacun se sent triste pour ces salariés et espère qu’ils vont vite rebondir.
Mais l’actionnaire qui a acheté sur de mauvais conseils et qui est en train de perdre tout son investissement, en quoi sa perte peut-elle adoucir le sort des salariés ?
Les mauvais conseils de l’IF et d’autres ont juste permis à des actionnaires de longue date de sortir avec moins de pertes, car ces derniers ont pu trouver des acheteurs en face d’eux, en 2015 .
Et à l’inverse, merci aux vendeurs à découvert (dont j’avais fait brièvement partie, pour de modestes montants, car vendre à découvert signifie vivre dans l’inquiétude, même si on est sûr d’avoir raison), car s’ils n’avaient pas existé en 2014 ou en 2015 sur Sears, les abonnés de l’IF auraient acheté leurs actions encore plus cher que ce qu’ils ont réellement payé.
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#3318 11/10/2017 20h31
- SirConstance
- Membre (2012)
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JeromeLeivrek a écrit :
Ce qui fait, sauf oubli de ma part, la 3e faillite d’un titre encensé par la société bien connue ici dont le credo est la "préservation du capital".
D’ailleurs Sergio a fait une discrète réapparition sur un forum value anglophone bien connu (sur lequel il a également dû découvrir l’opportunité GAIA). Il y admet que la NAV de SHLD a fondu de plus de 80% depuis ses premières estimations et prises de position. J’imagine qu’il s’agit d’un (discret) aveu de sa grosse erreur de jugement sur le sujet.
Ceci étant dit, j’ai par le passé émis de grandes réserves sur les estimés souvent trop positifs des uns et des autres, et sur le potentiel de SHLD. Mon jugement a cependant évolué récemment:
1/ Le cours de l’action a été quasiment divisé par 10 depuis les recommendations de Sergio.
2/ Les actions du management sont enfin pleines de bon sens, avec la distribution de certaines marques en dehors du réseau Sears (Amazon notamment).
3/ Les pertes semblent enfin baisser de manière significative. Cette nouvelle est passée presque inaperçue, mais au dernier trimestre K-Mart était break-even en adjusted EBITDA, et SHLD a généré un adjusted EBITDA positif lors du mois de juillet (sachant que l’ "adjusted" concerne principalement la contribution au fonds de pension - qui bénéficiera de la remontée des taux - et des frais de fermeture de magasins).
A mon grand étonnement, je suis aujourd’hui plutôt positif sur la valeur au cours actuel. Nous verrons ce qu’il en est de la profitabilité du groupe dans 1 an.
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#3319 11/10/2017 20h56
- Tito
- Membre (2017)
- Réputation : 21
JeromeLeivrek a écrit :
Ce qui fait, sauf oubli de ma part, la 3e faillite d’un titre encensé par la société bien connue ici dont le credo est la "préservation du capital".
Oui, tout grand champion à ses casseroles, on dira que certains en ont beaucoup et qu’ils ont plus de talent d’écrivain que d’investisseurs. Il ne sert à rien ce casser du sucre dessus, et de faire des analyses à posteriori, mais néanmoins le constat est flagrant et sans appel…
Je suis moi-même actionnaire de Sears et ai pensé à un moment qu’il serait possible de sortir quelque-chose de ce fouis (Holding), mais sans faire l’apologie, certains sont même jusqu’à dire que ceux qui n’investissaient pas dessus étaient des crétins… une fois de plus à posteriori.
Personnellement, je pense que l’histoire n’est pas terminé & que avec un spin-off ou deux, on pourrait ramasser quelques miettes avant que EL ne finisse le travail chap. 11 puis privatise le tout.
Mais avec Sears CA et sa liquidation, on aura une idée de ce qui pourrait arriver à Sears Hold.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#3320 12/10/2017 02h46
- CaptainTrips
- Membre (2014)
- Réputation : 11
SirConstance a écrit :
D’ailleurs Sergio a fait une discrète réapparition sur un forum value anglophone bien connu (sur lequel il a également dû découvrir l’opportunité GAIA). Il y admet que la NAV de SHLD a fondu de plus de 80% depuis ses premières estimations et prises de position. J’imagine qu’il s’agit d’un (discret) aveu de sa grosse erreur de jugement sur le sujet.
Et il rajoute:
Sergio8 a écrit :
I also strongly believe that there are lots of divisions there that make the asset value much higher than today’s stock price (at least 50$ per share on a sum of the parts basis) and that they have some flexibility, especially with Home Services, Innovel and real estate which I think are valuable and mostly available for spin or sale. And this flexibility can give us some hope on Sears’ ability to realize their asset value.
voir SHLD - Sears
SirConstance a écrit :
A mon grand étonnement, je suis aujourd’hui plutôt positif sur la valeur au cours actuel. Nous verrons ce qu’il en est de la profitabilité du groupe dans 1 an.
oui c’est peut-être maintenant qu’il fallait investir finalement, il vaut mieux attendre que les pertes soient stoppées quand même, si ça arrive un jour.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres
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#3321 12/10/2017 14h50
- InvestisseurHeureux
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Sergio8 a écrit :
I also strongly believe that there are lots of divisions there that make the asset value much higher than today’s stock price (at least 50$ per share on a sum of the parts basis) and that they have some flexibility, especially with Home Services, Innovel and real estate which I think are valuable and mostly available for spin or sale. And this flexibility can give us some hope on Sears’ ability to realize their asset value.
Il y a tout de même une contradiction, puisqu’à un moment dans cette file le warrant Sears était mis en avant, alors qu’il a une échéance 2019.
Donc si cette "monétisation" a lieu après 2019 et qu’en attendant les pertes continuent et le cours de bourse stagne au niveau actuel, le propriétaire du warrant (qui d’ailleurs ne vaut plus grand chose aujourd’hui, avec un strike à $25,6 vs un cours de bourse à $6) n’en bénéficiera pas.
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#3322 12/10/2017 15h09
- franck71
- Membre (2010)
Top 20 Monétaire - Réputation : 76
Sergio ne veut plus intervenir sur ce forum par contre il continue d’alimenter sur d’autres forums…très pro quand même. Comme il n’y avait plus de clients potentiels à recruter via ce forum, il a fuit vers d’autres cieux.
Ce qui me gène, ce n’est pas qu’il se soit trompé mais qu’il n’ait pas assumé ses erreurs et préféré quitter le champ de bataille. Encore une fois, il s’est servi du forum pour parvenir à ses fins puis s’est retiré quand le vent à tourner en demandant la suppression de ses interventions pour que l’investisseur lambda ne puisse assimiler le fiasco sears à son nom. Je ne comprends que cela lui ait été permis…
En tout cas, sears demeure un vrai fiasco. Certains avaient beaucoup arbitré les actions vers les warrants, je trouvais cela très risqué et je le trouve encore plus maintenant…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#3323 12/10/2017 15h28
- gilgamesh
- Membre (2011)
- Réputation : 85
Il faut rester conscient que tout investissement comporte des risques et que quelle que soit la marge de sécurité, un warrant est encore plus risqué même avec une décote énorme car il peut falloir beaucoup de temps pour réaliser cette valeur et la date d’échéance peut se trouver en pleine crise boursière.
Cependant pour le warrant Sears il faut bien comprendre ses mécanismes d’ajustements à la fois de multiplication des actions par warrants et de réduction du strike directement proportionnels à la valeur du spin-off par rapport à la valeur de la holding.
Ex un spin-off de 6$ avec un cours de SHLD à 12$ (pré spin-off) entraine une multiplication par 2 des actions pour chaque warrant (donc 2,2) et une division par 2 du strike, donc 12,843 $.
De plus 80% des warrants sont possédés par Lampert et Berkowitz qui ont donc tout intérêt à débloquer la valeur avant fin 2019, tout du moins assez pour faire passer le cours de l’action au-dessus du strike.
Étant donné le faible flottant, s’il y a arrêt des pertes fin 2018, vente d’actifs puis rachats d’actions, le cours peut très vite remonter en quelques mois.
Je n’ai pas de warrants.
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#3324 12/10/2017 15h31
- franck71
- Membre (2010)
Top 20 Monétaire - Réputation : 76
Merci du rappel pour le fonctionnement des warrants !
Cependant, je vous trouve très optimiste quant à une issue positive sur ce dossier…que lampert et berko aient beaucoup de warrants et veuillent en tirer profit avant 2019, je le conçois…qu’ils y parviennent, j’en suis nettement moins sûr.
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#3325 12/10/2017 15h39
- gilgamesh
- Membre (2011)
- Réputation : 85
Je suis optimiste sur SHLD au cours actuel (6$/action), pas sur les warrants que je trouve trop risqués.
Mais je peux me tromper SHLD n’a cessé de baisser depuis mes achats !
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Dernière modification par gilgamesh (12/10/2017 15h55)
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