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PERP : vos avis sur le Plan d'épargne retraite populaire PERP ?

Plan d'épargne retraite populaire (PERP) : analyse comparative avec l'assurance-vie

Cette discussion, initiée en 2013, porte sur l'intérêt du Plan d'épargne retraite populaire (PERP) comparé à l'assurance-vie. Les membres débattent des avantages et inconvénients de chaque produit, soulignant notamment la défiscalisation offerte par le PERP et la liquidité de l'assurance-vie. Un point central du débat est la gestion du risque : le PERP offre une garantie en capital mais avec un accès limité aux fonds avant la retraite, contrairement à l'assurance-vie qui offre plus de flexibilité.

Les participants mettent en avant le rendement des deux produits, soulignant les frais souvent élevés du PERP et la complexité de sa fiscalité, notamment la double imposition aux prélèvements sociaux (PS). Ils débattent de l'impact du taux marginal d'imposition (TMI) sur la rentabilité, ainsi que de la possibilité de convertir le capital en rente à la retraite. Des arguments en faveur du PERP insistent sur l'exonération à l'ISF, tandis que ceux pour l'assurance-vie mettent en avant son adaptabilité et la possibilité de gérer le capital plus librement.

Plusieurs tendances émergent : la recherche de produits défiscalisants, la préoccupation concernant les frais et la complexité fiscale des produits d'épargne retraite, et l'importance de la diversification du portefeuille. La discussion évolue au fil des années, avec l'introduction de nouvelles réglementations et de nouveaux produits, influençant l'analyse des membres. L'évolution de la fiscalité et les incertitudes futures sont également des facteurs importants considérés par les participants.

Les discussions ultérieures abordent des aspects plus pointus, notamment les cas de déblocage anticipé du PERP et les régimes de retraite collectifs (article 83). L'analyse comparative s'affine, prenant en compte les différents scénarios de vie et les objectifs d'investissement. La question de la rente viagère et de son adaptation à une longévité accrue est aussi soulevée. Enfin, la discussion souligne l'importance de faire appel à un professionnel pour une analyse personnalisée.

La discussion met en lumière la complexité des choix d'investissement et la nécessité d'une analyse approfondie des produits en fonction de sa situation personnelle et de ses objectifs. Le potentiel de croissance à long terme est un facteur important à considérer, tout comme la solidité du bilan financier de l'institution financière choisie. La nécessité d'une planification retraite rigoureuse est soulignée tout au long du débat.


#51 01/12/2017 15h04

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Rappel : on peut aussi retirer le contenu de son PERP pour acheter sa résidence principale (il faut être à la retraite et ne pas avoir été propriétaire de sa RP pendant les 2 années précédentes).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#52 01/12/2017 17h38

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Bonjour : a-t-on une garantie de pouvoir le faire dans 20 ans? Ou bien là aussi, l’Etat peut il décider de remettre en cause cette règle quand il le souhaite?

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#53 03/05/2018 22h16

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Un nouveau PERP avec sortie en capital et plus seulement en rente viagère ?

Réduction d’impôt et sortie en capital pour les PERP, PERCO et Madelin vont révolutionner l’épargne retraite

Ca semble intéressant. Va falloir sortir la calculette surtout si les pea sont pleins non ?


Parrain : Linxea, Boursorama, saxo banque,  trade republic, ismo, tesla, Binance, crypto.com, kucoin, etc…

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#54 04/05/2018 22h31

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Très bonne initiative mais je reste méfiant, le problème étant de savoir si un prochain gouvernement ne va pas changer a nouveau la règle d’ici a ce que l’on souhaite sortir en capital.
On à tellement été habitué a une fiscalité instable


Stay away from negative people. They have a problem for every solution.

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#55 04/05/2018 23h01

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Quel est l’intérêts de cet article? La réduction d’impôts lors des versements sur perp existe depuis longtemps.

Si on résume l’intérêt du perp: je diminue mon impôt sur le revenu à l’entrée, et en sortie je me prends l’impôt sur le revenu + les prélèvements sociaux.

Il y a vraiment des investisseurs avisés qui mettent de l’argent là dedans?


“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle

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#56 08/05/2020 14h11

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Connaissez vous des PERP qui sont en individuel et pas en collectif ?

Je vois les PERP collectifs se faire transformer en PER… (exemple de swisslife)

On va perdre le cantonement des fonds euros, la garantie du capital sur le net et pas le brut, la retrocession des frais d’uc etc…

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#57 08/05/2020 14h29

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PERP et PER sont des produits collectifs.

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#58 14/10/2022 16h35

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Bonjour
Je me permets de "déterrer" le sujet du PERP. Idéalement j’aurai préféré ouvrir une nouvelle discussion plus ciblée du type -Depuis le 1er octobre 2020 le PERP n’est-il devenu ’une « pseudo tontine »?-. Mais comme membre récent,  je ne sais pas comment procéder.

La supériorité patrimoniale de l’assurance vie sur le PERP me parait moins importante aujourd’hui qu’hier.
La première raison serait la comparaison d’un Perp 100 % investi fonds euros et une assurance vie 100 % euros. Car dans le premier cas, ce sera toujours 100 % investis (versés) qui sont garantis. Sauf à quelques exceptions près (fonds euros exclusif Boursorama-vie et peut être quelques autres), quasiment tous "les assureurs vie" (Spirica, Suravenir, Generali) ne permettent plus la garantie de 100% des fonds euros versés dans leur contrat mais à 97% (ex Suravenir opportunités) .

La deuxième raison est l’absence de cantonnement pour les contrats d’assurance vie et des PER contrairement au PERP. Avec l’inflation qui rend les placements sans risque (LEP,LA,LDD..) sans aucune fiscalité ni PS plus rémunérateurs, cela va obliger les assureurs à ponctionner sur leur PPB (provision pour participation aux bénéfices)  plus rapidement et significativement s’ils ne veulent pas subir des retraits massifs des fonds euros (sans imaginer le pire vis-à-vis de la loi SAPIN 2).
Les effets de l’inflation auront au moins le mérite de mettre en lumière si le délai de 8 ans max pour la redistribution des PB est respecté  Aujourd’hui à ma connaissance aucun contrôle sur la réalisation effective de cette obligation des 8 ans max totale pour redistribution de PB (acquises à l’année  n-8) n’est vraiment possible car il y " dilution" entre les titulaires anciens de contrats et les nouveaux entrants…
Pour les PERP, comme les fonds sont cantonnés, on ne peut pas "déshabiller Paul pour habiller Jacques (« le nouveau venu  »), c’est à dire pas de tambouille possible entre contrats d’un même assureur.
Le PERP étant dorénavant fermé à la souscription, la PB va bien revenir (enfin) aux souscripteurs et versements anciens qui auront permis l’acquisition d’OAT bien plus rémunératrices : il n’est plus utile pour les gestionnaires de PERP d’afficher chaque année des rendements "dopés" sous conditions pour attirer des nouveaux adhérents ou versements (avec % obligatoire de souscription d’opvcm…).
Ainsi les titulaires de PERP sont dorénavant dans un système plus fermé, contrôlable comptablement et surtout avec un flux CERTAIN de " sortants" : plus d’entrée mais de plus en plus de "sortie" d’adhérents (pardonnez-moi ce cynisme).
A la lecture des avis sur le PERP, il y a jusqu’ici une quasi-unanimité pour écrire que l’on ne retrouvait dans la plupart des cas "sa mise de départ" car il fallait "tenir" plus de 92 voire ,95 ans ( suivant les cas de figure). Les remarques étaient et restent vraies mais en système dorénavant fermé aux entrants , le PERP ne devient-il pas presque une sorte de tontine?.
Pour ceux qui regrettent de s’être fait embarquer trop jeune par un banquier (pardon, il se font nommés conseillers financiers) avec un produit "tunnel", la roue pourrait bien commencer à tourner pour eux. .
Cette démonstration très cynique traduit une réalité. Sauf incompréhension de ma part,  les fonds "perdus" par les adhérents décédés trop jeunes sont cantonnés et appartiennent aux adhérents encore vivants qui eux depuis novembre 2020 sont et seront toujours un nombre fini et en baisse dans le temps, d’où mon insistance sur les adhérents d’examiner et d’exiger des bilans comptables détaillés.  Je ne serai pas surpris que les assureurs cherchent rapidement à faire voter en AG de représentants des adhérents de PERP en vigueur le basculement en PER et ou la fin de versements supplémentaires à compter d’une date donnée.

Pour les raisons expliquées plus haut, il serait intéressant de sonder un même assureur pour des montants similaires, même situation d’âge les simulations de rente d’un PERP et d’un PER. En toute logique celle du PERP devrait être plus importante. Si ce n’est pas le cas, un audit comptable pourrait révéler des surprises…On peut rétorquer un impact CSG probablement plus important, ça s’étudie..
Le PERP pourrait être un outil (pas unique mais en " panachage") de protection du conjoint en complément de la carotte fiscale trop exclusivement retenue dans la stratégie d’adhésion. Attention pour ce qui va suivre, c’est un peu "lourd":
1- information normalement connue des souscripteurs, on peut ne pas déclencher la rente d’un PERP à l’âge de la retraite mais la reporter de plusieurs années plus tard (plus de 10 ans), donc on peut continuer à verser si on est encore imposables. Dans l’optique  de la protection du conjoint, on verse alors  SUR le PERP du conjoint (s’il en a un bien sûr !).
2- Comme le PERP n’est toujours pas transformé en rente, les (5) cas de déblocages restent ouverts. Pour les couples dont le conjoint est à différence d’âge significative, en cas de décès de sa moitié avant basculement rente, le conjoint peut demander à fermer son contrat sans fiscalité Ni application de la CSG sur plus-value (une jurisprudence démontre l’absence d’information de taxation prélèvement sociaux dans ce cas de figure dans l’article L123-23 du code des assurances: pas écrit de PS donc pas de raison d’en avoir..)

Si personnellement, la protection du conjoint me préoccupe, ce cas de figure particulier pour démontrer un regain d’intérêts pour les détenteurs de PERP peut ne pas ou peu convaincre.
Prenons alors l’hypothèse que le conjoint du souscripteur ne décède pas avant de transformation en rente. 2 cas de figure :
La rente est effectivement servie avec sa fiscalité et prélèvement sociaux propres à ceux des revenus (pas celui des plus values mobilières  avec la flat tax..). Dans la pratique ET SI le raisonnement plus haut (pseudo- tontine) tient, cette rente sera mécaniquement plus importante que pour une somme équivalente sur un PER(in). Pour ce premier cas de ceux qui privilégient initialement une rente (tranquillité d’esprit au-delà d’un certain âge..) à vie, celle du PERP parait plus favorable pour un montant investi identique.

Autre cas de figure ce complément de rente peut ne pas vous paraître utile ou pertinent car vous avez des revenus globaux pour votre retraite bien suffisants, votre préoccupation est d’avantage la succession, même si vous continuez à payer (légitimement) des impôts vu les ressources régulières confortables.

C’est là que le PER(in) peut prendre le relais: vous versez l’équivalent des  rentes (voire 10% de moins..) issus du PERP dans le PER(In).
A votre décès c’est la règle de l’assurance vie qui s’applique sur le capital PER(in), je n’ai pas cherché en parallèle à développer la clause bénéficiaire un peu travaillée  de votre PER .
Pour ceux qui seront toute leur vie fiscalisés (certes à seuils possiblement â la baisse) et disposent d’un PERP, et d’assurances vie , n’y aurait-il pas intérêt peut être de délaisser un peu  (voire transférer) leurs fonds  d’assurance vie  pour le PERP et PER ?.

Mon hypothèse  de « pseudo tontine »  que seraient devenus les contrats PERP encore ouverts et " actifs" me paraît cohérente.
Si des méconnaissances ou erreurs d’interprétation ne permettent pas effectivement de justifier des rentes futures plus généreuse que le PER, je suis ouvert bien sûr à tous les recadrages et remarques pour peu que la forme ne soit pas trop agressive et constructive.

Si cette hypothèse n’était pas règlementairement battue en brèche, il n’est pas improbable que rapidement les assureurs et Bercy, poursuivent la « mise à mort définitive »   du PERP.
Car plus les années vont avancer, plus des OAT à bon rendements seront « achetées, stockées », et en par conséquences  obligatoirement les PBB redistribués»  aux adhérents dans les 8 ans après leurs achats (comptablement, impossible de  faire « un tour de passe-passe ») . D’autant que les adhérents iront en nombre décroissants : pas intéressant pour l’assureur.
Pour Bercy, outre les cas spécifiques de droits à retrait 100% du capital, la cohabitation PERP et PER(in) est défavorable en terme de rentrées fiscales et CSG .
Il est évident que les motifs officiels possiblement évoqués pour éradiquer définitivement les PERP en cours ne seront pas ceux développés ici.

Je confluerai cette longue (désolé..) intervention sur un mot d’ordre: si les projets de suppression, ou fermeture définitive au versement de ce produit s’annonçaient, soyez réactifs. Légalement ce ne sera pas si facile pour le législateur (et l’ACPR) pour peu que les adhérents s’en mêlent avec les bons arguments.
Les conditions imposées initialement dans un produit tunnel ne peuvent pas être si facilement détricotées si on démontre que les capitaux sont propriété à n’importe quel instant T  des adhérents identifiables (d’où ma remarque sur la vérification comptables des fonds dans cette enveloppe).
Si mon analyse n’est pas tronquée, titulaires de PERP vous avez un peu l’avantage d’avoir été sensibilisés sur de « potentiels » atouts dans le contexte d’aujourd’hui et le risque proche de voir le produit « attaqué » dans sa substance.
Divethewind
PS : comment fait-on pour ouvrir un nouveau sujet ?.

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