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#76 30/11/2017 22h43
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonsoir,
J’ai fait pas mal de restaurants en novembre et je n’ai hélas guère eu le sentiment d’optimiser mes dépenses ce mois-ci……..plutôt par moments celui de jeter mon argent par les fenêtres.
4 novembre, en Ardèche entre Aubenas et Privas : vers 12h15 j’avise un bar restaurant en bord de route et stationne mon véhicule avant de jeter un oeil autour de mois : le patron genre nouveau beauf de Cabu officie derrière son comptoir où sont affalés 2 ou 3 habitués, les tables pour le déjeuner semblent être situées dans une autre salle ; la patronne, la cinquantaine, fausse blonde, lourdement maquillée et la clope au bec me scrute depuis le pas de sa porte avec un regard trahissant sa pensée : avec la voiture qu’il a ce type ne va pas nous rapporter grand-chose ! Je fais mine de consulter mon portable et je redémarre mon véhicule, cette première impression ayant été catastrophique.
15mn plus tard, sur le coup de 12h30 je m’arrête devant une pizzéria ; la patronne me propose la table près des WC bien qu’il y ait en tout et pour tout 2 clients dans la salle et me tend la carte pendant que je refuse l’apéritif proposé (proposé mais pas offert!) et insiste sur le repas "spécial châtaignes" détaillé sur l’ardoise et tarifé 27€. Je passe commande pour une pizza, ce à quoi la patronne objecte que les pizzas c’est rien que le soir pas le midi ; j’opte alors pour une formule à 14€ également refusée par la patronne car nous sommes samedi et qu’il n’y a pas de formule à 14 le samedi. J’ai donc le choix entre le menu "châtaignes" à 27€ et un repas à la carte où le 1er prix est une omelette à 8€ ; je choisis une 3ème option : je salue la patronne, me lève et m’en vais….
Sur le coup de 13h, je finis par quitter la route nationale en trouve un "bistrot de pays" dans un petit village ardéchois : entrée chaude à l’échalote et au curcuma, caillette chaude en sauce au vin rouge, glace, carafe d’eau et café, le tout très bon pour 18,50€.
6 novembre, Thueyts encore en Ardèche : menu ouvrier à 12,50€ comprenant un verre de vin, du potage, une saucisse (20 cm de longueur et très bonne) avec des pâtes, plateau de fromages avec du roquefort mais la patronne sert de tous petits morceaux, crème à la chicorée. Avec le café, je m’en suis sorti pour 13,70€.
9 novembre, le Fau de Peyre, Lozère, restaurant déjà cité dans cette discussion, ma seule véritable optimisation du mois : salade de lentilles, tarte chaude à l’oignon, pot-au-feu avec 2 gros morceaux de paleron et tout un tas de légumes variés, plateau de fromages à volonté (ce n’est pas la volonté qui manque mais la place pour caser le fromage…), compote de pommes maison, demi-litre de rouquin, café….tout çà pour 13€ prix d’habitué.
mi-novembre, 4 jours à Athènes pour y accomplir le marathon :
- la veille de la course, il est de bon ton de manger des pâtes : 15€ quand même dans le quartier touristique de Plaka pour un plat de nouilles et de l’eau minérale.
- les jours suivant la course, il est permis de manger autre chose que des nouilles, mais les restaurant athéniens ne sont pas donnés, ce qui se comprend avec une TVA de 24% contre 10% en France. Compter environ 20€ pour un plat dessert assez convenu, tous les restaurants proposant plus ou moins les mêmes spécialités grecques. Pour le rouquin (kokino krassi), celui servi en pichet est peu cher mais vraiment pas fameux du tout ; un bouteille de qualité correcte atteint vite les 30€. Il y a aussi l’apéritif local, l’Ouzo, un pastis grec en quelque sorte ; il faut aimer….
Bref, on fréquentera davantage Athènes pour ses richesses archéologiques que pour ses aménités gastronomiques !
24 novembre : Saint Maur des Fossés, commune "ghetto de riches" du val de Marne, restaurant bourgeois pratiquant des prix étudiés pour la clientèle locale. Formule entrée plat à 34€ avec thon rouge mi-cuit en entrée puis coquilles saint Jacques, plus pichet de Brouilly à 18€. Pas vraiment copieux mais plutôt bon ; à ce prix-là il ne manquerait plus que cela soit mauvais ! De façon générale, les portions sont assez congrues dans les restaurants haut de gamme ; s’empifrer c’est bon pour les prolos !
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#77 22/12/2017 19h07
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonsoir,
Après le Portugal, l’Indonésie, la Grèce et diverses régions de France, voici un bref retour d’un séjour de quelques jours en Italie, plus précisément en Toscane, à Florence.
S’il est un pays où il est bien difficile d’optimiser son budget restaurants, c’est bien l’Italie : quelque soit le ristorante, tratoria ou osteria fréquenté, c’est parfois bon, mais l’on s’y fait toujours tondre, plumer, essorer comme en peu d’endroits dans le monde….si par malheur on aime les truffes, il faut liquider quelques titres pour pouvoir se les payer, manger son portefeuille en quelque sorte !
Le consommateur frugal qui se limite à un plat, un dessert, un verre de chianti et un peu d’eau ne s’en sortira pas à moins de 30€ ; de surcroît, il sortira de table avec la faim !
Le client doté d’un appétit normal, prenant un antipasti, un primo platto, un secondo platto, un dessert, une bouteille de vin, de l’eau et un café ne s’en sortira pas à moins de 60€, plutôt 80.
On mange certes bien, voire très bien en Italie, mais c’est vraiment beaucoup trop cher ; tout est fait pour soutirer le maximum d’argent du client : le pain comme le couvert sont facturés, parfois même le service, l’eau du robinet sert sans doute pour nettoyer la vaisselle mais n’est jamais proposée à la consommation….
Après de multiples recherches, j’ai quand même fini par trouver une gargotte florentine pratiquant des prix abordables : il faut se rendre sur le marché San Ambrogio, pas très loin de la basilique Santa Croce dans l’est de la vieille ville ; au milieu du marché, une trattoria est installée dans une grande véranda vitrée : les antipasti sont à 3€, les primi platti à 5€, les secondi platti à 6€ et les dolci à 3€ ; le quart de rouge toscan ordinaire est à 2€, le demi-litre à 3€. De toute façon le litre est mis sur la table ; si le client veut tout boire il s’en sort pour 6€ maximum. Ajoutons à cela que la cuisine est savoureuse et préparée à partir des produits du marché, que le rouge toscan ordinaire est buvable et que, in fine, on repart avec le ventre plein en ayant déboursé 12 ou 13€. Le service est en revanche assez expéditif : mieux vaut ne pas traîner à table une fois que le café a été bu. Cette adresse exceptionnelle n’est hélas ouverte que le midi.
Il y aurait également beaucoup à dire sur les hôteliers, de véritables gangsters qui essayent de fourguer leurs piaules au prix fort même en basse saison : le mieux à faire est de réserver le jour même du séjour, quand les tauliers se décident en fin à baisser leurs prix en constatant que les gogos ne sont pas au rendez-vous. C’est ainsi que j’ai pu séjourner pour moins de 100€ la nuit dans un établissement 4* près du Ponte Vecchio avec un succulent petit-déjeuner, un groom à l’entrée, un peignoir et des pantoufles dans la salle de bains.
Un moyen d’optimiser le budget restauration peut consister à s’empifrer le matin au petit-déjeuner et à sauter le repas de midi, mais çà ne marche pas chez tous : même en mangeant 5 ou 6 croissants le matin, je suis à peu près sûr que la faim me tenaillera au plus tard à 13h….
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#78 22/12/2017 20h24
- Tibo
- Membre (2017)
- Réputation : 12
stokes a écrit :
tout est fait pour soutirer le maximum d’argent du client : le pain comme le couvert sont facturés, parfois même le service, l’eau du robinet sert sans doute pour nettoyer la vaisselle mais n’est jamais proposée à la consommation….
Bonjour,
Cette pratique est très courante dans les pays latins. Ainsi votre expérience me ramène à mon voyage au Portugal au mois d’août de cette année. Fort heureusement nous étions là bas avec des français d’origine portugaise et donc lusophone : ils négociaient en direct les tarifs.
La magie du restaurateur portugais : la carte qui change selon les saisons mais surtout selon la tête du client (touriste ou portugais). Nous nous sommes donc retrouvés avec la carte "pour portugais" écrite à la main sur une feuille A5, avec des tarifs vraiment correct (entrée plat dessert pour 10€).
Spécialités au Portugal :
- Les plats proposés entre l’entrée/plat/dessert, qui sont posés sur la table et facturés seulement si vous les consommez.
- le riz. Ils vous le servent par kilo, leur raison : si ça ne vous nourrit pas, ça nourrira les poules.
- dans les terres, c’est poulet
- sur la côte, c’est poisson
Avec ma compagne nous avions fait Rome en 2010, je ne me rappelle pas avoir eu de souci sur les prix de la restauration. J’ai également fait la Toscane en 1996, ce qui m’avait marqué à l’époque c’était l’absence de supermarché.
@stokes : utilisez vous pris un guide de voyage (du style routard ou lonely planet) ?
Zenatitude
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#79 22/12/2017 21h19
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
J’évoque le Portugal un peu plus haut dans la discussion : c’est au moins moitié moins cher qu’en Italie et les portions sont doubles…peut-être est-ce un peu moins raffiné…comme je ne suis pas très raffiné moi-même, je n’ose pas trop me prononcer sur ce point !
A Florence, même les nouilles arrivent à être chères…
J’avais un petit guide Hachette davantage axé sur les aménités picturales et architecturales que gastronomiques ; de toute façon, je me méfie des restaurants mentionnés dans les guides : ils ont tendance à augmenter leurs prix plus souvent qu’à leur tour.
In fine, l’Italie ce n’est pas donné : ce voyage en avion de 6 jours et 5 nuits m’a quand même coûté 750€, cela en étant vraiment frugal dans le choix de mes menus.
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#80 22/12/2017 21h55
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
Le communisme c’est plus ce que c’était…décidément ;-)
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#81 03/01/2018 18h12
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
S’il est un aliment que je préfère déguster chez moi plutôt qu’au restaurant, ce sont bien les huitres : il suffit de savoir les ouvrir.
Avis aux amateurs : les supermarchés et poissonniers ont sur les bras les invendus du réveillon ! C’est les soldes avant les soldes en quelque sorte : ce matin , une bourriche de 8 kg (7 douzaines environ) de Marenne-Oléron n°2 pour 29€. Pour bien débuter janvier, je préfère cela au régime nouilles-patates.
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#82 03/01/2018 23h52
- Deb67
- Membre (2017)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 50
En désaccord total sur L’Italie. Florence n’est pas toute l’Italie, pas plus que Paris n’est la France.
J’étais encore il y a 2 ans à 20 km de Venise, et nous avons mangé souvent dans des petits bistrots à 30€ par personne, et même moins (frito misto, etc).
Pour l’eau il faut quand même compléter l’information, en disant que là-bas la bouteille de 1l vous est facturée pratiquement aux prix du commerce, c’est à dire ce qu’on paie chez nous pour 1/4 au restaurant.
Facturation du couvert : question de culture, et en fait si vous mangez des petits plats, par goût, ou parce que c’est l’été :
- on ne vous fait pas la gueule, contrairement à chez nous, souvent ;
- vous payez 1 fois les charges fixes avec le couvert, ensuite votre salade de tomate elle coûte peu, alors que chez nous si vous prenez plusieurs petits plats vous payez plusieurs fois les charges qui sont incluses dans chaque plat (puisque le gars ne peut pas les facturer une fois pour toutes dans le couvert).
En fait les pizzerias et trattorias de moyenne gamme sont plus soignées là-bas que les petits restaus chez nous (nappes blanches, serviettes en tissu, choses devenues rares chez nous dans ces niveaux de prix).
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#83 04/01/2018 18h57
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonsoir,
Vous êtes en désaccord, mais vous écrivez finalement la même chose que moi : il faut compter 30€ par "tête de pipe" pour manger en Italie dans un petit bistrot.
Tout dépend des habitudes que l’on a, mais, quand on fréquente les tables du Massif Central, on trouve que l’Italie c’est quand même un peu cher.
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#84 04/01/2018 19h06
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
Stokes, c’est comme en France cela dépend ou en Italie. Il y a des régions ou vous pouvez manger pour 10 euros, assurément pas trop les grandes villes. On trouve de très bonnes pizzas pour 4 à 8 euros.
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#85 04/01/2018 22h37
- frontalier57
- Membre (2012)
- Réputation : 50
Bonjour
S’il est un pays où il est facile d’optimiser son budget restaurants, c’est bien l’Italie : quelque soit le ristorante, tratoria ou osteria fréquenté, c’est souvent bon, et l’on s’y fait rarement tondre, plumer, essorer comme dans beaucoup d’endroits dans le monde
Toutes mes excuses pour le plagiat, mais cette impression aurait pu être tirée de mes expériences lors de mes nombreux voyages en Italie.
Des produits frais et notamment de magnifiques poissons en bord de mer, un service attentionné et prévenant, un rapport qualité prix comme j’en ai rarement vu dans d’autres pays "civilisés" (je pense à ces superbes pizzas pour 5.50 euros - je travaille dans un pays où elles coûtent entre 12 et 18 euros et sont loin de les égaler en qualité…), des vins excellents pour le tiers de prix des vins de table proposés en France, des restaurants où je n’ai jamais eu faim en sortant…
Alors effectivement, ce n’était pas à Florence, c’était en Italie du Sud, mais pas dans des endroits perdus comme suggéré ci-avant, non, les derniers en date en 2014 et 2016, c’était à Naples et à Palerme…
Villes absolument splendides qui valent vraiment le voyage, soit dit en passant (et sans les foules de Chinois de Venise ou de Florence)
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#86 04/01/2018 22h43
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Je le confesse je ne connais que le nord et j’ai vu énormément de touristes à Florence en décembre, mais pas chinois, italiens à 90%.
Le niveau de vie du sud étant plus faible, il est logique que les prix s’en ressentent.
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#87 10/01/2018 18h41
- sentenza
- Membre (2013)
- Réputation : 13
un des bons plans pour découvrir d’excellentes tables est de profiter de l’excellente opération Tous au resto. J’en ai fait 4 cette année, c’est vraiment très bien
Tous au restaurant - 8e édition du 18 sept. au 01 oct. 2017
sinon je ne suis pas d’accord sur l’Italie, je suis allé en Toscane cet été (et donc à Florence) pendant 2 semaines, un steack alla fiorentina (1kg2) m’a couté 28 euros. Mes déjeuners ne dépassaient pas 15 euros et le soir j’ai rarement payé plus de 25.
En voyages, l’astuce pour manger très bien et de faire les marchés traiteurs et de déguster les produits quasi finis à la maison tranquillement.
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#88 10/01/2018 18h48
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Un steak même gros ne fait pas un repas : il vous faut compter en plus le pain, le couvert, l’eau, la garniture ("contorno"), éventuellement une entrée, un dessert et un peu de vin. In fine, vous serez plus près de 50€ que de 28€.
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#89 10/01/2018 19h00
- sentenza
- Membre (2013)
- Réputation : 13
un steack d’1kg2 est évidemment pour 2 personnes, en général on se réservait pour le dessert pour profiter des gelateria (très abordable et excellent). Pour 2 adultes et 2 enfants en 2 semaines, j’ai dépense pour ((logement (maison dans les oliveraies avec piscine de 18m), trajet en voiture paris=>toscagne, sorties, nourritures etc etc)) 1750 euros en juillet.
Si vous trouvez l’Italie cher, n’allez jamais en Suède ou au Danemark !
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1 #90 10/01/2018 19h42
- mafo
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Bonsoir,
Faites comme moi! Cuisinez et évitez le restaurant. Vous mangerez mieux, plus sain et pour beaucoup moins cher.
Et surtout vous vous ferez plaisir…
Mafo
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#91 10/01/2018 19h44
- stokes
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- Réputation : 284
Je ne dis pas le contraire mais comment faire lorsque l’on séjourne à l’hôtel ?
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#92 10/01/2018 19h47
- mafo
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On ne va pas à l’hôtel. On se loue une maison ou un petit appart et on est chez soi…
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#93 05/02/2018 18h46
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Je viens de passer quelques jours de vacances en Suisse et j’ai suivi votre conseil car les hôtels y sont simplement inabordables.
En revanche, quand on passe la journée sur les pistes de ski, il n’est quand même pas pratique de rentrer à l’appartement pour le déjeuner. J’ai donc persisté à fréquenter les restaurants, en altitude de surcroît et j’ai plutôt eu une bonne surprise : la carte n’est pas vraiment plus chère que dans les domaines skiables français et la cuisine de qualité tout-à-fait acceptable.
J’ai pris tous mes repas de midi dans un chalet d’alpage qui proposait une formule "entrée+ plat du jour" à 20CHF soit environ 17€. Ce plat du jour était presque systématiquement une viande en sauce, pas vraiment diététique mais adaptée au climat montagnard. Je garde entre autres le souvenir d’un excellent civet de cerf. Avec une bouteille d’eau minérale et le café, on s’en sortait pour 50 CHF à deux.
On objectera à cela qu’il est toujours possible d’amener un sandwich dans un petit sac à dos et de casser la croute les fesses sur la neige : en mars je veux bien, mais en janvier je suis frileux et tiens à mon confort.
En revanche, la nourriture au détail cuisinée le soir dans l’appartement revenait quand même assez cher, surtout pour la viande qui atteint vite 80CHF/kg pour la race d’Herens, de loin la meilleure dans le Valais. Il faut aussi compter un budget pour le vin, excellent, mais pas donné ; je recommande le Fendant pour les blancs, la Dôle et l’Humagne pour les rouges. On ne trouve aucune bouteille à moins de 12CHF et mieux vaut prévoir 20 CHF pour un bon vin. Bref, entre le restaurant le midi et un gros repas maison arrosé le soir, il faut prévoir un budget nourriture quotidien de 100CHF pour 2 personnes.
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#94 05/02/2018 19h30
- Tibo
- Membre (2017)
- Réputation : 12
Nous voulions également découvrir la Suisse cette année début mars (aux Diablerets), nous avons finalement opté pour l’Autriche comme l’an dernier, faute du budget suffisant.
Pourquoi l’Autriche ?
La première raison : c’est plus près de Metz que les Alpes françaises (6h contre 8h de route).
Les logements y sont abordables (500€ la semaine début mars, compter au moins 800€ en France pour la même période dans une station équivalente), la nourriture relativement bon marché. Petite particularité : les supermarchés ne sont pas du tout rangés comme chez nous, et ne parlant pas très bien allemand, ça donne de belles balades dans les rayons au milieu de tout un tas de produits inconnus.
Ensuite il y a peu de touristes l’hiver dans le Tyrol (notamment très peu de français), beaucoup moins qu’en été. Les professionnels autrichiens parlent tous anglais, et quelques uns français.
Pour finir l’argument imparable : la bière à 1€90 la pinte dans les chalets d’altitude (donc 1€50 maxi en station). Vous rajoutez un bretzel géant, posé au soleil, et ça vous fait votre 4h !
Allant à la montagne depuis toujours chaque hiver (j’y ai également vécu 2 saisons hivernales), je confirme que le sandwich les fesses dans la neige, ça va une fois dans la semaine (surtout en janvier avec le soleil bas). Pour nous en général on rentre manger à l’appartement le midi, même si la motivation décline fortement si l’on dépasse 1h30 de pause…
En Autriche le budget moyen au restaurant (aussi bien en station qu’a Innsbruck) est de 25€ par personne (entrée plat ou plat dessert avec boissons).
Nous n’avons pas goûté les vins locaux (ma femme ne boit pas d’alcool), j’ai opté pour le full bières pour accompagner les bonnes charcuteries (la plus connue : le speck) et innombrables wurst de tous types.
Zenatitude
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#95 04/05/2018 22h26
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
stokes a écrit :
Après le Portugal, je poursuis ma chronique gastronomique avec l’île de Bali en Indonésie, dont j’ai fréquenté les restaurants midi et soir pendant quelques jours.
Le client soucieux de ménager son porte-monnaie et son estomac privilégiera le riz à tous les repas, à cela 3 raisons essentielles :
- produit localement en abondance, c’est l’aliment le moins cher que l’on puisse trouver ;
- il est en général bien accommodé et plus savoureux que la pâtée indigente trop souvent servie en France ;
- il est l’ami des intestins pour peu que l’on soit parcimonieux dans le saupoudrage des piments. En consommer au quotidien est le meilleur moyen d’éviter la "turista" qui guette et poursuit sournoisement les intestins occidentaux en voyage.
Après avoir séjourné trop brièvement à mon goût en Chine, ainsi qu’au Vietnam et au Cambodge, je confirme que le riz est l’aliment à privilégier dans ces 3 pays comme en Indonésie. La seule fois où j’ai voulu le remplacer par des épinards, il m’a fallu entamer mon stock d’Imodium.
En dehors du riz à chaque repas, voici quand même quelques éléments pour les rentiers-routards intéressés par les chaudes latitudes de l’extrême-orient :
- Hong-Kong : comme tout le reste dans cette ville, les restaurants sont assez chers. Il faut compter environ 30€ pour un repas correct dans un resto avec carte bilingue. Il existe aussi des gargotes où l’on peut se nourrir pour moins de 10€, mais le client non sinisant a du mal à passer commande lorsque la carte n’est rédigée qu’en chinois….
- Macao : la qualité et la quantité du Portugal, mais avec les prix de Hong-Kong..tout est dit !
- Hanoï : une ville où l’on mange divinement bien pour fort peu d’argent. Le vieil Hanoï regorge de restaurants proposant souvent des menus complets pour moins de 15€ ; le personnel est très attentionné et la qualité est au rendez-vous. Mon meilleur souvenir reste une cantine populaire en plein air juste à la sortie du mausolée Ho-Chi-Minh ; après avoir fait la queue le matin plus d’une heure pour saluer avec respect et émotion la dépouille de ce grand dirigeant, on a envie de s’asseoir et de se substanter. J’étais dans cette cantine le seul occidental, mais la carte était bilingue en omettant toutefois de mentionner les prix. J’ai choisi un plat de grenouilles (Ech en vietnamien) en prenant le soin de m’en faire préciser le prix par la serveuse : 120 000 dongs, soit 4€ le plat de grenouilles ! En France, les grenouilles sont rares et bien souvent proposées à 20€ au moins. Servies à la vietnamienne, c’est à dire légèrement panées, ces grenouilles se sont révélé délicieuses. Le demi qui les accompagnait ne m’a coûté que 0,3€.
- Siem Reap (Cambodge) : même en étant près de ses sous, on évitera les restos locaux sauf à aimer les plats très fortement pimentés. La bien nommée Pub Street dans le centre de la ville regorge de restaurants pour occidentaux servant une nourriture aseptisée pour un prix d’environ 12€ incluant, plat, dessert et une bière.
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1 #96 02/05/2020 16h44
Avec les conséquences (pas encore toutes prévisibles..) de la crise sanitaire actuelle, et économique à venir qui pourrait impacter particulièrement ce secteur, tant on peine à deviner nos futurs comportements de consommateur, j’ai pris plaisir à relire cette file plaisante sur nos restos préférés.
Sans présager de l’importance des faillites à court terme dans ce secteur, on me parle de 25% pour mon département, j’imagine mal à ce jour pour ma part des cloisons de plexiglas entre chaque table, du marquage au sol pour la distanciation, des serveurs masqués et gantés avec du gel servi en guise d’apéro…. On peut se poser la question de ce que le législateur imposera et de ce que feront au local les établissements en plus pour réinstaurer la confiance ?
S’il est évident que ce secteur déjà fragilisé s’accommodera mal d’une baisse de fréquentation (de par la limitation du nombre de clients au m2 déjà) , j’en viens à penser que la livraison à domicile va encore se développer car de mon point de vue il sera bien plus convivial de recevoir chez soi dans la mesure du possible plutôt que dans le cérémonial décrit plus haut.
Si tout le monde pense aux livreurs à vélo ou en scooter vous livrant vos plats chauds, je pense plutôt au développement de la liaison froide, bien plus facile à gérer et sécurisante pour le client.
On trouve déjà différentes formules dans ce secteur :
* les plats préparés au supermarché qui vont d’une forme de conserve améliorée (teneur sel et sucre cachés..) à des gammes traiteurs maison plutôt bien
* les sites web marchands, malheureusement souvent encore limités à Paris et sa région pour une livraison rapide.
* la poste propose une formule pour couvrir la zone rurale, mais la logistique qui devrait être leur point fort, reste encore assez aléatoire de mon expérience…
* les traiteurs qui vous livrent chez vous (peu de restaurateurs disposent d’une cellule de refroidissement rapide adaptée aux normes alors que les traiteurs en ont souvent pour préparer les réceptions)
* les services de repas à domicile (qui ont souvent l’image négative de la soupe populaire à domicile pour nos anciens..) où on peut parfois trouver un rapport qualité prix très inattendu et intéressant, une réduction fiscale est même possible sous certaines conditions, pouvant rendre le concept imbattable d’un point de vue budgétaire (compter entre 7 et 11 euros après réduction fiscale pour un repas complet livré ). Quelques trucs pour reconnaître une cantine industrielle d’une cuisine plus tradi :
comme au resto, lire la carte proposée de A à Z entre les lignes :
les appellations d’entrées (si vous retrouvez les mêmes produits qu’au rayon traiteur de votre supermarché, ça commence mal.
si on vous propose des potages maison, bon signe.
les plats : souvent pas mal de plats en sauce, plus facile à réchauffer, inconvénient du système. si on vous propose des nuggets, et tout autre panure, de fortes chances que le fournisseur soit une cantine scolaire. Parmi les poissons, un industriel vous collera du hoki à toutes les sauces, du colin et tous les poissons à 5€ du kilo, un vrai chef aura des poissons plus nobles et goûtus.
les desserts : évitez les éclairs, tartes et crêpes quasi toujours industriels, préférez leur des roulés, salades de fruits (pas toujours de la boite..) et mousses faites maison.
Bien lire les étiquettes sur les barquettes qui doivent indiquer le nom de la cuisine (pas celui de l’entité qui vous livre..) la date de fabrication et la date limite de consommation : J+3 pour un traditionnel à la base pouvant être prolongés de 1 à 2 jours sur autorisation, les industriels ont J+5 systématique minimum, voire 3 semaines pour certains produits sous atmosphère contrôlé (exemple charcuterie ou viande avec injection de gaz à l’ensachage).
Avec le nom de la cuisine, en quelques clics vous serez fixés sur la provenance, certains noms bucoliques cachant des usines dignes de "l’Aile ou la cuisse".
Pour avoir déjà pas mal échangé sur ce sujet, il y a presque autant de disparités dans ce milieu que d’un petit resto à l’autre, difficile d’en tirer un avis tranché sans avoir testé et à plusieurs reprises une même cuisine. Dans certaines boites de portage à domicile, les "actifs" représentent une part croissante, certains avançant même 10% de la clientèle, à la fois beaucoup et peu dans l’absolu…
Profiter de ne rien foutre….
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#97 17/06/2020 20h20
- Judel
- Membre (2017)
- Réputation : 5
Je relance cette discussion pour vous partager ma découverte qui me permet quelques économies.
J’ai découvert, suite à un cadeau CE lors d’un précédent stage, une belle astuce pour économiser sur le budget restaurant: l’abonnement Restopolitan.
Il s’agit d’un abonnement mensuel sans engagement à 9.99€ (pour ne pas dire 10€…). Il est toutefois possible d’attraper des offres occasionnelles (39€/an en offre estivale 2019 par exemple).
EDIT: depuis mon inscription, il semblerait que l’offre soit devenue un abonnement annuel à 119€…
L’avantage principal: la plupart du temps, il s’agit d’un menu acheté pour un menu offert, parfois c’est plat+dessert offert si plat+dessert acheté etc… Chaque offre est visible sur le site de Restopolitan, avec les conditions de l’offre.
Pour les restaurants, le choix peut être très large selon les villes: on va de l’indien, de la brasserie ou de la crêperie du coin, jusqu’au restaurant étoilé.
Il y a des restaurants en France, mais aussi en Espagne, en Italie, en Suisse et au Luxembourg.
Les contraintes du service:
- certains restaurants imposent des contraintes sur les commandes (parfois plat hors menu, minimum 2 boissons hors boissons chaudes etc… )
- certains restaurants limitent le service à certains repas (midi ou soir) et certains jours de la semaine
- il faut réserver en avance (généralement 2 jours), mais un appel au restaurant peut arranger la chose… :-)
J’espère que cette astuce sera utile au plus grand nombre!
« Nous apprenons à marcher à force de tomber » - F. Bastiat
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#98 27/06/2020 07h30
- Manureva12
- Membre (2020)
- Réputation : 36
Pour Restopolitain, pour avoit testé une fois suite un cadeau decouverte d’un repas plat dessert sur Nantes, j’ai un avis bien plus mitigé.
Un repas offert, mais l’achat d’un 2eme repas est obligatoire. Dans le choix des restos, ce n’est pas les plus remplis de Nantes, c’était plus la categorie moyen inférieur (en terme de rapport qualité prix).
Il fallait prendre obligatoirement à la carte plats desserts (pas de menu) et fortement incité par le site à prendre en extra boisson et autres au restaurant. Je passe egalement sur l’appreciation moyenne du restaurateur de nous voir avec le code restopolitain et ma boite mail innondée de pub suite a l’essai. Franchement quand on joue le jeu (boissons, pas les plats les moins chers à la carte), on s’y retrouve à peine.
J’ai un peu de mal à comprendre dans tout ca la valeur ajoutée de restopolitain, a part prendre un abonnement, ni comment se passe la relation entre le restaurateur et restaupolitain. Bref c’est un peu comme la smartbox, difficile à écouler là et quand on le veut, vu par le restaurant comme un simple remplissage de table dans ses moments de creux.
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1 #99 27/07/2020 10h00
- zmeuh
- Membre (2019)
- Réputation : 11
Notre CE nous a offert un an d’abonnement Restopolitan voici 3-4 ans. Même en plein centre de Paris, je n’avais pas trouvé de restaurants qui m’attiraient à l’époque, si bien que je n’ai jamais fait usage du cadeau.
Des échos que j’ai eu, il en a été de même pour mes collègues proches.
Les seuls à y avoir gagné quelque chose dans l’histoire étaient Restopolitan, à qui l’abonnement était payé.
J’ai à nouveau regardé la carte sur leur site aujourd’hui, il y a quelques restos supplémentaires que je connais ou que j’ai envie de découvrir. Si on m’offrait cet abonnement aujourd’hui, je serai probablement un peu moins déçu.
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1 #100 27/07/2020 10h54
- DDtee
- Membre (2013)
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zmeuh a écrit :
je n’avais pas trouvé de restaurants qui m’attiraient à l’époque, si bien que je n’ai jamais fait usage du cadeau.
Un bon restaurant, ou un restaurant se distinguant par un bon rapport qualité prix généralement refuse du monde. Le plus souvent impossible d’avoir une table sans réserver.
Figurer dans ce type de liste signifie pour moi la difficulté à trouver des clients avec la conclusion qui s’impose
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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