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#1 29/12/2017 12h03
Bonjour,
2017 fût une bonne année boursière ; on pouvait imaginer qu’après des années plus difficiles (cf fin 2016 par exemple) une embellie économique surviendrait.
Mais comment pourrait s’annoncer 2018 ?
Quels catalyseurs positifs ou négatifs pourraient intervenir : Trump ne sera sans doute pas destitué, le Brexit avance relativement bien…Je ne vois rien de significatif.
Quels secteurs pourraient se distinguer en 2018 et pourquoi ?
- En France le BTP est en train de repartir : Conjoncture bâtiment à la fin juin 2017 : Actualités : FFB
- A l’inverse on craint un ralentissement des ventes dans le secteur automobile, mais rien de factuel…?
- Dans le secteur des loisirs, les sociétés telles que Trigano ou les fabricants de bateaux vont ils continuer de progresser ?
- Une hausse des taux pourrait elle survenir et profiter au banques ?
- Les matières premières vont elles revenir sur le devant de la scène : Matières premières: facteur de risque hier, moteur de performance demain? ?
Je vous propose de regrouper ici toutes les idées et les liens qui pourraient nous permettre d’avoir des convictions sur 2018
Mots-clés : 2018, anticipation, bourse, économie
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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1 #2 29/12/2017 14h06
- niceday
- Membre (2016)
- Réputation : 116
Bonjour,
Nous pouvons peut-être distinguer les marchés géographiques : US, Europe, Asia, LATAM
Aux US malgré les valorisations assez élevées. Les points important seraient l’impact de la Tax Reform et les actions de la FED et sa capacité à se tenir à son plan.
En Europe, les valorisations ont l’air d’être moins élevés que celles des US, il y a peut être un effet rattrapage qui pourrait jouer en 2018. Les évènements politiques pourraient amener de la volatilité.
En Asie, la Chine tire encore la région.
Goldman Sachs a écrit :
We maintain our S&P 500 EPS estimate of $150 in 2018, representing 14% growth vs. 2017. Of that total, we estimate that tax reform will contribute 5 percentage points, or $7 per share.
HSBC a écrit :
The stars aligned in 2017, with global equities up by more than 20%, the best since the 2009 global financial crisis rebound. This is unlikely to be repeated in 2018. We forecast a 6% return, led by EM and US, with strong visibility on double-digit earnings, offsetting a moderate valuation de-rating. We are contrarian underweight Japan, and raise Europe to neutral.
City a écrit :
We foresee 13% upside for Asia in 2018. North Asia, financials, cyclicals and parts of tech to will continue to lead
Forecasts SG: Contrairement aux autres, la SG est plutôt moins optimiste sur les Equity
US : -
Europe : +/- avec France et Allemagne:+
Asia : +/- avec Korea+, Japan+ et Asean+ mais Inde- et Taiwan-
C’est peut être trop macro…, HSBC a listé 10 risques majeurs en 2018:
Market risks ==>
USD bull run
hawkish Fed could ensure 2018 is the year of the USD, potentially heralding a return of financial-market volatility
USD funding squeeze
Short-term USD liquidity may become scarce for non-US banks under the Fed’s balance-sheet policy and a likely increase in T.Bill issuance
China credit crisis
The potential consequences of real deleveraging may be bigger than the market assumes Policy risks
Policy risks==>
Yikes! The ECB hikes
The ECB decides to raise rates, either because negative rates become counter-productive or inflation indicators rise sharply
Abe’s arrows hit the bullseye
Wage growth and underlying inflation accelerate meaningfully on the back of strong growth, leading to a surprise exit from the BoJ
A no-deal Brexit
If no deal is struck or a proposed deal is rejected by one of the approving bodies, the UK could be heading towards the cliff edge Economic risks
Economic risks==>
Property bubbles burst
a sharp drop in house prices could see lower growth and less appetite for rate rises from central banks
Trade disruption
What if policy makers in leading economies forego new trade pacts, pull back from existing accords, and raise new protectionist barriers?
Fed: to the dots and beyond
More capital investment and a surge in productivity would be a boon for the economy, but could lead to higher long-run rates
EM unwind
What if emerging markets face a sharp slowdown in growth, a spike in inflation or a deterioration in public finances?
Plus micro : Une autre piste serait également de regarder les investissements en CAPEX des entreprises, l’historique du CAPEX par secteur, voire par société en historique vs 2017 avec des effets probables en 2018/2019
Edit: ajout de l’image forecasts SG
Dernière modification par niceday (29/12/2017 14h35)
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#3 03/01/2018 14h27
- sitelle78
- Membre (2014)
- Réputation : 1
Bonjour ,
Je rajoute un risque (puisque je ne le vois pas dans le listing hsbc) et qui me semble très proche, c’est un conflit entre les US et la Corée du nord. Sans vouloir être alarmiste, les américains aiment élire (ou réelire) un président va t’en guerre et l’année 2018 semble correspondre au timing. Donc je pose la question, quelles seraient les implications économiques aux us , en Asie et en Europe ?
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#4 03/01/2018 14h54
- misteronline
- Membre (2015)
Top 50 Expatriation - Réputation : 156
Sur les prévisions 2018, je vais vous trouver un site recensant les "Outlooks for 2018" des principales maisons de gestion. En voici un mais qui demande des informations personnelles.
Investment Outlooks 2018
Zoomons sur ceux de GMO et Research Affiliates. Grâce à Philippe Maupas.
Il faut absolument lire l’excellent Philippe Maupas et son blog AlphaBetaBlog.
Le dernier post est tout chaud. Le voilà :
AlphaBetaBlog Semaine Twitter 51
Jetez un œil à la fin du post. Sur l’article "Les prévisions ne servent à rien".
Nul ne sait lire l’avenir, nul ne sait définir avec certitude le prix des actifs. Mais nous sommes historiquement sur des valorisations élevées. Notamment selon deux belles sociétés de gestion GMO et Research Affiliates.
Philippe Maupas a écrit :
Ces deux acteurs produisent une excellente recherche, n’ont pas une gamme pléthorique de produits et font partie des rares sociétés de gestion dont je lis toujours les prévisions de rendements futurs avec attention, car elles ont moins de conflits d’intérêts (liés précisément à une gamme pléthorique de produits dont il convient de ne pas pénaliser le potentiel commercial en faisant des prévisions pessimistes) que la plupart de leurs concurrents.
Nul ne peut prédire de crash, nul ne peut dire qu’il vaut mieux placer sur son livret A plutôt qu’en bourse, mais je pense qu’il faut sérieusement reconsidérer des espérances de gains sur de nombreuses classes d’actifs trop optimistes. Pour ma part je m’attends à des montagnes russes et une espérance de rendement à 10 ans très inférieure à 5% pour un portefeuille équilibré.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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2 #5 03/01/2018 15h35
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonjour,
Les prévisions à 7 ans de Research Affiliates ou à 3 ans de la Société Générale, cela me fait doucement rigoler et à mon sens cela ne vaut pas un clou, même rouillé : qui d’autre qu’un cuistre, même armé de modèles de prédiction sophistiqués, peut prédire le niveau du CAC 40 à 3 ans ou le rendement à 7 ans d’une classe d’actif ? Tout ce délire phraséologique, même rédigé en anglais, ne peut impressionner que les ignorants ou les néophytes de la bourse.
Si ces prévisions valaient quelque chose, tout le monde les suivrait et nous serions tous milliardaires de puis belle lurette.
N’ayant sous la main aucun modèle d’équilibre général, mais sachant combien les équations des dits modèles sont peu robustes, je m’en tiendrai à une analyse certes rustique mais forgée par 30 ans d’expérience en bourse : le principal risque pour les marchés en 2018 est celui d’un décollage trop vif de la croissance mondiale conduisant à une hausse rapide et généralisée des taux. Pour le reste, la seule véritable bulle spéculative que j’entrevois est celle sur les cryptomonnaies ; j’estime qu’elle pourra être crevée et se dégonfler sans dommages collatéraux massifs comme pour les subprimes.
Je suis donc encore assez optimiste pour les marchés en 2018, même si le cru ne sera sans doute pas aussi bon que 2017.
Dernière modification par stokes (03/01/2018 17h41)
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#6 03/01/2018 15h59
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
Comme quoi cela m’arrive d’être d’accord avec vous
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#7 03/01/2018 16h35
- carignan99
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Je ne suis pas capable de me prononcer sur l’état du monde demain donc à 1 an ou plus…
Par contre, je ne miserai pas un kopeck sur le Royaume-Uni à court terme - opinion déjà exprimée sur une autre file (cf. ici). En particulier, incertitudes en lien avec le Brexit + surendettement des ménages.
L’environnement macro économique français est en demi-teinte mais me semble un peu plus engageant que sur les 5 dernières années (pas très difficile me direz-vous). Au moins le gouvernement actuel fait-il mine de favoriser l’activité économique. Dynamique plutôt favorable aux investissements aux entreprises (IFI et PFU en particulier - mais impact limité à une frange très marginale de la population). Mais un tantinet inquiet sur l’impact de la politique menée pour les marges des entreprises et sur le pouvoir d’achat des français (les deux risquant de morfler au moins un peu).
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#8 03/01/2018 16h52
- Silicon
- Membre (2015)
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Je regarderais plus une approche sectorielle et tout dépends aussi de la hausse ou pas des taux d’interet et si oui , de quel pourcentage.
J’irais vers energie et techno
Pas trop trop sur les finances , utilities et matériaux
Eviterais les Reits et Telecom ainsi que les magasins comme Sears (qui reste un short au prix actuel , il n’est pas a zéro) Macy’s etc….
C’est l’avis de la plupart des firmes de courtage ainsi que de Ned Davis (que j’estime beaucoup) , comme je suis d’accord avec ces prévisions ,je vais les suivre.
Dernière modification par Silicon (03/01/2018 17h58)
La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.
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#9 03/01/2018 16h57
- mafo
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Bonjour,
je suis tout à fait d’accord avec Stockes. Je ne vois pas comment prévoir l’évolution des marchés, celle ci étant la conséquence de multiples évènements (ou non) sur la planète.
Un nouveau conflit, un nouveau dieselgate quelque part, un virus malin qui paralyse une partie des économies, de nouveaux attentats et tout peut basculer très vite.
mafo
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#10 03/01/2018 17h05
- capital
- Membre (2017)
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En partant du principe que l’on pourra toujours trouver 2 personnes prédisant l’opposé de l’autre, à quoi bon même essayer? Le seul moment où l’on peut être sûr d’un catalyseur quel qu’il soit, c’est après qu’il ait été acté.
L’histoire montre également que des marchés en croissance n’empêchent nullement les faillites.
Au contraire, des marchés en perte de vitesse peuvent contenir des entreprises qui grimpent.
De mon côté je me contente donc de faire ce en quoi je crois: l’analyse des bilans. Les prédictions diverses ne me préoccupent absolument pas.
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#11 03/01/2018 17h57
- misteronline
- Membre (2015)
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Je pense que les prédictions en bourse sont comme l’astrologie : elles éclairent des illuminés qui éblouissent des lunatiques.
Mais faire fi de certains indicateurs c’est se priver de sextant et de boussole. Les prévisions de rendement effectuées par GMO ou RA sont de la pure prospective dont effectivement nous verrons bien dans quelle mesure elles se réaliseront.
Le travail de GMO ou Research Affiliates reste néanmoins pertinent : ils produisent des indicateurs, et ce sont des indicateurs qui se sont souvent avérés pertinents à long-terme.
On célèbre Warren Buffett et sa résilience. Il ne s’est pas privé d’outils comme le célèbre "Buffett Indicator" (capitalisation boursière sur PIB).
C’est l’histoire du cireur de chaussures qui pourrait bien se répéter. Celui qui, selon la légende, donnait des conseils boursiers à Joe Kennedy à la veille du cataclysme financier de 1929, signe pour le politicien que la Bourse marchait de guingois, qu’elle était survalorisée et complètement décorrélée des performances réelles des entreprises sur lesquelles les chauffeurs de taxi, les cuisiniers et les pauvres mendigots, baignant par ailleurs dans un excès d’optimisme après cinq années de hausse de plus de 10% des profits, avaient misé avec plusieurs trains de retard quand les professionnels avaient fait des paris à deux ou trois ans, sans être toutefois être immunisés contre la cupidité.
Il ne faut pas croire aux prédictions. L’astrologie c’est comme disait Dutronc "la science désastre".
Mais autant je sais qu’il n’y a aucune corrélation entre les thèmes astraux des gens morts dans un crash aérien, autant je SAIS qu’il y a une corrélation entre le rendement des actifs à long-terme et des indicateurs tels que Price Earning Ratio, Price Cashflow Ratio, Dividend Yield, CAPE, Market Cap to GDP, etc…
Concernant la chute de la bourse du fait d’une hausse des taux d’intérêts, il semble que les études n’ont jamais pu prouver de corrélation claire. Le secteur financier bénéficie à plein de la hausse des taux. Les bénéfices augmentent avec la croissance. Cela contrebalance souvent l’arbitrage opéré vers la classe d’actif "monétaire".
Credit Suisse has observed that from 1998 through the start of the current hiking cycle, the S&P 500 and interest rates were closely correlated. Stocks continued to rise even when interest rates went up.
Even though the Fed has been raising rates, the Treasury market doesn’t seem to have taken notice.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#12 03/01/2018 18h00
Bonjour,
C’est pour cela que je vous proposait de rester dans le factuel tant que possible
Par exemple : hausse des quotas de pêche au thon en 2018 (ça c’est du factuel sauf erreur) : quelles conséquences ? Baisse des cours, mais hausse des CA etc
L’exemple ne va pas chercher loin, je vous l’accorde bien volontiers, mais voilà l’idée.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#13 03/01/2018 18h05
- Isild
- Membre (2015)
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Iqce a écrit :
Bonjour,
C’est pour cela que je vous proposait de rester dans le factuel tant que possible
Par exemple : hausse des quotas de pêche au thon en 2018 (ça c’est du factuel sauf erreur) : quelles conséquences ? Baisse des cours, mais hausse des CA etc
L’exemple ne va pas chercher loin, je vous l’accorde bien volontiers, mais voilà l’idée.
Mon cher Iqce, c’est une obsession le thon, chez vous !
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#14 03/01/2018 18h08
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Credit Suisse has observed that from 1998 through the start of the current hiking cycle, the S&P 500 and interest rates were closely correlated. Stocks continued to rise even when interest rates went up.
Even though the Fed has been raising rates, the Treasury market doesn’t seem to have taken notice.
C’est ce que pense le Crédit Suisse ; pour ma part, je pense différemment et j’estime que les marchés d’actions ont propension à baisser quand les taux d’intérêt montent. C’est d’ailleurs assez intuitif et je ne dois pas être le seul à penser de la sorte.
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#15 03/01/2018 18h11
Isild a écrit :
Iqce a écrit :
Bonjour,
C’est pour cela que je vous proposait de rester dans le factuel tant que possible
Par exemple : hausse des quotas de pêche au thon en 2018 (ça c’est du factuel sauf erreur) : quelles conséquences ? Baisse des cours, mais hausse des CA etc
L’exemple ne va pas chercher loin, je vous l’accorde bien volontiers, mais voilà l’idée.Mon cher Iqce, c’est une obsession le thon, chez vous !
Notez chère Isild que l’on peut pêcher le thon à bord d’un CATAMARAN par ex et pour rester dans le monomaniaque ! (Et je regrette bien d’avoir vendu d’ailleurs)
Amicalement,
X
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#16 03/01/2018 18h15
- misteronline
- Membre (2015)
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Le Crédit Suisse ne pense pas. Il constate sur des backtests.
Après il serait intéressant de remonter avant 1998. Je pense que ça existe. Reste à mettre la main dessus.
Globalement une certitude : les obligations souffriraient un martyr en cas de hausse rapide des taux d’intérêts. Pour les actions personnellement, je n’ai aucune intuition.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#17 03/01/2018 18h24
- Silicon
- Membre (2015)
- Réputation : 61
Il y a une différence entre prévoir ce qui va arriver et acheter des actions dans les secteurs qui nous apparaissent les plus prometteurs.
J’analyse les indices , determine ceux interessants et ensuite les actions du même secteurs , si je me trompe je sors le plus vite possible pour limiter les pertes, quand j’achète la première chose que je fais est de determiner le prix auquel je pense sortir , dans certains cas je garde les actions plus longtemps si je vois que le secteur se maintient (ex materiaux en ce moment)
Quand je garde longtemps (ex Cominar) ou mines juniors c’est parfois douloureux d’ou l’envie de ne pas recommencer..ou a tout le moins être trés méfiant.
La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.
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#18 03/01/2018 18h52
- Seldar
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Mon tracker fétiche : HMMJ
Tracker coté à Toronto sur toute l’industrie du cannabis.
Oui c’est mal mais legal au Canada et depuis le 1er janvier en Californie.
Pas mal de monde commence à estimer que c’est un secteur d’avenir.
Autre tracker, tout récent et coté au nasdaq, dans le même domaine : MJX.
Mais son encourt est beaucoup plus faible.
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#19 03/01/2018 19h11
- InvestisseurHeureux
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misteronline a écrit :
Zoomons sur ceux de GMO et Research Affiliates.
Justement, si vous lisez la dernière lettre de GMO :
Jeremy Grantham a écrit :
Inside GMO there are three different views on whether and how rapidly the market will revert to its pre-1998 normal : James Montier feels it will be business as usual and revert within 7 years. Ben Inker also holds out for a 7 year period, but includes a 33% chance it will revert to a higher average valuation (the “Hell” scenario). I believe that the reversion on valuations will take 20 years, and that profit margins will probably only revert two-thirds of the way back to the old normal.
Même entre eux ils ne sont pas d’accord et Jeremy Grantham semble remettre en cause le modèle (retour à la moyenne sur une période de sept ans) qu’il a lui-même contribué à fonder et a fait la réputation de sa firme.
Autant dire que l’exercice prévisionniste annuel semble plus que jamais bien vain…
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#20 03/01/2018 19h28
- Fructif
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Tiens c’est intéressant de voir qu’il y a des gens qui pensent que c’est impossible de faire du market timing, mais que c’est possible de sélectionner les meilleures actions. Le marché serait efficient en aggrégat, mais pas des les (re)coins. Pourquoi pas. Moi, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de (re)coins.
En tout cas, ces modèles sont parfois bien documentés. Celui de Research Affilitiates en tout cas.
En simplifiant :
- Pour les obligations, c’est assez simple : perf à 10 ans = taux d’aujourd’hui (en tout cas pour les obligations d’Etat)
=> Le truc c’est que ce genre de graphs ne prend pas en compte l’évolution de l’inflation.
- Pour les actions, c’est principalement des phénomènes de retour à la moyenne ; par exemple, en utilisant le Cape Ratio. Le résultat est assez "imparfait"
Pour ceux que cela intéresse RA fait aussi des "expected returns" sur les facteurs smart beta (sur du retour à la moyenne).
Rien n’est sûr, et on ne peut pas faire de market timing sur ces prévisions. En revanche, il y a peut-être des choses à faire si on compare la valorisation de plusieurs classes d’actifs. Par exemple, les actions américaines sont mieux valorisées que les actions émergentes. Il y a donc des bonnes probabilités que les actions des pays émergentes aient une meilleure performance à moyen/long terme.
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3 #21 03/01/2018 19h35
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#22 08/02/2018 22h33
- stokes
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stokes a écrit :
N’ayant sous la main aucun modèle d’équilibre général, mais sachant combien les équations des dits modèles sont peu robustes, je m’en tiendrai à une analyse certes rustique mais forgée par 30 ans d’expérience en bourse : le principal risque pour les marchés en 2018 est celui d’un décollage trop vif de la croissance mondiale conduisant à une hausse rapide et généralisée des taux. Pour le reste, la seule véritable bulle spéculative que j’entrevois est celle sur les cryptomonnaies ; j’estime qu’elle pourra être crevée et se dégonfler sans dommages collatéraux massifs comme pour les subprimes.
Je suis donc encore assez optimiste pour les marchés en 2018, même si le cru ne sera sans doute pas aussi bon que 2017.
Je n’avais en revanche pas imaginé que les taux viendraient nous empoisonner dès février ; je voyais plutôt cela vers mai ou juin après quelques serrages de vis du fed.
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#23 21/01/2019 13h04
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Bonjour à tous et toutes
En faisant le tri de mes abonnements, j’ai retrouvé cette file à relire, avec le recul ?
Peut-être y en a t’ il sur d’autres années ?
Mimizoé1
Parrainages BoursoBanK(HECL5456), BourseDirect(2019579574),WeSave(HC9B32), Fortuneo(13344104), Bullionvault (CCHARLOTTE1), MeilleurTaux(HELENE330473), Linxéa, Véracash (MP)
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