Quel courtier choisir pour investir en obligations ?
Cette discussion, initiée en 2012, porte sur le choix du courtier le plus adapté pour investir dans les obligations. Les membres cherchent à diversifier leurs investissements, privilégiant un large choix de titres, notamment sur les marchés étrangers, et recherchant des obligations à des tranches de 1 000 ou 2 000 EUR/USD. Un point crucial réside dans la négociation des tarifs, les participants visant des commissions d'achat inférieures à 0,50 %. La gestion du risque et la diversification du portefeuille sont des préoccupations récurrentes.
Plusieurs courtiers sont évoqués, chacun présentant des avantages et inconvénients. Oblis.be est apprécié pour son accès à un large éventail d'obligations et de devises, mais ses tarifs, bien que négociables, sont jugés élevés par certains. Binck et Interactive Brokers (IB) sont mentionnés pour leur offre, mais des difficultés concernant les passages d'ordres et l'aide à la déclaration fiscale sont rapportées pour Binck. IB est loué pour son large choix d'obligations américaines et ses tarifs attractifs, mais son interface est parfois jugée complexe et son service client moins performant que celui d'autres courtiers.
La discussion aborde également la question de la fiscalité, notamment l'impact des prélèvements sociaux et de l'impôt sur le revenu en France, ainsi que la complexité de la déclaration fiscale pour les obligations détenues chez des courtiers étrangers. Les participants partagent des informations sur les taux d'imposition et les différentes cases de la déclaration, soulignant l'importance d'une bonne compréhension des aspects fiscaux de l'investissement obligataire. L'accès aux données de marché est également un sujet abordé, les participants partageant leurs expériences avec des plateformes comme Bloomberg et les différentes options de données de marché offertes par les différents courtiers.
Enfin, la discussion évolue vers l'examen d'autres courtiers tels que Lynx, Flatex, TradersOnly, Swissquote, et Trade Republic. Les membres partagent des retours d'expérience sur les frais, la disponibilité des titres, les plateformes de trading, les services clientèles et la réglementation (MIFID II). La question du choix entre les courtiers en ligne et les banques privées est également débattue, les banques privées étant jugées plus coûteuses mais offrant un accès plus complet au marché, notamment pour les obligations moins liquides et celles nécessitant une gestion plus personnalisée. Le rendement des obligations et la recherche du meilleur rapport rendement/risque constituent un fil conducteur de la discussion.
Les différentes options de gestion du risque sont également abordées, notamment l'utilisation de l'effet de levier (principalement disponible chez IB) et la diversification du portefeuille, l'importance de cette diversification étant soulignée à plusieurs reprises. Les membres alertent sur les risques liés aux obligations de faible qualité et à certains marchés moins liquides. Enfin, l'évolution de la législation et des réglementations (comme la MIFID II) est mentionnée comme un facteur influençant le choix des courtiers et la disponibilité des produits.