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#3101 07/02/2019 07h16

Membre (2016)
Réputation :   107  

stokes a écrit :

Je veux bien discuter et argumenter, surtout avec ceux qui ne partagent pas mes analyses, mais je n’ai rien à répondre au mépris et à la condescendance, même venus de Versailles ou de ses proches environs…….

Pour les collègues qui seraient tentés de croire que je divague ou propage des "fake news", cette nouvelle hérésie du XXIème siècle, voici les liens détaillant les quelques faits sur j’ai résumés dans mon message précédent, liens émanant pourtant d’organes de presse pas franchement hostiles au pouvoir comme le Figaro cité 3 fois :

Paris juge «inacceptable» la rencontre entre Luigi Di Maio et des «gilets jaunes»

Enregistrements de Benalla: la responsable de la sécurité de Matignon auditionnée

Bruxelles rejette la fusion entre Alstom et Siemens

Au Sénat, droite et gauche s?opposent au projet de privatisation d?Aéroports de Paris

Loi anti-casseurs: crise chez les députés LREM - L’Express

Bref, ceux qui évoquent à tout bout de champ le "complotisme" devraient faire l’effort de se documenter avant de crier au loup…

Votre "complotisme" se base sur des éléments exacts, je l’ai écrit. Croire que ceux qui ne sont pas de votre avis "crie au loup" reste un propos qui vous appartient.

Vous transformez la présomption d’innocence en présomption de culpabilité en raison de vos opinions sur les personnes qui vous conviennent et vous décrivez une situation politique globale d’après non des faits mais des interprétations.

Ce qui est le plus étonnant c’est que vous reconnaissez que les organes proches du pouvoir divulguent des informations pertinentes. Vous n’allez pas jusqu’au bout de votre raisonnement en indiquant qu’il y a bien totale liberté de presse et d’expression en France ?

Vous trouvez "anormal" que médiapart n’est pas à se justifier des origines doutes ou exactes de ses informations peut être illégalement obtenues. Mais vous trouvez normal que des conseillers de Matignon se fassent auditionnés ? Pourquoi un poids deux mesures ? Comment concluez vous déjà à la culpabilité des uns et des autres ? Vous êtes juges ? Vous connaissez le dossier ?

Vous concluez la culpabilité de certains et pas d’autres. Dans ce sens vous propagez des fake news. Attendons les condamnations ou non lieu de la justice. Ah c’est vrai la justice est inféodée au pouvoir sans doute ? Ce n’est sans doute pas du complotisme. Mais pourquoi la justice auditionne Matignon alors ? Vos arguments s’emmêlent et se justifient les l’un aux autres sans logique véritable.

ET essayez Andréi Makine,

Cordialement,


Embrassez tous ceux que vous aimez

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1    #3102 07/02/2019 08h12

Membre (2015)
Top 50 Année 2024
Réputation :   95  

Gentilhomme a écrit :

Mais je m’aperçois qu’un topic ouvert sur le sujet Situation économique de la France et Avenir de la France a lentement dérivé, en passant par plusieurs étapes,  pour devenir un sujet de débat sur les services publics et se concentre maintenant sur les services publics de santé.

Notre situation budgétaire devrait, en effet, nous inquiéter davantage que les éléments souvent anecdotiques montés en épingle de façon si pittoresque par notre ami Stokes (qui a omis dans sa revue de presse de signaler les sondages en nette hausse pour E. Macron ou l’échec retentissant de la "Grève générale illimitée" [5 % dans l’Éducation nationale] du 5 février, au cours de laquelle la convergence des luttes Gilets jaunes/CGT s’est surtout traduite par des tags et des dégradations de locaux CFDT):

Cour des comptes 2019 : des perspectives budgétaires "d’une fragilité toute particulière". En bref - Actualités - Vie-publique.fr

Les fragilités constatées ces dernières années perdurent:

- Une pression fiscale sans commune mesure dans les pays développés;
- À peu près aucun effort sur les dépenses;
- Un déficit élevé alors même que les taux sont très bas;
- Une dette qui ne diminue pas ou peu.

Que se passera-t-il à la prochaine bourrasque? Au vu des mesures que se trouve à peu près contraint de prendre aujourd’hui le président le plus libéral qu’on puisse s’attendre à voir diriger le pays dans les années à venir, et sans même parler de ce qui se produirait en cas d’accession au pouvoir d’un autre candidat, il me paraît probable que seront visés, par ordre décroissant:

- les détenteurs d’or (déjà visés par une hausse de la taxe des métaux précieux à l’été 2017, alors que E. Macron était déjà accusé de ne penser qu’aux riches; les numismates belges s’en sont sans doute réjouis): en outre il s’agit d’une part très faible de la population et les effets macro-économiques sont très limités;
- les actionnaires (bouc émissaire commode sur le sort de qui personne ne viendra pleurer);
- les entreprises (avec une petite exception pour les PME qui restent populaires);
- les propriétaires (électorat plus nombreux que les deux précédents).

La réduction des dépenses publiques viendra en dernier, quand les autres leviers auront été poussés au maximum: la proportion d’électeurs vivant à un degré ou à un autre de ce que lui verse l’État ou les organismes sociaux est si élevée (j’en fais d’ailleurs partie; à quoi s’ajoutent parents, conjoints, aspirants fonctionnaires…), l’acceptation d’une diminution des montants versés est si faible (à tort ou à raison, ce n’est pas ce qui m’intéresse ici) qu’on ne s’en occupera qu’en toute fin de course, à un moment où la situation sera critique.

Indépendamment même de la valeur morale de toutes ces mesures, que je ne contesterai pas lorsqu’il s’agira de contribuer au sauvetage de l’État, il ne me semble plus absurde d’en tenir compte au moins en partie dans ses placements personnels. Ainsi considérant que les jours des avantages offerts par le PEA sont comptés et que la flat tax elle-même ne survivra pas longtemps, j’augmente dans la part des mes actions l’ETF world capitalisant (hors PEA) qui offre une forme de compensation aux difficultés économiques à venir ici; par ailleurs à mon sens le désavantage fiscal par rapport à des actions françaises à dividendes tendra à se réduire progressivement.

Mais, étant d’un naturel pessimiste qui m’a déjà joué des tours, je ne cesse pas d’investir en actions françaises, en espérant même arriver un jour au plafond du PEA: j’aurais quelque mauvaise conscience à parier complètement contre nous-mêmes. J’espère sincèrement que je me trompe et que, telle l’Allemagne voilà une vingtaine d’années, nous connaîtrons un renouveau!

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#3103 07/02/2019 09h07

Membre (2012)
Top 50 Invest. Exotiques
Réputation :   23  

Bonjour Cornelius,

Vos propos ci-dessus sont malheureusement assez probables concernant les prochaines "victimes" de l’état mais sauf erreur de ma part vous en avez oublié une catégorie : les propriétaires immobiliers.

Ceux-ci sont une victime toute trouvée et parfaitement commode : ils ne peuvent pas s’en aller et quitter le champ de la taxation (à l’inverse de tous les autres détenteurs d’actifs), ce qui en fait une cible absolument remarquable.

Du coup, au delà de la toujours agréable imposition au titre de l’IFI, les propriétaires immobiliers se font gentiment matraquer par un ensemble de taxes :
Celles que l’on voit : IFI, taxe foncière, taxe d’habitation, droits de mutation, etc.
Celles que l’on ne voit pas : taxes d’urbanisme (regroupées sous ce vocable) dans le cadre d’un chantier de promotion immobilière

Au sein de cette dernière catégorie, je peux vous assurer que c’est phénoménal ce qu’un promoteur doit lâcher aux collectivités publiques lorsqu’il fait construire.

Sauf que, de la même façon que ce ne sont pas les vaches qui paient les taxes sur le lait, ce sont les acheteurs de biens immobilier qui paient leur appartement plus cher. (qui a dit que l’immobilier était cher en France ?).

Et ce n’est pas fini, puisque sont actuellement évoqués au hasard des taxes nouvelles sur les plus-values immobilières, une augmentation des droits de mutation, abandon du Pinel, une hausse des droits de succession (pas exclusivement mais largement assis sur l’immobilier).

Pendant ce temps, strictement aucun effort sur la dépense publique.

Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.

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1    #3104 07/02/2019 09h25

Membre (2017)
Réputation :   63  

L’immobilier est en effet immobile, ce qui en fait une cible de choix. Une vache dans un couloir.

Je soupçonne d’ailleurs E.Macron de la plus grande mauvaise foi quand il est question d’IFI / ISF. La différence n’est pas tant l’utilité des placements que leur mobilité.

A propos des taxes qui flambent, vous avez oublié la taxe d’aménagement. Ceux qui construisent la sentent passer.

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#3105 07/02/2019 09h34

Membre (2012)
Top 50 Invest. Exotiques
Réputation :   23  

Vous avez tout à fait raison Yonz, j’ai regroupé toutes ces taxes (dont la taxe d’aménagement) sous le vocable "taxe d’urbanisme".

(Par pudeur sans doute, je n’ai pas voulu assommer le lecteur avec l’évocation des  taxe d’aménagement, taxe d’assainissement, raccordement, redevance d’archéologie, taxes sur contrats d’assurance (non déductibles) et bien sûr la tva payée par le client final, soit un taux de 20 % appliqué sur le prix de vente hors taxes.)

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#3106 07/02/2019 10h36

Membre (2015)
Top 50 Année 2024
Réputation :   95  

Ricklatrick a écrit :

Bonjour Cornelius,

Vos propos ci-dessus sont malheureusement assez probables concernant les prochaines "victimes" de l’état mais sauf erreur de ma part vous en avez oublié une catégorie : les propriétaires immobiliers.

Ceux-ci sont une victime toute trouvée et parfaitement commode : ils ne peuvent pas s’en aller et quitter le champ de la taxation (à l’inverse de tous les autres détenteurs d’actifs), ce qui en fait une cible absolument remarquable.

Cher Ricklatrick,

En fait je les ai mentionnés, en fait, mais en avant-dernier dans ma liste (avant les fonctionnaires/pensionnés); en effet contrairement à vous, je ne pense pas que la politique fiscale soit d’abord mue par la recherche du rendement, de la logique ou de la cohérence, mais avant tout par l’affichage: sans quoi la suppression de l’ISF poserait moins de questions; sans quoi aussi on n’aurait pas inventé des taxes gadgets sur l’immatriculation des yachts, qui a fait fuir leurs propriétaires vers les pavillons maltais.

Comme les propriétaires de résidence principale sont nombreux et votent beaucoup, leur imposition ne montera à mon avis que lorsque les trois "cibles" précédentes (vendeur de métaux précieux - mais ce sont des montants très bas, actionnaires et entreprises) auront été consciencieusement l’objet d’une augmentation de leur taxation. Alors seulement on reparlera d’imposition de la plus-value, etc. Cela dit, à mon sens, pour les propriétaires bailleurs, le sursis ne sera pas si long.

Yonz et vous-même avez raison en ce qui concerne les droits de mutation et les taxes d’urbanisme, qui ont déjà augmenté; je pense que l’on joue sur le fait que les payeurs les identifient mal les bénéficiaires (taxes cachées pour l’urbanisme; l’expression "frais de notaire" laisse croire à beaucoup que ces frais de mutation sont en fait des honoraires).

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#3107 07/02/2019 10h50

Membre (2012)
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Au temps pour moi.

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#3108 07/02/2019 10h56

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@Cornelius : je suis un peu rassuré de voir que je ne suis pas le seul pessimiste à intégrer des plans de contingences dans mes investissements. Je ne suis donc pas paranoiaque smile

Pour l’or : sous forme d’objets de collections, il ne tombe pas sous le régime des métaux précieux et sa confiscation est difficilement justifiable politiquement, contrairement à des lingots dans un coffre à la banque.

Pour la propriété : je table sur la solidité de la niche des monuments historiques, vieille d’un siècle et difficile à attaquer politiquement.

Pour les entreprises : la S.A.S. devrait rester sûre car trop de grosse boîtes sont incorporées sous cette forme ; après, il faudra peut-être faire rentrer des amis ou de la famille au capital si les S.A.S.U. sont jetées sous le bus.

Pour le cash : des comptes à l’étranger qui ne tomberont pas sous le coup d’une haircut à la Chypriote.

Pour le PEA : 38% de valeurs en NOK ou SEK qui résisteraient à une redénomination en cas de disloquation de l’Euro.

L’important, c’est que ces "protections" ne coûtent pas plus cher qu’un investissement "normal" (je n’ai pas payé ces objets en or plus cher que la valeur métal, mes deux biens ISMH ont été achetés à vil prix pour le marché immo local, et mes investissements scandinaves n’ont pas sous-performé le CAC) - mais elles seront peut-être utiles un jour.

Dernière modification par doubletrouble (07/02/2019 11h16)


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#3109 07/02/2019 11h49

Membre (2016)
Réputation :   45  

Bonjour,
Discussion intéressante et très animée, notre ami Stokes y contribue grandement et c’est toujours un plaisir de le voir apporter la contradiction ;-)
Pour ma part je pense que tant que les taux d’intérêt accordés à la France resteront très faibles (10 ans à 0,55%) il ne se passera rien de grave et nos gouvernants ainsi que leurs détracteurs pourront continuer leur comédie bien relayée par les médias.
La fin de la partie sera sifflée un jour par les prêteurs et les agences de notations. Cela approche pour l’Italie avec un 10 ans à 2,93% qui va très bientôt rendre leur dette publique insoutenable avec un scénario à la grecque quand la troika va leur demander des efforts en contrepartie d’une aide devenue nécessaire.
On peut craindre des effets collatéraux quand l’Italie va "tomber" avec une nouvelle crise de la dette européenne et une montée des taux d’intérêt pour les pays fragiles.
J’aimerais avoir l’avis de Scipion sur la situation de l’Italie, mais je ne sais pas s’il souhaite encore intervenir sur ce forum.
En attendant il faut penser à protéger notre patrimoine de la crise à venir (quand ?) et les conseils de doubletrouble sont un premier pas.

Yg


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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[+1 / -1]    #3110 07/02/2019 12h07

Membre (2011)
Réputation :   37  

Cornelius a écrit :

Notre situation budgétaire devrait, en effet, nous inquiéter davantage que les éléments souvent anecdotiques montés en épingle de façon si pittoresque par notre ami Stokes (qui a omis dans sa revue de presse de signaler les sondages en nette hausse pour E. Macron ou l’échec retentissant de la "Grève générale illimitée" [5 % dans l’Éducation nationale] du 5 février, au cours de laquelle la convergence des luttes Gilets jaunes/CGT s’est surtout traduite par des tags et des dégradations de locaux CFDT):

Cour des comptes 2019 : des perspectives budgétaires "d’une fragilité toute particulière". En bref - Actualités - Vie-publique.fr

Les fragilités constatées ces dernières années perdurent:

- Une pression fiscale sans commune mesure dans les pays développés;
- À peu près aucun effort sur les dépenses;
- Un déficit élevé alors même que les taux sont très bas;
- Une dette qui ne diminue pas ou peu.

Que se passera-t-il à la prochaine bourrasque? …. que seront visés, par ordre décroissant:

Fakes news et complotisme …

La pression fiscal n’est pas plus élevé en France à structure comparable ;
Les retraites et l’assurance maladie ne sont pas de la dépenses publiques.

L’état de délabrement de beaucoup de service publiques (justice, armée ect) montrent bien la réduction des dépenses à la hache.

Quand à la grande peur de la dette (100% du PIB ayez peur braves gens ) et la façon dont le méchant état nous volera nos sous avec l’aide des horribles fonctionnaires aux doigts crochus …
Le grand complot contre notre épargne …

Quelqu’un qui gagnent 30000€ par an et qui a une dette de 30000€ ! l’horreur

Par contre la diminution de la dette publique est un vrai risque car elle entraînera d’autant une baisse de la masse monétaire et là, ça va faire très très mal …

PS: En 1970 TVA à 33%, IS à 50%, IRPP et droit de succession plus élevés ….

Vous êtes dans le même déni du réel que Stoxes quand il nous parle de ses manifestations où il a vu de grands soulèvements populaires …


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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1    #3111 07/02/2019 12h43

Membre (2014)
Top 50 SIIC/REIT
Réputation :   132  

yihk a écrit :

Par contre la diminution de la dette publique est un vrai risque car elle entraînera d’autant une baisse de la masse monétaire et là, ça va faire très très mal …

J’ai relu à plusieurs reprises, soit je suis fatigué et je loupe quelque chose qui parait logique, soit je ne comprends pas…

yihk a écrit :

La pression fiscal n’est pas plus élevé en France à structure comparable

Peut être, mais je suis plutôt d’accord avec Cornelius, concernant la pression fiscale.
Au delà des chiffres qui parlent d’eux même, il suffit d’entendre le ras le bol fiscal (certainement corrélée avec la mauvaise gestion qui en est faite).
Une de mes connaissances à la salle de sport, qui était parti à l’étranger à la fin de ses études en freelance, et qui est revenu en France, essentiellement pour sa femme, m’a quand même sorti que c’était de la folie les impôts qu’il devait payer sur sa société et ensuite sur le revenu, et qu’il en est à se dire qu’il ne veut qu’une chose, c’est de repartir.
Ou encore, ce matin, un propriétaire d’un bar-restaurant, qui nous disait, qu’il était en train de revendre son patrimoine immobilier (et arrêter son activité) pour préparer son départ du pays, à cause des impôts.

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#3112 07/02/2019 13h05

Membre (2017)
Réputation :   63  

doubletrouble a écrit :

@Cornelius : je suis un peu rassuré de voir que je ne suis pas le seul pessimiste à intégrer des plans de contingences dans mes investissements.

Il me semble que nous investissons tous dans le sens de ce que nous anticipons. On peut parier que certains sur la file ont misé toutes leurs économies sur l’économie grecque en 2007 :-)

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#3113 07/02/2019 13h13

Membre (2016)
Réputation :   45  

yihk a écrit :

Quelqu’un qui gagnent 30000€ par an et qui a une dette de 30000€ ! l’horreur

C’est un peu différent pour l’état car il ne gagne pas 2 299,8 Mds € par an (montant de la dette) mais ~300 Mds € (montant de ses recettes).
Et il consacre actuellement ~40 Mds € par an au service de la dette.
Pour le moment avec des taux si bas, l’état peut "rouler" sa dette tranquillement, empruntant pour payer les échéances. Mais il y aura un moment où les taux de la dette française vont augmenter, c’est déjà le cas pour l’Italie et nous suivons la même trajectoire. Et là les vrais ennuis commenceront avec une charge de la dette qui augmentera > des prélèvements supplémentaires + des économies difficiles à accepter pour les bénéficiaires de l’action publique.
Je ne dis pas que cela arrivera demain, absolument personne ne sait quand cela se produira, mais le mécanisme est en marche. Il va falloir suivre avec attention ce qui va se passer en Italie.
L’attitude de nos concitoyens me rappelle la fable de la cigale et la fourmi :
"La Fourmi n’est pas prêteuse :
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant."

Yg


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#3114 07/02/2019 16h42

Exclu définitivement
Réputation :   284  

Ricklatrick a écrit :

c’est phénoménal ce qu’un promoteur doit lâcher aux collectivités publiques lorsqu’il fait construire.

Sauf que, de la même façon que ce ne sont pas les vaches qui paient les taxes sur le lait, ce sont les acheteurs de biens immobilier qui paient leur appartement plus cher. (qui a dit que l’immobilier était cher en France ?).

Il n’y a pas que les promoteurs qui doivent "lâcher" mais aussi les constructeurs individuels ; cela s’appelle la taxe locale d’équipement qui est due par tous les pétitionnaires bénéficiant d’un permis de construire.

Je ne vois pas en quoi cette taxe pose problème, tant sa légitimité coule de source : les constructions nouvelles sont génératrices de frais pour les collectivités, qui doivent construire des infrastructures (rue, trottoirs, crotinettes pour les besoins des toutous, égoûts) ainsi que des superstructures (écoles, piscines, bibliothèques, stades,….). Cet aménagement a un prix et il est légitime que les constructeurs supportent une partie des dépenses qu’ils occasionnent aux collectivités.

Le jour où un promoteur proposera un immeuble au milieu d’un champ, sans accès à la voirie urbaine ni aux égoûts, je ne sais pas si les clients se battront pour acheter des appartements !

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#3115 07/02/2019 18h36

Membre (2011)
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Jeff33 a écrit :

yihk a écrit :

Par contre la diminution de la dette publique est un vrai risque car elle entraînera d’autant une baisse de la masse monétaire et là, ça va faire très très mal …

J’ai relu à plusieurs reprises, soit je suis fatigué et je loupe quelque chose qui parait logique, soit je ne comprends pas…

La création de monnaie scripturale (90% de la monnaie) est effectuée par les banques commerciales quand elles effectuent des prêts. Conséquence, quand il y a remboursement des prêts il y a destruction de monnaie qui avait été créée. (ménages entreprises)
Les États ne remboursant jamais leurs dettes cela permet l’augmentation de la masse monétaire qui est indispensable au développement de l’économie et à une certaine inflation.
Donc si les États décident de rembourser leurs dettes ils vont diminuer la masse monétaire, entraînant une récession.

Jeff33 a écrit :

yihk a écrit :

La pression fiscal n’est pas plus élevé en France à structure comparable

Peut être, mais je suis plutôt d’accord avec Cornelius, concernant la pression fiscale.
Au delà des chiffres qui parlent d’eux même, il suffit d’entendre le ras le bol fiscal (certainement corrélée avec la mauvaise gestion qui en est faite).

Les chiffres faux ne parlent pas d’eux même.
Au-delà du sentiment permanent à travers les siècles de toujours payer trop d’impôts, le discours sur le ras-le-bol fiscal est un pur produit de la sphère médiatique et on peut parler de manipulation des foules.

Le problème n’est pas l’état.
C’est le vieillissement de la population. Les vieux sont plus fragiles, nécessitent plus de soins et en plus des retraites ….
Ce sont des dépenses privées financées par des cotisations et gérées suivant les pays par des organismes privés ou publiques ce qui rend les comparaisons impossibles et fausses.

En caricaturant,  quand un Français paye 100 un étasuniens ne paye que 50 mais il doit, à coté chez un opérateur privé, payer 30 pour son assurance maladie et 30 pour sa retraite….


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#3116 07/02/2019 18h51

Membre (2015)
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Effectivement il faut regarder les dépenses publiques à périmètre comparable pour pouvoir parler de la pression fiscale, sinon cela n’a guère de sens, on ne voit que l’effet psychologique des annonces tonitruantes des plateaux télé jamais avares de fake news.
Les dépenses de fonctionnement de l’état, c’est à dire essentiellement des administrations, sont en légère décroissance depuis 30 ans : on est passé de 16% du PIB en 1978 à environ 14 % en 2011. Ce qui augmente ce sont les dépenses de sécurité sociale, santé, retraite et chômage, et le service de la dette. C’est à dire les dépenses liées au modèle social français et au choix de la retraite par répartition (choix par ailleurs discutable, j’y suis pour ma part opposé).
https://www.les-crises.fr/images/0900-d … france.jpg
On constate par contre une forte baisse des recettes. Lorsqu’on parle de la pression fiscale il faudrait ainsi parler de pression fiscale "nette" après déduction des multitudes de niches fiscales et dispositifs, sinon, une fois encore, cela n’a pas grand sens. Il faut toutefois noter qu’il est difficile de s’y retrouver avec la multiplicité des dispositifs de dégrèvement et les niches fiscales…
Globalement, l’état est donc moins financé aujourd’hui qu’il y a 30 ans, cela ne préjuge toutefois en rien du bon usage de la dépense  publique…

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#3117 07/02/2019 18h53

Membre (2011)
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Yg75 a écrit :

yihk a écrit :

Quelqu’un qui gagnent 30000€ par an et qui a une dette de 30000€ ! l’horreur

C’est un peu différent pour l’état car il ne gagne pas 2 299,8 Mds € par an (montant de la dette) mais ~300 Mds € (montant de ses recettes).
Et il consacre actuellement ~40 Mds € par an au service de la dette.
Yg

Intérêt que les banques demandent à l’état pour les préts effectué avec de l’argent qu’elles ont créés !

Et si les états se réappropriaient la création monétaire, que certain dirigeants ont abandonnés aux banques dans les années 70 ?

4% de déficit financé par la "planche à billet" (création de monnaie) permet l’augmentation de la masse monétaire nécessaire à la croissance et à l’inflation.
L’inflation a l’avantage de petit à petit ruiner le rentier fourmis et de favoriser Pierrette et son pot au lait … entrepreneuse qui avec l’expérience ne cassera plus son pot.


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3    #3118 07/02/2019 19h14

Membre (2015)
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yihk a écrit :

Fakes news et complotisme …

Il est assez pénible de constater que vous utilisez des mots à la mode sans vous soucier de leur sens.

Complotisme Quel élément de mon message prête le flanc à pareille accusation? Je pense au contraire que
a) les Français pensent majoritairement, comme vous: il n’y a aucun problème de dépense publique;
b) ils ne la réduiront pas;
c) si des problèmes se posent, ils se tourneront vers les catégories de contribuables que j’ai évoqués.

Aucun complot à mes yeux et, puisque nous sommes dans une démocratie, aucune contestation même de la légitimité de ce processus, chacun vote selon ses convictions.

En outre je peux me tromper à chacune de ces trois étapes, je ne prétends pas anticiper les choix de tous mes concitoyens ni même les effets de ces choix avec certitude: peut-être avez-vous raison. Je pense avoir cependant le droit d’adapter ma conduite à mes opinions personnelles.

Fake news. Si ce que je dis est faux, je ne le répands pas à dessein pour tromper les gens; j’essaie de tenir compte des propos de J.-Cl. Trichet, B. Coeuré, de MM. Noyer, Migaud, qui se trompent peut-être également mais qui ne divaguent pas complètement, à mon sens. Comme je l’ai indiqué, j’ai un tropisme pessimiste susceptible de m’induire en erreur.

yihk a écrit :

La pression fiscal n’est pas plus élevé en France à structure  ;

Je le conçois bien; cela rend les comparaisons internationales difficiles, mais les comparaisons internes à la France (par exemple en 2000 et en 2019) sont parlantes à mon sens.

yihk a écrit :

L’état de délabrement de beaucoup de service publiques (justice, armée ect) montrent bien la réduction des dépenses à la hache.

Y a-t-il eu des réductions "à la hache"? Le problème ne vient-il pas du poids que représente le poids global de certaines prestations sociales en France, comme les retraites, qui captent une part fort importante des prélèvements sur les revenus? Par ailleurs des pays à l’imposition plus faible comme la Suisse ne sont pas dans la situation que vous décrivez.

yihk a écrit :

Quand à la grande peur de la dette (100% du PIB ayez peur braves gens ) et la façon dont le méchant état nous volera nos sous avec l’aide des horribles fonctionnaires aux doigts crochus …
Le grand complot contre notre épargne …

Cela en devient absurde. Je suis moi-même fonctionnaire et je n’ai jamais dépeint mes collègues ou moi-même sous ce jour (et je viens de considérer attentivement mes mains: je ne vois rien de tel). Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas non plus parlé de complot. Il est trop facile de toujours prêter les propos les plus vils, inspirés par quelque basse morale, à quelqu’un qui essaie simplement de raisonner à partir d’une situation donnée. On peut souhaiter une maîtrise de la dépense publique sans détester les fonctionnaires.

yihk a écrit :

Quelqu’un qui gagnent 30000€ par an et qui a une dette de 30000€ ! l’horreur

Si son budget de fonctionnement annuel est de 35.000 euros, oui, il me semble qu’il va au-delà de gros problèmes, à moins bien sûr qu’il n’augmente ses revenus en proportion.

yihk a écrit :

Par contre la diminution de la dette publique est un vrai risque car elle entraînera d’autant une baisse de la masse monétaire et là, ça va faire très très mal …

Pauvres Allemands, pauvres Suisses: ils nous envient sans doute énormément.

yihk a écrit :

PS: En 1970 TVA à 33%, IS à 50%, IRPP et droit de succession plus élevés ….

Oui, et au XVIIe siècle, on payait la gabelle, mais je ne vois pas ce que cela vient faire là dedans; certains impôts étaient plus élevés, d’autres moins. Je crois que de toute façon vous caricaturez mes propos: je ne suis pas hostile à payer des droits de succession plus élevés, une imposition sur la plus-value, davantage d’impôts sur le revenu peu importe, simplement j’aimerais que le budget de l’État soit à l’équilibre et que les dépenses s’orientent vers l’investissement et non vers le fonctionnement. Au reste ce que je veux ou ce que j’espère n’a pas beaucoup d’intérêt, j’essaie simplement de réfléchir à ce qui peut arriver en m’adaptant à diverses éventualités.

Tout cela me fait penser à l’un des slogans de Papandréou lors de sa campagne de 2009: De l’argent, il y en a. (là-dessus, je reconnais que je ne suis pas entièrement de bonne foi puisque nous ne sommes pas - encore - la Grèce, mais enfin j’ai le sentiment que c’est le genre d’illusion très largement partagé).

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#3119 07/02/2019 19h16

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Non, les banques ne prêtent pas à l’Etat et dans leur bilan les obligations de l’Etat ne sont pas classées en prêt. Par ailleurs, l’essentiel de la dette des états est détenue par des acteurs institutionnels autres que les banques, principalement les fonds de pensions et les assurances.

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#3120 07/02/2019 19h59

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Tiens, sur un forum US que j’apprécie un user discutait des expériences sociales amusantes* qu’on pouvait faire dans Sim City, et a posté ce message :

xdvesper a écrit :

Businesses in the game have a theoretical max employment capacity and different education levels required (1-4) … say a farm needs 15 education level 1 workers (not educated) to work the fields, and a handful of education level 2 and 3 people to be supervisors and maybe the specialists who test the soil or maintain the machines and maybe a single education level 4 person who is the director. A business can run with some leeway - it can run at reduced worker count (down to about 60% I think) with just loss of efficiency and output, but below that the business just fails to run and shuts down. It can also run with some leeway in education levels (it can staff an education level 2 position with a level 1 educated person) again with a loss of efficiency. Higher education people can work in low education jobs, but really they would rather not, because the pay is lower.

Businesses typically run at 80% of max employment, all things being equal. Maybe that’s their most efficient point. If there was more supply of workers (unemployment rising in those categories), wages would fall, and businesses would hire cheaply up to 100% to increase output.

Ok so here is the problem. As a benevolent dictator, I have ensured that every citizen has the opportunity for education, and so everyone rises from level 1 to level 3. No child left behind and all that. This causes a sudden cataclysmic shift of workers from some industries to another. Because there is a 20% slack in the system… the offices which demand education level 3 workers suddenly get boosted to 100% job capacity, while the farms which offer education level 1 jobs are suddenly going out of business because no one wants to work there. Education level 3 workers who are unemployed will hang around for months or years, refusing the education level 1 jobs.

Now, let’s assume we want farms to exist. They produce raw materials for higher level tier processing buildings, or maybe I just like the aesthetics of rows of cornfields. But how do we keep them in business?

Option 1 - create a suburb but deliberately deny them education - ensure they are too isolated from other suburbs to commute to school. This creates an underclass of level 1 education workers who will then work in the farms.

Option 2 - create mass unemployment. By boosting worker count and pushing unemployment to 15%, (allowing in mass migration for example) eventually even education level 3 workers will have to relent and take up education level 1 jobs. This is basically having people with university degrees serve fries in McDonalds or drive Uber.

Dans ce jeu, les entreprises ont un nombre théorique d’employés requis pour fonctionner, chaque poste nécessitant un niveau d’instruction (de 1 à 4) spécifique. Par exemple, une ferme nécessite 15 employés de niveau 1 (le plus bas) pour travailler aux champs, et une poignée de personnes de niveau 2 ou 3 pour les superviser, tester la terre ou maintenir les machines, et peut-être une unique personne de niveau 4 : le directeur. Une entreprise peut malgré tout fonctionner avec un personnel réduit au détriment de son efficacité et productivité, mais en dessous de 60% de postes pourvus elle fait faillite. On peut embaucher un employé de niveau 1 pour un poste de niveau 2 si l’on n’a pas le choix, avec aussi une perte en efficacité. Les personnes avec un niveau d’instruction supérieur sont bien sûr aussi capables d’occuper un poste inférieur, mais elles l’évitent par tous les moyens car la paye est naturellement plus faible.

Habituellement, les entreprises fonctionnent à 80% de postes pourvus. C’est probablement le niveau le plus efficace. S’il y a un surplus de travailleurs disponibles (chômage élevé dans une catégorie), leurs prétentions salariales baissent et l’entreprise embauche alors des travailleurs supplémentaires bon marché pour atteindre les 100% pourvus et maximiser sa production.

OK, donc voici le problème : en tant que despote éclairé, j’ai fait en sorte que chaque citoyen ait l’opportunité d’être instruit, et donc tout le monde s’est élevé du niveau 1 vers le niveau 3. « Pas d’Éducation, pas d’Avenir ! » et tout le tralala. Cela a causé un exode cataclysmique des travailleurs d’un secteur économique vers l’autre. Comme il y a cette tolérance d’environ 20% dans le système… les bureaux qui ont besoin de travailleurs de niveau 3 se sont retrouvés soudainement en sureffectif alors que les fermes qui offrent des postes de niveau 1 mettaient la clé sous la porte car personne ne voulait y travailler. Les travailleurs de niveau 3 au chômage restent sans emploi pendant des mois voire des années, en refusant tous les postes de niveau 1.

Maintenant, admettons que nous désirons que les fermes continuent d’exister. Après tout, elles produisent des resources nécessaires pour les autres secteurs économiques, ou bien peut-être que j’aime tout simplement admirer des rangées de mais. Comment permettre à ces fermes de survivre ?

Choix 1 : Créer une banlieue, à laquelle on va délibérément rendre l’instruction inaccessible - par exemple en l’isolant de la ville pour qu’il soit difficile d’aller à l’école. Cela crée une classe sociale défavorisée de niveau 1 qui ira travailler dans les fermes.

Choix 2 : Créer du chômage de masse. En augmentant le nombre de travailleurs jusqu’à pousser le taux de chômage au delà de 15% (en permettant l’immigration de masse, par exemple), au bout d’un moment même les travailleurs de niveau 3 devront se résigner à prendre un poste de niveau 1. C’est l’équivalent du jeune avec un Master qui fait des frites au McDo ou conduit pour Uber.


Toute ressemblance avec un ou des pays existants est purement fortuite…

(*) par exemple : Magnasanti: The Largest and Most Terrifying SimCity | Rumors on the Internets


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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#3121 07/02/2019 20h04

Membre (2019)
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yihk a écrit :

L’ombre du zèbre n’a pas de rayure

Après une citation, un proverbe Massaî sur le même animal :

La pluie mouille le zèbre mais n’efface pas ses rayures smilesmile


Notre santé est une chose bien trop importante pour la confier aux seuls médecins. Voltaire

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1    #3122 07/02/2019 20h14

Exclu définitivement
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Chaque jour un épisode dans le feuilleton Benalla; aujourd’hui c’est "une de chute à Matignon" avec la démission de la commissaire chargée de la sécurité du Premier Ministre :

Affaire Benalla : la cheffe de la sécurité du premier ministre a démissionné

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#3123 07/02/2019 20h17

Membre (2015)
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Yihk a écrit :

Quand à la grande peur de la dette (100% du PIB ayez peur braves gens ) et la façon dont le méchant état nous volera nos sous avec l’aide des horribles fonctionnaires aux doigts crochus …
Le grand complot contre notre épargne …

Quelqu’un qui gagnent 30000€ par an et qui a une dette de 30000€ ! l’horreur

Votre illustration utilisant la somme de 30.000 euros ne me parait pas des plus pertinentes.  Vous comparez l’Etat à une personne, cela est d’autant plus difficile que vous utilisez le PIB qui est plus proche d’une chiffre d’affaire que d’un revenu.  Le PIB n’est pas le revenu de l’Etat, il faudrait plutôt comparer cela aux recettes si l’on voulait soutenir la comparaison avec un individu ou même un foyer fiscal, voir même une entreprise.

Hors les recettes de l’Etat pour 2018 sont de 303.1 milliard (source wikipedia) -  pour une dette de 2218 Milliards. Soit un endettement d’environ 7.3 fois le revenu annuel.

A noter également que depuis plus de 40 ans le déficit est structurel, le dernier budget excédentaire de la France date de 1974.

Aucune entreprise privée et aucun particulier ne saurait rester dans cette situation pendant ce temps… donc revoyez votre exemple et tachez d’être un peu moins méprisant envers Cornelius car la fake news et le complotisme que vous évoquez semblent être bien davantage se retrouver dans vos propos que dans les siens. Bien sur vous pouvez utiliser l’inflation, la planche et billets et autres arguments mais c’est vous qui avez simplifié la comparaison à l’extrême en comparant un particulier et un pays d’une façon on ne peut plus mahonnête, je vous met au défi de justifier le niveau de la dette en la comparant aux recettes.

stokes a écrit :

Chaque jour un épisode dans le feuilleton Benalla; aujourd’hui c’est "une de chute à Matignon" avec la démission de la commissaire chargée de la sécurité du Premier Ministre :

Affaire Benalla : la cheffe de la sécurité du premier ministre a démissionné

Une démission toute relative comme cela n’est possible que pour des gens déjà hyper protégés, il s’agit d’un simplement changement de poste - cela est donc plus plus une mutation qu’une démission. Utiliser ce terme dans ce cas de figure est d’ailleurs insultants pour tous ces qui prennent un vrai risque en démissionant de leur poste.
Concernant cette affaire Benalla je retiens le "qu’ils viennent me chercher" de ce cher Président aux allures de monarque de droit divin- dans la plupart des autres démocraties la sanction aurait été immédiate et exemplaire.


A Lannister always pays his debt.

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#3124 07/02/2019 20h27

Membre (2011)
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bet a écrit :

Non, les banques ne prêtent pas à l’Etat et dans leur bilan les obligations de l’Etat ne sont pas classées en prêt. Par ailleurs, l’essentiel de la dette des états est détenue par des acteurs institutionnels autres que les banques, principalement les fonds de pensions et les assurances.

Les banques "revendent" les OAT mais je ne crois pas que les fonds euro, de pension ect puissent souscrire directement auprès du trésor sur le marché primaire.


L'ombre du zèbre n'a pas de rayure.

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#3125 07/02/2019 21h02

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@bet

Non, les banques ne prêtent pas à l’Etat et dans leur bilan les obligations de l’Etat ne sont pas classées en prêt.

Evidemment que les banques prêtent à l’état via les OAT. Les OAT apparaissent à l’actif du bilan, elles sont même essentielles du point de vue des ratios de solvabilité.

Par ailleurs, l’essentiel de la dette des états est détenue par des acteurs institutionnels autres que les banques, principalement les fonds de pensions et les assurances.

En 2015, les principales banques françaises détenaient tout de même 10 % de la dette française, ce  n’est pas rien !
Qui détient la dette de la France ?

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