Au niveau financier, les critères les plus importants (et facile à évaluer) sont l:
- ratio "résultat net / prix d’achat" par part, et son évolution dans le temps sur quelques années.
- TRI sur un nombre élevé d’années (plutôt 15 ans que 5 ans qui est peu significatif).
C’est assurément plus significatif que le "rendement" (qui choisit une action sur son seul dividende, sans même regarder le résultat que la société dégage, et si elle est perenne ?), mais ça ne résume pas tout : sur un patrimoine plus risqué il est normal que ce ratio soit plus élevé, et ce ratio ne prend pas en compte les plus-values que la SCPI dégage (alors que le TRI le prend largement en compte), ni une éventuelle décote/surcote sur sa réelle ANR (laquelle n’est pas si facile à évaluer que ça); Le TRI 15 ans représente aussi un passé lointain, la situation a pu beaucoup se détériorer depuis, et gonfler le prix de la part (ce que la SdG peut faire sur les SCPI à K variable) fausse un peu le TRI (et beaucoup pour le 5 ans).
La nature du patrimoine de la SCPI, tout comme ses statuts et sa gouvernance (et la manière dont la société de gestion traite les associés, dans le cas où elle est quasiment seul maitre à bord, i.e. pour plus de 90% des SCPI) sont aussi importants, mais plus difficiles à évaluer par l’associé lambda.
Les autres "critères" (Taux de distribution/Rendement, RAN, TOF, en particulier), souvent mis en avant, me semblent bien moins significatifs, et représentent juste une partie émergée (et déformée) de l’iceberg.
Je vous invite à lire SCPI : critères de choix et d’analyse d’une SCPI