Actionnaires : qu'apportons-nous à l'économie réelle ?

J’avais un devis à finir, en partant déjeuner j’ai posé un billet de 50€ sur mon clavier. En revenant, ni le billet ni le devis n’avait bougé.
Pas encore aujourd’hui que je verrai mon argent travailler pour moi.

La sensation est un peu plus mitigée face à votre conseiller Société Générale qui tient à vous rhabiller pour l’hiver avec ses produits les plus margés, même si l’action est à 6 de PER :-)

InvestisseurHeureux a écrit :

LoopHey a écrit :

Faith, je vois pas ou est la polémique…

Le sujet ne l’est pas, mais la manière avec laquelle vous l’avez formulé l’est.

Soit vous êtes un troll, soit vous êtes à côté de vos pompes, comme l’étaient Alexis92 ou Parisien en leur temps sur nos forums.

Avoir une progression financière ou de carrière rapide parce que l’on s’est bougé les fesses, c’est bien, mais c’est mieux si celle-ci ne s’accompagne pas également d’un développement prononcé de l’ego et d’une certaine condescendance plus ou moins explicite vis-à-vis d’autrui.

Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul sur nos forums : l’humilité ne semble pas quelque chose qui soit disponible en abondance quand on connaît un certain succès…

IH, je ne comprends pas vraiment votre retour sur ce coup… En quoi ce post révèle un Ego surdimensionné ?

skywalker31 a écrit :

On rejoint ici la notion d’entrepreneur : en achetant des actions, vous êtes entrepreneur de ces entreprises, pour le meilleur et pour le pire.

C’est juste !

Et vous travaillez pour d’autres actionnaires si vous êtes salarié d’une entreprise…

La présentation serait moins polémique et plus juste en évoquant simplement les camions, signes que les sociétés dans lesquelles vous avez investi sont actives.
Je relève aussi régulièrement les camions Stef sur les routes ou les boîtes Bonduelle dans les linéaires par exemple.

Bonjour,
Plutôt que de mettre une part de provocation dans vos propos qui sont donc inutiles et amène une part de polémique, vous devriez passer plus de temps à réfléchir à l’écriture de vos propos. Avoir la chance de pouvoir investir de l’argent gagné devrait s’accompagner d’une grande humilité. En tirer des profits personnels ne doit pas se traduire par un comportement hautain, ou de dédain ou provoquant.
Pour éventuellement contextualiser et prendre un peu de recul nécessaire, il ne faudrait pas être la grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un bœuf, vous n’êtes pas un entrepreneur qui avez créé des centaines d’emplois non-précaires et un grand philanthrope.
La chaleur a effectivement tendance à faire gonfler les chevilles et têtes de certains en ce moment.

Je déplace dans une file appropriée dont le titre prends un peu de recul et moins centrer sur l’ego.

Bonjour LoopHey,

Je vous remercie d’avoir voulu ouvrir cette file, non pas pour votre contribution assez limite, mais pour m’avoir permis de découvrir la discussion initiée par Faith que je n’avais pas vue à l’époque et pour les échanges très intéressants qui s’en sont suivis.

Bonne journée

gilgamesh a écrit :

LoopHey a écrit :

Bonjour à tous,
J’entends par là que même pendant mes congés, la nuit, le petit gars d’Elis continuera de bosser pour moi.

Sans vouloir relancer la polémique, il faut être précis.
Il travaille pour lui : pour avoir un salaire, cotiser à la retraire et valider des trimestres  ce qui lui donnera des droits plus tard,

Ou investir en bourse, en achetant par exemple des actions de la sociéte pour laquelle LoopHey prétend travailler.
Et la boucle est bouclée.

C’est juste, sauf qu’il ne récupère qu’une partie de la valeur qu’il crée.

Cet échange-polémique, desquels je m’abstiens habituellement me fait écho sur plusieurs points :

Il y a quelques temps Loophey nous a proposé un sujet où investir = entreprendre …ce qui a mon sens n’a Pas grand chose à voir.

Cette fois, l’actionnaire fait ressortir le « propriétaire »… ledep y voit la grenouille (pas mal vu !) moi la fable de la Fontaine la mouche et le coche qui malgré 300 ans n’a pas pris une ride.

Avec un zeste de provocation à mon tour que vous me pardonnerez, j’ai eu un passage à vide dans mes affaires pendant lequel j’ai fait le dos rond pour préserver l’emploi à la sortie duquel les DP m’ont demandé de suite une augmentation généralisée, ce qui m’avait outré vu la tempête que j’avais essuyée sur mes deniers :  ma réponse fut certes dure mais ferme, leur rappelant que les employés étaient là pour gagner ma vie à la sueur de leur front et pas l’inverse… mis KO, nous avons ensuite pu repartir sur une base assainie et sans rancune.

Enfin, je n’ai rien contre Élis …mais si votre prestigieux hôtel 4 étoiles externalise le traitement de son linge, il y a de fortes chances que les serviettes et peignoirs soient indignes de ses étoiles, Élis privilégiant les tunnels de lavage avec acides puis neutralisants plutôt que des machines préservant un linge de grande qualité sur la durée.

Bonjour,

Actionnaires en voie d’extinction ?

Nouveau portrait robot de l’actionnaire français. Rien d’excessivement nouveau mais quelques nouvelles tendances, signe des temps sans doute.

Epargne : faut-il être si riche et si âgé pour posséder des actions ?

2 fois moins d’actionnaires qu’en 2008 en tombant à 3 millions.
Taux de détention quasi famélique à 6,2%, messieurs (à 63%), nous allons devenir une espèce rare !

Les actionnaires sont premièrement plus riches que la majorité des Français. 58,9% des détenteurs d’un portefeuille d’actions touchent une rémunération supérieure à 3 000 euros nets mensuels. Or, selon l’Insee, en 2015, pour être dans les 10% de Français les plus aisés, il fallait gagner 3 769 euros par mois. Parmi les investisseurs boursiers, un sur 10 dispose même de plus de 6 000 euros de revenus mensuels.

Cette petite démocratisation de l’actionnariat s’observe encore plus nettement au niveau du patrimoine financier déclaré. En 2019, 40,4% des investisseurs boursiers affirment avoir acquis des placements divers pour moins de 50 000 euros. L’année dernière, seuls 25,4% estimaient leur patrimoine financier à moins de 50 000 euros.

les boursicoteurs sont aussi plus âgés que la moyenne nationale. 75,2% ont plus de 45 ans, dont 33,6% ont plus de 65 ans. Dans la population française, les plus de 45 ans ne représentent que 56,4% des individus. Néanmoins, la part des investisseurs plus jeunes connaît une nette progression ces derniers mois. Désormais, près d’un quart (24,8%) des actionnaires ont moins de 45 ans, contre 22,5% en 2018.

La file s’appelle actionnaires, mais en 2 clics on trouve l’info.

Livrets, assurance-vie? Où les Français placent-ils leur argent ? - Capital.fr

Assurance vie : un marché dopé par les unités de compte en 2018

Les UC aujourd’hui sont principalement en assurance vie en France, même s’il y en a en dehors bien-sûr et la part d’UC augmente du fait des contrats obligeant ce placement pour aller sur fonds euros.
Comme on le souligne assez souvent, l’inculture financière des français fait que sans doute un certain nombre ne se rends même pas compte qu’ils ont des titres en indirect dans des FCP/SICAV, même si encore une fois il n’y a pas que cela.

Mais bon, comme on le voit dans le 1er lien, le placement préféré des français, c’est encore le compte courant…

En allant chercher à la source, le taux de détention d’UC n’est pas non plus fou-fou à 11,8% mais il a doublé pour le coup en 10 ans.

https://www.amf-france.org/technique/mu … _rendition

Donc oui rien de nouveau, on sait bien qu’il y a beaucoup plus de détenteurs d’UC que de titres en vif.