1 #101 09/07/2019 16h56
- Mevo
- Membre (2013)
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Capital, je suis loin d’être sûr des tenants et des aboutissants là-dessus, mais la société achetée devient un actif de l’acheteur. Donc vous pouvez plus que "doubler" en étant agressif. Je crois que les banques ont des problèmes/réticences à prendre des parts de sociétés en garantie, ce sur quoi vous êtes d’ailleurs tombé. Ils le font pourtant bien lorsque que quelqu’un achète par exemple de l’immobilier (prendre l’actif acheté en garantie, je veux dire).
L’explication pourrait être qu’en cas de défaut, si elle n’a pas les parts en garantie, il sera délicat (voire impossible) pour la banque de vous forcer (vous, personne physique) à vendre les parts ou à liquider la société pour "réaliser" ses actifs et payer ce que vous lui devez. Si elle a les parts en garantie et qu’elles peuvent être vendues, ca peut aller (encore faut-il trouver un acheteur à un prix décent), mais s’il n’y a pas d’acheteur et qu’il faudrait liquider la société, ca devient … délicat comme situation pour une banque, y compris en terme d’image. Et la banque ne souhaite généralement pas se retrouver avec des parts de société non plus.
Si c’est une holding (la "mére") qui fait défaut, il suffit de l’assigner au tribunal. Et si la liquidation de la holding est décidée au final, c’est le liquidateur qui devra traiter le problème (y compris ce qu’advient éventuellement de la "fille"). La banque n’a aucun soucis (elle ne prend aucune décision, ni ne force quiconque à faire quoi que ce soit).
Donc, il se peut que la banque vous demande une garantie HORS société cible à vous personne physique, mais dans le cas d’une holding, la société cible "pèse" davantage dans la balance en terme de "garantie" (même sans garantie directe sur celle-ci). Et dans ce dernier cas, vous pourriez potentiellement vous endetter davantage. Certaines pseudo-garanties peuvent ensuite se traiter par le biais de "covenants" sur le prêt à la holding (par exemple, pas de dividendes versés par la mère tant que le prêt n’est pas remboursé et pas de revente de la fille sans consultation de la banque).
Je suppose que vous êtes peut-être parti de l’idée que votre société avait davantage d’actifs que vous pour offrir une "sûreté" à la banque (enfin, vous ne le dites pas, ni si la sûreté est également demandée à la société dans le cas 2, mais on peut éventuellement interpréter que oui d’après la fin de votre message). Si c’est le cas, ca n’est possiblement pas le seul facteur "at play" dans votre situation. La banque préfère sans doute également prêter à une personne morale plutôt qu’à une personne physique.
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