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#126 07/01/2020 15h30

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Si le problème est un excès de dette publique et privée que l’inflation n’erode pas ni la croissance ne rend supportable, une surtaxation sélective des détenteurs de dette ou de patrimoine permettrait d’apurer les comptes. C’est l’alternative a une crise d’austérité sévère.

J’ai sans aucun doute un point de vue biaisé mais je pense très sincèrement que les entreprises multinationales sont actuellement sous-taxées ainsi que certains revenus du capital.

Évidemment, cela est favorable à la valorisation des marchés action. Mais est ce si positif pour l’économie et la société dans son ensemble? Je n’ai jamais été convaincu par l’argument de la main invisible en tous cas si on ne rajoute pas des contraintes pour éviter que  les actes économiques égoïstes des acteurs les plus puissants ne finissent par ruiner l’ensemble.

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1    #127 07/01/2020 15h53

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Scipion8 a écrit :

Donc si l’usage des billets est perçu comme anonyme (ou pseudo-anonyme), c’est uniquement parce que les banques centrales le veulent bien, parce qu’elles comprennent bien le besoin de protection de la vie privée.

Vous pourrez toujours trouver des contre-exemples mais je pense que l’exemple du Mali49 (entre beaucoup d’autres possibles) est assez parlant pour illustrer l’intérêt du cash sur l’électronique. Et pour ma part, je stoppe ce débat ici parce que je pense que vous avez bien compris ce que je voulais dire.

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1    #128 07/01/2020 16h24

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Caratheodory a écrit :

Si le problème est un excès de dette publique et privée que l’inflation n’erode pas ni la croissance ne rend supportable, une surtaxation sélective des détenteurs de dette ou de patrimoine permettrait d’apurer les comptes. C’est l’alternative a une crise d’austérité sévère.

Partiellement d’accord, si la dette publique devrait nécessairement conduire à un alourdissement de la fiscalité, des différences marquées devraient subsister entre les classes d’actifs … Dans un monde où la circulation de certains actifs est désormais très simple (par exemple, les valeurs mobilières et plus généralement tous les actifs dématérialisés), d’autres actifs (notamment immobiliers) sont tout désignés pour subir la pression fiscale (puisqu’ils ne portant quasiment aucun risque "rapide" de fuite des capitaux).

En France par exemple, la fiscalité des valeurs mobilières a diminué ces dernières années (IR à 12.8% + PS à 17.2%) alors que la fiscalité immobilière n’a cessé d’augmenter (pour des revenus fonciers classiques, tranche marginale d’IR à 45% + PS à 17.2% + IFI le cas échéant + augmentation des impôts locaux etc…) même s’il reste encore quelques niches fiscales (LMNP, exo de PV sur la RP etc).

Si on prend l’exemple du très politique IFI, une expatriation ne changera rien à votre imposition à raison des biens immobiliers situés en France (puisque les non résidents sont soumis à l’IFI à raison de leur patrimoine français). Votre seule solution pour y échapper ? Vendre et donc acquitter potentiellement l’impôt sur la PV, générer des droits d’enregistrement pour l’Etat même s’ils seront en principe acquittés par l’acquéreur etc..

Par contre, si demain vous décidez de taxer mon patrimoine principalement constitué de valeurs mobilières, c’est assez simple de plier bagage, d’établir ma résidence fiscale dans un pays aux cieux fiscaux plus cléments et d’échapper ainsi à l’imposition en France.

Je pense que dans un monde composé de plus de 190 Etats et interconnecté, il devient quasiment impossible de taxer trop lourdement des actifs dématérialisés.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#129 07/01/2020 17h28

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Caratheodory a écrit :

J’ai sans aucun doute un point de vue biaisé mais je pense très sincèrement que les entreprises multinationales sont actuellement sous-taxées ainsi que certains revenus du capital.

Je serais curieux de savoir à quels revenus du capital vous pensez?

Parce que ceux que je connais à titre personnel sont déjà bien taxés :
- PFU = 30%
- Sorties de PEA ou PEA-PME après 5 ans = PS de 17,20%
- Dividendes gérants majoritaires (au delà d’un seuil riquiqui) = autour de 55% (cotisations sociales + PFU)

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#130 07/01/2020 17h52

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Evidemment, ce risque politique existe bel et bien, et à l’horizon d’une vie on ne peut certainement pas le nier (il suffit de regarder l’histoire des générations précédentes). Cela dit, dans un scénario politique catastrophique, toutes les protections pour l’épargnant s’effondrent, puisque potentiellement le droit de propriété est alors remis en cause de façon plus ou moins directe (nationalisations, expropriations etc.). Difficile de se couvrir face à de tels scénarios, hormis par des précautions de base comme l’ouverture de comptes à l’étranger et la détention d’or physique.

Il me semble qu’en détenant des actions, même chez un courtier/dépositaire de droit Francais on ne peut pas vous exproprier de vos actions US, FR, CHF, Suède,UK comme cela du moment que vous avez les titres, et ce même en cas de faillite du dépositaire.

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1    #131 07/01/2020 22h48

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carignan99 a écrit :

Caratheodory a écrit :

J’ai sans aucun doute un point de vue biaisé mais je pense très sincèrement que les entreprises multinationales sont actuellement sous-taxées ainsi que certains revenus du capital.

Je serais curieux de savoir à quels revenus du capital vous pensez?

Parce que ceux que je connais à titre personnel sont déjà bien taxés :
- PFU = 30%
- Sorties de PEA ou PEA-PME après 5 ans = PS de 17,20%
- Dividendes gérants majoritaires (au delà d’un seuil riquiqui) = autour de 55% (cotisations sociales + PFU)

Même  le PFU n’est pas très élevé quand on compare à la taxation à l’irpp et aux PS appliqués aux revenus du travail (ou aux revenus fonciers) des lors qu’ils dépassent un certain seuil.

Lorsqu’une valeur mobilière est détenue par une société elle est soumise à l’ impôt sur les sociétés de la juridiction d’immatriculation. C’est si j’ai bien compris la façon dont les personnes très riches détiennent leurs valeurs mobilières, éludant ainsi presque complètement leur devoir contributif. La combine des sci à l’is pour acheter des scpi c’est une version très rudimentaire d’arbitrage fiscal mais il est clair qu’on peut faire beaucoup mieux avec des montages internationaux  ….. mais c’est plus cher.   

Vous me direz, c’est une tautologie: on ne peut pas devenir très  riche si on contribue normalement aux dépenses communes.

Je ne parle bien sur pas que de la France….Bill Gates estime ne pas payer assez d’impôts.

Plus hardcore:Le trou noir du Sud-Dakota

On peut faire plus simple en jouant sur la concurrence fiscale au sein de l’UE ou certains États comme le Luxembourg vivent littéralement en détournant les ressources fiscales des autres. Notamment pour l’IS. Il est inutile de développer plus.

Oh, tout cela est parfaitement légal….C’est un peu comme si votre compteur linky était chez le voisin. Ce serait parfaitement légal qu’il branche son tableau électrique dessus.

Mais il y a d’autres pratiques qui ne sont mêmes pas legales.
Apparemment selon un rapport récent de l’IGF 80% des sociétés apparaissant comme vendeur independant sur les sites web comme amazon ne sont pas inscrites et ne payent pas la TVA.
Fraude à la TVA et e-commerce

L’optimisation fiscale créative est selon moi  l’une des deux  sources principales de l’excès des dettes publiques. A vrai dire, les seuls états européens le stock de dettes publiques est vraiment  pire qu’en France sont l’Italie et la Grèce, pays ou la fraude fiscale est élevée au niveau d’un art de vivre. L’autre est l’excès des différentes dépenses d’intervention économiques et sociales pour pallier aux crises économiques successives dont la pire est sortie d’une bulle d’actifs et de malversations dans le secteur financier US qui s’est transmise d’autant plus facilement que les flux de capitaux sont libres.

Le fait est que l’excès de dette publique empêche toute normalisation des taux ou plutôt que toute normalisation des taux produirait une crise ingérable. Or la faiblesse des taux permet une explosion de la dette privée qui rendrait encore plus désastreuse la normalisation des taux.  Je ne crois pas que la croissance nécessaire pour s’en sortir sans casse revienne en Europe, ni aux USA, ni au Japon. En tous cas pas de notre vivant. Et puis le saint Graal de 2% d’inflation ca ne suffit pas pour éroder une dette de 100% du Pib en moins de 20 ans.

En tout cas, il me semble bien que le régime actuel de déréglementation financière et de tolérance pour le dumping fiscal offre des privilèges fiscaux exorbitants à certains acteurs.

Ca favorise les marches actions structurellement (*) mais est ce bien raisonnable? 

(*) pour un mathématicien c’est une seconde nature de penser que les effets de structure dominent les effets de conjoncture. Donc de conjecturer que cela agit  plus puissamment que ce que font les banques centrales.  Évidemment je n’affirme pas que c’est le cas et je ne sais pas comment prouver ni réfuter cette intuition.

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1    #132 08/01/2020 17h24

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Je ne suis pas certain de comprendre votre réponse Caratheodory.

A la question quels revenus du capital ne vous semblent pas être suffisamment taxés, vous me répondez soit fraude (rappelons qu’un montage qui a pour but principal d’éluder l’impôt = un abus de droit) soit valeurs mobilières détenues dans une société à l’IS.

La fraude, c’est un autre sujet.

Concernant les valeurs mobilières détenues dans une SCI ou une autre structure, vous oubliez que ça ne fait pas partie du patrimoine personnel du propriétaire de la société. Pour ce faire, les gains passent par la case IS puis PFU. Soit environ 40% de taxation (à 15% d’IS).

Pour résumer les cas les plus courants : revenus du capital (qui ont subis l’IS) taxés (à titre perso) au PFU de 30%.

Vous connaissez beaucoup de ménages dont l’IRPP + csg/crds sur leurs salaires est de 30%? Pas moi…

Et concernant votre assertion selon laquelle on ne peut pas devenir très  riche si on contribue normalement aux dépenses communes. Le seul vrai riche que je connaisse (patrimoine de plusieurs - beaucoup - de dizaines de millions d’€), il a créé des centaines d’emplois dans sa vie, ne s’est jamais expatrié (et toutes ses sociétés sont domiciliées en France) et paye son dû. Bref il contribue aux dépenses communes comme n’importe quel résident en France. Peut être un cas particulier?

allez, j’arrête parce que ça part HS.

Dernière modification par carignan99 (08/01/2020 17h49)

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1    #133 08/01/2020 17h43

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Caratheodory a écrit :

On peut faire plus simple en jouant sur la concurrence fiscale au sein de l’UE ou certains États comme le Luxembourg vivent littéralement en détournant les ressources fiscales des autres. Notamment pour l’IS. Il est inutile de développer plus.

C’est une légende urbaine, l’IS au Luxembourg est de 17% puis 31%.
Vous auriez pu aussi nous sortir "la Suisse est un paradis fiscal" ou tout autre idée répandue chez une certaine frange de la société Française.

L’impôt sur les sociétés dans l’UE - Luxembourg

Et si certains pays taxent mois leurs sociétés ou ont moins de dettes, c’est peut être qu’ils sont mieux gérés que d’autres ?


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#134 08/01/2020 17h47

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Oblible a écrit :


Et si certains pays taxent mois leurs sociétés ou ont moins de dettes, c’est peut être qu’ils sont mieux gérés que d’autres ?

Bonsoir,

Ou bien qu’elles sont moins généreuses que la France en terme d’allocation, ou bien qu’elles n’ont pas de budget de défense.
(je vois aussi une partie du verre à moitié plein)

Bien à vous,


Embrassez tous ceux que vous aimez

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#135 08/01/2020 18h18

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En plus de la remarque de johntur:

Oblible a écrit :

Et si certains pays taxent mois leurs sociétés ou ont moins de dettes, c’est peut être qu’ils sont mieux gérés que d’autres ?

Ou elle taxent moins parce qu’elles taxent des entreprises qui ne travaillent pas sur leur territoire.
Si l’Irlande peut taxer les bénéfices venant d’un CA réalisé sur la totalité de l’Europe, elle n’a pas besoin de taxer beaucoup pour obtenir des impôts suffisants.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#136 08/01/2020 19h10

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Les revenus des sociétés sont aussi des revenus du capital.

Quant au Luxembourg,  ne faites pas semblant d’ignorer Luxleaks.
Il ne s’est rien passé de concret sur ce dossier depuis 2014. A part des procès contre les lanceurs d’alerte.

L’optimisation fiscale créative n’est pas autre chose que de la fraude fiscale légalisée.

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#137 08/01/2020 19h15

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Je vous rétorquerai : quid d’Andorre dont le président Français est co-prince, de Monaco dont la France gère l’administration ou de Saint-Barth qui est qui est une COM Française ?

Pour les LuxeLeaks, c’est de l’histoire ancienne, les "tax rulings" ne sont plus autorisés au Luxembourg.
Et rassurez-vous, les allocations familiales y sont généreuses smile


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2    #138 08/01/2020 19h28

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Les dépenses publiques en France pèse pour 56% du PIB, un record au niveau mondial, on est toujours dans le top 3 de l’OCDE lorsque l’on est pas en première position.

Et avec 47% de prélèvements obligatoires sur le PIB (qui là nous met aussi dans les premiers, voir premier selon les années) pour financer tout ça, on a vite compris.

Etat trop dépensier (poids dans le pib) et mal géré (différence entre prélèvements et dépenses)= grosse dette et fiscalité énorme si l’on maintient les dépenses telle quelle.

La fraude ou l’optimisation fiscale n’est que la conséquence de cette situation.
L’optimisation fiscale est en plus, en partie voulue par notre état dirigiste, pour influencer les comportements (investissez dans ceci et pas dans cela, fait des enfants, créer vos entreprises ici, louer bon marché, roulez au diesel et à l’électrique et blablabla…)

En plus, on sait que les choses ne s’arrangeront jamais entre deux candidats à la présidentielle, lequel les Français choisiraient s’ils avaient le choix entre:
-Il faut baisser les pensions de retraite, les aides sociales, réduire le nombre de fonctionnaires, supprimer les niches fiscales inefficaces, inciter l’investissement etc…
Et
-Les 1% vous spolient , augmentons le smic à 1600€, maintenons la retraite à 60 ans. Ou, baissons les impôts, la finance paiera.

J’exagère le trait volontairement (quoique Hollande était très dans le stéréotype), mais le but d’un politicien est d’avoir le pouvoir et afin de l’avoir il faut faire des cadeaux a son électorat. En plus, ce n’est pas grave, c’est l’état qui pait et on est responsable de rien devant la justice. Sans oublier qu’un président n’est là que pour 5 ou 10 ans, ce qu’il se passera après n’est plus trop son problème et il y aura toujours de l’argent pour payer leurs privilèges.

Et Bill Gates serait t’il devenu Bill Gates dans un état qui taxe lourdement ? En France il aurait dû revendre régulièrement une partie de ces actions pour payer ses impôts et voir l’entreprise lui échapper progressivement. D’ailleurs faute de capitaux (puisque trop taxer) elle n’aurait jamais eu le développement qu’a été la sienne. Et n’oublions pas qu’en France on taxe avant même de faire du bénéfice.

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1    #139 08/01/2020 19h32

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Pour rappel, le pendant de la monnaie commune est entre autres la convergence fiscale. Il ne faut pas s’imaginer que ce sont aux autres pays d’Europe de s’aligner sur nous. Il va falloir réduire notre pression fiscale et en conséquence notre dépense publique pour revenir dans le rang.
Le dernier du peloton ferait mieux de pédaler davantage au lieu de réclamer que le maillot jaune ralentisse.


I create nothing, I own. -Gordon Gecko

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4    #140 08/01/2020 22h32

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Je trouve que l’on s’éloigne du sujet, en plus pour partir dans des HS politiques qui ne sont pas ce que je viens chercher sur ce forum.

Les interventions de Scipion ont le mérite de mettre en évidence une chose essentielle à avoir en tête : depuis 10 ans, c’est le risque de déflation qui est redouté par les banques centrales dans les pays développés, c’est- il me semble-assez nouveau historiquement en Europe à cette échelle (de temps, d’espace).

Dans ce contexte, je m’interroge sur la pertinence des placements obligataires comme poche "sécurisée" dans un patrimoine. Cela ressemble de plus en plus à un poids mort, utile quand le patrimoine est conséquent / qu’on en vit, mais qui handicape fortement pendant la phase de constitution.


u/HJP

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#141 08/01/2020 23h22

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La BCE appelle à la relance budgétaire (c’est à dire à un surplus de dépenses publiques) pour prendre le relais du QE.

Or la relance budgétaire est impossible en France en Espagne en Belgique et en Italie du fait de l’excès d’endettement public.

Il y a plusieurs causes possibles de cet excès et plusieurs façons de l’atténuer. Faire l’éloge du dumping fiscal c’est quand même chérir une des principales causes de ce qu’on déplore.

C’est le lien entre les discussions.

JohnGaltTagart a écrit :

Et Bill Gates serait t’il devenu Bill Gates dans un état qui taxe lourdement ?

Bill Gates ne serait jamais devenu Bill Gates dans un état authentiquement libéral. Parce que, en application de la législation antitrust, Microsoft aurait été démantelé en 1995 date à laquelle il y avait de façon patente abus de position dominante. Ou même en 1991.

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#142 09/01/2020 02h55

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JohnGaltTagart a écrit :

Et Bill Gates serait t’il devenu Bill Gates dans un état qui taxe lourdement ?

Et B.Arnault, ou  F.Pinault, ou X.Niel, parmi d’autres (pas tous des héritiers), n’ont-ils pas réussi à accumuler un patrimoine de plusieurs milliards, "dans un état qui taxe lourdement" comme la France ?   (X.Niel a même déclaré que la France est un paradis fiscal, au moins pour certains). Certes, ils n’ont pas juste été des salariés (pas plus que Bill Gates).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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1    #143 09/01/2020 08h23

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Vos comparaisons ne tiennent pas la route, Bill Gates n’a pas eu à user de stratagèmes d’optimisations fiscales, comme ses amis Français.

Quant à X.Niel, il voulait sans doute évoquer de l’époque où il piochait dans la caisse de ses sex-shops ? ( il s’est enrichi par le minitel rose et le sex-shops, avant de lancer Free, donc il n’a rien à voir avec un Bill Gates ).

Le fondateur de Free condamné pour recel d’abus de bien sociaux

Arnault, c’est le champion de l’optimisation fiscale ( je ne me rappelle pas que Bill Gates ait eu un redresse fiscal quelconque ).
Idem pour Pinault.

Bernard Arnault, PDG de LVMH est-il devenu un champion de l’optimisation fiscale? - Challenges
Le groupe Kering, de François-Henri Pinault, aurait soustrait 2,5 milliards d?euros d?impôts - Le Parisien

Dernière modification par Oblible (09/01/2020 10h29)


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#144 09/01/2020 10h23

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La société de Bill Gates a eu un monopole mondial et c’est une multinationale.
La structure multinationale pour une société a beaucoup d’inconvénients mais deux avantages majeurs:
- puissance de négociation et donc de fixation des prix, avec possibilité de parvenir à des quasi-monopoles.
- arbitrage entre juridictions pour la fiscalité. Un article ancien sur l’optimisation fiscale de Microsoft.

Il y a une malhonnêteté intellectuelle  fondamentale à ne pas  considérer la fiscalité des sociétés dans le cadre géographique de leur activité.

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2    #145 09/01/2020 10h32

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uHJP a écrit :

Dans ce contexte, je m’interroge sur la pertinence des placements obligataires comme poche "sécurisée" dans un patrimoine. Cela ressemble de plus en plus à un poids mort, utile quand le patrimoine est conséquent / qu’on en vit, mais qui handicape fortement pendant la phase de constitution.

Merci uHJP de recentrer la discussion sur le sujet de la file : l’impact des actions des banques centrales (en l’occurrence contre la menace déflationniste) sur les marchés financiers, donc sur notre gestion du patrimoine.

Perso, je pense que le nouvel environnement (taux ultra-bas voire négatifs, QE à répétition), s’il se prolonge (ce que je pense), remet en cause la façon traditionnelle de réfléchir à l’allocation d’actifs. Je n’irais pas jusqu’à dire que les approches classiques - par exemple 60% actions / 40% obligations, ou % actions = 100 - âge - sont obsolètes - car ces méthodes ont fait leurs preuves sur longues périodes dans des contextes changeants - mais l’environnement actuel est assez inédit.

Dans mon cas personnel, initialement mon idée était d’augmenter la part d’actions dans mon patrimoine total (brut = net dans mon cas), jusqu’à un pourcentage correspondant à ma tolérance (psychologique et financière) pour le risque : 40% d’abord, jusqu’à 50% éventuellement (s’il apparaît que j’"encaisse" bien les corrections). Aujourd’hui mon portefeuille boursier en gestion directe représente 40% de mon patrimoine (44% si j’ajoute la gestion déléguée) et j’envisage d’augmenter mon exposition aux actions bien au-delà de 50% de mon patrimoine.

En effet, je considère (i) que la rémunération des fonds € va continuer à baisser (suivant les rendements obligataires souverains) et (ii) qu’en termes de risque, dans des scénarios adverses (auxquels je ne crois pas, mais qu’on ne peut totalement exclure), il me semble plus sain de m’exposer aux actions internationales que de prêter (indirectement) davantage à l’Etat (via les fonds €).

Je calibre donc ma "couche" de fonds € selon les objectifs que je lui assigne - (i) amortir un peu les chocs boursiers sur mon patrimoine, (ii) servir éventuellement d’apport pour un achat immobilier si je m’installe en Europe avec ma compagne, (iii) avoir un montant suffisant en capital garanti pour accomplir différents projets sans perturber mon portefeuille boursier - et pas davantage.

Je pense que, dans le nouvel environnement, il est peut-être plus logique de réfléchir en ces termes - une calibration de la couche "sans risque", les fonds €, en termes bruts et non en % du patrimoine - et d’allouer "ce qui dépasse" aux placements "risqués" (actions, obligations HY, private equity, immo locatif).

Ce changement d’approche va d’ailleurs dans le sens de ce que veulent encourager les banques centrales par leurs mesures anti-déflation : une plus grande prise de risque et une allocation de capital davantage orientée vers l’économie réelle. Le fait que les épargnants, dans ce contexte, sont amenés à augmenter leur allocation d’actifs étrangers (actions internationales, par exemple), contribue aussi à affaiblir l’euro, donc à "importer" de l’inflation, à soutenir les exportateurs européens et à combattre la déflation.

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#146 09/01/2020 14h47

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Je pense que vous avez raison sur le fait que le niveau de risque qu’on peut se permettre est une fonction  croissante (et nulle en zero ) de son niveau de patrimoine sauf que votre derniere phrase contient à mon avis une grosse faute de raisonnement du niveau de celle d’Arthur Laffer.   

Quand je l’ai lu j’ai pensé: vous plaisantez j’espère?

La seule façon raisonnable pour un particulier de détenir des actions est la détention long terme et c’est votre approche. En combien de temps pensez vous que l’importation d’inflation par captation de la surperformance des marchés action US va se faire? Est ce que les ménages dont les dépenses de consommation agissent sur l’inflation détiennent des actions internationales?

Croyez vous que la dépréciation  l’€/$ sera observée benoîtement par les USA? Ne pourraient ils pas être tentées par des mesures non coopératives par le plus grand des hasards?

Pensez vous que le transfert de capitaux UE>USA soit sans conséquence sur l’économie? Est il raisonnable que l’épargne allemande se dirige vers les USA au lieu d’investir dans les infrastructures allemandes? Ca commence par déflater l’ économie allemande, oui.

Vous négligez me semble t’il des effets directs et importants pour des effets indirects et infinitésimaux. C’est l’erreur commune quand on pense qualitativement. Vous avez appris la mécanique newtonienne et la chimie quand vous étiez jeune,non? L’ économie c’est plus compliqué mais si vous voulez faire du quantitatif, il faut commencer par respecter les ordres de grandeurs.

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1    #147 09/01/2020 15h24

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@Caratheodory : je suis ingénieur et économiste (et puisqu’il faut le préciser à l’enseignant que vous êtes, et qui me parle comme à un élève : major de ma promo dans les 2 disciplines), ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai toujours les ordres de grandeur à l’esprit ;-)

L’importation d’inflation ne se fait pas "par captation de la surperformance des marchés action US", mais simplement par l’enchaînement suivant :

1) la BCE augmente la quantité de monnaie €…

2) … conduisant à une baisse du "prix" de l’€, sur le marché intérieur (= baisse des rendements €) et sur le marché extérieur (= dépréciation de l’€ sur le marché des changes)

3) ce dernier effet favorise les produits européens au détriment des produits étrangers, qui deviennent plus coûteux pour les consommateurs européens, alors que les produits européens deviennent moins coûteux pour les consommateurs étrangers : cela favorise donc les exportateurs européens, donc l’emploi, donc l’inflation

4) s’agissant des produits étrangers non ou peu substituables (faible élasticité-prix), l’augmentation de leur prix en zone euro contribue aussi à l’augmentation de l’inflation

Bien sûr, les banques centrales des autres grandes régions du monde peuvent réagir au renchérissement de leurs devises (donc de leurs produits) sur les marchés mondiaux, en lançant à leur tour des mesures d’assouplissement (taux ultra-bas, QE). Mais en fin de compte, l’objectif, le mandat, d’une banque centrale est le maintien de la stabilité de prix - et non le niveau du taux de change. Cela signifie qu’une banque centrale d’une région où il y a un réel péril déflationniste (comme la BCE ou la BoJ) aura toujours plus de marge de manoeuvre pour déprécier sa monnaie que les banques centrales de régions sans péril déflationniste immédiat (USA : Trump peut faire pression sur la Fed, mais en fin de compte elle est liée par son mandat).

Evidemment, on peut éventuellement interpréter le protectionnisme de Trump comme une réponse à la dépréciation "en douce" de leurs devises par la BCE et la BoJ. Mais c’est une stratégie perdante (pour ceux qui prennent ces mesures), à mon avis.

Evidemment, il ne s’agit pas d’encourager une "fuite" des capitaux hors de la zone euro… Mais il n’y a certainement pas de pénurie de capitaux quand la banque centrale injecte de la liquidité € à tour de bras. L’Allemagne a le choix entre voir son épargne (i) "taxée" par des taux négatifs, (ii) fuir à l’étranger, ou (iii) dirigée vers des projets d’investissements utiles en Europe. Pour info, c’est exactement ce que veut que la BCE, et c’est bien ce qui est nécessaire dans la zone euro, hein.

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#148 09/01/2020 18h45

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@Scipion8: Le type d’interpellation que j’ai utilisée est aussi celle que j’utilise dans un séminaire de recherche en petit comité quand il y a quelque chose qui me parait louche dans le raisonnement de l’orateur.  Même si l’orateur est  plus compétent sur le sujet.  C’est le jeu.

D’ailleurs rien ne me fait plus plaisir que les étudiants me le fassent: c’est la preuve qu’ils s’intéressent à ce que je leur raconte. 

Voyez ça comme une marque de respect, je vous parle comme je parlerais à un docteur en économie (il est possible que vous n’ayez pas de doctorat, le diplôme que je respecte le plus et de loin, mais il n’y a pas de doute que vous en avez les moyens intellectuels et pédagogiques. ).

Comme vous l’expliquez, c’est par une série d’événements indirects aux effets non univoques que cette transmission peut se faire. Je vois ça comme une reconnaissance de la pertinence de mon objection. D’ ailleurs vous avez donné la réponse que toutes mes questions rhétoriques supposaient.  En effet, le problème à laquelle la BCE semble se heurter  est précisément que  l’Allemagne se refuse à choisir l’option (iii).

Il est tout à fait clair que vous maitrisez mieux le sujet que moi, notamment parce que vous avez sans doute des modèles quantitatifs en tête.  Modèles qui ne se prêtent probablement pas à la vulgarisation sur ce site. D’abord parce qu’il faut les manipuler vraiment pour commencer à comprendre. 

Ceci dit, et c’est une litote,  les modèles quantitatifs en économie ou en finance n’ont quand même pas le niveau de fiabilité des modèles de la physique classique. C’est une question sur laquelle j’aimerais bien réfléchir serieusement, peut être quand je serai trop vieux pour les maths.

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1    #149 09/01/2020 19h27

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Caratheodory a écrit :

La société de Bill Gates a eu un monopole mondial et c’est une multinationale.

.
Non c’est le leader dans un marché oligopolistique, en 2019 88% du marché , mais beaucoup moins à la création … Et non au début ce n’était pas une multinationale . Juste une bonne entreprise dans un pays qui permet de créer des entreprises et de les développer facilement .

L’intuition de Laffer était juste, le cas Islandais bien étudier en économétrie en est une illustration parfaite, lors du changement de régime fiscale ayant entrainé une baisse d’impôt les islandais ont travaillé plus. Aux États-Unis et Royaume-Uni plusieurs études ont montré qu’une hausse de fiscalité de 1 % entraînait dans les 3 ans une baisse de 2.5% du pib

Édit pour les sources :
Bianchi, Gudmundson et Zoega pour Icelands natural experiment in supply-side economics.
Christina Romer et David Romer pour the macroeconomic measure of fiscal shocks
James Cloyne ’discretionary tax changes and the macroeconomy : new narrative évidence from the United. Kingdom.

Et par curiosité intéressez-vous à la théorie des choix publics

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#150 09/01/2020 21h10

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Merci pour les références. Elles sont à priori plus sérieuses que celle sur laquelle je vous ai taquiné.

Ceci dit, elles ne s’analysent pas facilement et comme dit Cloyne il n’y a pas consensus sur le sujet…..  De plus la courbe de Laffer ne relie pas le taux de taxation au PIB mais aux recettes fiscales.La critique que je fais à Laffer est que personne n’a de façon de determiner son optimum. Après tout il est peut être à 60% de taxes. Qui sait? Et puis il y a des effets de long terme….. 3 ans est ce bien raisonnable? D’autre part taxer à 0% entraine des recettes fiscales de 0.

Microsoft a pratiqué l’abus de position dominante dans le marché du logiciel jusqu’a l’échec de Windows Phone. Avec de mauvais produits. Linus Thorvalds est un bienfaiteur de l’humanité.

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