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#76 09/03/2020 09h40
- gunday
- Membre (2011)
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sven337 a écrit :
Ca ne choque pas grand monde ici, quand certains parlent de revendre leur "résidence principale" qui change tous les ans dans le but de bénéficier de l’exonération sur la plus-value, on est sur le même genre de chose.
Pouvez vous m’expliquer en quoi profiter de l’éxonération de la plus value sur la revente de la RP pose problèmes aux possesseurs de RP ?
Tandis que ceux qui profite du chômage, eux impacte les autres chômeurs qui cherchent à ne pas rester au chômage.
Impact visible dans le sens d’un serrage de vis des conditions de chômage, et impacts discret dans le sens d’un surplus de chômeurs et donc d’une absence de suivi sérieux.
carignan99 a écrit :
Je lui ai donc expliqué comment ça se passait dans le monde réel : quand on souhaite partir de son plein gré, on démissionne. Certains parleront d’honneur. D’autres d’intégrité professionnelle. On peut cracher sur ces concepts mais ils restent importants.
Quand j’était jeune, je trouvais l’abandon de poste inacceptable.
Après avoir vu le fonctionnement de plusieurs entreprises, je ne comprend même pas l’intérêt de démissionner.
Donc vous partez du principe que tout le monde est parfait.
Moi je vous parle du monde réel, celui ou le code du travail est un idéal et non une réalité.
Alors certes, les salariés auront raison aux prud’hommes, mais soyons sérieux, avec une procédure de 3 ans, 95% des salariés ne feront pas la démarche.
Et pour les salariés des petites entreprises, en 3 ans, on a largement le temps de faire disparaître l’entreprise, voir de changer de pays.
Et sinon, vous n’avez pas parlé des formations.
Car vous avez oublié le paragraphe que pôle emploi forme plus facilement que les autres organismes.
Dis autrement, il est très difficile d’anticiper le besoin de formation, car peu d’organisme vous suivrons.
Comme je l’ai dit, passer au chômage pour avoir une formation est loin d’être exceptionnel!
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#77 09/03/2020 09h44
gunday a écrit :
Pouvez vous m’expliquer en quoi profiter de l’éxonération de la plus value sur la revente de la RP pose problèmes aux possesseurs de RP ?
Cela sert à éluder l’impôt, créant un manque à gagner pour l’état, ce qui nuit à tous les contribuables, possesseurs de RP ou pas.
Et ce n’était qu’un exemple parmi un grand nombre d’optimisations fiscales qu’on réalise tous allègrement ici sans les considérer comme fondamentalement mauvaises. Il n’y a pas de raison morale fondamentale à appliquer ce raisonnement pour les impôts ou les charges sociales, et à ne pas l’appliquer pour l’assurance chômage.
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#78 09/03/2020 09h53
- carignan99
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perecastor a écrit :
@carignan99 : sur le point spécifique de la RC
Vous abordez le cas d’une mobilité professionnelle souhaitée unilatéralement par votre employé, dans un contexte de relation de travail saine, qui privilégie la RC plutôt qu’une démission pour ne pas perdre ses allocations chômage
Sauf erreur de ma part, ces cas ne sont pas les plus fréquents.
Les RC sont le plus souvent initiées par les employeurs, qui y voient un moyen d’arrêter le contrat de travail de salariés sans avoir à passer par un licenciement coûteux et juridiquement risqué.
Elles sont aussi souvent signées dans des contextes tendus, où les relations employeur-salarié ne sont plus sereines. Elles permettent alors de se quitter à l’amiable dans un cadre structuré.
Le fait que la RC permette de bénéficier ensuite de l’ARE est un paramètre important de la démarche, mais c’est loin d’être le seul.
Absolument, je ne m’exprimais absolument pas sur la procédure de la RC en soi.
Je réagissais à la RC dans le contexte très spécifique d’une décision unilatérale de l’employé, pour des motifs purement personnels. Le tout en réponse à des posts qui allaient en ce sens.
Mon PDV : dans ce contexte, on démissionne.
D’abord parce que dans rupture conventionnelle, il y a conventionnel. Ce qui suppose la commune intention des parties de se séparer. Si une seule partie souhaite rompre le contrat de travail, ce n’est pas une rupture conventionnelle.
Ensuite parce que le rôle d’une entreprise n’est pas de financer les envies et projets personnels d’un salarié. En tout cas, ce n’est pas comme ça que je vois le rôle de ma TPE.
Enfin parce que j’ai été élevé comme ça : on m’a appris que dans la vie, on assume ses choix. C’est pourquoi quand j’ai souhaité créer une entreprise, j’ai 1) prévu le coup (logistique, finances perso) et 2) j’ai démissionné.
Fin du HS:)
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#79 09/03/2020 10h30
- Caceray
- Membre (2017)
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Je pense que dans assurance chômage, certains oublient "assurance", se contentent de droit et ignorent leurs obligations.
Pouvez-vous m’expliquer comment vous arrivez à prouver qu’ils ne respectent pas les obligations ?
Je suis actuellement au chômage, je reçois des propositions d’emploi que je refuse en expliquant à mon conseiller pôle emploi que soit :
- ce n’est pas assez payé (je réclame au moins 10% de plus que mon poste précédent)
- c’est trop loin (je recherche à moins de 30 minutes en transports en commun)
Et une fois de temps en temps, on va à l’entretien d’embauche, et on peut toujours s’arranger pour que le recruteur ne nous recrute pas (parle pas bien anglais, chemise pas repassée, ne s’exprime pas correctement). Comment prouver qu’il s’agit de la mauvaise volonté ?
Le système actuel n’est techniquement pas capable de "filtrer" les "bonnes" intentions des mauvaises. Il faut donc soit :
- accepter la réalité statistique (10-20-30% (aucune idée du chiffre) de gens qui se contentent des ARE)
- condamner ceux qui en ont vraiment besoin, et encore c’est une notion que j’ai du mal à définir, en supprimant purement et simplement ce sytème
Au passage, la plupart d’entre nous étant salariés (je me base sur la statistique nationale), je ferai remarquer à certains que l’assurance chômage n’est pas (directement) financée par vos salaires depuis le 1er octobre 2018.
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#80 09/03/2020 10h41
- Faith
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sotigui a écrit :
Je pense que dans assurance chômage, certains oublient "assurance", se contentent de droit et ignorent leurs obligations.
Vous n’avez pas tort sur le principe (et j’utilisais les mêmes arguments que vous il y a quelques temps), mais il faut reconnaitre que cette assurance n’a plus grand chose à voir avec une assurance: pour reprendre la métaphore de l’assurance voiture, il n’y a aucune assurance qui vous impose de rouler 20 km/h en dessous de la vitesse limite et de devoir vous arrêter au moins 10s à chaque stop sous peine de ne pas vous rembourser…
De même, aucune assurance ne vous autorise de temps en temps à faire un accident volontaire avec un autre automobiliste volontaire…
Je précise ma position: je trouve les droits au chômage relativement équilibrés actuellement, quoique éventuellement un peu trop laxiste sur les contrôles. Mais il devient difficile de juger qu’il s’agit toujours d’une assurance.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#81 09/03/2020 11h05
- gogo1601
- Membre (2018)
- Réputation : 2
Vu qu’il semble que vous puissiez vivre quelques temps chichement.
125 000€ peut être suffisant si vous vous en servez pour faire de l’immobilier.
Je ne connais pas exactement les rendements en Wallonie mais en France 10% brut peut être trouvé.
Avec 125 000€ vous achetez 500ke d’immoblier avec 10% de renta brute. 125ke d’apport et 375k€ d’emprunt.
Chaque mois vous allez rentrer 4100€ de loyer et rembourser environ 1875€ d’emprunt sur 20 ans.
A ma connaissance les impots fonciers sont faibles en Belgique hormis les frais de notaire.
Il vous reste donc 2225€ par mois. Comptez environ 30% des loyers pour les divers frais et imprévus concernant vos biens. Il vous restera un peu moins de 1000€ par mois. En outre chaque mois votre patrimoine augmentera du montant des remboursements moins les intérêts soit environ 1500€.
Le jour où vous décidez de rentrer, vous aurez un patrimoine en partie remboursé qui vous permettera de maintenir votre niveau de vie.
En outre, je pense qu’après quelques mois ou années vous trouverez le temps long et commencerez à avoir une petite activité qui même si elle vous rapporte 500€ par mois supplémentaire, permettera de mettre du beurre dans les épinards.
Sur le papier cela semble jouable. Reste à avoir un job qui vous permette de lever 375k€ mais avec 25% d’apport et des loyers solides cela semble faisable.
Amusez-vous bien
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#82 09/03/2020 11h08
- franck71
- Membre (2010)
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Et si vous avez des impayés, des travaux d’urgences à faire (toiture, chaudière, mise au norme avec nouvelle loi), vous financez comment ? Mettre la totalité de son capital dans un bien immobilier qui sera partiellement financé à crédit, ne me semble pas l’idée la plus judicieuse qu’il soit…
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1 #83 09/03/2020 11h12
- carignan99
- Membre (2016)
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sven337 a écrit :
gunday a écrit :
Pouvez vous m’expliquer en quoi profiter de l’éxonération de la plus value sur la revente de la RP pose problèmes aux possesseurs de RP ?
Cela sert à éluder l’impôt, créant un manque à gagner pour l’état, ce qui nuit à tous les contribuables, possesseurs de RP ou pas.
Et ce n’était qu’un exemple parmi un grand nombre d’optimisations fiscales qu’on réalise tous allègrement ici sans les considérer comme fondamentalement mauvaises. Il n’y a pas de raison morale fondamentale à appliquer ce raisonnement pour les impôts ou les charges sociales, et à ne pas l’appliquer pour l’assurance chômage.
Je vais je pense enfoncer deux portes pouvertes, l’une après l’autre, tant pis.
Vous faites je pense une erreur de raisonnement et omettez un facteur important.
Erreur de raisonnement : quand un particulier revend sa RP, il ne paye pas d’impôt sur la PV…parce que cet impôt n’existe pas. Il n’élude rien du tout puisqu’on ne peut pas éluder quelque chose qui n’existe pas.
Omission d’un facteur important : quand on parle d’optimisation fiscale dans le langage courant, on parle de techniques fiscales qui s’inscrivent dans des schémas fiscaux voulus par le législateur, pour des raisons spécifiques. Aller à l’encontre de l’intention du législateur, ça s’appelle une fraude (pour être précis : une opération fictive, sans substance économique, dont le seul but est d’éluder l’impôt = abus de droit). Ça n’a rien à voire avec la morale, c’est du droit bête et méchant.
Par exemple : le PEA = PV pas imposée à l’IR = pour favoriser le fléchage de l’épargne vers les entreprises. Par contre, y inscrire des titres à un prix volontairement minoré, c’est un abus de droit (cf. ici). Même schéma fiscal, deux conséquences différentes.
C’est pareil pour l’assurance chômage, faite pour pallier aux accidents de la vie professionnelle = permettre aux personnes privées d’emploi de continuer à vivre pendant qu’ils recherchent (activement) un nouvel emploi. Mais pas pour assurer le train de vie d’individus qui organiseraient sciemment leur inactivé en vue de glandouiller aux frais de la collectivité. Ce qui relève de la fraude (qui est bien entendu très très compliquée voire impossible à détecter mais ça, c’est un autre problème).
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#84 09/03/2020 11h17
- gogo1601
- Membre (2018)
- Réputation : 2
franck71 a écrit :
Et si vous avez des impayés, des travaux d’urgences à faire (toiture, chaudière, mise au norme avec nouvelle loi), vous financez comment ? Mettre la totalité de son capital dans un bien immobilier qui sera partiellement financé à crédit, ne me semble pas l’idée la plus judicieuse qu’il soit…
Pour ce genre de travaux, les copropriétés souscrivent souvent un crédit que les 30% de marge permettent de rembourser.
Beaucoup de gens mettent presque toute leur épargne pour acheter leur RP ou financer les travaux non prétés par la banque sans revenu en face, cela semble davantage risqué, idem ils s’endettent au maximum sans avoir de marge de manoeuvre.
Il y a toujours un risque mais je pense qu’il est mesuré si les investissements sont rentables et diversifiés.
Après pour moi le risque de la situation vient plutôt des pays où il semble que l’auteur du message veuille habiter dont certains partiellement en conflit.
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#85 09/03/2020 11h21
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perecastor a écrit :
…
Effectivement, le cas de Marindodouce et d’autres ne me semble pas plus amoraux que Toubon qui cumule ses retraites, etc. pour émarger à 25 k€ par mois.
Par contre, personnellement je ne veux pas financer tout ça.
Ceci a été une motivation à ma semi-retraite précoce. Je préfère travailler moins, gagner moins et arrêter de payer pour les autres via des impôts croissants.
Concernant l’étranger, pour avoir énormément voyagé ces six dernières années, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Et pour cause, la France est quand même la 5/6e puissance économique mondiale et le premier/deuxième pays touristique au monde.
Ailleurs, il y a des avantages et des inconvénients, exactement comme en France. Mais au final, en France on est pas si mal (litote), d’autant que la France est vaste : entre les différentes métropoles, la campagne, la mer, la montagne…
Et pouvoir voyager et s’établir partout en Europe sans visa est une chance et une opportunité incroyable qui se rappelle à notre bon souvenir quand on voyage hors de l’UE.
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#86 09/03/2020 11h41
- franck71
- Membre (2010)
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gogo1601 a écrit :
Pour ce genre de travaux, les copropriétés souscrivent souvent un crédit que les 30% de marge permettent de rembourser.
Beaucoup de gens mettent presque toute leur épargne pour acheter leur RP ou financer les travaux non prétés par la banque sans revenu en face, cela semble davantage risqué, idem ils s’endettent au maximum sans avoir de marge de manoeuvre.
Il y a toujours un risque mais je pense qu’il est mesuré si les investissements sont rentables et diversifiés.
Après pour moi le risque de la situation vient plutôt des pays où il semble que l’auteur du message veuille habiter dont certains partiellement en conflit.
Très dangereux tout cela quand même. Et obtenir un crédit une fois que vous ne travaillez plus, vous faites comment ?
Concernant les exemples des RP, je vous rappelle que les personnes qui empruntent continuent de travailler et qu’elles ont un flux de revenus. De même, elles habitent elle même dans la RP donc pas de loyer à payer.
Donc je persiste à dire qu’investir la totalité de son patrimoine dans un immeuble, financer le reste à crédit et arrêter de travailler est extrêmement risqué ! Au moindre coup dur, vous êtes KO !
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#87 09/03/2020 11h42
- gunday
- Membre (2011)
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carignan99 a écrit :
Absolument, je ne m’exprimais absolument pas sur la procédure de la RC en soi.
Je réagissais à la RC dans le contexte très spécifique d’une décision unilatérale de l’employé, pour des motifs purement personnels. Le tout en réponse à des posts qui allaient en ce sens.
Mon PDV : dans ce contexte, on démissionne.
Je reviens sur ce point.
Petit rappel, l’employeur a une obligation de garantir la santé à ses employés.
Sauf qu’au vu du nombre de burn out actuellement, on peux clairement conclure que ce droit n’est pas respecter.
Donc si un salarié demande unilatéralement une RC, est ce une décision unilatérale, ou une décision issue du comportement de l’employeur ?
L’employeur dire volonté du salarié, le salarié dira volonté issu du comportement de l’employeur.
Même situation, 2 points de vue antagoniste.
Bref, revenons au sujet, avec 125k€ pour vivre quelque part ailleurs.
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#88 09/03/2020 11h55
- sotigui
- Membre (2019)
- Réputation : 11
Caceray a écrit :
Je pense que dans assurance chômage, certains oublient "assurance", se contentent de droit et ignorent leurs obligations.
Pouvez-vous m’expliquer comment vous arrivez à prouver qu’ils ne respectent pas les obligations ?
Je suis actuellement au chômage, je reçois des propositions d’emploi que je refuse en expliquant à mon conseiller pôle emploi que soit :
- ce n’est pas assez payé (je réclame au moins 10% de plus que mon poste précédent)
- c’est trop loin (je recherche à moins de 30 minutes en transports en commun)
Et une fois de temps en temps, on va à l’entretien d’embauche, et on peut toujours s’arranger pour que le recruteur ne nous recrute pas (parle pas bien anglais, chemise pas repassée, ne s’exprime pas correctement). Comment prouver qu’il s’agit de la mauvaise volonté ?
Le système actuel n’est techniquement pas capable de "filtrer" les "bonnes" intentions des mauvaises. Il faut donc soit :
- accepter la réalité statistique (10-20-30% (aucune idée du chiffre) de gens qui se contentent des ARE)
- condamner ceux qui en ont vraiment besoin, et encore c’est une notion que j’ai du mal à définir, en supprimant purement et simplement ce sytème
Au passage, la plupart d’entre nous étant salariés (je me base sur la statistique nationale), je ferai remarquer à certains que l’assurance chômage n’est pas (directement) financée par vos salaires depuis le 1er octobre 2018.
@Caceray
Si vous me relisez bien, vous verrez que je parle de certains qui ignorent leurs obligations, pas de tout le monde bien évidemment.
L’obligation dont je parle, c’est ne pas perdre volontairement son travail dans le seule but de toucher la prime. Car c’est de cela qu’il s’agit ici: conseiller à quelqu’un de perdre volontairement son travail, de ne pas en chercher derrière et de vivre des allocations jusqu’à leur épuisement.
Ce qui est très très loin de votre cas à vous.
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#89 09/03/2020 11h55
- perecastor
- Membre (2014)
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Pour boucler la boucle, je retiens un point évoqué par GBL et sven337 qui constitue d’une certaine manière la ligne rouge entre optimisation et abus de droit : la sincérité des déclarations auprès des employeurs et de Pôle Emploi.
J’imagine que lors de ses entretiens d’embauche, Marindodouce ne précise pas qu’il n’est là que pour recharger ses droits au chômage et qu’au bout de 2 ans, il provoquera une rupture du contrat qui obligera l’employeur à l’indemniser (abandon de poste puis licenciement pour faute grave, ou RC). A moins qu’il ne cible que des CDD de 2 ans bien sûr.
De même, lors de chaque actualisation auprès de PE, on coche une case précisant qu’on est toujours en recherche active. Or pour avoir recruté des dizaines d’ingénieurs dans le cadre de mon précédent poste, je peux affirmer qu’il y a actuellement une pénurie terrible de candidats, dans tous les régions, secteurs d’activité et niveau de séniorité, et que je vois mal un ingénieur subir un chômage non désiré pendant une durée aussi longue.
C’est certainement là où se tient la différence avec, comme j’ai cité en exemple, quelqu’un qui cherche à optimiser sa succession par le biais d’optimisations légales : celui-là n’a à mentir à personne pour arriver à ses fins.
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#90 09/03/2020 12h07
- carignan99
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gunday a écrit :
carignan99 a écrit :
Absolument, je ne m’exprimais absolument pas sur la procédure de la RC en soi.
Je réagissais à la RC dans le contexte très spécifique d’une décision unilatérale de l’employé, pour des motifs purement personnels. Le tout en réponse à des posts qui allaient en ce sens.
Mon PDV : dans ce contexte, on démissionne.Je reviens sur ce point.
Petit rappel, l’employeur a une obligation de garantir la santé à ses employés.
Sauf qu’au vu du nombre de burn out actuellement, on peux clairement conclure que ce droit n’est pas respecter.
Donc si un salarié demande unilatéralement une RC, est ce une décision unilatérale, ou une décision issue du comportement de l’employeur ?
L’employeur dire volonté du salarié, le salarié dira volonté issu du comportement de l’employeur.
Même situation, 2 points de vue antagoniste.
Non, pas du tout antagonistes. Vous parlez simplement d’une autre situation.
Moi, je parle (dans la lignée de la file) de celle où un salarié souhaite quitter son poste soit pour 1) glandouiller aux frais de la société soit 2) pour changer de vie professionnelle.
gunday a écrit :
Bref, revenons au sujet, avec 125k€ pour vivre quelque part ailleurs.
d’ac.
Pour moi, c’est simple : Michel1993 semble souhaiter finir ses études, ce qui est (amha) très sensé. Et avoir une bonne dose de frustration du pays/zone où il vit et souhaiter en partir. Bien que l’idée que l’herbe soit plus verte ailleurs est discutable, il est logique avec lui même.
Sur les 125k€, tout a été je crois dit - un pécule de 125k€ pour vivre de ses rentes jusqu’à la fin de ses jours est comment dire…un doux rêve. Europe de l’Est ou ailleurs.
Par contre, c’est amplement suffisant (euphémisme) pour plier les gaules et aller faire sa vie ailleurs.
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#91 09/03/2020 12h18
- gunday
- Membre (2011)
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carignan99 a écrit :
soit 2) pour changer de vie professionnelle.
C’est un point de vue employeur.
Je parle bien de la situation où l’employé quitte un boulot ou un métier, car il en a marre.
Ce qui correspond à la majorité des demandes de RC que j’ai vu.
Une RC c’est pour moi souvent l’étape avant un début de perte d’intérêt pour le travail.
Concrètement, la plupart des gens que je connais qui ont demandé une RC l’ont demandé pour être honnête avec leur employeur.
Dans les cas refusé, j’ai vu soit des dépressions soit des abandons de postes (selon la force de caractère de la personne).
bref, la RC comme outil de convenance personnel, c’est une vision très très limité.
carignan99 a écrit :
Par contre, c’est amplement suffisant (euphémisme) pour plier les gaules et aller faire sa vie ailleurs.
Tout à fait d’accord.
d’ailleurs j’irais même plus loin : placer les 125k€ en outils capitalisants ou de valeur, et ne pas les utiliser localement.
Comme ça en cas de problème sur place, y a toujours une option de repli, mais ça permet de vivre réellement comme les locaux.
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#92 09/03/2020 12h46
@ Caceray :
Au moins, vous êtes sans langue de bois !
Pour autant, le système prévoit que le candidat ne doit pas refuser plusieurs offres d’emploi raisonnables, aussi, on peut imaginer que votre conseiller laisse filer plutôt que de faire son métier en vous rappelant qu’une offre raisonnable répond à des critères d’antécédents salariaux et de mobilité minimum géographique dont vous ne semblez pas tenir compte dans votre ligne de conduite.
La seconde approche de pourrir l’entretien d’embauche est bien moins risquée pour vous, bien que je connaisse des confrères employeur, sur des métiers en tension, qui n’hésitent pas à faire des signalements de CV bidon ou candidat clairement non motivé à pôle emploi, loin de rester lettre morte ensuite : dans cette posture, certains candidats prennent contact de façon chaleureuse avec le recruteur en débutant par la formule peu engageante « « Pôle emploi m’a demandé de vous appeler.. »
Par ailleurs, ayant échangé avec vous sur les paiements en espèces que vous fustigiez sur une autre file au nom de la chasse à la fraude, je suis très surpris de votre position sur ce sujet emploi par ailleurs qui me semble tout autant problématique.
Enfin, votre milieu bancaire étant un peu vase clos (souvent issu des mêmes formations et écoles en région) ne craignez vous pas que votre départ conflictuel finisse par vous porter préjudice lors de prise de références ?
Profiter de ne rien foutre….
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#93 09/03/2020 13h15
- Caceray
- Membre (2017)
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Pour autant, le système prévoit que le candidat ne doit pas refuser plusieurs offres d’emploi raisonnables, aussi, on peut imaginer que votre conseiller laisse filer plutôt que de faire son métier en vous rappelant qu’une offre raisonnable répond à des critères d’antécédents salariaux et de mobilité minimum géographique dont vous ne semblez pas tenir compte dans votre ligne de conduite.
Il est difficile de définir la notion "raisonnable". J’ai cinq ans d’expérience profesionnelle, je suis trilingue, et jeune (<30 ans). J’estime que mon salaire ne vaut pas celui d’un débutant quelconque issu d’une formation de banque/assurance. Pour la mobilité, j’avais une voiture que je ne peux plus utiliser (ma femme s’en sert et elle n’a pas à se justifier) donc je dois me contenter des transports
La seconde approche de pourrir l’entretien d’embauche est bien moins risquée pour vous, bien que je connaisse des confrères employeur, sur des métiers en tension, qui n’hésitent pas à faire des signalements de CV bidon ou candidat clairement non motivé à pôle emploi, loin de rester lettre morte ensuite : dans cette posture, certains candidats prennent contact de façon chaleureuse avec le recruteur en débutant par la formule peu engageante « « Pôle emploi m’a demandé de vous appeler.. »
Il y a plus fin comme attitude ; j’ai eu la chance d’être conseiller en patrimoine, mes entretiens étaient donc plutôt au sein de cabinets de "conseil" et "optimisation" patrimoniale. Globalement, ces cabinets ont le même discours à l’entretien :
"On a deux modes de rémunération ; salarié et/ou indépendant. Si vous voulez gagner beaucoup d’argent, je vous conseille d’être indépendant". Ce à quoi je réponds "Non moi ça va, je préfère gagner petit mais sûr, alors je partirai sur un contrat de salarié en CDI". Bizarrement ça rappelle jamais !
Pour les banques, j’ai eu des proposition à plus de 1h de chez moi, rarement intramuros. Peut-être que ma réputation a déjà circulé !
Par ailleurs, ayant échangé avec vous sur les paiements en espèces que vous fustigiez sur une autre file au nom de la chasse à la fraude, je suis très surpris de votre position sur ce sujet emploi par ailleurs qui me semble tout autant problématique.
Ne vous méprenez pas, je le répète, je suis absolument contre cette assurance chômage. En revanche, je n’ai aucun remord ou scrupule à exploiter au mieux ce dispositif auquel j’ai droit car je ne vois pas pourquoi d’autres seraient avantagés par rapport à moi.
A titre d’exemple, je suis également un "anti-voiture" convaincu, favorable à la hausse des taxes sur le carburant, l’abaissement de la limitation de vitesse, les interdictions de circulation en ville, etc… alors même que je dispose d’une voiture à essence.
Je pense sincèrement qu’il faut limiter la voiture au nom de la sécurité, de la pollution atmosphérique ET sonore, du confort des piétons mais je refuse d’être le seul à me priver de ce luxe.
Enfin, votre milieu bancaire étant un peu vase clos (souvent issu des mêmes formations et écoles en région) ne craignez vous pas que votre départ conflictuel finisse par vous porter préjudice lors de prise de références ?
Absolument pas, je souhaite me reconvertir
Pour l’anecdote, mon ancien employeur a joué cette carte pour tenter de m’inciter à démissionner, en me faisant comprendre que si je partais sans faire de vague, ils ne me "blacklisteraient" pas.
Sauf que :
1) Rien ne vous garanti que votre employeur tiendra parole
2) Si j’étais à la place de la banque, je serai ravi qu’un concurrent récupère un boulet comme moi !
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#94 09/03/2020 13h36
- gunday
- Membre (2011)
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Caceray a écrit :
Il est difficile de définir la notion "raisonnable".
Non, c’est très simple.
Il y a une définition factuelle, que pôle emploi nous avait présenté en réunion en groupe.
En gros, c’est un % de son ancien salaire et une certaines distance. Le % diminuant avec la durée du chômage.
Caceray a écrit :
Il y a plus fin comme attitude ;
Tout à fait.
Par exemple reprendre le patron quand il vous demande si travailler jusqu’à 20h vous pose problème (question que j’ai eut à TOUT mes entretiens d’embauche).
Dans mon domaine, répondre, non à cette question est éliminatoire.
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#95 09/03/2020 13h51
- Caceray
- Membre (2017)
- Réputation : 85
gunday a écrit :
Caceray a écrit :
Il est difficile de définir la notion "raisonnable".
Non, c’est très simple.
Il y a une définition factuelle, que pôle emploi nous avait présenté en réunion en groupe.
En gros, c’est un % de son ancien salaire et une certaines distance. Le % diminuant avec la durée du chômage.
Ce qui conduit au constat simple qu’il existe une différence manifeste entre la théorie et la pratique… On en revient au même point, ce système présente des failles, liées au personnel, ou à la sournoiserie des indemnisés, ou aux deux…
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#96 09/03/2020 14h39
il y aurait beaucoup a dire sur l’incapacité manifeste de pole emploi :
la notion d’offre raisonnable est effectivement très bien définie, mais dans les faits leur personnel, sauf consigne particulière de rigueur (chômeur ayant déjà été signalé ou averti..), le conseiller laisse un peu passer…
Gunday soulignait plus haut les aberrations de formation difficilement obtenables en dehors du chômage : je ne peux que partager ce triste constat ! quand vous êtes salarié et souhaitez faire une formation, débrouillez vous … et pas grand chose n’est fait pour vous aider, et la situation empire depuis la dernière réforme du financement des OPCA.
Désormais, si votre employeur >50ETP, en gros, c’est à lui de payer la formation en dehors de sa contribution obligatoire payée en début d’année.
Si vous bossez dans une pme de < 50 ETP, selon votre niveau de diplôme initial l’OPCA financera plus ou moins … en trainant des pieds. En clair, tout est fait pour les gens avec peu de formation initiale, mais si vous avez le bac, ne comptez plus sans grand chose comme aide désormais !
si vous êtes chômeur indemnisé, la logique est assez différente. PE flèche certains parcours sur des axes de formation prioritaires, décidés (en théorie) fonction des besoins en nombre des entreprises : un tour de table est organisé entre région, PE, OPCA pour financer une POE (I ou C) selon les cas, l’idée étant de sortir du volume de chômeurs en direction de la formation puis ensuite un taux de retour de l’emploi CDD de plusieurs mois minimum … ce taux de transformation conditionnera la reconduite ou non l’année suivante de la dite formation.
Ayant participé à une époque à ce type de marchandage de tapis, il faut savoir qu’il arrive également que certaines formations soient annulées peu de jours avant leur début, quand un des cofinanceurs se retire unilatéralement pour des raisons budgétaires ou politiques, toujours sympa !
Au lieu de chercher des vraies solutions, le législateur a choisi de refiler le bébé …aux entreprises : obligation d’entretien professionnel tous les 2 ans et au bout du cycle de 6 ans, risque financier en cas de recours d’un employé n’ayant bénéficié de la formation souhaitée (je vous fais grâce des garde-fous). On voit donc des boites contentes d’avoir du turnover pour de nouvelles raisons.
Sur la recrudescence des burn out, il y a bien sûr une obligation de sécurité de l’employeur, mais cette dernière étant vendue à toutes les sauces, la charge de la preuve aura tendance à se retourner contre le demandeur, un peu comme les cas de harcèlement qui fleurissent dans les CPH depuis les ordonnances Macron car motif de déplafonnement des indemnités encadrées : pas gagné !
Au final, le succès de la formule RC est un peu à double tranchant, plus simple, mais pas toujours bien vécue des deux côtés selon les cas.
Profiter de ne rien foutre….
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#97 09/03/2020 14h42
Michel1993 a écrit :
C’est vite dit ça. En Wallonie même avec des études universitaires c’est pas du tout garanti de vivre correctement, j’ai travaillé en intérim et vous n’imaginez pas le nombre d’ingénieur, d’informaticien, de bac +3 journalisme et autres qui travaillent dans des entrepots ou aux caisses des carroufs et des colruyts.
Personnellement j’en ai bavé pour trouver un taff en intérim, avec des revenus plus qu’aléatoire donc il ne m’est même pas possible d’économiser ou de faire un crédit hypothécaire.
Nos pays sont des pays de réseau. Soit vous êtes dans un réseau et vous pouvez faire votre trou, soit vous ne l’êtes pas et vous avez beau avoir un bac+5 informatique, vous ne trouverez pas de job. C’est du moins ce que je constate.
Je ne suis pas expert en Wallonie, mais j’ai du mal à voir comment ça peut être le cas sachant qu’il y a un manque constant et mondial dans ces domaines. Je veux bien croire que quelques exceptions aient du mal à trouver, mais je ne pense pas que ça vienne du fait que "nous vivons dans des pays de réseau", mais plutôt de raisons liées à leur situation individuelle (spécialisé dans un domaine dépassé, profil inadéquat, attentes trop élevées…)
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#98 09/03/2020 16h09
- GoodbyLenine
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Si j’en crois Emplois : Ingénieur Informatique, Liège (ville) - mars 2020 | Indeed.com il y a de la demande en Wallonie aussi.
Le taux de chomage en Wallonie semble proche de celui constaté en France, avec un taux élevé pour les 15-24 ans qui doit largement (comme en France) venir du fait que c’est le ratio entre le nombre de personnes en recherche d’emploi et la totalité de ceux sur le marché du travail (donc sans tenir compte de tous ceux -la majorité- qui fait encore des études), qui ne comporte que les jeunes ayant terminés leurs études.
Il y a quelques années, j’avais creusé le sujet en France, où on avait un taux de 25% de demandeurs d’emploi chez les 15-24 ans. J’avais constaté que, pour 12 jeunes dans cette tranche d’age, on avait (seulement) 1 demandeur d’emploi, 3 actifs, et 8 jeunes en cours d’études, et que c’était surtout les (trop nombreux) jeunes sans formation suffisante qui expliquaient ce taux très élevé (que beaucoup interprètent à tord comme "25% des jeunes de 15-24 ans sont au chomage").
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#99 09/03/2020 16h10
- pvbe
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@Michel1993,
En Wallonie, les informaticiens tout comme les ingénieurs sont des professions en pénuries. Il ne peut s’agir que de problèmes individuels, personne ne cherchant pas réellement du boulot, problèmes psychologiques ….
Les Français sont en nombre les immigrés les plus nombreux et pas seulement les riches où ceux qui bénéficie de droits d’auteurs (artistes, écrivains…), mais aussi des travailleurs les salaires sont 20% plus élevés qu’en France.
La Belgique est beaucoup moins un pays de réseau que la France, certes en Wallonie avoir sa carte du parti socialiste aide, mais seulement dans les services publics et le monde associatif, pas dans le privé.
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1 #100 16/03/2020 13h06
- NicoZ
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Juste pour savoir, vous prévoyez toujours de partir dans un pays à bas coût ?
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