Impact du COVID-19/coronavirus sur l'économie ?

Bon
Je crois que l’émotionnel prend un peu de place.
La volonté de contrôle et de maîtriser une situation, n’épargne pas le fait d’affronter le réel.
Je lis plein de choses sur le virus, mais en tant qu’infirmier (et je ne prétends aucune connaissance actualisée de façon détaillée en infectiologie, un médecin de préférence spécialiste sera plus qualifié pour dire quelque chose de sensé), et bien à un moment au milieu du flot d’info, de la confusion et de la peur, ben le plus difficile a gérer est les spéculations mentales des gens.
Autrement dit à un moment il faut accepter de ne rien maîtriser, ne rien croire savoir (je lis ici des choses qui pour moi ne reposent que sur de la croyance, et l’expérience au travail me montre qu’en fait et bien parfois on ne sait pas et il faut accepter cette incertitude et décider avec ce paramètre).
Tester les gens, quelle validité ? Vous êtes testé aujourd’hui, et demain vous croisez quelqu’un qui a été testé hier comme vous mais qui s’est contaminé en touchant la barre du bus ou la poignée des toilettes entre temps et vous a contaminé, vous croyez que ça va vous aider plus ? Si on voulait en être sûr il faudrait tester toute la population en contact avec d’autres tous les jours. Vous imaginez le coût logistique, matériel, en mobilisation de personnel ? C’est juste impensable. Si on teste il faut cible les personnes testées et de toutes façons les symptômes sont une toux sèche, si vous avez une pneumopathie "classique" il y a peu de chance que ce soit CE coronavirus.
La meilleure chose est la vigilance: hygiène des mains, éviter de cracher sur le voisin etc… Même le port du masque est fort relatif.
Je trouve que cette crise est passionnante: elle nous montre les limites du développement d’un gigantisme mondialisé, où l’on a voulu produire du médoc à pas cher en Chine et alors, on n’a plus rien ici, etc etc… Nous sommes interdépendants, sauront nous nous entraider au lieu de voir l’autre comme un danger ?
De toutes façons comme pour tout virus, le meilleur facteur d’immunité est de s’y confronter.
Pour le coup je rejoins le commentaire plus haut, le confinement est la meilleure chose, et sur ce lien vous aurez les éléments statistiques qui rassureront ceux qui flippent de la fin du monde occidental.
Ici: lien statistiques diffusion coronavirus

Alors s’il vous plaît, n’ayez pas peur, prenez du recul pour analyser les informations, n’oubliez pas la vie réelle et non pas vécue par procuration à travers les médias. On ne vainc pas le danger en se roulant dans les données anxiogènes mais en sachant que faire au quotidien. Si ce que vous lisez ne vous aide pas à savoir quoi faire, alors ça ne vous sert à rien.
S’il y a tant de morts en Italie, c’est que c’est le pays le plus âgé d’Europe, à ce que j’entendais ce matin sur France Culture. Et culturellement la prise en charge des anciens se fait beaucoup en famille, contrairement à ce qu’il se fait en France. Et puis le service public est moins bien loti qu’en France financièrement, ce me semble, déjà que chez nous c’est pas glorieux.

Donc les réflexes xénophobes, la tentative de contrôle des flux de populations, n’empêchent pas la diffusion de ce qui a déjà commencé à se diffuser, car sinon les premières frontières à fermer, c’est celles entre soi et les autres, entre sa maison et le dehors, entre son travail et dehors.
On va revenir aux fondamentaux: quelles relations conscientes nous sont essentielles et vitales ?
Bref, une retraite d’interiorisation forcée dans un monde qui a surinvesti tous les échanges extérieurs.

Dire que dans la petite échoppe bio où je viens de faire les courses il y a du pq ! Vive la France profonde oubliée de tous !
Alors pas de panique, et recul intérieur.
Sinon vous respirez mal, et c’est là que votre immunité baisse.

Juillet a écrit :

L’exemple de la Chine et de la Corée du sud montre que le confinement strict est la meilleure option pour enrayer l’épidémie, c’est également ce qui ressort d’une étude sur l’impact de la grippe "espagnole" aux US en 1918 : les communes qui avaient pris le plus tôt les mesures les plus drastiques ont été les moins touchées.
C’est ce qu’a fait trop tardivement l’Italie, et c’est ce que nous ferons aussi, trop tardivement, en plus de l’application strict des règles d’hygiène de base (lavage de main, etc..)
Donc en l’attente d’un vaccin il faut s’attendre à des périodes plus ou moins prolongées de confinement. Nous allons voir avec la Chine s’il y a un retour épidémique suite au déconfinement et  à la reprise d’activité…

Faux, il n’y a pas eu de confinement strict des villes en Corée du Sud grâce au dépistage systématique et confinement individuel. C’est justement l’intérêt du dépistage.
JE ME DEMANDE BIEN POURQUOI LES GENS ET LES EPIDEMIOLOGISTES QUI DISENT QUE LE CONFINEMENT TOTAL EST LA SEULE SOLUTION NE PRENNENT PAS EN COMPTE LE CAS DE LA COREE QUI A 51 MILLIONS D’HABITANTS ET A APLATI SA COURBE GRACE AU DEPISTAGE ET LES MASQUES. Quelqu’un a une explication rationnelle ?
C’est vrai que la méthode coréenne demande plus de travail et d’organisation que la méthode chinoise et italienne (fermons tout et arrêtons l’économie du pays). Les américains vont certainement essayé de copier la méthode coréenne et Trump se moque des petits pays incapables de prendre des mesures de santé publique.

La Corée du Sud, qui a été le plus grand foyer de l’épidémie de Covid-19 après la Chine, a fait état ce vendredi du plus faible nombre de nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus depuis trois semaines. Pour la première fois, le nombre de patients guéris a dépassé jeudi celui des nouvelles contaminations, s’élevant à 177. Au total, 110 nouveaux cas ont été recensés ce jour, portant le total des personnes contaminées dans le pays à 7 979.

Comment Séoul a géré l’épidémie ?
Contrairement à la Chine qui a choisi de cloîtrer une partie de sa population, Séoul a adopté une stratégie mêlant information du public, participation de la population et une campagne massive de dépistage. Les proches de toutes les personnes contaminées sont ainsi recherchées de façon systématique, avant de se voir proposer un test de dépistage. Les déplacements des malades avant qu’ils ne soient testés positifs sont reconstitués au travers des images de vidéosurveillance, de l’utilisation de leur carte bancaire ou du bornage de leur smartphone, puis rendus publics. Des SMS sont même envoyés aux gens quand un nouveau cas est détecté près de chez eux ou de leur travail.

Cette stratégie a suscité des interrogations évidentes quant à la protection de la vie privée. Mais elle en a aussi poussé certains à se faire tester. La Corée du Sud a réalisé davantage de dépistages qu’aucun autre pays, à un rythme d’environ 10.000 par jours, ce qui a permis de s’attaquer très tôt aux nouveaux foyers d’infection.

Comment la population a-t-elle réagi ?
Les autorités ont lancé une campagne de "prise de distances sociales" en exhortant les gens à rester chez eux, à éviter les rassemblements et à minimiser les contacts. Conséquence : des quartiers d’ordinaires bondés se sont vidés, tandis que magasins et restaurants peinaient à attirer les clients. Quantités d’événements sportifs ou culturels ont été annulés et le port du masque s’est généralisé, comme le préconisait le gouvernement, qui a pu compter sur une population particulièrement respectueuse des consignes.

Sinon voici un beau graphique, le pic durerait de 45 jours à 2 mois suivant le graphique ! Si je comprends bien, le nombre de décès devraient d’abord doubler tous les 4 à 7 jours puis accélerer une fois que le système d’urgence est saturé.



https://www.univ-rennes1.fr/actualites/coronavirus-reperes-et-point-sur-les-connaissances-avec-le-pr-matthieu-revest-infectiologue

Dernière modification par etzanas (14/03/2020 15h00)