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#51 11/11/2018 14h38
- VerbalKint
- Membre (2010)
- Réputation : 83
“INTP”
A toutes fins utiles, voici l’allocation du fond souverain norvégien, qui est une des références solides à considérer pour des (futurs) rentiers:
En théorie:
Action: 70% (dont immobilier plafonné à 7%)
Obligations: 30%
-------
En pratique
Action: 68%
(dont immobillier 2,7%)
-> Amérique: 42% (dont US: 39%, Canada: 2%)
-> Europe: 35% (dont UK: 10% / Suisse: 5%)
-> Japon: 9%
-> Reste du monde/Emergents: 14%
Obligation: 32%
(dont dettes publiques: 70%/ dettes privés: 30%)
-> Amérique: 50%
-> Europe: 38%
-> Reste du Monde: 12%
Pour ceux que ça intéresse, allez voir le lien vers leur site, leur politique d’investissement y est bien détaillée.
Il y a aussi une file dédiée sur le forum ;-)
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#52 12/11/2018 21h58
- BNH
- Membre (2011)
Top 50 Invest. Exotiques - Réputation : 68
Anecdote : j’ai renforcé Valéo en juillet pour copier le fonds souverain Norvégien.
Depuis le cours de Valéo a été divisé par deux.
Une chance que le fonds et moi visions le long terme!
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#53 30/01/2019 18h47
- Franck059
- Membre (2018)
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48 ans, marié, deux enfants dont une étudiante fiscalement à charge.
Retraite possible dans 14 ans.
TMI : 14 %
Allocation actuelle approximative :
Liquidités : 5 %
Actions : 10 %
Immobilier (hors RP) : 40 % (nets)
Produits de taux : 45 %
Allocation cible (objectif début 2020)
Liquidités : 5 %
Actions : 25 %
Immobilier (hors RP) : 35 % (nets)
Produits de taux : 35 %
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#54 16/10/2019 21h57
- Franck059
- Membre (2018)
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Up.
55 % Immobilier hors RP (80 % SCPI - 20 % Crowdfunding)
10 % Actions (ETF World en PEA)
35 % Fonds Euro
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#55 17/10/2019 11h03
- Flavius
- Membre (2017)
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Mon allocation d’actifs actuelle:
Immobilier physique 21% (non propriétaire de ma résidence principale)
Actions 33% (dont 6% de Foncières cotées, supports passifs et titres en vif)
Obligations et assimilés (net) 27% (31 brut -4 dette)
Monétaire (avec or et devises)19%
Réflexion d’allocation future: pondérer davantage l’immobilier non côté via SCPI au détriment du cash
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1 #56 20/02/2020 04h08
- Vibe
- Membre (2011)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 129
Bonjour,
Je viens de feuilleter à nouveau cette pépite qu’est Les placements de l’épargne à long terme*. Cet ouvrage vaut bien plus que son poids en or, et merci à IH de me l’avoir fait découvrir.
Je l’avais lu il y a 7 ou 8 ans, mais sans en comprendre tous les tenants et les aboutissants.
Si j’ai bien compris le dernier chapitre (que j’ai survolé je précise), l’important n’est pas l’allocation du portefeuille global, mais celle des flux d’épargne. Pour simplifier, plus on sera loin de l’échéance (exemple la retraite), plus l’épargne investie devra aller vers les actions (par exemple 85 % en actions l’année n-15, contre quelques % seulement la dernière année). Et ce sans tenir compte de l’allocation d’actif de l’épargne accumulée précédemment !
Au final, ça parait logique, mais j’ai l’impression, à la lecture des portefeuilles publiés ici, que ce n’est pas vraiment suivi.
Qu’en pensez-vous ? Ai-je bien compris ?
L’investissement le plus important pour moi en tout cas, ce n’est ni les obligations, ni les actions, mais la relecture de ce livre !
*Je constate qu’une nouvelle édition est parue en 2016, celle que je possède datant de 2003, je vais immédiatement commander la nouvelle, pas de radinerie avec un ouvrage aussi merveilleux
Édition : je reposte ici mon commentaire écrit sur la file du portefeuille de Jade, reprenant les justes remarques de Lgun
Vibe a écrit :
De manière générale, c’est se poser la question suivante : faut-il viser une allocation globale du portefeuille ou une allocation des flux d’épargne ?
Et je ne parle pas uniquement d’allocation sectorielle ou géographique, mais aussi d’allocation stratégique : faut-il viser, par exemple, 60 % actions vs 40 % obligations au total ou bien uniquement au sein de chaque flux d’épargne, en "oubliant" ce qu’est devenu l’épargne précédemment accumulée.
D’un point de vue statistique, raisonner sur les flux est plus logique (lorsque l’on joue à pile ou face, la pièce ne se "souvient pas" de ses lancers précédents). De même, si on considère qu’en 2020 il est pertinent pour un nouveau portefeuille d’être à 60/40 actions/obligations, tout comme en 2015, ce sont les flux de 2020 qui doivent suivre cette allocation, et non pas le total accumulé depuis 2015.
L’ouvrage de Laulanié va même plus loin : il préconise une allocation variable en fonction du temps : par exemple, 15 années avant la retraite : 85 % actions, puis moins de 5 % la dernière année. En fait c’est encore plus complexe, il préconise un flux "first in last out", càd que ce-sont les premières années d’épargne qui seront consommées en dernier (bon, là ça devient compliqué).
J’ai remarqué que c’est un point rarement souligné sur le forum, et qu’on raisonne toujours en allocation cumulée et non pas en allocation par flux.
Dernière modification par Vibe (22/02/2020 22h19)
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#57 22/02/2020 22h33
- Faith
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Vibe a écrit :
D’un point de vue statistique, raisonner sur les flux est plus logique (lorsque l’on joue à pile ou face, la pièce ne se "souvient pas" de ses lancers précédents). De même, si on considère qu’en 2020 il est pertinent pour un nouveau portefeuille d’être à 60/40 actions/obligations, tout comme en 2015, ce sont les flux de 2020 qui doivent suivre cette allocation, et non pas le total accumulé depuis 2015.
S’il est pertinent pour un nouveau portefeuille d’être à 60/40, ce sera aussi le cas pour un ancien portefeuille. Pourquoi estimerait-on qu’une partie de notre patrimoine est optimale à 71/29 tandis que la nouvelle nous parait plus optimale à 60/40 ?
Par ailleurs, quand on parle d’allocation à X/Y, il me semble qu’on envisage quasiment toujours un rééquilibrage périodique. Du coup, on investit rarement à "60/40", mais souvent à "60/40 rééquilibré tous les ans".
Après, rien n’empêche de trouve que "60/40" est une meilleure allocation, mais on retombe dans le paradoxe cité en première phrase: deux parties de patrimoines seraient toutes les deux supposées optimales sans être réparties de la même manière…
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#58 22/02/2020 23h07
- Vibe
- Membre (2011)
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En fait, l’idée est de se dire "à cet instant T, quelle est la répartition optimale de cette épargne mensuelle ?" et faisant fi de tout le reste (on laisse l’argent épargné à T-n "vivre sa vie").
Gardons l’exemple de l’alloc 60/40 et supposons qu’au temps T elle se retrouve à 70/30 à cause d’un marché haussier. On pourrait très bien se dire qu’au temps T, la bourse est trop élevée, et qu’il faudrait investir avec une nouvelle allocation 50/50 (mais ce choix devrait se faire sans être biaisé par son portefeuille, par exemple prévoir une allocation cible pour les flux tenant en compte de la prime de risque des actions).
Le principe d’allocation des flux me parait plus simple (on ne cherche pas à changer une pondération totale) et libère de la pression psychologique, notamment en temps de forte volatilité.
Le principal inconvénient c’est la multiplicité des frais engendrés : comment répartir 1000 euros chaque mois en :
- 400 euros fonds obligataire
- 200 euros tracker monde
- 100 euros tracker small
- etc
Ca devient très couteux à la fin.
Une solution pourrait être de cumuler l’épargne sur 6 mois et de faire 2 séries d’achats par an.
Autre solution : un système mixte où on ne raisonne sur les flux que pour l’alloc oblig/actions (et non sur l’alloc tactique), avec le système d’échelonnement annuel où l’on fait baisser le % d’actions au fil du temps. On aurait ainsi à 15 ans de l’échance :
- 850 euros à répartir dans la poche actions, qui iraient sur la sous-poche qui a le plus baissé
- 150 sur la poche oblig
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#59 22/02/2020 23h26
- Faith
- Membre (2014)
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Vibe a écrit :
Gardons l’exemple de l’alloc 60/40 et supposons qu’au temps T elle se retrouve à 70/30 à cause d’un marché haussier. On pourrait très bien se dire qu’au temps T, la bourse est trop élevée, et qu’il faudrait investir avec une nouvelle allocation 50/50
J’ai bien compris , mais je ne trouve pas cela logique: si vous avez la conviction que la bourse est trop haute, rien ne justifie de garder une poche à 70/30.
Je pense que le problème vient du fait que vous mélangez deux visions de l’investissement:
- les allocations telles que X/Y% sont faites pour ceux qui n’ont pas de conviction sur la bourse: ils laissent faire le marché, tout en choisissant un ratio de risque raisonnable (pour eux).
- les allocations sur base de conviction: market-timing, analyse d’entreprise, etc.
Pour ceux qui ont des convictions suffisamment claires pour prendre le risque d’engager de l’argent dessus.
Dès lors que vous ciblez le même périmètre, mélanger ces deux approches me semble problématique.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#60 22/02/2020 23h42
- Vibe
- Membre (2011)
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Oui. Et il y a aussi autre chose : on peut considérer que le flux mensuel intègre aussi notre épargne passée (en gros : chaque mois, ce n’est pas 1000 euros qu’on doit placer, mais tout ce qu’on a) et du coup on en arrive effectivement à une allocation classique sur tout le portefeuille.
En résumé :
- allocation des flux : on fait chaque mois un "pari" et on oublie totalement les paris précédents, chacun des "1000 euros" vivant sa vie
- allocation globale : on fait chaque mois le pari sur tout le portefeuille
Il faudrait vraiment que je relise le chapitre du bouquin de Laulanié pour y voir plus clair. Je garde tout de même l’idée d’une allocation stratégique évoluant au fil du temps : 85% actions au début, avec une part action décroissante au cours du temps.
Concernant l’allocation sectorielle, il reste le problème soulevé par Lgun : si on veut garder constant le % de tel pays ou secteur, on n’est plus lazy au fil des années s’il se trouve que ledit pays ou secteur a effectivement vu sa part changer au fil des ans. Par exemple il y avait peu de valeurs technos et beaucoup de pétrolières dans le S&P en 1990. Finalement, le plus simple c’est encore de prendre un ETF Monde (qui lui ne rebalance pas les secteurs au passage, sauf modification de l’indice). Donc quand on investi chaque mois 1000 euros sur un ETF Monde, c’est comme si on investissait la même fraction de cette somme dans chaque secteur/pays sans moyenner à la baisse.
Edition : Je viens de relire le chapitre du livre, et je comprends mieux !
L’auteur préconise de raisonner par flux (dans une logique d’épargne puis de consommation du capital à la retraite) :
- les premières années on place 85 % de l’épargne annuelle en actions, puis on baisse la proportion jusqu’à l’échéance
- à l’échéance (la retraite), on consomme uniquement les dernières poches d’épargne : càd les premières années on va vendre majoritairement des obligs, et de plus en plus d’actions au fur et à mesure qu’on s’approche de l’autre échance, l’échéance "finale"
Mais dans la suite de la lecture, je me rends compte que c’est conceptuel. En fait il va agréger/intégrer chacun des flux pour calculer leur impact sur l’allocation globale. Et en pratique, c’est simplement le curseur de l’allocation globale qui change chaque année.
Dernière modification par Vibe (23/02/2020 00h54)
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#61 23/02/2020 10h20
Ce n’est pas qu’une question d’âge. Prétendre qu’en fin de vie la meilleure répartition est d’être quasi totalement investi en obligations ou équivalents n’a pas de sens.
Il faut tenir compte des besoins. Or , pourquoi se priver d’une hausse éventuelle des marchés au cours des 10 dernières années de sa vie alors que le marché peut être très haussier ? Et en fin de vie il y’a des héritiers et le transfert de son patrimoine. Et d’autant plus si le montant de la retraite suffit à vivre correctement , quite à piocher das le bas de laine pour se faire plaisir si envie ?
Imaginons la perte que représente le fait d’avoir été en "placements sûrs" depuis 10 ans alors que la hausse a été continue ou pas loin ? 2019 +1.5% pour les fonds euros et +30% pour les actions .
Le choix est bien plus complexe et dépend de la situation de chacun .
Choisir de finir tout en quasi sécuritaire , c’est un peu nier ce qui a prévalu aux choix initiaux . Il faut juste mettre des protections et ne pas être , à l’inverse, 100% actions.
30 à 50% en actions après sa retraite (sachant que l’espérance de vie moyenne est alors de 15-20 ans) et selon ses autres revenus (pensions, locatif, etc…) parait plus "utile" (au sens fonction d’utilité).
Les modèles tout en sécuritaire en fin de vie s’appliquent surtout au modèle US où la retraite est minime comparativement aux revenus antérieurs.
Avis perso.
Think Happy, Dream Big, Do your Best !
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#62 23/02/2020 13h10
- Dooffy
- Membre (2014)
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@jctrader: nous pourrions même pousser plus loin en disant qu’être investit 100% en action au moment de son départ de ce monde et être en plein crash boursier (sans faillites - hypothèse importante) est du pain béni pour la lignée.
Vous transmettez les titres pour une bouchée de pain, en continuant de percevoir la rente (qui est, rappelons-le, la seule fin importante pour un rentier - j’avais écris à ce sujet dans un autre post je peux le rechercher).
10 ans après son trépas, l’aïeul est encore adoré par tous les héritiers tant le capital laissé est désormais démultiplié, en mettant à l’amende l’État vautour.
En tout cas merci beaucoup pour votre point, qui m’a fait réfléchir un peu, écrire le paragraphe ci-dessus, et fait modifier à la hausse mon allocation cible sur les marchés ;-)
Bien à vous, Dooffy
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#63 04/03/2020 10h20
- Gulli
- Membre (2020)
- Réputation : 14
Bonjour,
ci-dessous mes allocations d’actifs actuelles :
Assurance vie 1er contrat :
30% patrimoine portefeuille Harry Browne :
25% or (certificat)
25% Oblig MT/LT (tracker ou UC selon les contrats
25% Fds euro
25% ETT SP500
1 arbitrage par an
Assurance vie 2e contrat :
30% patrimoine stratégie momentum en mode trimestriel sur ETF.
Malheureusement portfoliovisualizer est devenu payant. A transposer sous excel donc!
PEA/CT :
25% patrimoine
Stratégie suivi de tendance long terme sur actions (stratégie pea-rentier)
en ce moment 100% trackers obligations (OBLI, MTF…)
le portefeuille n’a perdu que 1,8% depuis janvier, ça c’est plutôt cool.
cryptos :
5% patrimoine environ sur des cryptos (les plus connues ETH, XRP, BTC, XLM)
plutôt en mode buy and hold.
liquidités :
10% patrimoine
Pas d’immobilier pour l’instant mais je compte me lancer d’ici peu.
Voilà. Donc le but c’est d’intervenir le moins possible tout en gardant un rendement correct…et passer les crises sans trop de casse. ;-)
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#64 24/04/2020 10h39
- Wayneroo
- Membre (2019)
- Réputation : 4
Financial Times (FT) a écrit :
Market ructions test faith in classic portfolio mix
Financial Times (FT.Com)
By Robin Wigglesworth
23 April 2020 05:00,
Investors are ‘at the mercy of the gods’ now bonds are behaving like equities.
One of the basic rules of investment is coming unstuck, forcing some fund managers to rethink how they build their portfolios.
For much of the past century, the building blocks of most investment portfolios have been a combination of riskier stocks and steadier, safer bonds. Like a see-saw, one typically rises if the other falls, smoothing returns and offering a hedge.
But over the past decade, this relationship has broken down. Bond yields have sagged as their prices have risen alongside equities, producing healthy gains but limiting how much protection bonds can offer in downturns. The recent market chaos unleashed by the coronavirus pandemic has underscored the problem, with bruising trading periods in which bonds and equities have dropped in unison.
“This is the biggest story for institutional investors right now,” said Paul Britton, the head of Capstone, a New York hedge fund. “You could always sleep at night knowing that bonds would protect your portfolio — and paid you for doing so — but you’re now at the mercy of the gods.”
The classic balanced portfolio consists of 60 per cent stocks and 40 per cent bonds. Variants on this basic construction are popular with everyone from big pension funds to retail investors, thanks to the steadiness of its returns compared with less diverse, riskier portfolios.
Since the financial crisis, this strategy has performed well as both key components have strengthened. A US 60-40 portfolio in the decade to 2020 produced its highest volatility-adjusted returns in over a century, according to investment bank Goldman Sachs. But in the first three months of this year, the 60-40 strategy suffered one of its worst performances since the 1960s, as the bond rally proved insufficient to offset the tumble in stocks.
Goldman now warns that the longer-term outlook is for lower returns and “larger and more frequent drawdowns” for the once-trusty 60-40 portfolio. “Balanced portfolios have become more risky,” Christian Mueller-Glissmann, a strategist at the bank, warned in a recent report.
Investors are now grappling with the implications. In Bank of America’s investor survey in March 52 per cent of fund managers said that US government bonds were the best hedge against turmoil. That share dropped to 22 per cent in April.
Gold saw the biggest rise in popularity, helped by its strong recent performance. But it is not a big enough asset class to offer enough protection for the trillions of dollars managed by big institutional investors.
The most popular hedging alternative in the BofA survey is now put options. These are derivatives that act a bit like an insurance policy, by offering buyers the chance to sell stocks at a pre-agreed price in return for a steady premium.
However, at the moment, these puts are extremely expensive. Although stocks have enjoyed a strong rebound, investors remain nervy, and buying puts is akin to buying hurricane insurance after a storm has already struck. This means that premiums are unusually high even for those heavily “out-of-the-money” puts that pay out only in the case of another savage drop.
In the longer run, some analysts and fund managers expect broader derivatives-based strategies to become more popular among institutional investors that want to insulate their portfolios against big falls.
The best example are “tail risk” funds, which collect a steady stream of payments from institutional investors in return for insuring a certain amount of their equity exposure. Many tail risk funds clocked huge gains last month.
But the problem with tail risk funds is that such protection does not come cheaply. Paying fees to an investment manager year after year with often little to show for it makes them hard to hold on to — as Calpers, the US pension fund, demonstrated by ditching its tail risk fund allocations in January 2020.
“Tail risk funds do the job, but they come at a cost,” said Capstone’s Mr Britton, whose fund manages a tail risk strategy. “People just have to accept that they have to spend more money on tail risk hedges and lower their return expectations.”
Not everyone is convinced that such expensive strategies are a feasible alternative for big institutional investors.
“There’s not nearly enough liquidity in those strategies to make them remotely viable for big investors,” said Mark Wiseman, formerly head of active equities at BlackRock and one-time chief executive of CPPIB, a big Canadian pension fund. “You just get some expensive, short-term performance-smoothing in return for a worse longer-term performance.”
Mr Wiseman argues that most truly longer-term investors should simply increase their equity exposure and add riskier strategies to make up for the fact that future fixed-income returns are now expected to be lower. Overall returns will be more volatile as a result, but for those that can afford to ride through it, the outcomes will be better.
“There is no real alternative to fixed income,” Mr Wiseman added. “Maybe the answer is simply to hold more equities, and hold on tight.”
Article intéressant du FT qui questionne l’allocation classique Bond / Equity:
- Le fixed income n’a pas joué son rôle de hedge de l’equity durant cette crise, ce qui pose la question de la pertinence de l’allocation 60/40 equity / bond (le fixed income avait également évolué dans le même sens que l’equity ces dernières année, mais comme c’était à la hausse ça ne posait pas trop de problème)
- Une solution serait l’utilisation de dérivés, notamment de put options, qui, comme une assurance, permettent de vendre des actifs à un prix donné en cas de baisse massive. Le problème est que cette assurance a un coût élevé et qu’elle rogne sur les returns à long terme
- Mr Wiseman, gérant chez Blackrock, conclut sagement que la solution est simplement plus d’equity et de pouvoir supporter la volatilité
(pas certain que ce soit le bon endroit pour poster cet article )
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#65 24/04/2020 10h44
- koldoun
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Bonjour,
Les puts ont un cout élevé s’ils sont achetés pendant la crise en question (hausse de la volatilité implicite), mais leur cout est bien plus faible s’ils sont achetés régulièrement avant la crise.
Je ne vois pas de meilleur baromètre que le VIX pour savoir si les assurances sont chères ou pas.
A mon humble avis, en dessous de 15 "c’est pas cher"…
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1 2 #66 24/04/2020 14h52
- Fructif
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Les stratégies Put sont chères en moyenne, même quand tout va bien. Il y a quelques études sur le sujet (j’ai justement regardé il y a pas longtemps, car je sors un article sur les options la semaine prochaine).
Mais il y a clairement un indicateur : le CBOE a créé un indice qui fait exactement le contraire. Il s’appelle le Cboe S&P 500 PutWrite Index (PUT).
CBOE a écrit :
In June 2007 the Cboe Options Exchange (Cboe) announced that it is beginning to publish daily data on the value of the Cboe S&P 500 PutWrite Index (ticker symbol PUT). PUT is an award-winning benchmark index that measures the performance of a hypothetical portfolio that sells S&P 500 Index (SPX) put options against collateralized cash reserves held in a money market account. The daily historical data for the PUT Index now extends back to June 30, 1986.
The PUT strategy is designed to sell a sequence of one-month, at-the-money, S&P 500 Index puts and invest cash at one- and three-month Treasury Bill rates. The number of puts sold varies from month to month, but is limited so that the amount held in Treasury Bills can finance the maximum possible loss from final settlement of the SPX puts.
Voilà à quoi ressemble son évolutions :
J’ai les données depuis 1985 … et c’est pas mieux avant 2006
Voilà ce que dit le CBOE sur la performance :
CBOE a écrit :
Long-term performance. Over more than 32-year period, the PUT index outperformed
the traditional indices on a risk-adjusted basis. Compared to S&P 500, PUT has a comparable annual compound return (9.54% versus 9.80%), but a substantially lower standard deviation (9.95% versus 14.93%). As a result, the annualized Sharpe ratio is 0.65 (PUT) and 0.49 (S&P 500).
Ils ont aussi créé un indice qui s’appelle Cboe S&P 500 5% Put Protection Index :
The Cboe S&P 500 5% Put Protection Index is designed to track the performance of a hypothetical strategy that holds a long position indexed to the S&P 500® Index and buys a monthly 5% out-of-the-money S&P 500 Index (SPX) put option as a hedge.
Entre 1986 et fin 2018, le S&P 500 a eu une performance de 9,8% et l’indice avec protective put de 6,62%. Le max drawdown a tout de même été de 38% pour la stratégie (soit disant) protectrice …
Dernière modification par Fructif (24/04/2020 15h14)
Lazy investing : Epargnant 3.0 | Créer et piloter un portefeuille d'ETF | Mon blog | Guide ETF | E-Formation
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#67 24/04/2020 15h09
- koldoun
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J’ai déjà entendu parlé de cette étude.
Mais dans mon cas, je précise bien d’acheter les puts quand la VI est très basse, et cela correspond bien à ma psychologie, et cela s’est confirmé lors du dernier krach.
Je préfère un portefeuille qui baisse moins, même s’il monte moins.
En terme de gestion de risque, existe t’il une mesure, un ratio ou autre pour comparer un portefeuille qui fait 10% par an sur le long terme, mais avec un max drawdown 2 fois plus élevé qu’un portefeuille qui ne ferait que 8% par an?
Par exemple, une mesure qui permettrait de comparer les 2 investissements suivants :
100k en action, 10% /an à très long terme, mais non couvert donc susceptible de baisser très fortement lors de krach, 45% comme dernièrement
100k en action, 8% /an à très long terme, mais couvert de telle sorte qu’il baissera de maximum 25% en cas de krach
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1 #68 24/04/2020 15h16
- Fructif
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Il y a plein de ratios oui : la VaR, l’Ulcer Index, le Sortino … Je pense que l’Ucer Rate vous plaierait.
Il est clair que ca coute moins cher d’avoir moins d’actions si vous voulez baisser votre risque.
Lazy investing : Epargnant 3.0 | Créer et piloter un portefeuille d'ETF | Mon blog | Guide ETF | E-Formation
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#69 24/04/2020 15h21
- koldoun
- Membre (2013)
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La recherche Google "ulcer rate portefeuille" renvoie vers… ce forum et l’un de vos postes :
Performance à long terme et risques de différents indices actions…
Bravo!
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#70 24/04/2020 17h32
- Cizia
- Membre (2019)
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Fructif a écrit :
Ils ont aussi créé un indice qui s’appelle Cboe S&P 500 5% Put Protection Index :
The Cboe S&P 500 5% Put Protection Index is designed to track the performance of a hypothetical strategy that holds a long position indexed to the S&P 500® Index and buys a monthly 5% out-of-the-money S&P 500 Index (SPX) put option as a hedge.
Je ne sais pas comment le portefeuille est rebalancé exactement. Mais est-ce qu’il n’y a pas moyen de mettre en place une stratégie un peu systématique d’achat régulier de put lorsqu’ils ne sont pas chers selon une valeur de la volatilité implicite (par exemple le 15 cité par Koldoun) et de revente en cas d’appréciation rapide de l’option pour dégager du cash à investir lors d’une correction ?
Si on regarde le simple rapport entre le coût de l’option et son payoff sur le long-terme j’imagine qu’on est forcément perdant de la marge prise par le vendeur. Leur intérêt n’est-il pas plutôt de pouvoir dégager du cash lors d’une correction et générer un rendement indirect de cette manière ?
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1 #71 24/04/2020 18h52
- Fructif
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C’est possible mais ça ne fonctionne pas !
Still Not Cheap: Portfolio Protection in Calm Markets (Roni IsraelovLars N. Nielsen)
Roni IsraelovLars N. Nielsen a écrit :
Buying an option is not a bet that realized volatility will increase; it is a bet that realized volatility will increase above the option’s implied volatility. Buying an option is expected to lose money even when volatility is low and rising if the spread between realized and implied volatility is sufficiently high.
Je vais vous le commenter autrement :
Est-ce que c’est un meilleure business d’acheter ou de vendre une assurance ?
Est-ce qu’on gagne de l’argent en achetant une assurance pas chère ?
Lazy investing : Epargnant 3.0 | Créer et piloter un portefeuille d'ETF | Mon blog | Guide ETF | E-Formation
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#72 04/03/2021 13h19
- Franck059
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A la date d’aujourd’hui :
Immobilier (hors RP) en scpi 50 %
Actions (World en PEA) 15 %
ObligationsHY (crowndfunding) + Fonds€ + Liquidités 35 %
Je suis encore très loin de mon allocation cible qui est :
Immobilier 50 %
Actions 30 %
Obligations 20 %
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#73 19/08/2023 23h10
- adadou70
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31 Ans - 2 enfants - Locataire
Immo locatif brut: 38%
SCPI (En AV) 2%
Liquidité: 6%
Action (ETF World): 26%
Obligation ( fond euro) : 28%
Parrainage: Boursorama - BourseDirect - Totalenergie
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#74 22/03/2024 16h01
Bonjour,
Je reviens sur ce fil particulièrement intéressant. Avec le recul, ma grosse erreur a été ma mauvaise allocation d’actif avec trop de monétaire et d’obligataire, trop longtemps.
A mon sens l’intérêt du fil de discussion repose sur la méthode à utiliser pour chacun d’entre nous.
Plusieurs méthodes "basiques" définissent une répartition en fonction de l’âge et de l’échéance d’un projet.
Par exemple une méthode consiste à définir l’allocation d’actifs en fonction de l’âge. A partir du nombre 100, cela consiste à soustraire l’âge, pour obtenir le pourcentage d’actions que l’on détient.
Par exemple à 42 ans, je détiens 100 - 42 = 58 % d’actions.
Néanmoins ces méthodes me semblent imparfaites.
- L’immobilier est mal pris en compte
- Les montants sont évalués en pourcentage. Ce qui dans les faits a peu de sens. En cas de patrimoine important cela peut nous contraindre à disposer de trop de liquidités.
- L’aspect transmission n’est pas pris en compte. Dans mon cas, mon horizon d’investissement est > mon espérance de vie.
Les autres méthodes quantitatives et plus complexes telles que Black Litterman ne prenaient pas en compte mes contraintes de vie.
Quadra avec 2 enfants en bas âge, ma méthode est ultra simplifiée mais me semble répondre à mes objectifs avec de l’immobilier ET de l’épargne Financière.
- La poche immobilière est maximisée par mon taux d’endettement et ma capacité à gérer les locataires. Quand le rendement d’un lot devient insuffisant, il est vendu et le montant placé en épargne financière
- Sur la poche Epargne Financière, j’ai découpé en 3
- 1 projet court terme en cas de besoin de liquidité : 6 mois revenus (salaires + loyers) placés en monétaire
- 12 mois moyen terme en obligataire
- le reste en actions > 80 % actions avec un objectif de transmission.
Dernière modification par PascalD (22/03/2024 16h21)
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#75 22/03/2024 16h41
- Chafouini
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Bonjour, sujet très intéressant en effet.
De nombreuses études que j’ai lu à ce sujet étaient US, avec donc peu d’immobilier en général et effectivement des formules de base comme "Votre age en obligations", ce qui n’est pas forcément mauvais.
Pour ma part, d’ici 2 ans au maximum, à l’occasion de ma pré-retraite, je vais m’employer à mettre en place un système basée sur les dépenses: 2 ans de dépenses en monétaires (Livret ou autres), 8 ans en obligations (AV à priori) et le solde en action.
Souhaitant m’expatrier, je ne pense pas garder d’immobilier, ou alors peut être un pied à terre en nue-propriété.
"Don't look for the needle in the haystack. Just buy the haystack!"
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