Koldoun,
J’ai fait le choix de m’endetter pour une villa un peu démentielle par rapport a nos moyens de l’époque il y a 10 ans. Elle m’a occupé plus de 5 ans pour lui rendre son lustre initial (j’adore bricoler) et a changé notre mode de vie : avant, nous partions à chaque occasion de week end ou autre, après on bougeait bien moins en profitant des installations comme piscine sous abri haut amovible chauffée à 28 près de 9 mois par an…ou salle de cinéma que nous avons aménagée, salle de jeux pour les enfants et les plus grands…
La magie a opéré 5 ans, après les enfants devenus ado, nous avons repris les voyages, devenus plus lointains.
A mon compte, j’avoue avoir choisi mon bureau sur le critère de la proximité de mon domicile, ce qui me permet le luxe très apprécié de rentrer déjeuner en famille tous les jours ou presque, ou de piquer une tête entre deux rendez vous.
La notion de retour sur investissement était secondaire, seul le plaisir du confort était recherché, mais deux estimations m’ont agréablement surprises, même si je suis bien conscient de la difficulté à revendre un bien atypique ciblant une clientèle de footballeurs pour caricaturer.
Sinon, Nous venons d’acquérir une villa secondaire sur Lisbonne et n’avons guère d’inquiétude sur le fait de pouvoir la rejoindre cet été, notre fils y retournant dans quelques jours (il y séjourne pour ses études) , une partie de ses collègues étant déjà rentrés d’ailleurs la bas sans problèmes.
Je pense que nos comportements seront changés concernant la restauration, non contrainte, mais conviviale qui sera moins pensée comme restaurant (qui risque de rimer avec carcan avec les protocoles du moment) et davantage livraison à domicile : des amis traiteurs me disent avoir un carnet de commandes en ce sens depuis plusieurs semaines, sans doute explique par cela.
Je pense aussi que les Amazon et autres sortiront vainqueurs de cet épisode, au détriment des commerces locaux qui devront déployer des trésors pour garantir une sécurité sanitaire bien éloignée de leur métier de base, facteur de surcoût et de désaffection de la clientèle qui se lassera vite de faire les efforts.
Également l’hypermarché risque d’avoir le même retour de bâton au profit de plus petites surfaces surfaces de proximité.
Ayant en ce moment un véhicule en vente, je « sens » au travers des récents contacts (en forte hausse depuis 10 jours) une soif de consommer pas vue depuis longtemps, les gens attendant lundi de pouvoir se déplacer sans contraintes ou presque.