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2    #126 24/05/2020 15h11

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@Scipion8

Scipion8 a écrit :

L’étude que vous citez, Carignan, est intéressante mais elle ignore le mode de recrutement des meilleures classes préparatoires : Louis-le-Grand et Henri IV ne recrutent heureusement pas qu’à Paris ! Il y a une compétition intense entre les meilleurs lycées, qui les conduit à recruter largement, sur tout le territoire français. Perso, bon élève de classe moyenne à Alès (Gard), j’étais admis à Louis-le-Grand. Finalement j’ai fait ma prépa à Fermat (Toulouse), qui recrute également sur tout le quart sud-ouest de la France et aussi en Outre-Mer. Il n’y a aucun filtrage social.

Je réponds sur un point que je connais. malheureusement vous vous trompez: le pourcentage de non parisiens en mpsi ( math-sup option maths) à Louis Le Grand par exemple est en nette diminution.

A cela deux raisons selon moi:
1) les très bons élèves de province ont tendance à venir à Paris dès avant le bac.
2) la réticence à recruter des dossiers venus de province où les notes artificiellement gonflées ne garantissent pas un vrai niveau.

Il faut bien comprendre que le fond de l’affaire c’est la rupture de l’égalité républicaine au niveau de l’enseignement secondaire.
Un exemple tout simple: vous êtes en terminal dans un lycée de bon niveau (à classes préparatoires) avec un proviseur dynamique; ce dernier s’organise pour récupérer un volant de cent HSE ( heures supplémentaires payées à l’unité); il organise alors quatre heures de cours supplémentaires par semaine effectuées par des collègues du supérieur destinées à muscler en sciences les meilleurs élèves de terminale. imaginez les différences au bout d’une année!
Cet exemple - réel- est un peu extrême, mais il y a aujourd’hui beaucoup de lycées avec une taille critique leur permettant d’avoir crée une ou deux terminale S d’élite.
Tout cela est toléré, tout à fait de même qu’il est toléré qu’on se permette de poser au bac S des épreuves de physique qui ne nécessitent aucune connaissance ni réflexion et qui relèvent du simple bon sens. Se trouvent ici visibles les deux facettes d’une même réalité.

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1    #127 24/05/2020 18h48

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Je reviens lire la file après quelques jours et j’ai des doutes sur la pertinence d’avoir partagé mon ressenti.

Loin de moi l’idée de me croire "supérieur" aux autres ou quoi que ce soit de cet acabit. À vrai dire c’est plutôt tout l’inverse. Je viens d’un milieu paysan, tout simple, élevé dans un village de campagne du massif central.

J’ai effectué ces tests dans le but de mieux me connaître, tout simplement. C’est personnel et d’ailleurs dans mon entourage, seule ma soeur est au courant, puisqu’elle a fait les tests avant moi (avec un résultat sensiblement identique).

Ces tests sont un élément de plus dans mon processus de connaissance de moi, dans le but de vivre une vie plus heureuse, plus libre, rien d’autre.

Et si ça m’aide à mieux me comprendre, à avancer sur le chemin d’une meilleure acceptation de soi (et des autres), à mieux connaître les domaines ou je suis le plus susceptible de m’épanouir alors c’est déjà pas si mal.

Je crois que ces tests doivent faire l’objet d’une démarche personnelle et rien d’autre. Toutefois je ne regrette pas d’avoir partagé mon expérience, si ça peut aider quelqu’un alors c’était important de le faire.

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#128 26/07/2020 20h53

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Un excellent livre (de référence ?) sur "comment" certains adultes surdoués vivent leur surdon : Difference-et-souffrance-de-ladulte-surdoue


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#129 27/07/2020 08h30

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Les enseignantes de votre enfant en maternelle vous disent qu’il a un haut potentiel.
Vous faites quoi ?
Plusieurs options sont possibles, j’en liste quelques-unes :
A- trouver un psychologue, prendre rendez-vous et le faire tester, espérer qu’il puisse recevoir des explications utiles qui l’aideront
B- le faire tester […] et essayer de le mettre au côté d’autres enfants HPI
C- rien, il est intelligent tant mieux pour lui, l’étiquette HPI va juste lui donner le melon

J’étais naïvement plutôt pour C (c’est ce qui a été fait pour moi jusqu’à assez tard dans ma scolarité), mais A peut être utile à condition de trouver un bon praticien.
Le problème, c’est de trouver le bon praticien qui sera capable de poser le "diagnostic" mais surtout d’en faire quelque chose d’utile en termes d’explications. Et c’est précisément là que personnellement les choses avaient été compliquées, je ne sais pas si c’est la faute du praticien ou si l’époque voulait cela, mais tout ce que j’avais eu pour moi était "bah il a de la chance d’être intelligent". Ce qui n’a pas été d’une grande aide. smile

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#130 01/01/2021 22h02

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Fennec60, le 31/12/2020 a écrit :

Ainsi, au seuil de cette nouvelle année, je souhaite sincèrement que nos prestigieux contradicteurs retrouvent leur sérénité, le sens de la mesure, le respect des avis contraires au leur et la courtoisie qui fait cruellement défaut dans les dernières pages.

Je partage tout à fait les valeurs de respect et la sérénité que vous appelez de vos voeux.

Sans vouloir être taquin je m’étonne par contre que vous les fassiez précéder d’une attaque ad hominem en règle contre l’un de nos "prestigieux contradicteurs".

Vous écrivez d’autre part

Fennec60 a écrit :

Je précise ici que je fais partie des individus bas du front au QI probablement inférieur à la moyenne, étant donné mon niveau d’étude de niveau BAC -3, bien que je ne me soucie pas du tout de savoir quel pourrait être mon résultat à un test de QI.

Je pense que vous avez, à tort (la qualité de vos posts en atteste), pris pour vous  une partie du post du même contributeur3833
qui mentionnait entre autre

contributeur a écrit :

le QI moyen en France s’affaisse rapidement, on le voit dans toutes les études sur les compétences scolaires, et aussi à chaque élection ;

J’ai été moi même interpellé par cette affirmation qui paraît (malheureusement ?) exacte.

Au delà de la confirmation anecdotique  par le Professeur Raoult himself:
Raoult QI
d’autres publications semblent effectivement confirmer que le QI baisse en occident depuis plusieurs années.
Baisse QI en occident

Il semblerait , si l’on en croit James Flynn , spécialiste mondial du QI, qu’il s’agisse d’une baisse significative de notre intelligence critique, ce qui à mon sens est plus préoccupant qu’un simple chiffre sur une échelle.
Libé QI

Peut être pourrions nous aborder sereinement ce thème dans un autre fil pour ne pas polluer celui-ci, si le sujet intéresse  d’autres contributeurs ?

Ce serait également une opportunité de dédouaner les huitres que je trouve injustement stigmatisées depuis quelques posts wink

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1    #131 02/01/2021 19h13

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INTP

Siences et Avenir publie que ; "Le cerveau des Hommes d’il y a 30.000 ans était de 15 à 30 % plus gros que celui des Hommes actuels"
Et si un homme était un "neurone" l’homme d’aujourd’hui est 7 milliards, l’homme préhistorique quelques millions et je pense qu’individuellement il était certainement plus intelligent. Nous sommes simplement sur ses épaules.
En 1800, environ 80% de la population travaillait pour nourrir les 100%.
Aujourd’hui peut-être 3 à 5 %, la Covid nous a montrer que beaucoup ne seraient pas utiles dans un monde préhistorique, un peu comme la réflexion d’un ingénieur allemand "A quoi pouvais servir l’étude de l’aérodynamisme des gaz dans l’Allemagne de 1945 ?"
Les QI élevés ne seraient ils pas atteint d’une forme d’autisme, tant de formules mathématiques ont été écrites par des autistes.
Et je vois tellement d’intelligence dans la nature, où se trouve le cerveau dans une plante ?

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2    #132 14/01/2021 20h52

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Bonjour à tous,

Je me permets une humble contribution. Je n’ai pas de chiffres à donner évaluant mon QI mais je me reconnais dans les caractéristiques évoquées, bonnes et moins bonnes (je me suis toujours senti différent et été perçu différemment (même en école d’ingé où mon profil dénotait), choqué par le niveau des analyses et des discussions, grandes facilités dans les études sans travailler, problème concernant les interactions sociales, hypersensibilité et difficultés à l’oral principalement jusqu’à 25 ans et j’en passe…)

J’interviens car par chance j’ai pu améliorer ma situation concernant la partie émotionnelle et sociale ainsi qu’un gros problème de "présence" associé à ma grande tendance à sur intellectualiser (tout) et à rester dans ma tête à cogiter (le tout couplé à des facilités pour ruminer les problèmes en bonus!)

Globalement la situation s’est nettement améliorée pour moi à partir de 25 ans, suite à deux phases de vie, une première où j’ai lu énormément de livres sur la "psychologie" (jusqu’à l’overdose) et une deuxième où j’ai découvert la méditation. Cette pratique m’a grandement fait progresser. J’ai pu reprendre en douceur le contrôle de mes pensées et canaliser mon hypersensibilité afin de vivre globalement "normalement", voire même à prendre plaisir dans des situations qui m’auraient effrayées quelques années plus tôt! Ma vie actuelle n’a plus rien à voir avec celle d’avant. J’espère que cela pourra aider certains qui se reconnaitront! 

Au plaisir
Leveraged


Dream big and work for it !

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Favoris 1    #133 04/05/2021 11h29

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Bonjour,

Je déterre ce sujet car je viens de visionner cette émission sur les surdoués, hauts potentiels…

Personnellement, la scène du test de culture générale à la 14e minute m’a beaucoup touché car je me suis revu petit garçon qui voulait tout savoir sur tout.

J’ai 39 ans, je n’ai jamais cru être très intelligent. Mes tests de QI fait rapidement sur Internet m’ont donné autour de 130. Je me suis toujours dit: "pas mal mais rien de spécial hélàs".
Les tests de QI sont limités évidemment - je déteste les raisonnements logiques dedans (du style il y a trois triangles et deux carrés, quelle forme est l’intrus?).

Mon XP de vie (scolarité très facile, adolescence épouvantable - peu d’amis, je me sentais en décalage avec les autres, études supérieures de bon niveau sans se fouler, difficulté de se faire des amis cependant) et professionnelle (je maitrise un job en 6 mois puis je m’ennuie et veux découvrir encore autre chose) plaident dans ce sens.

Cette émission fut donc très intéressante pour moi, révélatrice.

La question qui me vient à l’esprit est désormais : quelles sont les solutions?
Quelle carrière pour ceux qui sont curieux à outrance? J’ai fait de l’investissement, qui est varié mais là aussi, l’ennui guettait aprés quelques trimestres. Etre indépendant aiderait?

Faut-il se mettre en couple avec une semblable pour être sur la même longueur d’onde? Cibler uniquement ce genre de personnes comme amis?

Des questions ouvertes à ceux qui ont un peu d’avance sur moi sur cette reflexion!


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#134 04/05/2021 11h54

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Bonjour kiwijuice,

Pour essayer de répondre à vos questions :

En moyenne, on prend comme amis des personnes de notre milieu et les HQI ne font pas défaut à cette règle : ils se reconnaissent entre HQI, le plus souvent sans le savoir. Vous en avez sûrement dans votre entourage. Il y en a d’ailleurs pas mal sur le forum de l’IH ; pour quelqu’un d’habitué, c’est visible.

Au niveau professionnel, le mieux est évidemment de trouver un travail qui, d’une part soit stimulant intellectuellement (avec une stimulation pérenne, comme vous l’avez remarqué, ce n’est pas le cas de tous les métiers), et que vous soyez entourés de personnes stimulantes.

Personnellement, j’ai eu la chance de trouver le métier parfait pour moi, je suis chercheur, la stimulation intellectuelle est permanente, je creuse les sujets que je veux, je peux en changer comme je veux, et parmi les personnes qui m’entourent, il y a des HQI, ca va même jusqu’à des personnes hors du commun (le commun des HQI, je veux dire). Du coup, le niveau, et le style, de discussion me satisfait. En me relisant, avoir trouvé le bon métier, c’est pas qu’une chance, je savais inconsciemment que la recherche me stimulerait.

Au niveau couple, cela peut aussi aider de trouver un(e) HQI, mais c’est moins crucial. La vie de couple demande beaucoup d’autres qualités que cette forme d’intelligence, aussi il peut être plus intéressant de vivre avec quelqu’un qui possède une grande intelligence sociale. Quand on est HQI, progresser socialement peut être très stimulant.

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#135 04/05/2021 11h58

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Chercheur…
Je me suis posé la question de faire un PhD et j’ai toujours pensé que 3-5ans sur le même sujet me serait mortel.
Mais dans mon domaine, pour décrocher un poste de chercheur où on peut changer de sujet, il faut souvent faire un PhD!
Arf!

Vous cherchez quoi si ce n’est pas indiscret?


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4    #136 04/05/2021 12h00

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Bonjour,

Ayant sauté le CP puis meme une partie de l’année le CP et le CE1, ayant fini premier de mon departement au concours Kangourou milieu 90, puis ayant eu une scolarité collége-lycée totalement chaotique j’ai très vite été classé dans la catégorie des élèves singuliers dont on ne sait pas quoi faire.
Capable d’avoir 20 à un controle de maths lorsque le sujet m’interessait tout comme 5-6 le reste de l’année.
L’éducation nationale ne sait pas s’occuper d’élèves qui ont mon profil, j’ai vécu les sauts de classes comme de grandes souffrances alors que cela semblait me pousser vers le haut. Certains au profil similaire avec qui j’ai pu discuter ont vécu les choses différemment…
A l’age de 14 ans ma mère, qui voulait en avoir le coeur net m’a amené faire un test de QI professionnel (chez un psychologue, test de 2-3h si mes souvenirs sont bons, sur plusieurs thématiques comme la logique mais aussi la mémoire, la culture, la maturité par rapport à l’age etc…), résultat 150 apparemment 1/10000, moi qui ai toujours mal vécu d’être différent cela ne m’a rien apporté.

Mon experience maintenant que j’ai entamé la trentaine, point de salut par les autres. Notre société est organisée par consensus et malheureusement il sera toujours difficile de vivre dans un monde nous étant parfaitement adapté.
Le salut passe par soi même, l’acceptation des autres, de leur vitesse, que l’intelligence n’est qu’un outil parmi tant d’autres; ce n’est pas parce que je comprends plus vite que je suis un meilleur individu.
Prendre du recul, se servir de ses qualités intellectuelles pour approfondir sa compréhension du monde, de la vie et de soi même.

On a tendance à trop valoriser l’intelligence mais ce n’est pas l’alpha et l’omega de l’humanité (malheureusement quand on regarde l’état du monde) et c’est encore moins une garantie de bonheur.

La philosophie (et non le developpement personnel) ouvre un grand nombre de voies pour celui qui ne cherche pas un resultat mais un chemin vers plus de sagesse.

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Favoris 3    2    #137 04/05/2021 12h04

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kiwijuice a écrit :

(je maitrise un job en 6 mois puis je m’ennuie et veux découvrir encore autre chose)

Je voudrais quand même préciser que ceci n’a rien d’étonnant, QI élevé ou non.

On a taylorisé la majorité des jobs, y compris les jobs intellectuels.

A partir de là, rien d’étonnant à ce qu’on s’y ennuie fermement assez rapidement.

Paradoxalement, les jobs d’artisan, plus variés et moins burocratisés, peuvent être plus stimulant, comme le montre Matthew B. Crawford dans son livre Éloge du carburateur.

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1    #138 04/05/2021 12h31

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Comme le dit Iqlouq, ne pas oublier de valoriser d’autres aspects du vivant.
Son corps déjà, souvent le grand oublié des gens très intelligents.
Et la vie relationnelle: ça s’eduque, et devoir partager les préoccupations de personnes d’un autre niveau intellectuel que le sien, c’est aussi pouvoir sortir de sa singularité (ou aussi en prendre conscience), et apprendre à adapter son langage, travailler une autre forme d’intelligence, qui est aussi nécessaire pour réussir dans la vie, en fait souvent plus que celle de ses facultés cognitives.
Bref être un humain complet.

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#139 04/05/2021 13h59

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@iqlouq : votre situation passée est très similaire à celle que rencontre mon jeune neveu. Compte tenu de sa scolarité compliquée (difficulté à se concentrer, sautes d’humeur…), il a passé un test complet auprès d’une psychologue, qui lui a détecté un QI de 150.

Sa mère s’est posée la question de lui trouver un établissement spécialisé, dans lequel il sera entouré de camarades également HQI, avec une pédagogie adaptée. Je lui ai indiqué que cela serait une bonne solution court terme, mais pas forcément la meilleure à long terme. En étant entouré que de camarades qui pensent comme lui, on ne fait que retarder son entrée dans la "vie réelle". On l’empêche de se confronter aux personnes d’un QI inférieurs au sien (c’est-à-dire tout le monde), et d’acquérir les clés essentielles pour s’intégrer en société.

Je lui ai plutôt conseillé de le maintenir le plus longtemps possible dans le système classique, mais en essayant de lui donner un maximum d’outils intellectuels pour comprendre et se faire comprendre des autres. Notamment un accompagnement régulier par un psychologue spécialisé, avec qui il pourra échanger librement et mettre des mots sur ce qu’il ressent.

Je pense d’ailleurs que cette recommandation vaut quelles que soient les aptitudes intellectuelles des enfants. C’est aux parents (éventuellement épaulés par la famille, des amis, des éducateurs dans des associations ou clubs…) d’aider leurs enfants à développer ce qu’on donne parfois "l’intelligence émotionnelle" - et pas à l’Education Nationale.

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1    #140 04/05/2021 14h06

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Sans même parler de QI, exercer un travail au service direct des autres est une grande leçon d’humilité. Les personnes ayant besoin de nos compétences nous font vivre : notre revenu dépend directement de leur confiance bien sur, mais ils conditionnent aussi notre statut social. "Les derniers sont les premiers et les premiers sont les derniers" pourrait illustrer ce principe : plus on en sait, plus on est utile à la société, plus on est au service des autres. Ce principe revient à pondérer d’une autre façon l’intelligence individuelle.

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Favoris 2    1    #141 04/05/2021 14h12

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En lisant les messages, beaucoup de choses se bouscule en moi. J’ai 48 ans, et je me reconnais dans pas mal de vos descriptions.
Sauté le CP, scolarité très chaotique avec l’ennui et avoir l’impression de ne "rien" apprendre. Avoir trois note de 7/20 puis 19/20 pour être dans la moyenne ou corriger la correction du prof si la note de math ne me convenais pas car le devoir était fait en 15mn pour une heure de temps.
Un test de QI à la FAC sur la demande de l’institution mais à quoi bon connaitre le résultat pour savoir si je suis complètement "nul" ou au-dessus du lot; de toute façon les tests son fait pour être catégorisé.

Les boulots où l’on fait le tour rapidement, même si IH à en parti raison mais très vrai quand on le "subi". Je me souviens avoir commencé comme manut en intérim pour mettre du caoutchouc en caisse puis pris en CDD comme opérateur car je posais plein de questions. Puis l’ennui arrive, on veut savoir comment cela fonctionne alors je lis les classeurs de procédures, de processus, etc. La, les collègues commencent à me faire comprendre que je suis ici pour surveiller les réglages des machines, et c’est tout.

Ou encore en 2010, énième démission d’un poste de responsable achat pour une formation en sécurité. J’ai seulement le BAC alors le CESI veut bien me faire passer le test pour obtenir un DUT. Je me rend au test, 3h30. Pfffff, ça va être long. Je le torche en 1h10, le responsable de l’organisme me regarde bizarrement en me demandant si c’est j’ai bien terminé. 30mn plus tard, le responsable vient me chercher pour aller voir le directeur, t*a dammmmm je suis directement pris en 4ème année pour valider un diplôme d’ingé en secu.
Ça ne m’intéresse pas, au revoir messieurs dames.

Je vous passe les réactions lors de discussions dans des soirées ou avec les collègues qui se finissent très très souvent par des blancs suite à une de mes remarque lol

Ou alors les "tiens voila WIKI", oui le monde de la maintenance industrielle est comme cela.

Bref, tout cela pour dire que je ne pense pas, j’en suis même sur aujourd’hui, être un HQI mais un surefficient. Ce thème a déjà été abordé mais la limite entre les deux est fine mais la différence très grande.

La surefficience ne signifie pas "être intelligent" mais penser avec la partie droite du cerveau et non pas la gauche comme la majorité. Avoir une pensée arborescente et non linéaire, etc

Avoir un cerveau droit qui mouline en permanence me donne beaucoup de facilité, d’ennui, de questions, d’idées, d’incompréhension  à cause de nos valeurs, de changement de job, une scolarité chaotique, des relations sociales faméliques, etc*

*Rayez la/les mentions inutiles

Je viens de terminer un livre assez simple sur la compréhension du truc, mais cela m’a mis une claque, même si l’auteure ne va pas assez loin à mon goût. Moi qui me posais la question si je devais ou voulais savoir si j’étais HQI et bien une troisième solution m’a été offerte par ma compagne. Plus besoin de savoir maintenant.

Bon, le monde est fait/dirigé par 80/85% de cerveau gauche mais à quoi bon aller contre la majorité.

Merci de m’avoir lu

Dernière modification par bernisevic (04/05/2021 14h59)

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#142 04/05/2021 14h18

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Difficile, parfois, pour les zèbres, de s’y retrouver dans cette jungle…


Portefeuille : >12% de TRI sur 10ans | "Je peux être rentier à vie, à condition de mourir l'année prochaine :)"

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#143 04/05/2021 14h20

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perecastor a écrit :

@iqlouq : votre situation passée est très similaire à celle que rencontre mon jeune neveu. Compte tenu de sa scolarité compliquée (difficulté à se concentrer, sautes d’humeur…), il a passé un test complet auprès d’une psychologue, qui lui a détecté un QI de 150.

Sa mère s’est posée la question de lui trouver un établissement spécialisé, dans lequel il sera entouré de camarades également HQI, avec une pédagogie adaptée. Je lui ai indiqué que cela serait une bonne solution court terme, mais pas forcément la meilleure à long terme. En étant entouré que de camarades qui pensent comme lui, on ne fait que retarder son entrée dans la "vie réelle". On l’empêche de se confronter aux personnes d’un QI inférieurs au sien (c’est-à-dire tout le monde), et d’acquérir les clés essentielles pour s’intégrer en société.

Je lui ai plutôt conseillé de le maintenir le plus longtemps possible dans le système classique, mais en essayant de lui donner un maximum d’outils intellectuels pour comprendre et se faire comprendre des autres. Notamment un accompagnement régulier par un psychologue spécialisé, avec qui il pourra échanger librement et mettre des mots sur ce qu’il ressent.

Je pense d’ailleurs que cette recommandation vaut quelles que soient les aptitudes intellectuelles des enfants. C’est aux parents (éventuellement épaulés par la famille, des amis, des éducateurs dans des associations ou clubs…) d’aider leurs enfants à développer ce qu’on donne parfois "l’intelligence émotionnelle" - et pas à l’Education Nationale.

Si je peux donner un conseil je pense que ce qui à été le plus important pour moi c’est la confiance que mes parents ont accordé à mon jugement, de m’associer assez rapidement aux décisions me concernant. Cela a permit trois choses, primo de me montrer du soutien et de la confiance, deuxio de me responsabiliser et de plus m’exposer au monde environnant, j’ai compris assez vite en sortant de ma bulle de surdoué qu’être uniquement intelligent n’allait pas m’amener bien loin dans la vie et enfin de me sentir suffisamment en sécurité pour pouvoir discuter de mes experiences.
Le suivi psychologique peut etre un vrai plus à condition de tomber sur un psy étant formé spécifiquement à ces questions la, en la matière j’ai vu de tout, y compris le psy pensant que j’étais un enfant maltraité….

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#144 04/05/2021 14h31

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Oui un suivi psy peut être vraiment très utile. D’autant que, l’expérience me l’a montré, les HQI ont souvent une vive curiosité au sujet de la psychologie.

Il y a quelques (rares) établissements scolaire où les HQI ont une prise en charge spécifique. Pour ceux qui ont des problèmes, ça peut être plus bénéfique/sécurisant que d’être dans une école standard.

@bernisevic. Pourquoi avoir refusé la 4e année d’école ?

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[+1 / -1]    #145 04/05/2021 14h44

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bernisevic a écrit :

Ou encore en 2010, énième démission d’un poste de responsable achat pour une formation en sécurité. J’ai seulement le BAC alors le CESI veut bien me faire passer le test pour obtenir un DUT. Je me rend au test, 3h30. Pfffff, ça va être long. Je le torche en 1h10, le responsable de l’organisme me regarde bizarrement en me demandant si c’est j’ai bien terminé. 30mn plus tard, le responsable vient me chercher pour aller voir le directeur, t*a dammmmm je suis directement pris en 4ème année pour valider un diplôme d’ingé en secu.
Ça ne m’intéresse pas, au revoir messieurs dames

Franchement, on croit rêver en lisant des trucs pareil!
Directement en quatrième année d’école d’ingénieurs, avec un bagage scientifique proche de zéro! C’est cela oui!

Cette discussion est tellement complaisante.
L’intelligence ne veut rien dire: il s’agit de trouver une voie et de la creuser.

Si quelqu’un fait en 1H10 un problème prévu pour une durée de quatre heures, c’est simplement que le problème est trop facile.
A force de démagogie, à force de proposer des épreuves d’évaluation de difficulté pathétique, on fabrique des générations de pseudo-surdoués.

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#146 04/05/2021 14h55

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C’est vraiment engageant comme message : commencer par dire que les autres racontent n’importe quoi, qu’ils sont complaisants ou que ce sont les tests qui sont mal faits.

Oui, les élèves/étudiants ont vraiment des niveaux très différents et certains peuvent faire des évaluations bien plus facilement que d’autres. Je connais un élève de CM1 qui calcule mieux que certains de mes étudiants de licence. Et vice-versa, la moitié de mes étudiants de licence n’ont pas le niveau de 4e en anglais. Etc.

Par ailleurs, toutes les écoles d’ingénieurs ne demandent pas un niveau de fou en science. Vous vous rendez bien compte que le niveau de maths/physique pour être ingénieur en sécurité n’est pas celui de Polytechnique.

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#147 04/05/2021 14h57

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JeromeLeivrek a écrit :

@bernisevic. Pourquoi avoir refusé la 4e année d’école ?

Malgré un aspect commercial assez développé, la recherche d’une entreprise pour l’alternance où je devais me vendre était difficile.
Devoir expliquer une énième fois le pourquoi d’un CV si long avec des expériences pro aussi variées, plus ou moins longues, la démission de trois CDI et les remarques sans intérêts qui en découlent, comme à l’habitude, en balance avec la possibilité de travailler de nouveau et rapidement dans un "nouveau" domaine.
Je ne me voyais pas, même en alternance reprendre les cours surtout avec l’activité qui commençait à redémarrer. Surement un biais de la valeur travail familiale dans laquelle j’ai évolué. Tous mes oncles et tantes (17) ont arrêté l’école à 14 ans au plus et sont allés travailler. Je suis le premier de la famille à avoir eu le BAC.

DoctusMonkey a écrit :

Franchement, on croit rêver en lisant des trucs pareil!
Directement en quatrième année d’école d’ingénieurs, avec un bagage scientifique proche de zéro! C’est cela oui!

Cette discussion est tellement complaisante.
L’intelligence ne veut rien dire: il s’agit de trouver une voie et de la creuser.

Si quelqu’un fait en 1H10 un problème prévu pour une durée de quatre heures, c’est simplement que le problème est trop facile.
A force de démagogie, à force de proposer des épreuves d’évaluation de difficulté pathétique, on fabrique des générations de pseudo-surdoués.

Même si votre t*on est limite, je prends le temps de vous répondre car je suis d’accord avec vous sur le fond.
Je me suis fait la même réflexion sur les écoles d’ingénieurs et leur niveau. Ayant des amis qui en ont fait début des années 90 et que je les voyait bosser sans discontinuer et galérer pour obtenir des notes valables et qui sont aujourd’hui responsable pour une grande banque française de l’écosse et l’Irlande ou directeur de filiale chez VICAT.
Il y a 10 ans, le groupe dans lequel je travaillait prenait des stagiaires en 4ème année d’école d’ingénieurs, et j’ai été effaré par le niveau de base, français, calcul mental, réflexion. Je ne me pencherais pas plus sur ce sujet qui est vaste.

Ensuite, pour votre gouverne, le domaine dans lequel je souhaitais me former est la sécurité donc pas scientifique, les écoles ont évoluées, je sais qu’en France ingénieur=scientifique pour beaucoup et que la scolarité scientifique ouvre les portes de toutes les formations mais aujourd’hui le monde change…. il y a des écoles d’ingé en sécurité, environnement où il n’est pas nécessaire d’avoir un baguage scientifique. D’ailleurs qu’est ce qu’un scientifique viendrait faire en sécurité? sortir de beaux algorythmes, tableaux , formules pour expliquer aux personnes de terrain comment faire pour porter leurs EPI, élaborer des modes opératoires, expliquer les 9 principes généraux.

Par contre cette école permet de former des personnes au bon fonctionnement des entreprises, comprendre, transcrire, appliquer les systèmes de management tels que MASE, UIC, normes ISO ou l’organisation en entreprise et je peux vous assurer qu’il est nullement nécessaire d’être scientifique pour apprendre cela.

Dernière modification par bernisevic (04/05/2021 15h31)

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#148 04/05/2021 15h10

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Je me permet tout de même une remarque.

Beaucoup de gens se contente du minimum.
C’est pas une question de QI, mais de curiosité, d’implication, ou autre appellation qui correspondrait mieux.

Comprendre ce qu’on fait, lire les spécifications, etc, c’est hors norme actuellement!

Mes 2 seuls atouts c’est la curiosité et une bonne mémoire.
Pourtant je suis régulièrement en décalage avec 95% des gens, car quand je comprends pas, je creuse le sujet jusqu’à le comprendre.
Exemple récent : une connaissance me parle du covid créé en laboratoire.
Je réfléchi quelques secondes, et pouf 5 noms de zoonose connu et pas forcément récente me viennent en tête.
Suis je intelligent ?
Non juste curieux.
j’ajouterais que mon manque d’intelligence me fait travailler la mémoire pour me retrouver en situation connue.

perecastor a écrit :

Je lui ai plutôt conseillé de le maintenir le plus longtemps possible dans le système classique

Le développement intellectuel d’un enfant est malheureusement plus compliqué que l’adaptation.

Je viens de finir un fascicule qui donne plusieurs exemples où le non respect de la norme facilite l’apprentissage (exemple d’un enfant ne sachant pas lire à 11ans, lisant Jules Verne à 12 ans)

Donc malheureusement la confrontation n’est pas la seule solution, surtout avec un intellect en construction.

@DoctusMonkey, vous venez de casser mes rêves, moi qui est fini en 1h45 (dont 15 minutes de pause gouter) une épreuve de 5h avec la note de 15 au BTS.
Bon je ne parle pas de ma note d’anglais ou technique, faut bien faire une moyenne! neutral

@JeromeLeivrek au delà de la capacité intellectuelle, avez vous envisagez la divergence de centre d’intérêt et de capacité ?
Certains ont des facilités en maths, d’autres en langue.
Et surtout chacun à ses centres d’intérêts!
Vous pouvez trouver en Bac es un élève qui connait les actions car intéressé par le sujet, bien mieux qu’un conseiller de bourse de BFM!
Pourtant l’un est considéré comme professionnel!

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#149 04/05/2021 15h16

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Jerome Leivreik a écrit :

C’est vraiment engageant comme message : commencer par dire que les autres racontent n’importe quoi, qu’ils sont complaisants ou que ce sont les tests qui sont mal faits.

Oui, les élèves/étudiants ont vraiment des niveaux très différents et certains peuvent faire des évaluations bien plus facilement que d’autres. Je connais un élève de CM1 qui calcule mieux que certains de mes étudiants de licence. Et vice-versa, la moitié de mes étudiants de licence n’ont pas le niveau de 4e en anglais. Etc.

Par ailleurs, toutes les écoles d’ingénieurs ne demandent pas un niveau de fou en science. Vous vous rendez bien compte que le niveau de maths/physique pour être ingénieur en sécurité n’est pas celui de Polytechnique.

Je suis simplement pragmatique; je demande à voir la fameuse épreuve qui a pu être faite en une heure au lieu de quatre: le diable est souvent dans les détails.

Idem pour les examens de CM2, ou de licence ( a fortiori peut-être de licence).

Je pars toujours du principe que ce qui est intéressant, c’est justement ce qui est difficile.

Or dans cette discussion, le point de départ, c’est en général: vous savez moi je trouvais tout facile… ce qui est affreusement faux: au contraire, tout est difficile, dès qu’on creuse un peu à tous les niveaux il y a de vrais difficultés à se coltiner.

En renversant les prémices, la question peut-être à se poser est: si je trouvais tout facile, c’est peut-être justement parce que ça l’était, parce que ce qu’on me proposait c’était de la verroterie.

Si c’est le cas, au lieu de se complaire dans une posture commode de surdoué, il vaudrait mieux, à mon sens, chercher du grain à moudre (intellectuel) ailleurs. Simplement quelque chose de plus consistant. Lire les mémoires de Saint Simon. Ou Howard Zinn.. Investir vraiment la théorie de Galois ou je ne sais quoi d’autre…

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#150 04/05/2021 15h23

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Je relance avec des exemples.

Situation sociale classique - par exemple une soirée.
Je suis dans un groupe, une personne me dit sa profession.
De mon côté : barrage de questions sur la dite profession, l’employeur, etc.

La personne est mal à l’aise face au questionnement. Un observateur me prend pour un ovni, parfois un crâneur qui veut étaler sa science.
Moi : nécessité impérieuse de savoir. Je ne peux m’en empêcher.

Autre situation
Entretien d’embauche.
Eux : que avez-vous de notre entreprise?
Moi : je raconte pas mal de détails…
Eux : ah vous avez bien préparé dites-donc!

Plus tard:
Moi: en consultant votre site ouaib, j’ai trouvé ce document / cette info. Est-ce que cela fera partie du job?
Eux, en général décontenancés ou bien non en connaissance de cette info.

Curiosité intense que je dois justifier en permanence (ah oui je suis un investisseur donc je dois m’intéresser à différentes industries) alors qu’en fait je ne comprends pas pourquoi tout le monde ne se poserait pas non plus les m^mes questions.


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