Nakor26, le 20/05/2020 a écrit :
La section étude de cas est bien calme depuis les recommandations, je n’ai encore vu personne qui a acheté avec le calcul d’endettement avec différentiel depuis.
Avec l’impact de la crise actuelle, entre les agences immobilières qui ferment, les visites impossibles à réaliser, les diagnostiqueurs qui sont à l’arrêt, les artisans également, mais aussi les services de la mairie,de la banque, du notaire,… en télétravail, il y a eu un fort ralentissement sur tout le secteur, avec un effondrement des compromis.
Egalement, une possible baisse des prix, qui ralentit tout le monde " en attendant la fameuse baisse des prix" :
[url=https://edito.seloger.com/actualites/france/immobilier-1-acheteur-2-veut-reprendre-projet-fin-confinement-article-37276.html]Seloger[/url] a écrit :
Pour 1 Français sur 2, le prix de l’immobilier devrait baisser
L’évolution des prix de vente de l’immobilier est un autre point – et non des moindres – sur lequel notre enquête nous renseigne quant à la perception qu’ont les Français du marché immobilier post-confinement. « 55 % des sondés estiment que les prix des maisons et des appartements vont baisser dans les 6 mois à venir et 40 % pensent que les prix vont diminuer progressivement » fait remarquer Séverine Amate. Alors qu’une majorité de Français table sur une baisse du prix de l’immobilier inférieure à 10 %, 1/3 d’entre eux penche plutôt pour une stabilisation ». Il est frappant de constater que les résultats de notre enquête contrastent nettement avec ceux d’une étude qui avait été conduite par l’Observatoire du Moral Immobilier SeLoger en février dernier. Il était alors apparu que 46 % des personnes interrogées misaient sur une augmentation des prix de vente et 45 % sur un statu quo. Mais à l’époque, rappelons que la simple idée de confiner 11 millions d’habitants relevait de la science-fiction…
L’autre question est sur le financement des banques.
seloger a écrit :
Quant aux conditions d’octroi des prêts immobiliers lesquelles, avant même le début du confinement, avaient été durcies par la Banque de France et le Haut Conseil de Sécurité Financière (HCSF), 40 % des porteurs de projets que nous avons interrogés redoutent qu’elles ne se renforcent encore…
Pour mon expérience personnelle, achat en février, donc prêt conclu sur la fin d’année, sans soucis.
Une amie qui achète un immeuble, avec un accord de principe début mars avec sa banque traditionnelle, vient de se prendre un refus, au motif que selon une circulaire interne, ils ne font plus que des financements de RP, et excluent les RS et investissements. Elle est donc chez le courtier depuis la semaine passée.
Sinon, les études de cas sont (souvent) pour des premiers achats d’investisseurs en début de parcours.
Ensuite, on s’aguerrit. Sur un marché ultra tendu, comme Lyon où je chasse, je n’ai pas le temps de faire une étude de cas, je sais avant la visite ce que je cherche, et si cela correspond à mes attentes, je signe une offre sur le champ. Sinon, un autre le fera.
Puis je vais pas faire une étude de cas sur un bien où j’ai une offre. Si j’ai fais une offre, c’est que je suis sûre de mon coup. J’ai souvent l’impression que sur les études de cas, les forumeurs ont besoin d’être rassurés sur la viabilité de leurs projets.
Les études de cas, en tout cas pour les dernières que j’ai lu, sont sur un marché plus lâche, où on peut se laisser le temps de la réflexion, et sur des investisseurs peu surs de leur projet, où avec beaucoup d’interrogations. Ceux-ci sont effectivement les plus exposés : peur de " se faire avoir sur le prix s’il baisse de 20% dans les prochains mois" et pas de parcours d’investisseur validé par la banque.