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#176 20/08/2020 09h55
- InvestisseurHeureux
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gunday a écrit :
Bizarrement cette notion de plaisir touche principalement les voitures.
Le débat aurais put être sur les bons restaurants, les pays sympa à visiter, les expériences un peu coûteuse (vol en avion, saut en parachute, caisson d’isolation, etc), les meilleurs greens de France ou de nombreux autres plaisirs pas forcément donné à tout le monde, mais non, plaisir = voiture.
Une des explications est que la majorité des personnes qui ont répondu sur ce fil de discussion ne sont pas "rentiers" (non pas qu’ils ne pourraient pas l’être s’ils le souhaitaient, mais ils continuent à travailler).
Quand vous avez du temps libre et plus d’enfant à la maison, vous voyagez. Et comme assez rapidement l’avion ou le train s’avèrent plus pratique pour découvrir de nouvelles contrées, vous vous rendez vite compte que la voiture ne sert pas à grand chose, et que ça fait cher le "plaisir" de conduire.
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1 #177 20/08/2020 10h42
- LoopHey
- Membre (2019)
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InvestisseurHeureux a écrit :
Quand vous avez du temps libre et plus d’enfant à la maison, vous voyagez. Et comme assez rapidement l’avion ou le train s’avèrent plus pratique pour découvrir de nouvelles contrées, vous vous rendez vite compte que la voiture ne sert pas à grand chose, et que ça fait cher le "plaisir" de conduire.
Mais enfin IH, c’est juste pas votre truc. Oui c’est cher pour un rentier avec 600 K€. Ca l’est beaucoup moins pour un rentier avec 3M€.
Si mon rêve c’est d’acheter une Ferrari, je vais bosser jusqu’à ce que je puisse me le permettre sans me ruiner.
Je ne vois pas ou est le problème. Vous êtes frugaliste, tant mieux pour vous. Moi votre mode de vie ne me fait pas rêver du tout. Je préfère travailler un peu plus longtemps (ou pas, tout dépend de son salaire) et pouvoir accéder à mes rêves.
J’aime le service d’un Palace, la beauté et la qualité d’une Patek Philippe, l’oeuvre d’art qu’est une Ferrari.
A chacun son but dans la vie. La Ferrari est un achat de statut, et alors ? Quand on a 2 ou 3M€, on a pas le droit de vivre comme on l’entend ? Perso, quand je vois une Ferrari dans la rue et que je vois le bonheur de son possesseur, ça me met la banane de voir que certains réussissent et atteignent des sommets. C’est clair que en revanche, quand on ne met rien en place pour se la payer mais qu’on l’envie (même si on ne se l’avoue pas, mais qu’au fond on aimerait bien quand même) ça frustre. C’est très Français.
Vous aimez les choses simple, moi aussi. Mais j’aime aussi les choses moins simples. C’est probablement un défaut finalement et un point fort pour vous.
Peu importe finalement, l’important c’est de mettre les choses en place pour atteindre ses objectifs.
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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2 #178 20/08/2020 10h49
- Trahcoh
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Vous confirmez ce que dit Philippe, la majorité des personnes qui ont répondu sur ce fil de discussion ne sont pas rentiers. Le sujet, c’est pas comment claquer du pognon, ni comment se faire plaisir.
Effectivement, avoir une belle voiture peut être un moyen de se faire plaisir. C’est même un plaisir assez commun. Celui des Kévin et des Bryan de ma région, c’est de customiser la leur.
“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle
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#179 20/08/2020 10h52
- LoopHey
- Membre (2019)
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Trahcoh a écrit :
Vous confirmez ce que dit Philippe, la majorité des personnes qui ont répondu sur ce fil de discussion ne sont pas rentiers. Le sujet, c’est pas comment claquer du pognon, ni comment se faire plaisir.
Le sujet c’est que faire une fois rentier ?
Après avoir passé 15 ou 20 ans à acheter des actifs, je vais passer mon temps à utiliser le flux de mes actifs pour acheter des passifs et profiter de la vie, vraiment. Et pas à être un rentier limite, à compter chaque sous.
C’est assez simple finalement.
Je terminerai sur cette file en citant Tyrion :
TyrionLannister a écrit :
Un rentier pauvre, c’est un rentier qui doit compter en permanence, qui ne peut rien faire sans avoir besoin de regarder son compte en banque - c’est un rentier qui doit cultiver ses carottes pour manger, réparer comme il peut sa vieille bagnole décrépie, et ne peut pas partir en voyage comme il le souhaite. Je ne dis pas que cultiver ses carottes ou réparer sa voiture sont des mauvaises choses, bien au contraire, c’est ne pas avoir le choix que de vivre comme cela qui me dérange, car cela me semble une situation de pauvreté, d’ou la notion de rentier pauvre.
Ensuite sur la question du montant, chacun a le sien, être riche ce n’est pas un chiffre. Ma propre définition serait gagner plus que ce qu’on l’on a besoin pour vivre tout en assumant son niveau de vie désiré.
Il y a des gens riches avec un revenu de 1500 euros mensuels et d’autre qui sont pauvres avec plus de 10000 euros par mois.
Maintenant, nous sommes sur un forum de rentier, il serait sans doute bon que l’on arrête de vouloir juger les gens qui aspirent à une vie "riche", oui on peut être rentier avec 2000 euros par mois ou moins, c’est n’est juste pas l’aspiration de bon nombre d’entre nous. Pour ceux qui peuvent et qui y arrivent, c’est très bien pour les autres: la fortune sourit aux audacieux.
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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1 #180 20/08/2020 10h55
- Shin
- Membre (2011)
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LoopHey,
Ce que dit IH n’entre pas en contradiction avec ce que vous dites.
Par contre, ce serait le cas si vous disiez que vous ne travailliez absolument plus (donc rentier sans travailler) mais que vous préféreriez avoir une très belle voiture plutôt que faire de beaux voyages.
Si c’est pour avoir une rente et continuer de travailler dans les environs (contrainte spatiale), je peux tout à fait comprendre le besoin d’une belle voiture.
C’est à partir du moment où non seulement il n’y a plus de contrainte spatiale mais aussi l’envie de voyager fréquemment que l’intérêt d’une voiture chère diminue.
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#181 20/08/2020 11h35
- InvestisseurHeureux
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LoopHey a écrit :
…
J’entends bien.
Mais le sujet de la file est que faire une fois rentier.
Et ce qui vous fait plaisir aujourd’hui n’est pas nécessairement ce qui vous ferait plaisir si vous aviez, ou décidiez d’avoir, beaucoup de temps libre.
Et encore, ce temps libre doit s’apprécier selon les contraintes spatio-temporelles. Je connais des "rentiers" qui ont des enfants encore à la maison, eh bien ils ont fini par retourner travailler, dans un secteur différent du secteur originel toutefois.
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#182 20/08/2020 16h24
- bibike
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InvestisseurHeureux a écrit :
. Je connais des "rentiers" qui ont des enfants encore à la maison, eh bien ils ont fini par retourner travailler, dans un secteur différent du secteur originel toutefois.
Savez vous pour quelle raison ?
Ils n’arrivaient pas à profiter de leur temps libre avec la contrainte de rester dans le même lieu de vie car leurs enfants étaient scolarisés ?
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2 #183 20/08/2020 19h29
- InvestisseurHeureux
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Je ne prétends pas partager leur conviction intime.
Mais ce qu’il semble, c’est que quand vous exercez une profession intellectuelle, et que vous passez ensuite père au foyer ou mère au foyer (car être rentier avec des enfants revient à cela), vous manquez de stimulation intellectuelle.
D’autre part, votre réseau d’amis ou même les activités associatives ne sont pas disponibles ou n’ont pas lieu en journée.
Donc au final, vous vous retrouvez avec du temps libre que vous n’arrivez pas à occuper de manière vraiment stimulante.
Cela conduit généralement à des reconversions professionnelles, exactement comme va le faire Cricri.
De toute façon je ne connais aucun "rentier" qui se tourne les pouces : tout le monde a une activité, généralement à temps partiel. Que ce soit du coaching, de la location immobilière, de la gestion boursière (ex : Miguel), du blogging de voyages, de la chambre d’hôte une partie de l’année, du conseil à l’expatriation…
Et ceux qui sont rentiers en millions après avoir vendu leur société font souvent du private equity et du conseil à des jeunes pousses.
Après je ne suis pas non plus allé en Thaïlande ou aux Philippines, où il y a des optionalités plus propices à l’oisiveté et à la distraction. Mais là encore, si vous avez des enfants, vous n’aurez a priori pas le loisir de ces distractions…
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#184 20/08/2020 19h32
- gunday
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LoopHey a écrit :
Mais enfin IH, c’est juste pas votre truc.
C’est la défense qui revient systématiquement, par exemple en #165.
J’entend régulièrement la même chose pour le sport : c’est pas mon truc.
Pour l’investissement : c’est pas mon truc, ça me branche pas.
Pour se former et augmenter son salaire : c’est pas mon truc.
Pour faire des économies quand on est limite surendetté : c’est pas mon truc.
Bref, le "c’est pas mon truc", ça ressemble beaucoup à une façon de clore un débat.
Ou dis autrement : "t.a g****, j’ai raison"
C’est une façon de clore un débat peu constructive
@IH, avoir des enfants à la maison n’empêche pas de voyager!
Il faut juste faire en sorte de répondre aux obligations d’instruction.
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1 1 #185 20/08/2020 20h48
InvestisseurHeureux a écrit :
De toute façon je ne connais aucun "rentier" qui se tourne les pouces : tout le monde a une activité, généralement à temps partiel. Que ce soit du coaching, de la location immobilière, de la gestion boursière (ex : Miguel), du blogging de voyages, de la chambre d’hôte une partie de l’année, du conseil à l’expatriation…
Et ceux qui sont rentiers en millions après avoir vendu leur société font souvent du private equity et du conseil à des jeunes pousses.
Autres pistes pour rester dans l’ambiance, accepter des fonctions de magistrat consulaire ou conseiller prud’homal, vous serez remboursé de votre temps selon un barême certes minimal- maxi 14 euros de l’heure-, mais l’intérêt est ailleurs… et en échangeant vos tours de rôle avec vos collègues lors des plannings d’audiencement, vous pourrez même être absent de votre territoire une grande partie de l’année.
Pour ma part, se tourner vers les autres, sans enjeu financier pour une fois, soit ainsi décrit soit par de l’accompagnement de jeunes TPE naissantes que je pratique également sont des formes de récréation intellectuelles qui sont stimulantes car elles apportent aussi des idées nouvelles à soi.
Pour revenir avec un petit sourire en coin sur notre sujet précédent voiture bling bling tuning pour les uns ou passion pour les autres, je note une représentativité de celles-ci bien plus élevée que leur part de marché locale sur les parkings de ma cité judiciaire, engendrant des conversations spontanées sur ce thème comme des petits comparant leurs billes en couleur à la récré, c’est aussi une façon bon enfant de faire des connaissances, rarement dans le jugement cassant d’ailleurs, mais plutôt sur la naissance d’un modèle ou d’un détail avec d’autres grands gamins comme moi.
Profiter de ne rien foutre….
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2 #186 20/08/2020 22h50
- toufou
- Membre (2017)
- Réputation : 115
Une petite remarque aussi concernant les enfants : personnellement, je crois aux vertus de l’exemple.
A cet égard, c’est un petit problème d’avoir des parents qui ne travaillent pas. Je me surprends parfois à expliquer à mes enfants : " C’est vrai, en ce moment, je glande pas mal mais AVANT je bossais 55 heures par semaine, hein ? Il n’y a pas de miracle, vous savez !"
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1 #187 21/08/2020 07h49
- nor
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Remarquez, papa a beau travailler 55h par semaine, si quand il rentre il s’affale sur le canapé c’est bien cette image que va garder l’enfant. Les 55h d’absence de la maison sont beaucoup plus abstraites pour lui.
C’est assez ridicule, mais pour son image le papa rentier a sans doute intérêt à avoir l’air un minimum "affairé", au moins quand les enfants sont là.
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1 2 #188 21/08/2020 11h41
- bernardo1
- Membre (2019)
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Sujet intéressant et je me permet de témoigner de mon expérience de rentier heureux:
D’abord, je pense que pour être rentier et le rester ( heureux), la première chose est…une bonne préparation, quelque soit son patrimoine :
1. Préparation financière :
Déterminer le budget de dépenses:
- Pour les besoins essentiels ( se nourrir, déplacer, vêtir, abonnements…). C’est très instructif ( Quand on travaille et gagne très bien, on se fait plaisir, on ne regarde pas trop… pas assez ? )
- Pour le plaisir ( Distractions , voyages…)
Adaptation du patrimoine restant : Après l’optimisation, sécurisation? Revenu? fiscalité …). Bien s’informer est indispensable, comme par exemple, avec ce forum de qualité.
2. Préparation psychologique
Passer d’une activité prenante, sociale, réussie au vide peut-être déstabilisant pour certains.
Mais la vie aurait-elle un sens si on ne lui on donnait pas ? A chacun donc de réfléchir au sens qu’il veut donner à sa vie, une vie qui faut quand même le rappeler, se consume inexorablement.
3. Une bonne préparation favorisera le bonheur du rentier : Car :
- Comment après, ne pas aimer la liberté retrouvée?
- Comment ne pas ouvrir librement les yeux, sur un monde inépuisable et varié, de faire de nouvelles découvertes, de nouveaux amis! A un plus âge en plus! Faudrait-il attendre les 67 ans ?
- Comment ne pas apprécier ce sentiment jouissif, d’avoir aux yeux de tous, réussi à arrêter, alors que l’on était programmé comme une machine, ( sourire) à travailler jusqu’à un âge fixé voir avancé ( 62/67 ans…). On y retire même une légère puissance.
- Pourquoi ne pas réapprendre alors à se connaitre, à découvrir le monde autrement, à nourrir d’une nouvelle réflexion sur les choses qui nous entoure, au sens des choses ?
Personnellement, après une vie active très productive et riche, j’ai plaisir à… VIVRE !
NB : Même les abeilles, sont organisés à vivre plusieurs vies. Elles font des métiers en fonction…de leur âge. Elles commencent par travailler dans la ruche ( Pour les humains, dans les cloisons d’un bureau) et quittent ensuite la ruche, pour explorer et voler dans de nouveaux espaces. Pas mal, pour de simples zélées , non ? Bien à vous
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1 #189 21/08/2020 16h18
- frontalier57
- Membre (2012)
- Réputation : 50
InvestisseurHeureux, le 20/08/2020 a écrit :
Je connais des "rentiers" qui ont des enfants encore à la maison, eh bien ils ont fini par retourner travailler, dans un secteur différent du secteur originel toutefois.
Celà soulève aussi le problème du parent actif (généralement le père) qui "découvre" le rôle de parent au foyer (autrement que le soir ou les week-end).
J’ai mon formulaire de demande de congé parental prêt sur mon bureau. Après deux semaines de vacances avec deux enfants en bas âge, avec certes de très beau moments mais ô combien fatigantes, je ne suis plus du tout sûr de vouloir faire la demande.
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#190 21/08/2020 16h38
- gunday
- Membre (2011)
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Vous me rappelez moi il y a quelques années, quand je me moquais de mon père, jeune retraité qui disait : "depuis que je suis en retraite, j’ai plus le temps".
Depuis que je ne bosse plus, ben pareil.
Aristote disait : "La nature a horreur du vide", ça marche aussi pour le temps qu’on se libère une fois sans boulot!
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2 #191 26/08/2020 08h58
- BetterCallSam
- Membre (2020)
- Réputation : 8
Tout le monde à un peu raison car chacun à ses objectifs qui lui sont propres.
Par contre, en tant que rentier depuis presque 2 ans, je confirme qu’il faut s’y préparer. Ce qui parait être un idéal pour beaucoup peut se transformer en enfer.
Concrètement ma femme est tombée en dépression quelques mois après être devenu rentière, elle ne s’y était pas préparée et s’est retrouvée sans aucun objectif ni vraiment de passion. Après plus d’un an de galère elle a enfin réussi à se trouver un nouveau projet professionnel et commence à aller légèrement mieux. On se disait qu’on allait voyager mais avec un enfant ça limite énormément, on peut voyager certes mais il reste beaucoup de mois dans une année où il faut trouver une occupation !
Beaucoup diront qu’elle ne se rend pas compte de la chance qu’elle a (moi y compris à l’époque) mais l’être humain a besoin d’objectifs, et si votre objectif est seulement d’être rentier, désolé mais ça ne suffit pas. Il faut anticiper et vous prévoir un 2e objectif sinon vous risquerez le bore-out.
Pour ma part je vais probablement me relancer dans une création d’entreprise, donc au final ne plus être "rentier" dans le sens où je ne travaille pas, mais l’avantage c’est qu’on n’a plus la contrainte d’avoir à gagner de l’argent
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#192 26/08/2020 09h43
- gunday
- Membre (2011)
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BetterCallSam a écrit :
Par contre, en tant que rentier depuis presque 2 ans, je confirme qu’il faut s’y préparer. Ce qui parait être un idéal pour beaucoup peut se transformer en enfer.
Par curiosité, comment êtes vous devenu rentier ?
Car vous indiquez rentier depuis 2 ans, à 32 ans.
Est ce par votre travail, ou par un apport inattendu (succession, revente de business, etc) ?
Car j’aurais tendance à dire que ce que vous décrivez, c’est plus dans les rentiers du jour au lendemain.
Pour ceux qui construisent leurs rentes pendant 15/20 ans, il y a un objectif dans la rente, donc déjà une idée de que faire une fois le virage franchi.
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#193 26/08/2020 10h54
- RX
- Membre (2014)
- Réputation : 99
Rick, le 13/08/2020 a écrit :
Je lis actuellement « la semaine de 4 heures » de Tim Ferris et je trouve le passage où il conseille de prendre des minis retraites au cours de sa vie sans forcément attendre d’être rentier, très intéressant.
Pour les salariés dans les grosses sociétés en France, le congé sabbatique est très bien pour cela (l’avantage des grosses sociétés est qu’ellles arrivent plus facilement à absorber un départ pendant 1 an et proposer des postes au retour). Durée de 11 mois possible tous les 6 ans. Les 5 années précédentes il s’agit de constituer le capital nécessaire pour financer cette année.
Personnellement j’en ai fait deux, qui m’ont également permis de tester la vie que je pourrais ensuite avoir en tant que rentier et de mettre en place ma stratégie financière.
Pour ce qui est des goûts de luxe, cela revient à la seule question de combien avez vous besoin pour vivre en tant que rentier qui est propre à chacun et qui doit être mise en regard avec un objectif atteignable dans un délai raisonnable. A chacun de trouver son juste milieu ou décider que cela ne leur correspondra jamais.
Message édité par l’équipe de modération (26/08/2020 11h23) :
- correction cf Règle "EN TEMPS QUE au lieu de EN TANT QUE"
Dernière modification par RX (26/08/2020 11h53)
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#194 26/08/2020 12h20
- BetterCallSam
- Membre (2020)
- Réputation : 8
gunday a écrit :
Par curiosité, comment êtes vous devenu rentier ?
Car vous indiquez rentier depuis 2 ans, à 32 ans.
Est ce par votre travail, ou par un apport inattendu (succession, revente de business, etc) ?
Car j’aurais tendance à dire que ce que vous décrivez, c’est plus dans les rentiers du jour au lendemain
Je suis dans le secteur des jeux vidéos, secteur qui est très particulier car un jeu peut générer énormément en quelques années et décroître de façon abrupte. Du coup en effet on a eu la chance d’avoir un jeu qui a décollé, et à lui seul nous a permis d’être rentiers en très peu de temps. Donc oui ce fut rapide et même si on parfois on pense être prêt, on ne l’est pas forcément. C’est comparable à ceux qui ne veulent pas partir à la retraite, sauf qu’à 30 ans on a encore beaucoup d’énergie à exploiter !
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#195 26/08/2020 13h57
- gunday
- Membre (2011)
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@BetterCallSam, peut être est ce cela, vous n’avez pas vraiment eut le temps de maturer l’idée de que faire après.
Mais il est vrai que c’est un point qui demande à être anticipé (sur ce point, le comparatif avec les retraités est assez parlant)
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#196 26/08/2020 14h10
- Lamazo
- Membre (2020)
- Réputation : 14
Je suis complètement d’accord avec BetterCallSam.
Je suis rentière depuis 1 an et demi et quand on a des projets, alors tout va bien. Par contre, ces derniers mois, tout était au ralenti (fin de l’autoconstruction d’une maison) et mon mari n’étant pas encore rentier, j’ai eu un peu de mal à gérer le contre coup du changement de rythme. Je m’occupe de notre fille à plein temps ce qui fait que je n’ai pas tout mon temps à consacrer aux "loisirs". Maintenant je m’y suis faite mais au début, tout le monde me disait "alors, qu’est-ce que ça fait d’être rentière et libre?", phrase à laquelle je répondais "tu sais, tant que monsieur n’est pas libre, je ne peux pas faire ce à quoi nous aspirons vraiment". Les gens autour pensaient que je ne mesurais pas la chance que j’avais, mais en réalité, j’attendais juste la fin du salariat de monsieur pour réaliser les objectifs que nous avions tous les deux : nouveaux projets immo, beaucoup de voyages etc.
Heureusement, d’ici 2,5 semaines, nous serons tous les deux rentiers!
"… ce n'est pas l'intelligent qui est devant mais plutôt l'audacieux." Robert Kiyosaki
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1 #197 26/08/2020 15h58
- InvestisseurHeureux
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“INTJ”
Vos témoignages corroborent exactement ce que je disais plus haut.
Soit le rentier a la possibilité de voyager (célibataire ou conjoint rentier également ou en travail à distance et enfants autonomes), et généralement il voyage, au moins une partie des premières années.
Soit il est "coincé" chez lui, et rapidement il retrouve une activité éventuellement à mi-temps, et plus en accord avec ses centres d’intérêts du moment.
On observe exactement la même chose au moment de la retraite, quand un seul membre du couple est en retraite et pas l’autre. Parfois celui qui ne travaille pas s’occupe en faisant du sport ou du jardinage, mais parfois il s’ennuie grave !
Dans tous les cas, on est très loin de l’image d’Épinal où le rentier/retraité précoce boirait des mojitos à la plage toute la journée…
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5 8 #198 05/09/2020 07h07
- thanos2018
- Membre (2020)
- Réputation : 8
Bonjour,
Rentier depuis 5 ans, je me retrouve dans vos témoignages.
J’ai 40 ans maintenant, j’ai créé une boite qui a plutôt bien marché, puis j’ai pu la revendre.
La contrepartie, c’est que je n’ai pas vu mes enfants durant cette période de création d’entreprise, et j’ai fini sur un burnout très violent.
J’ai du démissionner, mais j’ai pu garder les actions de la vente.
J’ai mis 2/3 ans à me reconstruire. Je n’avais aucune motivation (ni jeu, ni film rien..), aucune forte, littéralement. Un vrai légume/robot.
Il y a très peu de témoignage sur la reconstruction suite à un burnout.
Mais j’ai compris pourquoi, il n’y a pas de recette miracle, si le burnout est là, c’est trop tard.
Seul le repos, la bienviance et la patience de la famille compte.
Je suis donc rentier depuis 5 ans, je vis simplement, en me faisant plaisir, ma voiture à 8 ans mais est bien entretenue et est agréable à conduire. Je ne suis pas matérialiste, ni consumériste, et j’ai mon plan de vie sur les 40 prochaines années. Je n’ai pas besoin d’Iphone ou de montre chère pour me sentir bien.
J’apprécie le confort d’un bon hotel/palace, mais je peux m’en passer.
J’apprécie une belle voiture, mais finalement, regardez la beauté de la nature me suffit.
Pour les vacances, pas de clubmed, mais le top du moyen+ de gamme.
Du coup, je rejoins les problématiques des rentiers avec enfants :
- Je ne dis pas ouvertement que je le suis à mon entourage, sauf famille très proche. J’ai peur du jugement. Pourtant j’ai gagné seul mon argent, et je ne touche aucune aide de l’état. Je n’aurais pas non plus de retraite.
- La plupart des associations pour s’occuper pour les adultes ont lieu le soir. Donc pas de sport ou de loisir en groupe en journée (ou alors des trucs pour personnes âgés qui ne m’intéresse pas pour le moment)
- La plupart de vos connaissances travaillent, dur. Vous serez seul ou presque la journée.
- Ma femme aurait pu s’arrêter de travailler, mais elle surf sur ses envies du moment en terme de travail.
Du coup, je suis père au foyer. Je gère l’entretien de la maison et les enfants, écoles, devoirs, etc.
Même si j’ai du mal à trouver du plaisir à jouer aux jeux d’enfant, mais je suis présent. Je ne suis pas le père idéal, mais je fais ce que je peux.
C’est pas la vie d’un millionnaire que j’avais en tête, mais pour le moment c’est un équilibre nécessaire.
Suite à ma maladie, je ne pouvais pas recréer de boite et m’investir dans un private equity. Je ne pouvais même plus aller sur mon lieu de travail sans que le corps ne réagisse en très mal.
Après 1 an à ne pas faire grand chose, mon esprit reprend ses envies et je me suis lancer dans le développement de jeu indépendant. Cela occupe bien intellectuellement. Et on obtient un peu de reconnaissance de la communauté nécessaire à la construction du soit.
J’ai essayé le bénévolat, mais on vraiment l’impression de faire des coups dans l’eau ou d’être la bonne poire. Je n’ai pas apprécié l’expérience.
J’ai aussi beaucoup lu sur ce qu’est le bonheur, le sens de la vie, le développement de soit. Et j’ai trouvé "mes" réponses et aujourd’hui je me sens bien.
Je vie au jour le jour, sans me prendre la tête, sans folie, sans excès (mon corps ne me le permet plus).
Et recherche ces moments d’émotion qui font le piment de la vie.
Pour moi, la richesse est la notion de ne plus avoir besoin de travailler. (A partir de 3 millions d’€uros)
J’exclus les ultras riches qui sont des cas à part.
La dure vérité est la place du travail dans notre société. Cela représente une bonne partie de la personnalité en France en tout cas. La deuxième question qui vient toujours après une rencontre est, “que fait-vous dans la vie” et je ne sais jamais quoi répondre.
Répondre qu’on rentier est aussi difficile que dire qu’on est sans emploi.
Etre rentier, parait idyllique mais tout parait sans saveur. On peut tout acheter (dans la limite du raisonnable). Il n’y a plus d’objectif à atteindre, plus rien à attendre. (promotion, meilleure vie…)
Le déphasage est dur à vivre, on a plus les mêmes objectifs que nos interlocuteurs, leurs conversations peuvent paraitre futile.
Dur de trouver des retours d’expérience de vrai personne qui on arrêter de travailler, on a du mal à échanger. Le seul endroit que j’ai trouvé c’est ici.
La difficulté est donc de réussir à trouver sa place dans la société.
Comme Chris Rock l’a bien décrit (traduit de l’anglais) :
“La richesse ne consiste pas à avoir beaucoup d’argent, cela consiste à avoir beaucoup d’options.”
Yuval Noah Harari a écrit :
(auteur de SAPIENS)
On a beau gagner plus d’argent on est pas plus heureux. Notre bonheur se heurte à un mystérieux plafond de verre. Il repose sur 2 piliers, l’un psychologique, l’autre biologique. Sur le plan psychologique, le bonheur dépend de nos attentes plutôt que de conditions objectives. Ce n’est pas de mener une vie paisible et prospère qui nous procure satisafaction. Nous sommes plutôt satisfait quand la réalité correspond à nos attentes.
La mauvaise nouvelle, c’est que les attentes s’envolent à mesure que les conditions s’améliorent. L’amélioration de la vie, c’est devenu de plus grande attente, au lieu d’un plus grand contentement.
Traduction d’un article anglais :
[url=http://philip.greenspun.com/materialism/early-retirement/]Early Retirement[/url] a écrit :
Les gens ne font pas à la retraite ce qu’il dise faire quand il travail.
Les retraités ne vont pas à la plage lire un bouquin, ils peuvent le faire chez soit
Il faut faire des voyages organisés c’est ce qui manque chez soit.
Les autres surestiment toujours votre richesse.
Alors qu’on a juste assez pour vivre comme eux. mais sans travailler.
Be happy or you are a looser.
Les interactions humaines, si vous êtes célibataire vous deviendrez fou.
Donner de l’argent au fond, si il gagne 100$ par son travail, ajoutez lui 50$.
50% du bonheur est génétique, les autres 50% sont
- les liens sociaux
- Les choses qu’on fait de son temps libre.
- l’accomplissement d’objectif.
La curiosité, l’amour et l’apprentissage sont moins corrélé au bonheur que la gratitude, la gentillesse, et la capacité à aimer.
Au moins 50 pour cent du bonheur est génétique, alors ne vous attendez pas à un énorme changement de ce que vous ressentiez en travaillant.
Article intéressant :
The Dark Side Of Early Retirement: The Downsides Of Not Working
Early Retirement
Thanos.
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#199 05/09/2020 07h38
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thanos2018 a écrit :
La deuxième question qui vient toujours après une rencontre est, “que fait-vous dans la vie” et je ne sais jamais quoi répondre.
Répondre qu’on rentier est aussi difficile que dire qu’on est sans emploi.
Je me suis amusé à répondre "rien" à la question que faîtes-vous dans la vie. ça m’amusait beaucoup d’observer les réponses d’autant plus que j’ai toujours peu apprécié que l’on me pose la question.
J’ai cessé de répondre rien au bout de quelques temps, ça générait quelque chose de presque agressif alors que le but n’était que de m’en amuser. Je ramassais des vannes là où je souhaitais sourire et faire sourire voire s’interroger sur le sens profond de la question.
Depuis, je réponds "gérant de patrimoine" ou "dans l’immobilier". ça tombe bien, mon nom ressort sur les moteurs de recherche comme gérant d’une SCI, seul intérêt que je trouve finalement à cette structure juridique.
Hors ligne
1 #200 05/09/2020 09h08
J’ai eu exactement la même attitude : surtout ne pas dire qu’on ne fait rien sinon les portes se ferment. "Gestionnaire de patrimoine pour une société" est accepté tant que l’on ne précise pas que l’on a un seul client (soi-même) et le côté "société" pour l’aspect "je ne peux pas donner de conseils hors la société" et éviter les demandes de conseils … Bref dire qu’on a un "métier".
Le cas est le même pour le trading que j’ai pratiqué activement : "trader" à éviter car assimilé à richissime, profiteur voire "salaud" (pourtant c’est un vrai et difficile travail !).
Mieux vaut rester dans les standards que les gens connaissent et se la jouer modeste.
Think Happy, Dream Big, Do your Best !
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