Bonjour
Merci pour vos retours qualitatifs, effectivement ma vidéo mérite un update pour clarifier certains points.
Afin d’enrichir le débat, voici mon avis pour les différents points que vous évoquez, faites moi votre retour svp.
scipion8 a écrit :
Que vous utilisiez le levier ou non, vous restez bien propriétaire de vos titres
J’aurais du préciser que le risque n’est pas sur le levier mais sur la livraison différée associée.
On est propriétaire une fois la livraison faite, stricitement à J+2 sur un achat comptant.
Ainsi, si on achète en levier en différant la livraison, on n’est pas propriétaire tant que la livraison n’est pas réalisée.
Le risque est donc plus fort de ne pas posséder les titres quand on est en levier puisque les livraisons des titres sont différées.
scipion8 a écrit :
que votre courtier prête vos titres ou non, vous restez bien propriétaire de vos titres
Avec un prêt de titre, il y a bien un risque supplémentaire qui est celui de la contrepartie.
Sur nantissement : le risque est sur du cash => quid si la contrepartie n’est plus disponible ?
Sur pension livrée : la propriété change bien de mains
scipion8 a écrit :
Un courtier qui ne fait pas de prêt de titres a une probabilité de défaut supérieure (toutes choses égales par ailleurs) à celle d’un courtier qui fait du prêt de titres.
Ok, à ajouter dans l’update, merci de votre réponse
Pour autant je préfère ne pas générer de collatéral sur le prêt de mes titres, bien le courtier s’en porte mieux et j’en suis ravi pour lui, mais pour autant moi je m’en passe allègrement de ce collatéral pour le bien être de mon courtier.
scipion8 a écrit :
La garantie des titres est utile précisément dans les cas de fraude
Oui, au temps pour moi, j’ai exprimé l’inverse de ma pensée , désolé !
scipion8 a écrit :
La dotation du fonds de garantie est très secondaire par rapport à l’engagement de l’État.
Je n’ai pas dis cela, j’ai dit que le fonds de garantie couvrait très peu les dépôts à assurer.
Après, oui en risque systémique il y aura engagement de l’Etat, qui lui-même utilisera la BCE (actuellement c’est ainsi), le risque part alors vers le collatéral de la création de monnaire par la BCE en ENORME quantité, c’est-à-dire rien dans son bilan, mais plutôt dans la confiance en la monnaie Européenne.
J’avais fait ceci en lien avec la théorie quantitative de la monnaie, qui ne marche plus depuis plus de 10 ans
Petite histoire de la monnaie