Impact du COVID-19/coronavirus sur l'économie ?

MarsAres a écrit :

Ces effets secondaires, surtout sur les vaccins ARN, serait d’après ce que j’ai trouvé, le déclenchement de maladies auto-immunes et l’infertilité.   

Je tiens toutefois à écrire que je suis pro-vaccin, je comprends que la vaccination est un bien qui a éliminé beaucoup de fléaux.

Visite cette semaine pour mon bébé au cabinet médical.
Une des internes discutait vaccination à l’accueil avec une personne d’une cinquantaine d’année.
Le vaccin actuel est pour la première vague, à savoir les personnes très âgés,  afin de reduire la mortalité mais on ne sait pas l’effet sur la contagiosité.

Seconde vague pour les personnes un peu moins âgées et celles avec des comorbidites. Et les soignants.

Puis, le reste de la population. Ou il faut un effet sur la contagiosité.
D’ici là, vu la vitesse des etudes et le nombre de firmes pharmaceutiques, d’autres vaccins seront commercialisés.

Donc un effet de ce vaccin sur la fertilite des personnes de 85 ans… C’est bien vrai qu’elles n’enfantent plus… meme sans vaccin.

Yonz a écrit :

doubletrouble a écrit :

…et bien sûr la foi aveugle dans les experts, "toutes les études prouvent que…".

Difficile d’avoir une vision d’ensemble, mais il me semble que c’est plutôt le contraire qui prévaut de nos jours: le défaut d’instruction n’incite plus à la modestie, ni même au respect de l’avis des experts.

C’est ainsi que les parents d’élèves contestent l’autorité des instit’ et les patients celle des médecins. Et comme par hasard, ça s’accompagne d’un effondrement du niveau en sciences.

Vous occultez un paramètre important : l’instit’ ou le médecin généraliste sont “pauvres” et donc perçus comme des losers au même titre qu’un employé de service quelconque. Par contre un expert télévisé c’est autre chose : les mêmes n’auront pas de soucis pour se laisser humilier publiquement ou accepter toutes les pirouettes de logique nécessaires en face de l’expert “reconnu”.

Pour ceux qui ont un formattage plus haut de gamme (Malcolm/XKCD/Prius), c’est un peu la même chose mais avec les formes : c’est pas un expert, il a juste publié son truc sur arXiv, et puis le professeur machin dans Nature dit que c’est “controversé”. En même temps la quantité des papiers augmente tellement et leur qualité baisse tellement que des trolls arrivent à passer la peer review avec des publications complètement téléphonées mais les bons buzzwords.

1,500 scientists lift the lid on reproducibility : Nature News & Comment
China?s ?paper mills? are grinding out fake scientific research at an alarming rate - Coda Story
Is Peter Boghossian Getting Railroaded for His Hoax?

Quant à la qualité des sources, que personne ne lit :
Over 400 Scientific Papers Have Cited a ’Phantom’ Reference That Never Existed

(Avouez, qui a cliqué sur un seul de ces liens ou lu l’un des articles jusqu’au bout ? )

Dans ce chaos, c’est le clout : le pouvoir au sens pur, l’influence et l’argent qui décident de la réalité et de la vérité. Qui sera un génie et qui sera un crackpot. Qui ira en prison et qui sera libre :

Bad science puts innocent people in jail ? and keeps them there - The Washington Post

Être pris sur Twitter à défendre un type du mauvais côté de l’équation c’est comme défendre le souffre douleur de la classe, on peut ensuite faire une croix sur sa réputation auprès des “cool kids” avec une blue check mark. Qui a envie de payer ce prix ?

On en revient à cette citation de l’époque Bush :

Ron Suskind a écrit :

The aide said that guys like me were ’in what we call the reality-based community,’ which he defined as people who ’believe that solutions emerge from your judicious study of discernible reality.’ […] ’That’s not the way the world really works anymore,’ he continued. ’We’re an empire now, and when we act, we create our own reality. And while you’re studying that reality—judiciously, as you will—we’ll act again, creating other new realities, which you can study too, and that’s how things will sort out. We’re history’s actors…and you, all of you, will be left to just study what we do’

Dernière modification par doubletrouble (30/12/2020 22h22)

Philippe30 a écrit :

Sur le site de l’Insee , voici les tableaux comparatifs entre 2018 , 2019 , 2020
2018 : 157.392 décès   
2019 : 160.680 décès  écart 2018-2019 : 3288 décès en plus
2020   186.578  décès  écart 2019-2020 : 25898 décès en plus

Euh….. Non ! Ces chiffres sont entre le 1er septembre et le 7 décembre, pas sur l’année entière !

Sur 3 mois (dont un était pré reprise épidémique et un de confinement) l’excès de mortalité est de 26k morts, en effet !

Le titre de la page que vous citez s’appelle "Évolution du nombre de décès depuis le 1ᵉʳ septembre 2020", c’est écrit en caractère 72 !



Oh bah tiens, on retrouve votre 186.578 !

Je reste perplexe sur le discours anxiogène permanent du politique alors que les chiffres de l’Insee donnent une hausse des décès sensible mais très loin des chiffres entendu couramment.

Je reste perplexe sur votre capacité à fausser la réalité, alors même que ces informations sont écrites noir sur blanc. Retirez vos oeillères.

Pour compléter en citant l’Insee, en gras et en tête de cette même page (il suffit de lire) :

Insee a écrit :

Au total, entre le 1ᵉʳ mars et le 14 décembre 2020, d’après les décès enregistrés à la date du 25 décembre, 523 536 décès ont eu lieu en France en 2020, soit 12 % de plus qu’en 2019 et 2018 (+ 57 000 décès par rapport à 2019 et + 55 000 par rapport à 2018).

Du coup, comme l’INSEE est d’accord avec les journaux "mainstream" et les discours "anxiogènes", on fait quoi ? On remet en cause les chiffres de l’INSEE ?

Dernière modification par Geronimo (31/12/2020 08h34)

Geronimo a écrit :

Maintenant que les 60 000morts sont réels même selon l’INSEE (wow !), c’est toujours trop peu ?

Geronimo, on sera tous d’accord pour dire que 60 000 morts, c’est toujours un mort de trop. Mais une fois qu’on a dit ça, il ne faut pas faire dire à l’Insee ce qu’il ne dit pas. Et notamment, attribuer cette surmortalité de façon brute et froide à la Covid est sans doute très biaisé.

L’INSEE dit que:

[url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854#tableau-figure8 a écrit :

Insee[/url]]Au total, entre le 1ᵉʳ mars et le 7 décembre 2020, 508 509 décès ont eu lieu en France en 2020, soit 12 % de plus qu’en 2019 et 11 % de plus qu’en 2018 (+ 54 000 décès par rapport à 2019 et + 52 000 par rapport à 2018).

Donc on observe une surmortalité de l’ordre de +12%.

Vous noterez que pas une seule fois dans cet article de l’INSEE (celui que Philippe30 porte à notre connaissance et dont je reproduit un extrait ci-dessus) il n’est mentionné le mot ’Covid’.

Pourquoi? Sans doute parce que l’Insee sait qu’il est quasiment impossible d’imputer de façon directe cette hausse brute de la mortalité à la Covid. Il faut tenir compte à minima (source: Mucchielli et al., 2020):

- De l’accroissement naturel de la mortalité (vieillissement de la population)
- Des trois pics de canicule enregistrés lors de l’été 2020

Le papier cité ci-dessus note qu’entre les deux épisodes de Covid (1er mai au 26 octobre), la surmortalité constatée est de +2,6%. Et suggère que la moitié serait attribuable à la Covid.

Et pour vraiment bien faire les choses au plan démographique, on pourrait aussi évaluer l’impact de la surmortalité sur l’espérance de vie. De ce point de vue, un papier de l’INED suggérait que les 29 000 morts de la première vague n’avaient fait bouger que de façon très modeste (voire marginale) l’espérance de vie. Rien d’extravagant par exemple par rapport à la canicule de 2003 (source: INED, 2020).

Ce même papier note qu’entre autres facteurs, il convient de prendre en compte les effets de moisson (personnes qui seraient décédées, avec ou sans Covid). ET les effets indirects du confinement (moins d’accidents etc.).

Et note enfin qu’on attribue 29 000 morts au Covid (rappel: article publié pendant l’été) alors même que la surmortalité brute par rapport à 2019 n’était que de 17000 morts. Ça relativise!

Ce que j’en tire: les chiffres de la surmortalité publiés par l’Insee sont à manier à précaution. Les mobiliser pour jouer sur l’émotion (par ex. ’les 60 000morts sont réels même selon l’INSEE (wow !), c’est toujours trop peu ?’) est (pour être diplomate) un peu trompeur. Comme souvent, c’est un peu plus compliqué que ce que les manchettes de journaux ou les formules à l’emporte-pièce veulent bien laisser entendre..

Dernière modification par carignan99 (31/12/2020 10h42)