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#51 21/02/2021 08h53

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Je reviens sur ce sujet dans la mesure où l’on entend de plus en plus parler de signaux de remontée des taux.

En regardant les historiques des ETF évoqués ci-dessus, je ne trouve pas les caractéristiques que je recherche : un produit qui aurait baissé depuis de nombreuses années et qui commencerait à remonter, à l’image des taux.

Cf. exemple ci-dessous :
Lyxor Euro Government Inflation Linked Bond (DR) UCITS ETF - Acc | LYX0XL | LU1650491282

Existe-t’il des produits (si possible ETF) corrélés à l’évolution des taux (et non aux taux eux-mêmes) ?

Merci d’avance.

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#52 21/02/2021 09h05

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Si vous voulez parier sur une hausse des taux (pari risqué, n’oubliez pas que les banques centrales américaines et européennes ne font pas encore du yield curve control aussi ouvertement que le Japon…) vous pourriez acheter des actions bancaires et/ou si vous voulez être agressif, emprunter à taux fixe pendant que les taux sont faibles pour acheter de l’immobilier prime (la valeur du bien et les montants du loyer suivant en principe l’inflation) ou des actions qui bénéficient de l’inflation : matières premières essentiellement, ou effectivement des bonds dont le rendement est lié à l’inflation. J’avais déterré des linkers suédois qui me semblaient bon marché il y a quelques mois de cela. (EDIT: ici : Obligations d’Etats indexées sur l’inflation) Je ne suis pas sûr que j’achèterais des TIPS ou OATi, dans le sens où la France et les USA ne me semblent pas en bonne santé politiquement actuellement…


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1    #53 15/06/2021 17h59

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Dernière modification par TyrionLannister (29/03/2024 01h02)


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2    #54 15/06/2021 18h58

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Autre idée : bien se souvenir de revenir lire ce message dans 1 an et dans 2 ans, pour constater quelle "inflation" il y a eu, aux USA comme en Europe.

PS n°1 : Il me semble que Facebook censurait les personnes qui "affirmaient" [1] que le virus du Covid-19 avait été "conçu et fabriqué" [2] en laboratoire. Ce n’est pas du tout la même chose que [1] "émettre une hypothèse" et [2] indiquer que le virus est "d’origine naturelle et pourrait (conditionnel) avoir fuité" d’un laboratoire. Pouvez-vous voir les différences ?

PS n°2 : Ecrire que "l’inflation est maintenant bien installée", quand
  - une inflation grandissante (certes, mais nullement incontrôlée, ou "installée" dans la durée) est constatée (aux USA : 5%/an de mai 2020 à mai 2021, 0.6% d’avril à mai 2021; en Europe c’est plutôt vers 2%/an de mai 2020 à mai 2021)
   - … depuis la sortie de la crise du Covid-19 (avec tous les déséquilibres que ça a induit : stop&go de pas mal d’activités, déversement de cash y compris sur ceux qui n’en avaient pas vraiment besoin, et pouvaient peu dépenser, etc.), c’est à dire depuis quelques semaines, au plus quelques mois (après des décennies sans inflation),
   - … quand les grandes tendances plutôt déflationnistes à long terme sont toujours là (mondialisation, transparence des prix, vieillissement de la population, …) avec bien moins de stimulations inflationnistes (pénurie de quelques types de ressources (sans doute temporaires et liées au Covid-19), taux durablement bas favorisant l’endettement, prise en compte de l’écologie dans le coût de fabrication, …),
   - … et des banques centrales qui ont toujours tout le contrôle qu’il faut sur la situation monétaire (et affirment que la hausse de l’inflation est temporaire, et continuent à acheter de la dette, et se disent (BCE) prête à parer à toute remontée injustifiée des taux d’intérêts ou (FED) analyse la situation ou (BOJ) anticipe que l’inflation n’attendra pas l’objectif de 2% (au Japon) de sitôt), c’est être bien affirmatif…
Il serait sans doute plus avisé d’attendre que les équilibres économiques retournent à un certain équilibre, avant d’affirmer que ce nouvel équilibre est significativement différent de celui d’avant le Covid-19.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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1    #55 15/06/2021 19h20

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@GoodbyLenine : Un de ces jours, j’aimerais bien prendre un verre avec vous et que vous m’expliquiez ce qui vous pousse à défendre Facebook (par exemple) ou plus généralement les institutions lorsqu’elles sont en fautes. J’ai conscience d’être moi-même potentiellement irritant dans le sens inverse, en les critiquant à la moindre occasion, mais je pars du principe que ces organisations sont suffisamment puissantes pour se défendre comme des grandes et que le rôle du citoyen, ce n’est pas d’être indulgent à leur égard mais au contraire ne rien laisser passer.

Pour ce qui est du "conçu en laboratoire", il faudra probablement encore quelques mois avant que la presse "respectable" aborde du bout des lèvres les conflits d’intérêts entre EcoHealth, l’investigation du labo de Wuhan et le Dr Fauci. Comme on a du attendre un an pour mettre de côté ces histoires de bouillon de pangolin*… Il me paraît pourtant dans l’intérêt du public de comprendre ce qu’il s’est passé pour empêcher que cela ne se reproduise.

Enfin bon, on en fera peut-être une série TV quand tous les protagonistes qu’il est important de couvrir actuellement seront morts, comme Tchernobyl ?

* Enfin même pas encore tout à fait, quand un comédien se moque de cela chez Colbert les Démocrates US s’insurgent : Jon Stewart On Vaccine Science And The Wuhan Lab Theory - YouTube


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#56 15/06/2021 19h26

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GBL,

Le sujet est "Hyper-inflation et inflation : comment se protéger ?", j’indique quelques pistes, et votre "autre idée" semble consister à ne rien faire car vous semblez balayer l’hypothèse inflationiste d’un revers de la main. Avez-vous de l’eau a apporter au moulin de ce fil de discussion? Des idées de placements qui protègent de l’inflation qui n’ont pas encore été évoqués?

PS: +1 Doubletrouble.


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1    #57 15/06/2021 20h17

Exclu définitivement
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Bonjour,

Je ne suis pas certain que conserver de l’immobilier Parisien gonflé à bloc par les taux 0 protège de l’inflation, la moindre petite hausse des taux l’enverra au tapis.

C’est en effet un actif à forte duration/sensibilité avec des cash flow faibles. Je pense que de l’immo de rendement protégera bien plus (+ gros cash flow)

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Favoris 2    1    #58 15/06/2021 21h10

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Si on est dans l’hypothèse d’un retour de l’inflation voilà ce que je ferais pendant la transition :

Déjà on sait que si l’inflation revient réellement la FED va augmenter les taux cours:

Donc je jouerai via des options hors de la monnaie la hausse du SOFR ( futur remplaçant de l’EONIA) ou le FFR

Ensuite une hausse des taux courts assèche la liquidité donc je jourais avec des options la chute de toutes les bulles en cours : or, SPAC, crypto (parier contre les sociétés qui gravitent autour), matières premières ( de préférence ces dernières et hors pétroles).

Ensuite je jourais la hausse des taux long via le futures ZB.

Je ne change rien côté action. J’accepte la volatilité.

Je m’endetterais fortement à taux fixe pour faire gonfler mon portefeuille.

Une fois l’inflation installée après cette phase de transition et les taux remontés en conséquence (en faisant l’hypothèse que sa dure jusqu’à la fin du cycle):

Je commencerais à avoir un hedge prudent sur les actions.

J’achète des obligations du trésors à 30 ans en nue propriété pour placer mes liquidités excédentaires.

Je m’endette en taux variable, une fois que je suis dans l’idée que l’on est plutôt en fin de cycle.

J’achète des spreads pour parier sur une inversion de la courbes des taux et un écart entre FFR et SOFR en remplacement du TED spread pour me protéger d’un accident de parcours.

Voilà je pense ne rien avoir oublié.

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#59 15/06/2021 22h08

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Sans faire aussi compliqué que le message précédent si on est convaincu du retour de l’inflation :

-on s’endette au max à taux fixe tout de suite maintenant sur la plus longue durée possible
-on garde ses actions et pourquoi pas un ETF Sectoriel Oil and Gaz + un ETF Banks
-pour profiter de la hausse des taux on shorte les bonds. Le plus facile sans doute est via un ETF Short sur le Bund allemand

Maintenant même si c’est bien sûr à considérer, prévoir une inflation à 5 ans c’est un peu comme prévoir où sera le marché dans 5 ans… donc mettre en place ces stratégies me semble risqué au final, sûrement plus que miser sur le Nasdaq dont ça fait 5 ans qu’on nous promet un effondrement!

Ne pas vendre votre appartement parisien alors que vous habitez loin, le rendement  faible et que les prix ont explosé, je ne connais pas votre vie et les tenants et aboutissants mais je pense que je le vendrai à votre place.
2.5% d’or c’est déjà très bien, en vérité je crois qu’au final durant les périodes inflationnistes de toute façon les actions ont la plupart du temps fait mieux que les autres actifs au final!

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#60 15/06/2021 23h08

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Est-ce qu’au final, la meilleure solution ne serait pas de maintenir le cap c’est-à-dire d’en revenir aux bases : di-ver-si-fi-ca-tion.

J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je me dis que les professionnels ont l’air d’avoir du mal à se prononcer, les institutionnels ne savent plus sur quels pieds danser, alors que pouvons-nous faire en tant que petits particuliers dans cet océan d’incertitude ?

Maintenir la stratégie de portefeuille d’actions de qualité, diversifié, ciblant l’ensemble des secteurs du marché mondial, tout en ayant un pied dans l’immobilier physique en poussant son endettement personnel au maximum pour n’avoir aucun regret en cas de remontée des taux.

Et laisser le temps faire son oeuvre.


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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#61 15/06/2021 23h30

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Gravel a écrit :

Ne pas vendre votre appartement parisien alors que vous habitez loin, le rendement  faible et que les prix ont explosé, je ne connais pas votre vie et les tenants et aboutissants mais je pense que je le vendrai à votre place.
2.5% d’or c’est déjà très bien, en vérité je crois qu’au final durant les périodes inflationnistes de toute façon les actions ont la plupart du temps fait mieux que les autres actifs au final!

Concernant l’appartement

Oui, beaucoup de raisons pour vendre, mais ce qui me retient pour l’instant:
- un super locataire, un ami d’enfance, je ne m’inquiete pas de savoir si le loyer sera payé, ou de l’état de l’appart.
- presque aucun cout, immeuble de 1700 en pierre, charge de 90 euros par trimestre, impot foncier negigeable (pour l’instant). Rentabilité de 3%, pas si mal pour zero soucis ce quartier.
- une belle adresse dans le 6eme quartier St Germain des près, en étage avec un vue dégagée, il y a assez peu de bien comme cela dans ce quartier qui, le bien est a équidistance de l’église St Germain des près et de la place St-Michel.
- il s’agit d’une diversification par rapport au reste des actifs, immobilier en Europe avec donc une exposition à l’euro. Mes autres actifs y compris ma residence principales sont tous aux US. L’appartement est évalué a environ 600.000 euro, c’est environ 20% de mon patrimoine qui augmente rapidement ces derniers mois.
- un appartement en France si un des enfants décide d’étudier en France, un futur pied à terre pour le retraite, histoire de passer un peu de temps à Paris: j’ai le temps de vendre pour peut etre racheter plus tard, mais timer le marché y compris immobilier est rarement une bonne idée.
Je voulais revendre il n’y a pas longtemps, une des autres raisons qui me font hesiter est de ne pas savoir ou investir l’argent, un problème de "riche" j’imagine.

Pour l’or dans les coffres-forts

C’est mon petit coté survivaliste: deux coffres forts avec  des billets, de l’or (pieces, bijoux), des armes en cas d’évènement type "fin du monde", on voit comment les gens paniquent avec une super grippe, on ne sait jamais, "better safe than sorry". L’or est un des rares actifs qui n’est pas tracable, pas imposable (sauf en France haha!) avec lequel on peut faire quasiment ce que l’on veut.

Dernière modification par TyrionLannister (15/06/2021 23h51)


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1    #62 16/06/2021 09h30

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On parle d’inflation possible mais on n’évoque pas directement ses causes potentielles, pourtant elles sont importantes pour essayer d’élaborer une stratégie d’évitement.

Actuellement c’est le camp progressiste "Build Back Better" qui a l’initiative et qui imprime à tout va, avec la conviction de pouvoir maintenir l’inflation à un taux modéré. Cette inflation est désirable pour deux raisons : elle permet de se désendetter en douceur, et de limiter la consommation de ce qu’ils veulent remplacer (avec des prix devenant prohibitifs) : la voiture personnelle, la viande d’élevage, le tourisme de masse, la construction de nouvelles "single family units"… En tenaille, le développement des normes et labels ESG divers permet de fermer les vannes du financement pour les entreprises qui n’ont "pas compris" tout en gardant les mains propres. Si c’est cette narrative qui l’emporte, il vaut mieux avoir un portefeuille bien garni en valeurs "vertes" (et s’inspirer de l’excellent travail de notre ami @CroissanceVerte) et de valeurs de croissance tech/industrielles qui auront le pricing power et la croissance de parts de marché au détriment de leur compétition non-ESG pour avoir des rendements supérieurs à l’inflation (modérée). Ces projets étant gourmands en matières premières, avoir en portefeuille des producteurs compatibles ESG (i.e. européens) n’est pas non plus une mauvaise idée dans l’optique de profiter d’un nouveau supercycle.

Parier sur une inflation non maîtrisée (remontée des taux courts, achat d’or…) c’est implicitement parier sur leur échec, qui n’est pas si évident que ça alors qu’ils jouent actuellement leur va-tout.

Personnellement, j’hedge les deux possibilités avec ma forte exposition à la Norvège (d’un côté très bien placée d’un point de vue ESG/matières premières décarbonées, de l’autre faiblement endettée et modérément exposée à l’économie US).

L’immobilier locatif en direct est risqué pour deux raisons : ils ont la possibilité de tuer à petit feu le petit bailleur en le prenant en tenaille avec d’un côté une inflation des taxes foncières et des normes énergétiques (déjà en cours…), mais aussi des contrôles de prix (loyers plafonnés déjà testés dans les métropoles…) ou carrément des autorisations administratives (permis de louer…) et de l’autre l’empêcher de sortir du marché en compliquant l’accès au crédit de ses acheteurs potentiels (conditions de ressources mais aussi DPE du bien acheté etc…). Les biens du petit bailleur qui ferait ainsi défaut seront ramassés pour une misère par un établissement financier (Blackrock est devenu le plus grand propriétaire immobilier du monde en récupérant un maximum de biens hypothéqués aux USA). L’autre raison, c’est qu’en cas d’échec des BBB et de remontée des taux, les prix se casseront la figure et même en ayant emprunté à taux fixe, il sera possible de se retrouver en moins value pendant un bon bout de temps si le prix d’achat était trop élevé.

Ici encore j’hedge en achetant des maisons historiques (qui devraient être épargnées par la soviétisation de l’architecture style isolation par l’extérieur, permettent de déduire les taxes foncières de l’imposition, et peuvent être reconverties en meublés de tourisme attractifs).


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#63 16/06/2021 10h07

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Pourquoi les maisons historiques seraient-elles épargnées par la politique « progressiste » que vous redoutez?
Pourquoi écartez vous la possibilité d’un resserrement des politiques monétaires et fiscales dans les 5 années qui viennent, notamment en Europe?

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Favoris 1    #64 16/06/2021 10h37

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Pour ma part je fais le distingo entre l’inflation des prix à la consommation, et l’inflation des prix des actifs.
La nuance me semble d’importance parce que la première, mesurée par les indices CPI me semble un phénomène peu menaçant dans la durée (le message de GBL résume bien, et les effets de base dans un an joueront contre les +5% qui touchent les USA aujourd’hui). Le monde digital favorisant la compétition mondiale a totalement changé la donne bien connue des économistes du XXeme siècle, dont certains ont encore du mal à accepter que la courbe de Philipps puisse être plate etc. Ma conviction est que le blip de l’indice des prix à la consommation est né de l’helicopter money américain (qui lui va dans la poche des consommateurs, contrairement au QE) augmenté de ruptures dans la chaîne d’approvisionnement. Cela devrait avoir un impact fort et bref (1 an?) nous verrons bien.

L’inflation qui m’inquiète bien plus est celle qui frappe les actifs finis dans un monde où la création monétaire atteint des sommets, qui peuvent encore être battus puisqu’il ne s’agit que de créer des impulsions électromagnétiques pour avoir plus d’argent. La survie des Etats emprunteurs dépendant de leur capacité à emprunter massivement et à coût zéro, je ne crois pas à une hausse significative des taux ni à l’arrêt du QE à court terme.

Il s’agit donc de se protéger contre le débasement monétaire du dollar, de l’euro et des autres monnaies fiat où les banques centrales utilisent massivement (et à juste titre) le quantitative easing.

Pour me protéger de ce débasement j’aménage mon allocation d’actifs. Je limite les actifs monétaires au cash pour des mouvements tactiques, opportunistes, et diminue l’obligataire. Le tout au profit des actifs finis.
Je préfère d’une manière générale l’immobilier et les actions, l’or les cryptos  aux obligations. Il ne me reste qu’un peu de fonds euro et d’obligations à taux variable CMS sur cette catégorie, que je continue de réduire au fil des opportunités.

Pour ceux qui croient au retour de l’inflation des prix à la consommation (pas moi) il y a les obligations d’Etats indexées sur l’inflation : exemple  FR0013238268 l’OAT 0,1% mars 2028 dont le coupon à taux fixe sera in fine augmenté de l’indice des prix euro à la consommation (hors tabac). La coupure minimale est de 1 euro. Au prix actuel de 111,58, le taux actuariel est de -1,53%. Il faut croire au retour de l’hyperinflation pour transformer cet instrument en bonne affaire. Les points morts à 10 ans entre obligations à taux fixe et indexées inflation sont actuellement de 1,40% ce qui enseigne que le marché ne croit pas à ce jour au retour de l’inflation élevée et durable. Je suis dans ce consensus

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#65 16/06/2021 10h39

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@Caratheodory : Je n’en suis absolument pas certain, en effet - mais je crois personnellement que c’est un pari raisonnable sur la "muséification" de la France. Notre patrimoine architectural reste un facteur d’attractivité et de différentiation, il est mieux protégé que dans beaucoup de pays et c’est une niche suffisamment discrète et concernant des personnes suffisamment importantes pour qu’elle reste préservée - comme le marché de l’art. En clair, en supposant qu’on reste dans un état de droit, pour m’embêter il faut aussi embêter des gens beaucoup plus puissants et connectés que moi. J’appelle ça la stratégie du rémora.

Je ne vois pas vraiment de raison de resserrer la politique monétaire à partir du moment où les flux restent canalisés vers les grands projets BBB. En revanche on peut prévoir un resserrement de la politique fiscale (c’était notamment l’un des sujets du G7 avec le fameux taux d’imposition minimal) mais la France n’étant pas un pays à faible imposition, je crois que nous sommes tous ici rompus aux stratégies d’évitement qui devraient rester plus ou moins valables dans ce laps de temps. C’est donc le cadet de mes soucis smile


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#66 16/06/2021 11h43

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Sur le thème de l’(hyper)inflation, on parlait beaucoup de l’explosion des matières premières tel que le bois de construction. Le prix de ce bois est en chute assez forte, certes toujours à des niveaux élevés.

Lumber Prices Are Falling Fast, Turning Hoarders Into Sellers

Il reste à voir, si les autres prix ayant explosé début d’année suivent la même trajectoire.

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#67 16/06/2021 12h12

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doubletrouble a écrit :

@Caratheodory : Je n’en suis absolument pas certain, en effet - mais je crois personnellement que c’est un pari raisonnable sur la "muséification" de la France. Notre patrimoine architectural reste un facteur d’attractivité et de différentiation, il est mieux protégé que dans beaucoup de pays et c’est une niche suffisamment discrète et concernant des personnes suffisamment importantes pour qu’elle reste préservée - comme le marché de l’art. En clair, en supposant qu’on reste dans un état de droit, pour m’embêter il faut aussi embêter des gens beaucoup plus puissants et connectés que moi. J’appelle ça la stratégie du rémora.

Je ne vois pas vraiment de raison de resserrer la politique monétaire à partir du moment où les flux restent canalisés vers les grands projets BBB. En revanche on peut prévoir un resserrement de la politique fiscale (c’était notamment l’un des sujets du G7 avec le fameux taux d’imposition minimal) mais la France n’étant pas un pays à faible imposition, je crois que nous sommes tous ici rompus aux stratégies d’évitement qui devraient rester plus ou moins valables dans ce laps de temps. C’est donc le cadet de mes soucis smile

Qui sont les personnes suffisamment importantes?  Connaissez vous la structure de leur patrimoine? Qu’est ce qui fait leur importance? Est ce que cela peut changer?

Sur quoi repose votre hypothèse de la permanence de l’état de droit?

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1    #68 16/06/2021 13h43

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@Caratheodory : Dans les grands propriétaires de monuments historiques on trouve pèle-mèle : Bernard Arnault (château Ricard), Xavier Niel (Hôtel Coulanges), les familles Bettencourt (château d’Etelan), Mulliez (châteaux de Dampierre et La Fontaine), Pinault (château de la Mormaire), Ricard (château de Lignères), de La Tour d’Auvergne (Ainay-le-Viel), Hériard Dubreuil (château des Vieux Melays), Seydoux (château de Castelnaud), de Montgolfier (château de Beynac), Rothschild (château homonyme), Bolloré et son manoir d’Odet, Francis Bouygues (château du Luet), Emmanuel Besnier (château du Vallon), Marc Ladreit de Lacharrière, Bernard Magrez, … pour les plus connus.

Si ces biens constituent une part négligeable de leur patrimoine, la loi Monument Historique reste attractive même pour ces UHNWI : Marc Ladreit de Lacharrière ne se serait pas embêté à demander le classement d’une de ses propriétés à François Fillon* si ce n’était pas le cas.

Quant à mon hypothèse sur la permanence de l’état de droit : ne seriez-vous pas complotiste sur les bords pour la remettre en cause ? wink

* Un autre cadeau de François Fillon à Marc Ladreit de Lacharrière? - L’Express


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1    #69 16/06/2021 19h58

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TyrionLannister, le 15/06/2021 a écrit :

GBL,

Le sujet est "Hyper-inflation et inflation : comment se protéger ?", j’indique quelques pistes, et votre "autre idée" semble consister à ne rien faire car vous semblez balayer l’hypothèse inflationiste d’un revers de la main. Avez-vous de l’eau a apporter au moulin de ce fil de discussion? Des idées de placements qui protègent de l’inflation qui n’ont pas encore été évoqués?

PS: +1 Doubletrouble.

Cette discussion a commencé avec 2 questions : la menace d’une forte hausse de l’inflation est-elle d’actualité, et comment s’en protéger.

Depuis 10 ans, la réalité de la menace a évoluée, et j’ai répondu sur ce point (je n’y crois toujours pas…), mais les moyens de s’en protéger n’ont guère changé, et je vous suggère de relire ceci, écrit il y a 10 ans, que j’aurais quasiment pu récrire maintenant.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#70 13/07/2021 16h58

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Pendant que certains ne croient toujours pas au retour de l’inflation, les records sont battus:

Yahoo Finance Stock Market Live Updates a écrit :

8:33 a.m. ET: Core consumer prices jumped by the most in three decades in June, beating estimates
The Labor Department’s June consumer price index (CPI) increased at a faster-than-expected rate both over last month and last year, with price increases getting exacerbated by persistent supply chain disruptions and labor scarcities during the pandemic.

Headline consumer prices rose 0.9% in June over May, accelerating from May’s 0.6% monthly increase and coming in faster than the 0.5% monthly rise consensus economists were expecting, according to Bloomberg data. Over last year, CPI rose 5.4% versus the 4.9% increase anticipated, marking the biggest rise since 2008.

Much of the rise in CPI came as used car prices climbed further, with these. gaining 10.5% in June to account for more than one-third of the total rise. Indices tracking food and energy prices also gained by 0.8% and 1.5%, respectively.

The core consumer price index, which excludes food and energy prices, rose 4.5% over last year in June, also beating estimates for a 4.0% increase. This marked the fastest rise since 1991.

Plus de details avec le US Bureau of Labor Statistics

Pour ma part, je me positionne de plus en plus sur des actifs résilient à l’inflation en particulier immobilier, utilities, santé et bien de consommation. J’évite cash et bonds comme la peste.


A Lannister always pays his debt.

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#71 13/07/2021 17h09

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@TyrionLannister : Attention aux utilities, un secteur très régulé qui n’est pas forcément avantageux en cas d’inflation.

Personnellement je continue aussi à rallonger mes lignes de matières premières, mais je saupoudre d’ESG : c’est un hedge pour le scénario "certains sont plus égaux que d’autres" où les entreprises "vertes" bénéficieraient de taux artificiellement bas grâce aux "green bonds" rachetés par les banques centrales, tandis que les autres tireraient la langue sous le joug de taux élevés pour "lutter contre l’inflation"…

Certains dossiers GARP devraient aussi se comporter correctement, surtout dans des pays aux politiques monétaires indépendantes (Norvège, Suède, Russie, Pologne…)


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3    #72 16/08/2021 21h53

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Je ne sais pas si c’est sur cette file qu’il est le plus utile de poster cette information (la tumultueuse file sur les effets économiques de la pandémie ayant été fermée), mais au sujet de l’impact transitoire ou plus durable de la pandémie sur l’inflation :

J. Bernstein et E. Tedeschi (avril 2021) voient une hausse transitoire de l’inflation, reflétant 3 facteurs temporaires : (i) des effets de base faisant apparaître une inflation inhabituellement élevée en 2021 en raison la faible activité économique en 2020, (ii) des hausses des coûts de production liées à des dysfonctionnements temporaires des chaînes d’approvisionnement (semiconducteurs, par exemple), et (iii) un rebond massif de la demande pour les biens et services les plus affectés par la pandémie (tourisme etc.). Ces 3 facteurs inflationnistes sont temporaires, mais une fois dissipés, l’inflation devrait converger avec les anticipations d’inflation de long-terme, beaucoup plus stables. Ce rebond temporaire de l’inflation est d’ailleurs typique des fins de pandémie, des périodes de démobilisation post-conflits etc. :

J. Bernstein, E. Tedeschi (avril 2021) a écrit :

We think the likeliest outlook over the next several months is for inflation to rise modestly due to the three temporary factors we discuss above, and to fade back to a lower pace thereafter as actual inflation begins to run more in line with longer-run expectations. Such a transitory rise in inflation would be consistent with some prior episodes in American history coming out of a pandemic or when the labor market has quickly shifted, such as demobilization from wars. We will, however, carefully monitor both actual price changes and inflation expectations for any signs of unexpected price pressures that might arise as America leaves the pandemic behind and enters the next economic expansion.

Une hausse plus persistante de l’inflation nécessiterait une hausse significature des coûts du travail et un "désancrage" des anticipations d’inflation. On n’observe pour l’heure ni l’une, ni l’autre :

F. Budianto, G. Lombardo, B. Mojon et D. Rees (juillet 2021) a écrit :

Inflation has risen in many countries. In conjunction with a rebound in GDP growth and evidence of
significant bottlenecks in some sectors, this has prompted concerns that the low inflation era of recent
decades could be nearing its end.

A closer look at the data reveals that the pickup in inflation can be ascribed largely to base effects,
increases in the prices of a small number of pandemic-affected items and higher energy prices. A
common thread through these causes is that their effect on inflation is likely to be temporary.

A more persistent increase in inflation would likely require a material pickup in labour costs and an
unmooring of inflation expectations. However, wage growth remains contained and the medium-term
inflation expectations of professional forecasters and financial markets show little sign of de-anchoring.
These developments are consistent with medium-term inflation moving towards central bank targets.

En particulier les anticipations d’inflation à moyen/long-terme restent très bien ancrées près des cibles des banques centrales :

L’une des raisons pour lesquelles les hausses de prix ne se traduisent pas par des hausses équivalentes des coûts du travail, c’est l’érosion du pouvoir de négociation des travailleurs (notamment modestes), dans le contexte de la pandémie :

L. Voinea, P. Loungani (août 2021) a écrit :

As income support provided during the pandemic starts to be scaled back, and supply bottlenecks are overcome, we would expect that the strong relationship between inflation and cumulative wage gaps would once again reassert itself. In most OECD countries, the cumulative wage gap is negative and far from closing, suggesting that current inflationary pressures would recede.

The rate at which cumulative wage gaps close in turn depends on a number of factors, notably on workers’ bargaining power, which has eroded over time in many OECD economies (Lombardi et al. 2020). In the early months of the pandemic, it seemed that appreciation of the heroic role played by essential workers (such as health care workers and grocery store cashiers) would lead to a change in norms and consequent improvement in bargaining power and wages. But recent evidence suggests that, like previous major epidemics, Covid-19 will have a disproportionately adverse impact on wage prospects of those in low-income deciles and low educational attainment (Furceri et al. 2020). As Budianto et al. (2021) argue, without a “material pickup” in wage costs, there is unlikely to be a more persistent increase in inflation.

En effet, les pandémies accentuent généralement les inégalités, notamment en affectant les perspectives d’emploi des travailleurs peu qualifiés (alors qu’elles n’ont un impact que temporaire sur celles des travailleurs qualifiés).

D. Furceri, P. Loungani, J. Ostry, P. Pizzuto (mai 2020) a écrit :

There is a growing literature on the likely aggregate consequences of COVID-19 drawing on the experience following past major epidemics. Our work examines the likely distributional effects of such episodes, finding that the effects are similar to those of other types of crises in exacerbating inequality, including by depressing employment prospects for those most vulnerable, such as low-skilled workers (de Haan and Sturm 2017). While governments have acted fast to provide stimulus, as described in Baldwin and di Mauro (2020), our results suggest that in the absence of deliberate and strenuous attempts to protect the most vulnerable segments of society, this pandemic could end up exerting a significant adverse impact on inequality. In fact, our finding that the inequality effect increases with the negative effect of pandemic events on economic activity suggests that, all else equal, the distributional consequences of COVID-19 may be larger than those in previous pandemic episodes.

Ces analyses irriguent évidemment les réflexions des banques centrales sur les perspectives d’inflation, donc sur la conduite de leur politique monétaire. D’où le contraste entre une certaine placidité, chez les banquiers centraux, sur les données d’inflation publiées, et les inquiétudes de certains.

De mon point de vue, jusqu’à preuve du contraire, ces analyses sont fondées et me conduisent à penser que l’inflation en sortie de pandémie sera effectivement temporaire (a fortiori si l’on considère le caractère mutagène tellement pénible de ce virus), et donc que les corrections épisodiques liées aux inquiétudes inflationnistes sont le plus souvent des opportunités d’achat.

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1    #73 10/09/2021 16h09

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Là ça commence à se faire sentir:

Boursorama a écrit :

Le département du Travail a annoncé une hausse de 8,3% sur un an de l’indice des prix à la production (PPI) pour la demande finale, et de 0,7% par rapport à juillet. La hausse annuelle est la plus élevée observée depuis novembre 2010.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,6% d’un mois sur l’autre et de 8,2% en rythme annuel.

États-Unis: Hausse plus forte que prévu des prix à la production en août

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#74 10/09/2021 16h47

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Et à l’instar d’un lama tibétain, les grands spécialistes nous parlent du caractère "temporaire" de cette inflation, comme ils nous parleraient du caractère temporaire de la vie…
Temporaire depuis plus d’un an déjà. Mais finalement, lorsque les chiffres ne nous plaisent pas, il suffit de les relativiser, qu’est-ce qu’un an à l’échelle de l’espèce humaine ? A l’échelle géologique ?

Avec leurs palabres oiseux ils sont sûrs de n’avoir jamais tort tandis que pendant ce temps-là, le contribuable modeste est le dindon de la farce.

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#75 10/09/2021 21h28

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Quand je disais un peu plus haut qu’on s’orientait vers un scénario où les flux de QE seraient à terme redirigés vers les Green Bonds… L’ECB prépare le terrain :

EU to mull changes to budget rules, debt, green investment in focus | Reuters

Il va devenir important d’analyser la composition de la dette des entreprises que l’on détient en portefeuille et leur capacité à émettre des Green bonds.


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