Ursule sur votre point sur le flex office je me permets une nuance (potentiellement de taille dans la discussion).
Le flex office en cabinet de conseil n’en est pas réellement un puisque le consultant est en fait majoritairement soumis à la politique de présence de son client.
Les offres des cabinets de conseil qui vendent du flex office à leur candidats c’est pratiquement de la démagogie puisqu’il est dans l’intérêt du cabinet que ses consultants ne soient jamais au siège et toujours en clientèle. Vous pouvez travailler de chez vous ! Sauf quand vous êtes sur une mission, et si vous n’êtes pas sur une mission, on ne pourra pas vous garder vous comprenez bien mon petit monsieur.
En noircissant le trait, un bon consultant va être amené à travailler tantôt chez lui, tantôt au siège de sa boutique, tantôt chez son client 1, tantôt chez son client 2, etc… In fine la même ressource va donc mobiliser des m² un peu partout et va finir par accroître la surface mobilisée nécessaire.
Quand on connaît le prix des consultants (et le fait qu’ils sont sur 4 "jobs" en même temps pour certains), on (le client) est quand même psychologiquement biaisé et on demandera assez naturellement d’en avoir pour son argent et donc d’avoir l’animal à portée de main (et si vous êtes dans une boutique un peu old school, ce sera bien 4 jours minimum sur site), vous comprenez mes internes s’en vont si je les embêtes trop à venir sur site alors je ne vais pas me gêner avec mes externes…
Les vraies offres réellement flex sont très rares, il y a un vrai changement de culture à mettre en place (culture de la performance, de la transparence, de l’autonomie et de la confiance, en France, il y a du chemin à faire).
Les redimensionnements d’espaces de travail ne sont pas encore réellement à l’ordre du jour. Bien sûr je peux me tromper mais la réduction des espaces de travail va se faire au gré des renouvellement des baux, donc rien de disruptif à mon sens, et les foncières qui connaissent leur métier et leur client sauront en tirer avantage.
Je suis en charge du regroupement des équipes sur un nouveau site et je vois bien que le gain de superficie est assez relatif eu égard à l’ensemble considéré. Par ailleurs, le site que nous quittons coûtait bien moins cher au mètre carré que le nouveau; au bilan, pas beaucoup de savings mais surtout une incapacité désormais à accueillir 100% des collaborateurs sur site de manière régulière (il y en aura toujours sur des espaces de travail de passage assez petits et organiser des rotation intelligentes). Et ici on ne parle pas d’un cabinet de conseil pour le coup.