Corum Origin : vos avis sur cette SCPI (Corum AM)

cedREIM a écrit :

soit c’est Corum L’épargne qui est la filiale CIF du groupe Corum.
Dans tous les cas il semble que votre conseiller n’a clairement pas fait le job et semble s’être contenté de vous faire compléter un bulletin.

Si vous souscrivez en ligne à une SCPI de Corum via Corum l’Epargne vous ne parlez à personne et à part un questionnaire un peu niais, on ne vérifie pas vos connaissances sur le produit auquel vous souscrivez mais plutôt si vous savez différencier une action d’un warrant …

Bonsoir,
J’ai pris un rendez-vous en ligne car j’avais une question, le moment venue un conseiller m’appelle on échange pendant 30 à 40 minutes, j’ai posé toutes les questions voulues et j’ai eu mes réponses et bien plus.
Le lendemain j’ai rempli le formulaire en ligne, j’ai eu un souci minime leur formulaire me refuser XL, un appel à mon conseiller pour comprendre je tombe sur un autre j’explique mon souci me donne une piste( répondre différemment à leurs questionnaires et j’ai eu XL.
Dans le quart d’heure mon conseiller m’a appelé on a encore échangé cinq minutes.
Il suivra mon dossier.
Voilà je suis satisfait pour le moment.

Un dividende exceptionnel a été versé ce jour.
Je ne suis pas en mesure de vous combien d’€/part cela représente car j’ai un Plan Epargne et donc mon nombre de part augmente chaque mois.

Dernière modification par SamyInvest (16/06/2022 12h25)

La résolution 16 a dû être adoptée et appliquée vu le peu qu’on a touché ce jour.
Le sms le confirme avec la vente de 5 immeubles.
La SG se sert désormais allègrement.

Dernière modification par christian2020 (16/06/2022 16h34)

Bonjour,

-Ayant reçu en Mai (pour Avril) des dividendes de 84.02 € pour mes 19 parts de C.Origin, ce qui fait 4.42 €/part sur 1 mois (soit 4.7% l’année environ)
-Je n’en ai reçus que 77.56 € en Juin (pour Mai), soit 4.08 €/part sur 1 mois, (soit 4.31 % l’année environ)

Peut-on expliquer cette différence ?

Merci d’avance.

J’ai eu une agréable surprise ce matin avec la distribution de plus-value sur mon compte bancaire…
Surpris car je ne recevrai les revenus qu’en décembre, après les 6 mois.
Je ne pensais pas recevoir quoique ce soit avant.
Est ce bon ou une erreur de leur part ?

Miller549, c’est juste.. Et vous aurez un SMS ou un mail de leur part pour confirmer.

GoodbyLenine a écrit :

Vous recevrez chaque mois un montant différent.
Note: Ce versement est une avance sur dividende, et le montant du dividende de l’exercice ne sera définitivement arrêté qu’une fois l’exercice (annuel) terminé (en pratique : en janvier de l’année suivante) et même le dividende approuvé en AG (en pratique vers avril de l’année suivante).

Ce montant dépend du résultat, constaté prudemment et avalisé par le Commissaire Aux Comptes, durant ce mois.

Selon que tel ou tel loyer, ou impôt, ou autre charge, est encaisse/payé quelques jours avant ou après la fin de chaque mois, le résultat peut significativement varier chaque mois.

Vous avez investi dans une société, qui a une activité, et dont le résultat dépend de cette activité. Vous n’avez pas investi dans une obligation à taux fixe qui verse régulièrement des coupons de montants identiques.

Je note bien: résultat définitivement arrếté en janvier de l’année suivante - ou même avril  ça me semble bien tard au regard  des obligations fiscales-; j’imagine qu’un réajustement est alors opéré à cette date, (janvier ou avril ?) avec versement d’un surplus sur accompte versé (ou éventuellement moins value ?)………….et que c’est ce résultat definitivement arrêté, qui est pris en compte dans l’ifu à utiliser en juin de la même année ?

Merci

Quand vous achetez vos parts, vous achetez un bout de l’immeuble en question. Le prix de part reflète la valeur de ce patrimoine. Si une vente est réalisée, il ne me paraît pas anormal que vous soyez intégré dans le partage de la PV.

Concernant les dividendes et la jouissance c’est un autre sujet car on ne parle pas du patrimoine mais des loyers qu’il génère. Dans ce cas, votre investissement est dilutif car non investi. D’où l’intérêt de rétablir un certain équilibre au travers du délai de jouissance.

Quand vous achetez une part, vous achetez un % du parc immobilier entier de la société de gestion à la date de votre acquisition, donc quand un immeuble est vendu, vous touchez un gain égal à ce % (après les frais, taxes, etc…)

Vous ne "nuiriez" pas si le capital que vous apportez était immédiatement investi, ce qui est rarement le cas (il y a des délais incompressibles d’achats, il faut qu’il y ait suffisamment de cotisants pour avoir assez de capital pour acheter un nouvel immeuble, trouver un bien qui correspondent aux objectifs de rendement, etc.). Durant cette période, vous bénéficiez des loyers du capital que les autres ont apportés, sans que le votre "participe" aux revenus, en quelque-sorte. En ce sens, vous "lésez" les anciens (je met des guillemets partout, sur une longue période, cette effet doit normalement être lissé et plus ou moins neutralisé si la société de gestion travaille correctement, et ça fait partie de la nature de ce type d’investissement)

wikipedia a écrit :

L’effet dilutif est l’effet d’une opération financière dans une entreprise (augmentation de capital, réduction de capital, croissance externe…) ou d’un instrument (obligations convertibles, bons de souscription en actions, stock options…) qui va entraîner une réduction, soit du contrôle des actionnaires actuels, soit du bénéfice par action, soit de la rentabilité de l’entreprise ou d’un autre paramètre jugé significatif. Par opposition au terme relutif, qui lui va entrainer une augmentation d’un de ces paramètres. Pour les SCPI, l’effet dilutif apparait en cas de retard sur les investissements par rapport au délai de jouissance.

La souscription de parts d’une SCPI entraîne, en général, la création de nouvelles parts.
C’est une dilution du contrôle des actionnaires actuels. (Enfin, selon moi, le contrôle est surtout exercé par la société de gestion qui est quasiment libre de faire ce qu’elle veut. Donc l’actionnaire actuel ne perd pas grand chose.). En général, on l’accepte car on gagne en diversification.

De plus, au delà d’une certaine taille, j’imagine qu’il y a des économies d’échelle ou une augmentation du rapport de force en faveur de la société de gestion.

Coté rendement : Les  loyers ne sont pas dilués, en théorie, car il y a un délai de jouissance qui compense le délai de l’investissement du capital créé lors de la création de nouvelles parts. Cela dit, pour moi, il y a dilution du rendement car :
- Le rendement ne fait que baisser depuis des années. Les nouveaux investissements sont moins rentables que les anciens et donc il y a bien une dilution des actionnaires actuels du point de vue du rendement.
- La société de gestion utilise souvent le report à nouveau pour lisser le rendement annuel. En phase de décroissance des rendement,s ça veut dire qu’on dilue puisque le nouvel actionnaire ponctionne le magot des anciens actionnaires.
- Les plus-moins values sont touchés par les nouveaux actionnaires même lorsque le délai de jouissance court toujours.

J’enfonce les portes ouvertes : Si les nouveaux investissements ont un rendement au-dessus du rendement actuel, alors l’investissement est relutif. Personne ne sait comment va évoluer la valeur de ces nouvelles acquisitions. On peut toujours rêver.

Pour le marché secondaire, c’est vraiment différent.
Une part, qu’elle appartienne à X ou Y, ça ne change absolument rien pour les autres actionnaires. En tout cas, en terme de dilution.

Si vous achetez un appartement déjà loué, le loyer est effectivement "transféré" au nouveau propriétaire.