Etre rentier et en bonne santé : que faîtes-vous pour votre santé ?

Est-ce que vous auriez quelques recommandations de cours/vidéos pour débuter en kettlebell ?

Karim a écrit :

A ma connaissance le seul régime scientifiquement démontré pour allonger la durée de vie (sur les souris) c’est la restriction calorique permanente (ne pas confondre avec le jeûne intermittent).
Je pense aussi qu’il vaut mieux éviter le sport car cela fait produire plus d’acide urique et autres déchets.

Très bon bouquin sur ce principe : Welcome - Valter Longo
je suis les recommandations depuis 5 ans, même si les jeunes de 5 jours sont de plus en plus espacé… (1 fois par an maintenant).

Rien que le brocoli en couverture c’est déjà louche.
Moi je ne mange que des bonnes choses, steack frites, pizza, coca zéro, nuts etc… Mais en petite quantité. Je fais 1m72 53kg.
Et je maintiens que le sport est (à mon avis) nocif, ce qui ne m’empêche pas de faire plusieurs fois par semaine de petites promenades en forêt.

Voici un article écrit par des chercheurs lepoint

Notez la conclusion:

la réduction du nombre de calories affecte deux paramètres-clés du vieillissement, le métabolisme énergétique et la production de radicaux libres.

Ces chercheurs ne le disent pas mais c’est ma théorie à moi: les sportifs même amateurs s’infligent une double peine en se mettant en surrégime pour brûler des calories qu’ils ont ingurgité en excès. Ce processus n’est pas gratuit, il entraîne la production de nombreux déchets moléculaires (dont les fameux radicaux libres ne sont qu’une petite partie).

Dernière modification par Karim (17/01/2023 13h47)

Bonjour M07

high-intensity exercise provides no significant difference in inflammation compared to non-exercising controls.

Donc ça confirme ce que je disais un peu de marche oui, le sport non.

Ca me paraît illogique de penser que faire du sport est nuisible pour la santé.
Si on pense au football américain, sa violence et les risques avérés de démence précoce, la réponse est oui.
Mais si on pense au footing quotidien, aux exercices de renforcement musculaire, au petit tennis, si on le fait dans l’écoute de son corps, à ne pas forcer pour rien, je vois pas en quoi ca peut être néfaste, au contraire!

Personnellement, je pratique la course à pied quotidienne depuis 20 ans, et je ’en ai jamais subi de désagrément, au contraire! A 35 ans, je suis dans une très grande forme physique! Je pratiquais aussi la musculation, mais mon travail a pris le relais (je suis jardinière).

Sinon, pour prendre soin de moi:
- Je ne fume pas, je ne ois pas d’alcool
- je suis flexitarienne, le moins de viande possible, une alimentation équilibrée
- j’avais une dépendance au sucre (TDAH) et j’essaie de contrôler ca, pas facile!
- le sport! et trajets à pied ou en courant
- Un bon sommeil, un travail en extérieur non sédentaire
- pas de stress
- pas d’enfant (et oui ça compte)
- Vivre à la campagne

Quand à Karim, on peut très bien faire un poids très léger et avoir du diabète, cholestérol, hypertension sans qu’on le sache, car ce qu’on mange est quand même absorbé par l’organisme.

En fait j’aurais dû poster un extrait plus complet que voici:

Low and moderate-intensity exercise produces this anti-inflammatory effect to varying degrees, while high-intensity exercise provides no significant difference in inflammation compared to non-exercising controls.

Donc un peu de marche oui, le sport NON

Je réagis à votre :

La figure 3 de cette étude montre que, plus la distance de course quotidienne augmente, plus le risque de goutte diminue. Point final.

Certes, mais l’article en question mentionne aussi:

All of the risk reduction associated with distance run and three-fourths of the risk reduction associated with fitness were attributable to BMI (Table 4). Neither distance nor fitness predicted gout when adjusted for BMI (P = 0.42 and P = 0.42, respectively).

En bon français:L’intégralité de la réduction des risques [de goutte] associée à la distance [quotidienne, miyenne] courue [par les participants à l’étude] et les trois quarts de la réduction des risques associés à la forme physique [quantifiée par le rythme de la course] sont attribuables au BMI [Body Mass Index, un indicateur de "poids idéal"] (Tableau 4). Ni la distance courue ni la forme physique ne peuvent prédire [le risque de] goutte une fois corrigés des effets du BMI (P = 0.42 et P = 0.42 respectivement).

Je coupe un peu les cheveux en quatre, mais cet extrait met en évidence les deux principales difficultés liées à l’interprétation de ce type d’étude observationnelle, et plus généralementde toute étude statistique multivariée:
- L’analyse de covariance des facteurs étudiés (les participants les plus actifs sont aussi les plus maigres)
- La détermination des relations de causalité (on est sans doute moins gros parce qu’on fait plus d’exercice, mais fait-on plus d’exercice parce qu’on est moins gros ?). Ici, par exemple, il n’est pas spécifié (quoique j’aie pu le louper) si la distance courue est une information issue de la "baseline" (première enquête) ou si elle inclut les données des "repeat surveys". Cette information est pourtant cruciale si l’on considère que l’apparition de la goutte entraîne très probablement une diminution de la distance courue.

Les auteurs évoquent à de multiples reprises ces éléments, et concluent que l’exercice entraînant une perte de poids, il est quoiqu’il en soit bénéfique (leur exemple compare des distances de course hebdomadaires >48km et <24km pour ce facteur).

Tout cela pour conclure que si les bénéfices d’une activité physique soutenue sur la santé cardio-vasculaire sont universellement reconnus, ainsi que ceux de la maîtrise du poids, d’ un régime alimentaire équilibré et d’une consommation d’alcool modérée, il reste possible de débattre des bénéfices intrinsèques de la course longue-distance sur l’incidence de la goutte (tout en soulignant que rien n’indique que cette activité entraîne un risque accru,  ce avec quoi je suis pleinement en accord !)

Bonjour,

Prendre soin de sa santé au quotidien est un sacré challenge lorsque nous sommes 8h par jour derrière un écran. Je ne fais pas partie des rentiers. Je prends plaisir dans mon travail. Jusqu’à 2020, le gros inconvénient était la sédentarité.
Heureusement depuis 2020, le télétravail est possible.

Mon objectif a été de profiter au maximum de cette présence au domicile pour lutter contre mon extrême sédentarité durant les 8 heures de travail.

J’ai défini 3 axes :
  - Améliorer la position de travail. Les études semblent montrer que la meilleure position est justement de changer de positions. J’alterne donc présence assise devant un bureau voire un canapé, debout sur un table haute ou sur un vélo.
  - Faire des coupures toutes les 2 heures. J’essaie de varier au maximum les pratiques pour couper et revenir plus efficace : 1 tête dans la piscine l’été, quelques minutes de practice de golf, quelques pompes ou équivalent, un peu de muscu.
  - Systématiser la pratique sportive lors de la pause méridienne : 1h30 de course à pieds ou vélo.

Les résultats sont très bons.
Autre obligation pour un ancien obèse : Ne jamais changer de taille de vêtement et se peser une fois par semaine.

J’espère qu’il prend plaisir à manger quand même! Et que son plaisir ne se limite pas aux examens médicaux parfaits et aux like de ses vidéos Youtube !

Il doit y avoir un juste milieu entre une hygiène de vie correcte (sans aller jusqu’à boire de la poudre au petit déj’) et profiter de la vie (sans basculer dans les excès).

Je pense que cette notion de "juste milieu" est importante, en tout cas j’en suis pour ma part entièrement convaincu.

Suivre un régime alimentaire, faire du sport, respecter son hygiène de vie, sont des actions tout à fait respectables, je dirais même primordiales, à partir du moment où l’on ne s’en rend pas esclaves. La frontière peut parfois être assez floue, en tout cas elle peut ne pas nécessairement sauter aux yeux.

J’ai eu une période, il y a quelques années, au cours de laquelle j’étais devenu accro à la course à pied, au point d’en devenir presque agressif quand je ne pouvais pas aller courir, c’était devenu une quasi drogue. Quand on se rend compte de ça on peut se dire qu’on a franchi la ligne, car il commence à y avoir autre chose que les effets bénéfiques.

Je pense que pour l’alimentation ça peut être la même chose, si on ne s’autorise pas de temps en temps des débordements on peut devenir esclave de son régime, même si beaucoup n’en n’accepteront pas le terme.

En tout cas c’est ma philosophie, faire attention à sa santé, mais profiter également des bonnes choses.

Très intéressant et prometteur :

La révolution des nanocorps - Un remède de chameau | ARTE

Dans les années 1990, à l’université libre de Bruxelles, des étudiants s’abstiennent de donner leur sang pour une expérience, par crainte d’être contaminés par le VIH ou une hépatite. Ce refus va paradoxalement donner lieu à une avancée révolutionnaire dans le domaine de la médecine. Leur professeur leur propose alors de sortir du congélateur du sang de chameau, dans lequel ils découvrent par hasard d’étranges petits anticorps jamais observés. Les scientifiques de la faculté poussent leur étude plus loin et comprennent que ces molécules ultrarésistantes aux allures de missile à tête chercheuse possèdent d’étonnantes propriétés, dont celle de se faufiler là où les autres ne vont pas. Présents chez tous les camélidés, ces "nanocorps", comme ils sont désormais appelés, vont provoquer une vague d’innovations scientifiques et affoler les grands laboratoires pharmaceutiques. Sanofi rachète pour 3,9 milliards d’euros la start-up fondée par les universitaires de Bruxelles pour développer des programmes thérapeutiques. De la lutte contre le cancer et les maladies auto-immunes à la destruction de bactéries pathogènes ou au diagnostic de la maladie d’Alzheimer, les applications potentielles se multiplient. Le succès est si manifeste que la plupart des centres de recherche médicale possèdent désormais leurs troupeaux de lamas ou d’alpagas…