Bonjour à tout le monde,
1/ 38 ans à 67 ans = 30 ans = 120 trimestres (si mini 600h/an cotisées) (+ les quelques déjà acquis).
A condition de trouver du travail de suite et n’ avoir aucune interruption de carrière pendant cette période, ou continuer au delà
2/ Si ce minimum cotisé est atteint, le minimum contributif peut s’ appliquer ; en fonction du montant total perçu : Retraite(s) de base + retraite(s) complémentaire(s)
Trimestres cotisés, assimilés, validés, quelles différences ? I La retraite en clair
Retraite dans le privé : pension de retraite minimum | Service-public.fr
3/ S’ y rajoute bien sûr les trimestres pour enfants (8/enfant, si nés avant 2010), pour minorer la décote de la retraite de sécurité sociale ,
Retraite dans le privé : trimestres supplémentaires pour enfants | Service-public.fr
4/ Et la ou les retraites complémentaires …
Voilà donc une rente potentielle à la retraite, même si elle n’ est pas portée à ce minimum (manque de trimestres cotisés)
Comme le souligne Fred42, il est bon de diversifier ses sources de revenus ."Ne jamais mettre ses oeufs dans le même panier !"
MAIS quelques pistes de réflexions :
1/ Après avoir estimé "à la grosse louche" la rente potentielle (Fourchette : "Salaire espéré et carrière sans accroc", à "mini 600H/smic et …100/80 ? trimestres cotisés") , pensez au placement mensuel indispensable pour constituer un capital nécessaire pour y parvenir , via sa consommation partielle et dividendes tirés …
--> Est-ce égal, plus ou moins que des cotisations retraite ?
--> Cotisations à mettre en regard d’ un placement en partie déductible dans un PER (dont le plafond augmenterait, du fait du nouveau salaire) .
--> Quel risque/sécurité entre rente acquise (retraite) et rente potentielle (placement) ?
--> Qui financerait ce capital ?
--> Serait-il en nom propre de cette personne ?
2/ ATTENTION ! Toutes les projections envisagées ne le sont QUE dans le cadre des textes en vigueur : En 30 ans tout peut être modifié !
Y aura-t-il encore une retraite ? Une retraite à points seulement, sans intervention de durée de cotisation ? des robots et plus de cotisants, mais un minimum universel pour les gens ? un partage universel des biens ? une révolution qui réquisitionne tous les biens privés (plus de capital) ? des survivants ? … ?
@BullBullier : "Ne compter que sur ses investissements. je serais normalement éligible pour une petite retraite mais ne compte pas dessus."
Donc vous avez tout de même 2 "jambes" (c’ est bien), même si vous privilégiez la 1ère à présent.
2/ En vrac :
(Mais on sort du cadre strict de "sur la projection "retraite": est-il pertinent de chercher à valider des trimestres ?)
--> Quid en cas de "divorce avec le conjoint" : L’ éventuelle "compensation sans ressources", équivaudrait-elle à "compensation-minimisée avec ressources" ou serait-elle inférieure ? (le conjoint ne pouvant pas régler une compensation équivalente à "mini salaire + complément de disparité du train de vie") ? ---> Il vaut mieux augmenter ses ressources ?
--> Il est serait peut-être préférable d’ envisager une (mini ?) indépendance financière, qui ne laisse pas à la merci (au bon vouloir) du conjoint, aussi souple et généreux soit-il dans le budget laissé à disposition discrétionnaire.
Question de fierté ? de "liberté" ? (mais à ne pas troquer à n’ importe quel prix pour le bon vouloir d’ un patron ou d’ une société !), de maturité ?
--- > Ou pas ! : Refus assumé ? (Je fais ma part de travail ici, j’ en suis "rémunérée")
---> Se rajoutent : L’ ouverture vers d’ autres aspects du quotidien ? Le sentiment d’ utilité ? Mais cela peut se trouver à travers des loisirs, des associations, pas forcément "au travail"
Bref, le choix de se mettre à travailler va au delà du simple calcul de coût d’ opportunité des cotisations