#26 31/03/2011 02h48
- Sky
- Membre (2010)
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Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 159
Je suis moi aussi 1000 fois d’accord avec beaucoup de propos et de réflexions de la part des piliers de ces forums qui se reconnaîtront.
Je constate quand même que vous partez presque tous du principe de financer vous même votre acquisition de résidence principale alors qu’il est possible de l’acheter aujourd’hui, de la mettre en location quelques années et de la récupérer ensuite ; plusieurs avantages à cela :
- Vous restez en location (qui coûte moins chère qu’un achat),
- la mise en location finance une partie de votre acquisition et/ou des travaux,
- Le taux d’endettement pour du locatif est supérieur au taux pour acquisition de la RP,
- L’avantage fiscal de la déduction des travaux et des intérêts d’emprunt vous crée du déficit foncier.
- etc.
Il est même possible d’utiliser les 4 leviers mis à notre disposition pour "acheter" sa RP à moindre frais (déficit foncier + loyers perçus + vente à la découpe + amortissement)
Exemple de montage grâce à l’utilisation de la SCI d’attribution (à l’IR):
Achat à plusieurs d’un grand immeuble à réhabiliter (avec faibles apports et emprunts commun ou individuels) (s’il y a un entrepreneur du bâtiment parmi les associés, c’est encore mieux entre autre pour la qualité de travail et les tarifs).
Gros travaux avec prêts travaux et paiements des factures répartis sur 2 exercices fiscaux (décembre et janvier) … et oui la saisonnalité existe aussi en immobilier (d’où aussi l’intérêt d’un entrepreneur du bâtiment qui "synchronise" les factures).
Mise en location de l’ensemble des logements (en nue) pendant minimum 3 ans à l’issue des travaux (contrainte fiscale pour créer du déficit foncier avec les travaux)
Année 4 (ou 5) : Mise en copropriété avec vente de quelques lots qui solderont tout ou partie des crédits (en veillant à ce que les associés d’origine restent majoritaires et puissent être syndic bénévole de la copro ; ça coute moins cher)
Au moment de la mise en copropriété chaque associé reçois son attribution et fait ce qu’il veut de son/ses logement(s) (location nue ou meublée, habitation principale, revente, …)
Opter (disons 6 ans) pour la location meublée me semble être la meilleure option fiscale car elle permet l’amortissement (basé sur la valeur du bien à la date d’attribution) donc les travaux réalisés sont "une seconde fois fiscalement déduits" et l’amortissement inutilisé est reportable 10 ans.
Récupération à tous moment (avec délai légal bien sûr) pour en faire sa RP.
Avantages :
- gros déficits fonciers les 3 premières années qui amenuisent la fiscalité et si possible remboursent l’apport initial.
- location nue de logements "neufs" qui fait entrer de l’argent dans les caisses pour payer en cascade les travaux des autres logements.
- Création de logement dans les combles avant la mise en copro.
- Plus-value réalisée avec la vente de quelques lots qui paient un bonne partie des crédits.
- Location meublée avec l’amortissement du bien qui réduit notre imposition.
- Maîtrise de la copro de l’immeuble en étant syndic bénévole.
- Connaissance parfaite de l’immeuble et des entrepreneurs locaux.
- Toutes les distributions de pièces et/ou logements mitoyens et installations (électricité, plomberie, matériaux, …) auront été pensées et choisis dans l’objectif d’y installer sa propre résidence principale un jour.
- Mise aux normes actuelles de toutes les installations.
Conclusion :
Prix de revient de la RP 10 ans plus tard proche de pas grand choses sans avoir réduit notre capacité d’épargne ou notre capital.
Note : Ceci n’est bien sûr qu’un exemple théorique de montage qui s’ajuste, se chiffre, s’organise chronologiquement au cas par cas car il y a des contraintes collatérales (cautions solidaires, (més)ententes, évolution et dynamisme du marché immobilier, nombre et surfaces des logements, …)
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