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Favoris 1    #151 17/09/2023 15h52

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bed43fr a écrit :

… Mettons que la plupart des gens qui en achetaient à crédit à 1% recevaient 2,5€ net net (6€ avec 2,5€ de fiscalité et 1€ d’intérêt de crédit)
…l’inflation aura fait monter les loyers de 20% on touchera donc 7,2€ de loyer pour 80€ soit du 9€ pour 100€ (9% brut), l’imposition sera toujours proche de 50% soit 3€ et le crédit sera de 3% soit 3€, l’investisseur aura du 3€ net net proche de ce qu’il avait avant crise, et si les loyers montent de 25% (hypothèse optimiste je vous l’accorde) il aura beaucoup plus…..

Si l’inflation fait monter les loyers de 20%, on peut en déduire qu’elle est de 20%.
2.5€ donne 3€ en euros constants après 20% d’inflation donc ça change pas chose en terme de gain.

Si les loyers augmentent de 25%, c’est pareil car l’inflation sera de 25%

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#152 18/09/2023 15h29

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fred78000, le 17/09/2023 a écrit :

Peu importe l’évolution de la part, pas vendu pas perdu ! Les SCPI se gardent en moyenne plus de 20 ans (entre autre pour des raisons fiscales sur les PV de parts). Je serais beaucoup plus inquiet si les loyers baissaient, ce qui pourrait être la conséquence d’une récession économique forte, que personne ne veut voir ni admettre pour le moment.

Voilà. Tout à fait en phase.
Et rien ne laisse penser aujourd’hui que les loyers vont chuter, ou que des défaillances de locataires vont créer des impayés.


Mes portefeuilles : SCPI en usufruit, crowdlending

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#153 18/09/2023 15h59

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Politok a écrit :

Et rien ne laisse penser aujourd’hui que les loyers vont chuter

Pour les bureaux, il y a quand même certains éléments qui laissent à penser : p.7 Immobilier de bureaux et télétravail : quel impact sur les foncières et SCPI ?

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#154 19/09/2023 07h23

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Politok, le 18/09/2023 a écrit :

Et rien ne laisse penser aujourd’hui que les loyers vont chuter, ou que des défaillances de locataires vont créer des impayés.

Je pense que nous sommes au début, les cycles historiques sont longs, environ 25 ans.

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#155 20/09/2023 22h16

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15 SCPI ont d’ores et déjà annoncé une révision de leur prix de part (dont 13 SCPI de bureaux), avec une baisse moyenne de 11,80% :

On citera ainsi Génépierre, Rivoli Avenir Patrimoine et Edissimmo (Amundi Immobilier) qui ont baissé leurs prix de parts de respectivement 17,04%, 12,42% et 13,92% le 30 juin, Accimmo Pierre (BNP Paribas REIM) qui a révisé son prix de 17,07% le 27 juillet, Elysées Pierre (HSBC REIM) de 7,02% le 9 août, Fructirégions Europe de AEW Patrimoine (-9,87% le 1er septembre), Crédit Mutuel Pierre 1 et LF Europimmo (La Française) de respectivement 7,02% et 9,57% le 13 septembre, Primopierre et Patrimmo Commerce (Primonial REIM) de respectivement 13,50% et 10,70% le 15 septembre -Patrimmo Commerce étant la seule SCPI de commerces à avoir pour le moment subi une baisse de prix-, et enfin PFO2 (-16,30%), PF Grand Paris (-15,80%), PF Hospitalité Europe (-9,50%) et PFO (-8,90%) de Perial le 15 septembre également. Ce sont ainsi 15 SCPI qui ont d’ores et déjà annoncé une révision de leur prix de part (dont 13 SCPI de bureaux), avec une baisse moyenne de 11,80%.

Des baisses? mais aussi des hausses sur les prix de parts de SCPI en 2023 - Primaliance

Pour répondre à la question du sujet, les baisses actuelles ont tendance à me faire répondre non.
Les prix des actifs ont tellement monté que l’on revient en arrière, il y a pour l’instant peu de baisses flagrantes sur le long terme.

Par contre la bulle je la crains sur les capitalisations (et collectes). Le jour (qui arrive pour plusieurs gérants/SCPI) où la collecte se tarit est là. Pour l’ensemble des SCPI, on a encore une collecte qui se chiffre à coup de milliards. On verra, le jour où cela arrivera, que les SCPI auront beaucoup de mal à "décollecter" à hauteur de dizaines de milliards d’euros par an, sauf à baisser leur prix de dizaines de pourcents ce qui mécaniquement fait baisser les valorisations.
Les SCPI ne sont pas conçues pour réduire leur capital autrement que dans la douleur (via fonds de remboursement dans un contexte où les ventes se font dans un climat de baisse et finissent par accélérer cette baisse).
On n’y est pas.


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#156 22/09/2023 23h13

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BNP Reim annonce la baisse des parts d’Opus Real, portant à 16 le nombre de SCPI dévalorisées

À ce jour, 16 SCPI ont déjà annoncé une baisse de leur valeur de part en 2023, suite à l’audit exigé par l’Autorité des marchés financiers. Si les corrections ne concernent pas le marché dans son ensemble, le mouvement n’est sans doute pas fini.

(…)

BNP Paribas Reim vient d’annoncer le 21 septembre une baisse de près de 10 % pour sa SCPI Opus Real, investie dans les immeubles de bureaux en Allemagne.



BNP Reim annonce la baisse des parts d?Opus Real, portant à 16 le nombre de SCPI dévalorisées


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#157 23/09/2023 08h26

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’Des baisses… mais aussi des hausses sur les prix de parts de SCPI en 2023 - Primaliance’

Oui, mais il n’échappe à personne que:
- le nombre de SCPI en hausse est bien plus faible que celui des SCPI en baisse
- l’amplitude des hausses est nettement plus faible que l’amplitude des baisses…

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#158 23/09/2023 08h34

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Si l’on va à la source pour Opus Real :

Le portefeuille comprend six actifs, dont cinq immeubles de bureaux et un hôtel, situés dans les grandes villes allemandes (Francfort, Munich, Düsseldorf, Brême et Mannheim). Le résultat de ces expertises fait apparaitre une baisse de la valeur du patrimoine de 6,2 % au 1er semestre 2023. Les évolutions de valeurs sont relativement homogènes au sein du portefeuille, et s’expliquent principalement par la hausse des taux d’intérêt.

Sur la base de ces nouvelles évaluations immobilières, la valeur de reconstitution de la SCPI, qui mesure sa valeur intrinsèque, s’établit à 1 907,48 €/part au 30 juin 2023, sous réserve d’approbation de cette valeur par le conseil de surveillance de la SCPI, prévu le 2 octobre 2023.

Pour refléter les évolutions du sous-jacent immobilier, le prix de souscription de la SCPI est ajusté à compter du 21 septembre 2023 : il passe de 2 040 €/part à 1 840 €/part, soit une baisse de 9,8 %. Ce nouveau prix de souscription fait apparaitre une décote de 3,5 % par rapport à la nouvelle valeur de reconstitution.


Parrain :  Saxobank Epargnoo LINXEA - Boursobank (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Zen'Up - Alterna (CL00063088) - Bourse Direct (2019704537) - MeilleurTaux (FREDERIC163726)

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#159 23/09/2023 13h08

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Ah, oui !. On voit bien ici que l’approbation de cette valeur de reconstitution par le conseil de surveillance de la SCPI est de pure forme.

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#160 23/09/2023 16h58

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Pourquoi de pure forme ?

Le nouveau prix de part est dans la fourchette +10/-10 de la valeur de reconstitution à fin 2022. Il n’y a donc pas nécessité d’avoir l’approbation du CS pour modifier le prix de part dès maintenant.

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3    #161 27/09/2023 14h07

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GoodbyLenine, le 16/09/2023 a écrit :

rentier2030 a écrit :

Les scpi sont tout simplement des placements insuffisamment rentables dans le contexte actuel ne serait ce que vs sicav monétaire.

Cette comparaison me semble un peu absurde, car on investi dans une SCPI pour au moins une decennie, généralement beaucoup plus, et pas du tout avec les mêmes objectifs que quand on investi dans une Sicav court terme.

Pourquoi dire que ce propos est absurde ? Vous l’avez-vous-même évoqué dans votre message #122 du 14/06/2020 de cette file. Je vous cite : « Ce qu’il faut mesurer, ce n’est pas le rendement des SCPI dans l’absolu, mais l’écart de rendement entre celui des SCPI et les taux des emprunts (dont le taux sans risque, actuellement négatif) et ceux d’autres placements. », puis « Il n’y a pas si longtemps il y avait même des SICAV de trésorerie rapportant plus de 5%. »
Cela s’appelle la prime de risque, et c’est bien le cœur du sujet aujourd’hui :
« Tous les investisseurs ont le regard braqué sur l’évolution des taux d’intérêt. Et tous lèvent la tête pour tenter d’y voir un plafond ou un palier. Car la donne a changé. Biberonnée aux taux d’intérêt nuls, voire négatifs, la filière doit se réhabituer à un rééchelonnement des primes de risque. D’abord de l’immobilier au regard des autres classes d’actifs. Mais aussi de tels ou tels segment d’actifs qui avaient vu fondre ses taux de capitalisation comme neige au soleil.» Business immo du 7/10/2022

La prime de risque représente le supplément de rendement qu’un investisseur demande pour investir dans un actif risqué par rapport à un actif sans risque, l’OAT 10 ans étant considérée comme la référence en France.
Lorsque les rendements des obligations d’État augmentent en raison d’une  hausse des taux d’intérêt, les investisseurs peuvent rechercher des investissements plus sûrs comme les obligations plutôt que l’immobilier commercial. Pour compenser le risque supplémentaire de l’immobilier, la prime de risque exigée pour les investissements immobiliers peut augmenter. Et pour atteindre ces rendements plus élevés, les prix des biens immobiliers commerciaux doivent baisser, ce qui entraîne une dépréciation de la valeur de ces biens.
La réalité est que la hausse des taux est très violente. Il suffit pour l’illustrer de prendre un exemple très basique purement théorique, mais révélateur quand même :
Soit un immeuble acheté 100 avec un rendement de 6 %, et des taux proches de zéro, l’OAT 10 ans étant à 0,5% : la prime de risque est à 5,5% et l’investisseur estime que le risque pris est correctement rémunéré.
Un an plus tard, l’OAT 10 ans est à 3.5%. Les loyers étant indexés sur l’inflation à 5% ,ils passent à 6.30% de rendement et la valeur de mon immeuble à 105, mais la prime de risque est tombée à 2,8 %.
Si l’ investisseur considère que la prime de risque de marché devrait être toujours de 5,5% par rapport à un actif sans risque, alors il investira dans l’ immeuble que si sa valeur a baissé de 26,50% à 73,50 !
Tout cela est évidemment purement théorique mais cela montre toutefois l’impact important d’une hausse des taux aussi brutale.
Il faut évidemment tempérer : « Toutes les classes d’actifs ne sont toutefois pas impactées de façon homogène et les évolutions sont plus ou moins marquées selon les typologies et les localisations. » dixit l’Aspim dans son communiqué de presse du 19/07/2023.

Certains analystes pensent que la notion de prime de risque n’est plus pertinente, car les taux sans risque subissent aujourd’hui des variations trop brutales, et que les obligations d’état ne sont plus vraiment « sans risque », c’est pourquoi elles ne devraient plus servir de référence.
Lire à ce sujet l’article de business immo : Et maintenant, quelle prime de risque pour l?immobilier ? - Business Immo

Dernière modification par ddazin (27/09/2023 14h30)

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#162 27/09/2023 19h32

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Je vous invite à relire mon message #122, et le message de rentier2030 sur lequel je réagissais.

Je suis d’accord qu’on peut comparer le rendement des SCPI (le rendement qu’on anticipe pour un certain nombre d’années à venir, pas juste celui d’une seule année) avec celui des OAT 10 ans (ou d’autres obligations longues), en raisonnant sur quelque chose comme
     "rendement des SCPI = rendement des OAT 10 ans (à priori sans risque) + prime de risque".
Je ne pense pas que cette prime de risque doive être stable dans le temps. Selon diverses anticipations, cette prime a été parfois élevée, parfois faible (elle pourrait même être négative dans certaines circonstances).   

Je suis beaucoup moins d’accord pour comparer le rendement des SCPI avec celui des taux au jour le jour, ou celui des Sicav monétaire (qui en est proche). Ces taux ne représentent pas forcément bien le rendement sans risque attendu pour les 10 (et plus) prochaines années.

Je suis d’accord sur le fait que le taux au jour le jour a généralement une influence sur le taux sur de plus longues durées, mais pas sur le fait qu’il le détermine mathématiquement, ni que l’écart entre eux doivent rester plus ou moins stable (et c’est ce que l’évolution des taux, court et longs, dans le passé, a montré).

Considérer qu’il faut ou pas pas investir dans un type de produit, structurellement fait pour être détenu 10 ans et plus, sous prétexte que le taux au jour le jour se comparerait trop favorablement au rendement anticipé sur des décennies pour cette actif, ça me semble en effet "un peu absurde".

Ceci dit, ça fait pas mal de temps que je considère (et j’ai même du l’écrire sur le forum) que le prix d’achat des SCPI me semble trop élevé (même avant la hausse des taux) par rapport à celui d’autres actifs de caractéristiques assez comparables, et que je n’y ait guère investi. La grande majorité de mes investissements en SCPI, depuis plus d’une décennie, est en "usufruit temporaire" : j’achète ainsi en gros les loyers des N prochaines années (ce qui présente d’ailleurs aussi pas mal de risques, mais pas les mêmes qu’en achetant des parts de SCPI en pleine propriété), plutôt que des actifs immobiliers.     

ddazin a écrit :

La réalité est que la hausse des taux est très violente.

Je dirais plutôt  "La réalité est que la hausse des taux a été très violente.", car je me garderais bien de me prononcer sur l’évolution future des taux, dont la hausse pourrait très bien largement être derrière nous (peu de monde s’attend à ce que les taux augmentent encore beaucoup, surtout si la récession qui pointe le bout du nez arrive vraiment).

Sinon, sur le fond, je répéterai ce que j’ai écrit récemment ici 

GoodbyLenine, le 24/09/2023 a écrit :

Il faut faire attention à ne pas assimiler des taux potentiellement bien différents, comme le taux directeur des banques centrales et le taux de rendement de l’immobilier.

Le taux de base de la BCE est le taux que la BCE applique pour le court terme.

Ce taux a certes une influence sur les taux à plus long terme, mais (de loin) pas une influence mathématique directe et intégrale.

Ce taux ne détermine pas non plus directement le taux de rendement des actifs immobiliers (même s’il l’influence).

Remarquons aussi que la "marge" (ce que d’aucuns appellent aussi "prime de risque") entre le taux de rendement des meilleurs actifs immobiliers, et le taux "sans risque", était historiquement très élevée quand le taux de la BCE était négatif, et a, la plupart du temps, été bien plus faible dans le passé (et il devrait sans doute le redevenir). On ne peut pas vraiment considérer que la "prime de risque" devrait rester constante…


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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2    #163 27/09/2023 22h06

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Bonsoir,
Allianz Pierre maintient son prix de part :
https://www.immovalor.fr/documents/639/ … 092023.pdf
Bonne soirée.

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#164 28/09/2023 17h39

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GoodbyLenine, le 27/09/2023 a écrit :

Je suis beaucoup moins d’accord pour comparer le rendement des SCPI avec celui des taux au jour le jour, ou celui des Sicav monétaire (qui en est proche). Ces taux ne représentent pas forcément bien le rendement sans risque attendu pour les 10 (et plus) prochaines années.

Je suis bien d’accord, d’ailleurs j’ai dit que c’était l’OAT 10 ans la référence. Tous ces actifs financiers : monétaires, obligataires, actions et autres sont évidemment intrinsèquement très différents et utilisés pour des objectifs patrimoniaux très différents, quelle évidence !, mais ils sont pourtant comparés simplement et régulièrement, pour les situer globalement sur une échelle de valeur de rendement. C’est tout et ce n’est pas "un peu absurde"

GoodbyLenine, le 27/09/2023 a écrit :

Sinon, sur le fond, je répéterai ce que j’ai écrit récemment ici 

GoodbyLenine, le 24/09/2023 a écrit :

Il faut faire attention à ne pas assimiler des taux potentiellement bien différents, comme le taux directeur des banques centrales et le taux de rendement de l’immobilier.

Le taux de base de la BCE est le taux que la BCE applique pour le court terme.

Ce taux a certes une influence sur les taux à plus long terme, mais (de loin) pas une influence mathématique directe et intégrale.

Ce taux ne détermine pas non plus directement le taux de rendement des actifs immobiliers (même s’il l’influence).

Comme vous reprenez ce message en insistant, je pense que j’ai du mal m’exprimer : le taux directeur de la BCE ne détermine pas le taux de rendement des actifs immobiliers, c’est évident et je n’ai jamais dit cela, mais influence la valeur de l’actif immobilier.

Citons la note publiée par Allianz le 27 septembre que nous a communiquée Benoit1981 dans son message #163 : "La hausse brutale et inédite des taux directeurs menée par les banques centrales depuis mi-2022 a eu un impact direct sur les niveaux de valorisation de l’ensemble des actifs, compris les actifs détenus par les SCPI"

Dernière modification par ddazin (28/09/2023 17h58)

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#165 29/09/2023 11h12

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GoodbyLenine, le 27/09/2023 a écrit :

Je vous invite à relire mon message #122, et le message de rentier2030 sur lequel je réagissais.

Je suis d’accord qu’on peut comparer le rendement des SCPI (le rendement qu’on anticipe pour un certain nombre d’années à venir, pas juste celui d’une seule année) avec celui des OAT 10 ans (ou d’autres obligations longues), en raisonnant sur quelque chose comme
     "rendement des SCPI = rendement des OAT 10 ans (à priori sans risque) + prime de risque".
Je ne pense pas que cette prime de risque doive être stable dans le temps. Selon diverses anticipations, cette prime a été parfois élevée, parfois faible (elle pourrait même être négative dans certaines circonstances).   

Je suis beaucoup moins d’accord pour comparer le rendement des SCPI avec celui des taux au jour le jour, ou celui des Sicav monétaire (qui en est proche). Ces taux ne représentent pas forcément bien le rendement sans risque attendu pour les 10 (et plus) prochaines années.

Je suis d’accord sur le fait que le taux au jour le jour a généralement une influence sur le taux sur de plus longues durées, mais pas sur le fait qu’il le détermine mathématiquement, ni que l’écart entre eux doivent rester plus ou moins stable (et c’est ce que l’évolution des taux, court et longs, dans le passé, a montré).

Considérer qu’il faut ou pas pas investir dans un type de produit, structurellement fait pour être détenu 10 ans et plus, sous prétexte que le taux au jour le jour se comparerait trop favorablement au rendement anticipé sur des décennies pour cette actif, ça me semble en effet "un peu absurde".

En d’autres termes, je pense que GBL veut préciser que cela revient à comparer un taux "long" avec un taux court et que la pertinence est donc subjective !
La forme de GBL n’était peut-être pas très appropriée …

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Favoris 1    2    #166 29/09/2023 13h08

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Pour ceux que ça pourrait intéresser :

https://hubs.ly/Q023PKny0


Vidéo YouTube

Dans un contexte de baisse de la demande immobilière et des transactions ainsi que d’une baisse des prix, les SCPI font l’objet d’une attention particulière.

Au programme de ce webinar, nous répondrons aux interrogations suivantes :

- Comment les SCPI traversent la crise immobilière actuelle ?
- Quelles sont les SCPI les plus impactées ? celles qui s’en sortent le mieux ?
- Quels secteurs sont les plus affectés ?
- Quelles stratégies sont mises en place par les SCPI dans ce contexte de baisse des prix de l’immobilier ?

Cette étude est basée sur l’évolution de la valeur du parc immobilier des SCPI de 2018 à 2022, ainsi que des dernières valeurs de reconstitution de 2023.


Parrain Interactive Brokers (par MP) - Déclaration fiscale IBKR Degiro Trade Republic  - Parrain Qonto (par MP) -- La bible des obligations

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1    #167 29/09/2023 13h18

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CsylvainC a écrit :

GoodbyLenine, le 27/09/2023 a écrit :

Je vous invite à relire mon message #122, et le message de rentier2030 sur lequel je réagissais.

Considérer qu’il faut ou pas pas investir dans un type de produit, structurellement fait pour être détenu 10 ans et plus, sous prétexte que le taux au jour le jour se comparerait trop favorablement au rendement anticipé sur des décennies pour cette actif, ça me semble en effet "un peu absurde".

En d’autres termes, je pense que GBL veut préciser que cela revient à comparer un taux "long" avec un taux court et que la pertinence est donc subjective !
La forme de GBL n’était peut-être pas très appropriée …

D’ailleurs comparer l’ensemble des actifs comme le fait Quantalys dans ce tableau Table des Rendements/Risques des catégories Quantalys 2022 est également "un peu absurde", ne trouvez-vous pas ? Je taquine…

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#168 29/09/2023 17h46

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Surin, le 20/09/2023 a écrit :

Les SCPI ne sont pas conçues pour réduire leur capital autrement que dans la douleur (via fonds de remboursement dans un contexte où les ventes se font dans un climat de baisse et finissent par accélérer cette baisse).
On n’y est pas.

La solution "non douloureuse" est peut-être le passage (ou le retour) temporaire à Capital fixe afin de laisser les acheteurs et les vendeurs se débrouiller mais sans impacter la SCPI elle-même et donc sans douleur pour la SCPI (aucune obligation de vendre des actifs avec le cercle vicieux qui va avec, décrit par Surin ).

Je ne sais pas si cette solution est une solution obligatoire qui s’impose à toutes les SCPI à capital variable car prévue dans la loi ou dans un règlement
ou si il s’agit d’une solution à prévoir impérativement dans les statuts de la SCPI à capital variable

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#169 30/09/2023 01h42

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Ce n’est nullement "prévu", et je ne connais aucun statuts de SCPI à capital variable qui prévoirait ceci de près ou de loin.

Ce qui est prévu, c’est un ajustement (décidé par la société de gestion) du prix de la part dans les limites de 90% à 110% de la valeur de reconstitution, ou la constitution (décidée par l’AG, sachant que la société de gestion a l’obligation de le proposer si le marché secondaire reste bloqué trop longtemps) d’un fond de remboursement (à un prix de part généralement plus bas, et pour un montant total déterminé, alimenté par la trésorerie de la SCPI et le produit de cessions d’immeubles, pour organiser la chose). 

A priori, ça a été conçu pour permettre de maintenir une certaine liquidité (voulu meilleure que celle des SCPI à capital fixe, que personne ne voulait acheter lors de la crise des années 90, quand le marché était considéré comme fortement baissier), mais ça doit être la première fois que c’est testé en vrai sur un grand nombre de SCPI.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#170 30/09/2023 05h25

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C’est pourtant ce qui est prévu pour toutes les SCPI dans le cas où les parts en attente de cession sur une période d’un an représentent plus de 10% de la capitalisation.

Le prix de part choisi dans le cadre d’une fonds de remboursement n’est pas "généralement plus bas" mais focément plus bas, compris entre -10 % de la valeur de réalisation et celle-ci.

ASPIM : SYNTHESE
Les outils de gestion de la liquidité des SCPI à capital variable
a écrit :

Les ordres de vente qui n’ont pas pu être honorés par manque d’acheteur peuvent être honorés par un fonds de remboursement à la condition qu’il ait été mis en place. Le remboursement s’effectue alors avec une décote, il ne peut s’effectuer à un prix supérieur à la valeur de réalisation, ni inférieur à celle-ci diminuée de 10 %.
S’il est impossible de procéder à des retraits non compensés, les ordres de vente deviennent des parts en attente de cessions. Ces ordres de vente sont exécutés dans le fil de la collecte.
Si les parts en attente de cession sur une période d’un an représentent au moins 10% de la capitalisation, la variabilité du capital peut être suspendue.

Source : https://www.aspim.fr/storage/documents/ … c61ec3.pdf


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1    #171 30/09/2023 11h34

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CsylvainC, le 29/09/2023 a écrit :

La solution "non douloureuse" est peut-être le passage (ou le retour) temporaire à Capital fixe afin de laisser les acheteurs et les vendeurs se débrouiller mais sans impacter la SCPI

Ce serait au contraire la situation la plus douloureuse. C’est ce qu’il s’est passé à la fin des 90s lors de la précédente crise immobilière et c’est ce qui a abouti à privilégier les SCPI à capital variable qui protègent bien mieux le capital des associés.

Que s’était-il passé dans les 90s? La valeur du patrimoine avait chuté (temporairement rappelons le) de 20/25%. Mais comme les SCPI étaient à capital fixe, le prix de vente des parts n’était en rien corrélé à la valeur des biens mais seulement à l’offre/demande pour des parts. Donc vous avez eu des gens qui ont vendu à -40% un actif qui n’avait baissé que de 25%.

Dans une SCPI à capital variable le prix ne peut pas être inférieur à 10% de la valeur de l’actif et donc cela évite que les parts soient bradées. Votre valeur de part est protégée dans une SCPI à capital variable. Dans une SCPI à capital fixe votre valeur de part est laissée à la loi de la jungle des paniqués et des vautours.

Concernant la liquidité, capital fixe ou capital variable cela ne change pas grand’ chose : il y a moins d’acheteurs que de vendeurs quand le marché baisse. Les transactions ne se font pas dans les deux cas.

Sachez enfin que même dans une SCPI à capital variable vous pouvez faire des transactions de gré à gré et donc sortir sans attendre votre tour. Il suffit de trouver une contrepartie (dans ces forums) et voila vous êtes sorti. Vous sortirez à -30% tout comme vous seriez sorti à -30% dans une SCPI à capital fixe.

Les SCPI n’ont jamais prétendu assurer la liquidité. C’est écrit en gros lorsqu’on souscrit. Mais si vous avez acheté un appart il a aussi baissé de 10%. Est-ce que vous essayez de le vendre en panique ?

Je suis assez étonné de l’attitude de panique sur ces forums qui en arrive à faire des choses déraisonnables. Passer en capital fixe c’est la recette assurée pour détruire le patrimoine des assurés en décorrélant le prix de part de la valeur réelle des actifs. Pour rire on pourrait dirr qu’une SCPI à capital fixe c’est une SIIC cotée sur un marché étroit.

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#172 30/09/2023 13h31

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Asn je comprends votre point de vue mais n’en suis pas convaincu. Cet exemple de crise en cours et à venir sur la liquidité car ça va être le sujet permettra de voir si cette "garantie" de sortir (encore faut-il pouvoir le faire) via un fonds de remboursement à 8-10 % de décote par rapport à la valeur de réalisation (qui est censée se rapprocher de la valeur de retrait) fonctionne véritablement si l’afflux se fait dans la durée.
A un moment la SCPI devra vendre des actifs en nombre, les brader, influençant la valorisation des autres à la baisse et ce cercle vicieux peut voir des conséquences semblables à celles de l’offre et la demande.


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#173 30/09/2023 15h10

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Surin a écrit :

le sujet permettra de voir si cette "garantie" de sortir (encore faut-il pouvoir le faire) via un fonds de remboursement à 8-10 % de décote par rapport à la valeur de réalisation

Il n’y a jamais eu de garantie de la sorte, même avec des guillemets. Aucune société de gestion n’a jamais indiqué qu’elle garantissait le retrait via un fonds de remboursement. Au contraire toutes les sociétés de gestion insistent sur le fait que les SCPI sont un placement non liquide. En gros : vous l’achetez et vous touchez les revenus jusqu’à votre mort. C’est en général quand le marché va bien que vous voyez quels sont les gérants qui font n’importe quoi (leur nullité est amoindrie par le marché haussier mais elle saute aux yeux) et que vous pouvez sortir sans trop de problème si vous le voulez. Quand le marché va plus mal, vous touchez vos dividendes (personne n’en parle mais les dividendes sont au rendez-vous cette année) et vous attendez des jours meilleurs.

Il y a une possibilité de fonds de remboursement. Encore faut-il que les associés soient d’accord pour le mettre en place et l’abonder. En tant qu’associé, je voterai contre car je n’ai aucun intérêt à brader une partie de mon patrimoine car d’autres associés paniquent et veulent sortir d’un placement qu’ils savaient non liquide quitte à brader le patrimoine de l’ensemble de la communauté d’associés. D’autre part, un associé qui veut vraiment sortir peut le faire par une transaction de gré à gré. Il y aura toujours des acheteurs au son du canon.

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#174 30/09/2023 15h23

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Je suis d’accord, par contre je ne serais pas défavorable au fonds de remboursement (même s’il est très peu probable que je l’utilise) car il est prévu sous certaines conditions et cela a un effet relutif sur le patrimoine de la SCPI, si des gens sortent à -10 % de la valeur de réalisation (encore faut-il que le prix de parts du fonds de remboursement soit choisi relativement bas dans ce tunnel), la SCPI rembourse des parts moins cher que la valeur des actifs vendus. Quoiqu’il en soit moins cher que ceux qui arrivent à vendre leurs parts au prix de retrait.
Cet effet relutif n’a pas été flagrant durant la longue traversée du désert de Selectinvest par exemple et difficile à chiffrer mais il est réel.


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#175 30/09/2023 15h43

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Surin a écrit :

cela a un effet relutif sur le patrimoine de la SCPI, si des gens sortent à -10 %

Il y a certes un effet relutif. Mais quantifions le. Si vous avez 10% des associés (c’est déjà énorme) qui sortent via le fonds de remboursement avec une décote de 10% (c’est beaucoup), vous avez une relution de 1% sur l’ensemble de votre SCPI.

Par rapport au fait de devoir vendre un bien au mauvais moment (bien qui aurait « peut-être un jour si » valu 20% de plus) c’est à mon avis peu intéressant pour les associés en place.

Il y a je pense quatre catégories d’associés qui votent pour le fonds de remboursement : 1/ les zinzins qui veulent sortir pour leurs ratios et qui se fichent éperdument de la communauté d’associés 2/ ceux qui paniquent et veulent sortir 3/ ceux qui ont hérité d’un patrimoine qu’ils n’ont pas construit et veulent juste s’acheter des trucs quitte à « brader le machin de parrain » 4/ ceux qui ne votent pas et donnent pouvoir à la SDG qui défend parfois plus les (1) que les associés qui restent et qui paieront donc ses commissions.

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