Une remarque sur la dernière plus-value générée sur Corum Origin :
Corum a écrit :
Le 8 novembre, CORUM Origin signe la vente d’un immeuble à Ribadeo, dans le nord de l’Espagne, plus exactement en Galice, loué à la chaîne de grande distribution Eroski. Acheté 9,4 millions d’euros en 2018, l’immeuble vient d’être cédé 13,3 millions d’euros net vendeur, soit 42 % plus cher que son prix d’acquisition. Cerise sur le gâteau : il est vendu 12,5 % plus cher que le prix auquel il a été expertisé au 31 décembre 2022, illustrant la bonne tenue du patrimoine de votre SCPI.
Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques mois les statuts de Corum Origin ont été modifiés pour aligner la commission de cession d’immeuble sur celle des deux autres SCPI du groupe.
La commission de cession est ainsi de 5 % TTI du prix de vente net vendeur, si la plus-value est supérieure à 5 %
Le fonctionnement de cette commission avait été, très justement, critiqué ici, puisque la commission porte sur le prix de la vente et non sur le seul montant de la plus-value.
Donc, pour la plus-value de l’immeuble Ribadeo, cela veut dire que Corum capte à son profit 665 000 € (5 % de 13,3 M€), ce qui correspond à 17 % de la plus-value.
Comme la plus-value est significative en l’espèce, ce n’est pas encore trop "confiscatoire", même si évidemment capter 17 % d’une plus-value est très bien rémunéré…
En revanche, la situation est beaucoup plus critique pour la vente à Lognes :
Corum a écrit :
Après la vente d’un immeuble à Rennes en avril dernier, CORUM Origin signe une nouvelle vente à Lognes. Elle génère ainsi une plus value nette de frais de vente de 200 000 euros.
Le 25 octobre dernier, CORUM Origin signe la vente d’un immeuble à Lognes, à 20 km de Paris. Acheté en 2013 à 9,5 millions d’euros, cet immeuble de bureaux est entièrement loué au Ministère de l’intérieur. Il a été vendu 10,5 millions d’euros.
Ici donc, la plus-value d’1 M€ se traduit par une distribution de 200 000 € seulement !
Corum empoche une commission de 525 000 € (5 % sur le prix de vente de 10,5 M€), soit 50 % de la plus-value…
Rappelons que ce mode de calcul était présenté par M. Puzin comme une manière d’aligner les intérêts de la société de gestion et des épargnants.