Il n’est pas question de de prix de rachat obligatoire dans cet article. Les achats de biens privés par une municipalité passe souvent par le droit de préemption.
Ce qui m’inquièterait si j’étais sur place, c’est l’évolution de la fiscalité locale suite à ce type de mesure, car un logement à Lyon c’est rarement bon marché. Il suffit de regarder la trajectoire financière de la ville de Paris avec le même programme pour avoir une idée de ce qui attendrait Lyon.
Paris : la mairie vise les 40% de logements publics d’ici 2035 pour que "ceux qui y travaillent aient la possibilité d’y vivre"
Petit calcul amusant, moins il y a de propriétaires dans une ville pour financer le budget, plus la charge de l’impôt s’alourdit pour les propriétaires qui restent.
L’objectif politique est d’assujettir une partie de la population, comme au temps des corons, et d’assoir sa base électorale. Avec 40% de hlm et une ville pleine d’étudiants, ça facilite le vote communiste.
Je trouve ça plutôt adroit, non seulement du point de vue politique, mais également financier car les propriétaires vont payer avec la taxe foncière le logement des "pauvres", et la "rénovation" des logements des autres, sans pouvoir payer la leur. Je mets rénovation entre guillemets, puisque le bénéfice de ce type de travaux reste discuté. Et pauvres entre guillemets aussi, car l’histoire prouve que les logements publiques ne leurs sont par toujours destinés.
Je note aussi que la gangrène de la dette s’étend avec ces recettes éprouvées dans les grandes villes. Je suppose qu’ils ont le temps d’en discuter entre-eux pour partager les bonnes idées. J’ai noté Paris, Lille, Grenoble, Lyon, Bordeaux, Marseille, et probablement d’autres.
Dernière modification par Trahcoh (22/11/2023 17h06)