Portefeuille financier et immobilier de Samsonite

Belle évolution sur toutes ces années.

Je me pose néanmoins la question de l’évolution de +50 k€ par an, étant donné vos capacités d’épargnes annoncées et l’absence de toute aide familiale. Sachant que cela ne semble pas venir d’une augmentation du T2. D’où cela vient-il?

Samsonite a écrit :

-Salaire : 50k€/an de revenu imposable. Soit environ 3350€/mois net d’impôt;
- TMI : 30%
- Capacité d’épargne annuelle : 6k€ pour le moment. Cela passerait à 30k€ si je fini mon crédit RP mi-2025 (dans 3 ans).

romm1 a écrit :

Je me pose néanmoins la question de l’évolution de +50 k€ par an, étant donné vos capacités d’épargnes annoncées et l’absence de toute aide familiale. Sachant que cela ne semble pas venir d’une augmentation du T2. D’où cela vient-il?

La provenance sur 12 mois :
0- Salaire : Mon salaire a progressé depuis ma présentation initiale d’il y a 2 ans (50k/an). Mon net imposable actuel est désormais ~58k/an
1- Immobilier : Je rembourse actuellement des mensualités de 2160€/mois. Mon placement net en immobilier a donc gonflé de ~26k par rapport à l’an dernier
2- PEE : Le PEE via mon employeur est abondé parallèlement au cash que j’y injecte en actions. Cette année, j’y ai placé 9k via mon salaire pour obtenir +5.5k offert par l’employeur via l’abondement. Au total, le PEE gonfle de +14k par rapport à l’an dernier.
3- PEA : La performance du cw8 m’a généré ~6.5k sur 1 an sans que j’y injecte davantage de cash
4- Primes : Dans ce salaire, je ne compte pas les primes d’intéressements / participations (non-imposables sur le revenu après 5 ans de détention, chaque année je les place entièrement en PEE bloqués 5 ans), ça donne ~5k/an en général

Bilan : Si on compte les points 1 à 4, on retrouve ~50k.

Bernard2K a écrit :

D’expérience, les employeurs ont très souvent tendance à continuer à utiliser les salariés performants et pas trop chers, en les augmentant juste assez pour maintenir leur motivation.

Je suis assez d’accord avec cette vision en général, mais je pense qu’elle s’applique aux SSII en général. Pas forcément à ma situation (profil rare / de niche, dans une grosse boite du CAC40). Je pense que je peux faire "légèrement" mieux en changeant d’entreprise mais pas "énormément" mieux en restant en France. Normalement cette année, j’aurai au moins 3%, ce qui est plutôt correct, mais j’ai espoir d’avoir mieux. Pour mon profil, l’idéal est d’aller à l’étranger où il y a plus gros à gagner proportionnellement au cout de la vie, surtout s’il s’agit d’un GAFAM-like dans un pays style US / Suisse.
Mais je suis bien en France. Atteindre une promotion dans mon entreprise actuelle me ferait atteindre un palier de salaire assez conséquent pour ne plus avoir besoin de trop réfléchir à l’idée de partir. Car il y a des avantages certains en France (écoles quasi-gratuites, frais de santé quasi-gratuits, heures hebdos et congés équilibrés).
Mais j’avoue que viser un "palier" théoriques est assimilable au fait d’avoir une vision assez "Matrixée", potentiellement illusoire et digne de l’image dystopique de la "rat race".
Je pense que le mieux est de paralléliser les possibilités : Viser une promotion ici tout en gardant l’oeil sur des opportunités dans des grosses boites à l’étranger (GAFAM / Magnifique 7) typiquement dans les pays ou la tech rémunère le mieux (US, Suisse et Dubaï), mais ces boites sont évidemment très sélectives et il y est très dur d’y entrer.

samsonite, le 17/07/2024 a écrit :

ma situation (profil rare / de niche, dans une grosse boite du CAC40). Je pense que je peux faire "légèrement" mieux en changeant d’entreprise mais pas "énormément" mieux en restant en France.

Votre profil "de niche" existe forcément dans un certain nombre d’autres entreprises. Vous pouvez y postuler, y compris par candidature spontanée.
D’autre part, vous pensez à une promotion. Vous avez donc en tête un poste en particulier qui sera le résultat de cette promotion. Vous pouvez donc postuler dans d’autres entreprises sur ce poste en particulier.
Dernier point : formez-vous. Pour votre poste actuel, pour votre futur poste. On n’utilise jamais assez la formation professionnelle continue.