Ubisoft : investir dans les jeux vidéos

"Il était africain parler d’américain est un non sens
Son histoire est incertaine et le peu qu’on en sait rien ne dit que ce soit incompatible avec la trame du jeu (il mourra peut être à la fin, ou partira), quoiqu’il en soit le personnage fait parti de la culture populaire japonaise"

Je sais bien que le Yasuke historique ne pouvait pas être afro-américain, mais le Yasuke d’Ubisoft est bel et bien un afro-américain bodybuilder, et probablement même californien. C’est une vision fantasmée d’une société moderne de style californien qui est appliquée dans tous les divertissements, du jeu vidéo au film. Historiquement, c’est un personnage mineur, avec très peu de preuves historiques. Et ne me lancez même pas sur la consultante qu’Ubisoft a choisie au Japon… Le but, c’est bien de divertir un public divers et varié, mais la série a perdu de plus en plus sa véracité historique, mâtinée de surnaturel. Au final, ça ne divertit plus personne et on se lasse de leurs tropes habituels. Je parie que le méchant de l’histoire sera encore un homme blanc de 50 ans, combien on parie ?

Quant à Star Wars Outlaw, comparez la protagoniste à celle qui lui a servi de modèle, ainsi qu’aux concept arts originaux, et voyez ce qu’elle est devenue dans le jeu : plus androgyne, pour le moins, plus masculine, pour satisfaire les goûts de quelqu’un chez Ubisoft (d’après des fuites de développeurs), mais certainement pas pour plaire au public. Le côté woke n’est pas la seule raison de leurs échecs, mais ça n’aide sûrement pas.