Investir en bourse via une société : avantages et inconvénients
Cette discussion porte sur l'opportunité d'investir en bourse via une société (SAS, SARL, SCI) plutôt qu'à titre personnel. Les membres débattent des implications fiscales et des coûts liés à différentes structures, soulignant la complexité du sujet et la nécessité d'une analyse au cas par cas.
Un point central concerne la fiscalité des plus-values latentes. Alors que certains participants affirment que les plus-values latentes sur actions sont imposées, même non réalisées, d'autres, appuyés par des extraits du BOFIP, réfutent cette idée, précisant que l'imposition ne concerne que les OPCVM (sauf ceux investis à plus de 90% en actions européennes). Cette divergence d'opinions souligne l'importance de la clarification et de la consultation d'experts pour une compréhension précise.
Les participants abordent également la question des frais liés à la création et à la gestion d'une société, notamment la CFE (cotisation foncière des entreprises), les frais de comptabilité, et les frais bancaires. Ils estiment que ces coûts peuvent rendre le montage non rentable pour des patrimoines modestes (inférieurs à 500 000 €), tandis que pour des sommes plus importantes, les avantages fiscaux (taux d'IS réduit, déduction des frais de marge, imputation des crédits d'impôt étrangers) peuvent compenser ces charges. La discussion inclut des témoignages sur les coûts réels supportés et les stratégies employées pour minimiser ces frais.
Plusieurs types de sociétés sont examinés, notamment les SAS (sociétés par actions simplifiées), les SARL (sociétés à responsabilité limitée), et les SCI (sociétés civiles immobilières). Les membres discutent des avantages et inconvénients de chaque structure en termes de gestion, de fiscalité, et de responsabilité, soulignant la nécessité de choisir la structure juridique la plus adaptée à sa situation financière et à ses objectifs patrimoniaux. L'utilisation du compte courant d'associé et les possibilités de déduire les intérêts associés sont également discutés.
Enfin, la discussion aborde des sujets annexes tels que les courtiers les plus adaptés pour les comptes-titres professionnels (Bourse Direct, Interactive Brokers, Saxo Bank, Degiro, Fortuneo), l'obtention d'un LEI (Legal Entity Identifier), la comptabilité des opérations en devises, et les implications fiscales de l'investissement dans des ETF (Exchange Traded Funds) versus l'achat d'actions en direct. La complexité liée à la gestion d'un portefeuille diversifié et au traitement des dividendes étrangers est également soulignée.