Situation économique et avenir économique de la France

KingFlan, le 18/11/2024 a écrit :

Dans une autre contrée complètement déconnectée du reseau électrique de ses voisins, d’un population de 30.5M (France 68M) , un PIB de $2.6T (France $3T) et une croissance de 7.4% (France, on mesure encore la profondeur du trou..).
L’electricité dans ce pays coute $0.14/kwh contre 0.25€/kWh en France.

Ce pays qui est en train de doubler la France en PIB, dont l’électricité est ~2X moins chère et la croissance galopante .. c’est le Texas.

Ce pays a aussi des grandes coupures de courant régulière avec explosion des tarifs. Celle de 2021 a fait plus de 200 morts.

Un cas exemplaire donc, mais plutôt dans le sens de ce qu’il ne faut surtout pas faire. Se couper des réseaux extérieurs pose de très gros risques car on ne peut plus les appeler à l’aide en cas de déficit (et inversement leur revendre no surplus quand on ne sait que faire de notre énergie bon marché)

@al2020 : Le problème de votre argumentation, c’est qu’elle est trop spéculative. La France du Général de Gaulle n’existe plus que dans les mémoires - tout le contexte géopolitique et culturel qui a permis son existence a changé. Fermez les yeux et imaginez que, par un puissant sortilège ou une prouesse scientifique inédite, non seulement le Général soit ramené à la vie mais qu’abasourdie par ce prodige, la France de 2024 le nomme président et abroge les 56 ans de bricolage législatif qui ont suivi son dernier mandat - tout en restant évidemment liée par les traités internationaux signés depuis*. Croyez-vous sincèrement que le Général ressuscité pourrait reproduire le miracle des 30 glorieuses dans le contexte global présent et en s’appuyant sur le peuple français actuel ?

Le fait est que la France est membre de l’UE et que son économie est devenue nettement plus interdépendante de la santé de ses voisins que dans les années 60. Le désastre économique au ralenti que nous observons outre-Rhin aura des conséquences ici également. Nos exports énergétiques ont probablement amorti un peu le choc ? De même, le contexte de stagnation économique et de déclin démographique actuel n’a rien à voir avec celui de l’exubérance de la reconstruction et natalité d’après-guerre. Quant à l’industrie, nous n’avons guère plus d’avance technologique lorsque même l’Inde a un programme de missiles hypersoniques plus avancé que le nôtre et que les chinois construisent des réacteurs nucléaires et des lignes de train à grande vitesse plus rapidement que nous et partout dans le monde.

Réalistement, les derniers avantages compétitifs dont la France dispose encore, ce sont ses paysages (nous n’y sommes pas pour grand’chose ) et une industrie HORECA dont la qualité est certes en berne mais dont la renommée peut encore être sauvée. Fondamentalement, une orientation politique vers la conservation du patrimoine et de l’environnement ne serait donc pas du tout absurde dans notre pays. Il s’agirait toutefois moins de crever les pneus des travailleurs qui fument et conduisent un Duster ou de se balader avec une gourde mais plutôt de protéger nos églises qui brûlent littéralement, restaurer notre patrimoine architectural qui tombe en ruine, favoriser le petit commerce et l’artisanat plutôt que les grandes surfaces périphériques, éviter de massacrer le panorama en installant des éoliennes n’importe où, et remettre de l’ordre dans nos rues pour éviter ces viols de touristes qui font tâche. Se respecter, aussi, en arrêtant la drogue et en ayant une apparence soignée. Bah oui, si on veut attirer des touristes avec des moyens il faudra bien se conformer à leurs valeurs bourgeoises réactionnaires La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas besoin de beaucoup d’énergie électrique ou de pétrole pour tout ça, juste beaucoup d’huile de coude.

Certains trouveront peut-être que devenir un musée à ciel ouvert n’est pas très valorisant, mais c’est probablement mieux que devenir un authentique "shithole country" comme le disait éloquemment le président Trump. Et puis, une fois qu’on aura balayé devant notre porte, on retrouvera peut-être la stabilité et l’amour-propre nécessaire pour inventer un nouveau modèle qui fonctionne ?

* la science comme la haute magie respectent les frontières et le droit international.

Dernière modification par doubletrouble (19/11/2024 08h54)

doubletrouble a écrit :

Quant à l’industrie, nous n’avons guère plus d’avance technologique lorsque même l’Inde a un programme de missiles hypersoniques plus avancé que le nôtre et que les chinois construisent des réacteurs nucléaires et des lignes de train à grande vitesse plus rapidement que nous et partout dans le monde.

Je sais très bien que la France est en train de se transformer en musée à ciel ouvert c’est bien cela le problème comme Paris ou Venise. Quand on a travaillé dans l’industrie la situation actuelle ressemble à un cauchemar. Savez-vous combien d’étudiants ingénieurs y a-t-il en France? Environ 145000. Combien d’étudiants en arts, lettres sciences SHS : 525600. Il faudrait déjà changer les formations des étudiants mais aussi de ceux qui nous dirigent sachant que les politiques viennent généralement du cursus Sciences Po-ENA très peu scientifique…et très dogmatique. J’en ai parlé dans cette file. Pour changer il faut déjà prendre conscience de notre déclin pour pouvoir se relever non?

Mais je suis d’accord vu l’UE, l’état d’esprit du pays et la trajectoire actuelle ce ne sera vraiment pas simple. On l’a vu dans le nucléaire où les écolos et les socialistes l’ont sabordé avant que l’opinion et quelques experts constatent son intérêt pour qu’il redevienne à la mode. En apparence.

Car savez-vous que le nouveau commissaire UE à l’énergie, Dan Jørgensen, est à la base anti-nucléaire? Beau symbole d’une Union sans queue ni tête…Pendant que la plupart des pays investissent à nouveau dans le nucléaire, l’UE nomme un antinucléaire à l’énergie! Pour moi cela veut tout dire de la gestion désastreuse que nous subissons dans ce domaine, l’énergie, comme dans d’autres (Internet…). Le problème étant : qui s’offusque de ce choix en France ou en UE? Comment a-t-on pu nommer quelqu’un de farouchement anti nucléaire à ce niveau de responsabilité alors que les USA, le Canada, la Suède et bien d’autres pays relancent leurs programmes nucléaires? Cet exemple montre que nos politique ne défendent pas nos intérêts. Nommer un antinucléaire à l’énergie c’est clairement se moquer de la seconde puissance européenne. On le voit aujourd’hui avec l’accord de libre échange en négociation sur le Mercosur tout est fait comme si les intérêts de notre pays n’existaient pas. Au contraire les intérêts allemands semblent primer : bref nos politiques ne font pas le boulot.

Dernière modification par al2020 (19/11/2024 11h29)

@DB: on en revient au but initial de la création de l’UE. On voit bien qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion ni en France, ni en Allemagne ni en UE tellement les politiques à ces 3 niveaux sont contraires à nos intérêts et vont en totale opposition à celles menées aux USA: pacte vert, limitation et coûts élevés de l’énergie, désindustrialisation, fin des voitures thermiques et lois drastiques sur le contrôle technique réduisant l’offre d’occasion, lois scélérates dans l’immobilier, bureaucratie et normes démultipliées, immigration massive de main d’œuvre principalement africaine sans diplômes et d’une culture difficile à intégrer, politique économique et étrangère illogique.

Toutes ces lois semblent aller dans le sens d’un sabotage à grande échelle de l’économie européenne sous couvert de bons sentiments climatiques ou humains, inspirés par le slogan bien connu des témoins de Jehovah:; nous courons vers la fin du monde. Cela a séduit des générations de témoins qui ont construit des villes pour préparer à cette fin du monde tant redoutée.

Certains pays ont réagi dans le cadre de l’UE comme la Suède (sur le nucléaire, l’immigration et en choisissant de ne pas opter pour l’Euro initialement) ou le Danemark mais je ne doute pas qu’ils vont finir par se poser de sérieuses questions sur l’utilité du cadre européen actuel.

D’où la question principale à se poser qu’a posée Philippe de Villiers : l’UE est-elle un cheval de Troie et si oui qu’en faire? Beaucoup d’anciens européistes ont compris depuis longtemps que le but de l’UE n’était pas d’en faire une puissance économique, ni même une puissance tout court mais d’en faire un pantin et que son déclin entraîne celui de la France (mécanisme de la subrogation des lois européennes) . Et cela devient plus qu’inquiétant aujourd’hui alors que tous les indicateurs économiques sont au rouge foncé tant en France qu’en Allemagne d’ailleurs où la crise devient existentielle…

De nombreux petits pays comme la Suisse montrent la voie mais la France suit celle du pompier pyromane décidée par l’Hydre européen. Si j’étais excessif je dirais qu’en UE vous vous chaufferez au bois (on y est avant son interdiction probable?), ne conduirez plus de voiture (trop chères on y est bientôt) et ne posséderez plus d’immobilier (trop cher via les mises aux normes climatiques) avec à terme de superbes logements sociaux dans des villes connectées, les maisons individuelles étant devenues trop coûteuses tant en terme de chauffage que d’obligations de rénovation pour se conformer aux normes UE. 

Si j’étais Aldous Huxley, j’oserais dire que ces politiques inflationnistes et normatives en UE tendent à tuer la propriété privée du plus grand nombre au profit d’une toute petite minorité (comme les Alpha et Beta dans son roman), nous conduisant à l’état de serfs mais heureux (les français réagissent peu par rapport aux pressions subies). A noter que son roman le meilleur des mondes offre des sujets de réflexion intéressants par rapport au monde actuel (ceci afin d’élargir le débat mais revenons au cas français). Ce qui m’amène au point suivant : pour remettre la France sur les rails, en plus des réformes domestiques, il faudra soit sortir de l’UE soit réformer drastiquement (révolutionner) ses institutions ce qui me parait très difficile…Plus l’hydre grandit plus il sera difficile de le faire.

D’autant que l’on assiste à une fuite en avant de l’UE afin de nous emmener dans sa toile : hausse exponentielle de l’endettement commun, intégration de pays ultra corrompus et éventuellement incitations à la guerre comme si les guerres n’avaient pas suffisamment détruit notre continent…Pour terminer une chose : il y a il me semble différents intérêts anglo-saxons.

Les démocrates aux USA avaient une politique relativement similaire à celle de l’UE (bien moins dictatoriale certes) avec le résultat que l’on voit dans les urnes. C’est l’état profond soutenu par certains fonds financiers avec l’aval de l’UK (assiste-t-on à une seconde guerre d’indépendance?).

Il me semble que les électeurs de Trump vont à l’encontre de ces "intellectuels" qui nous veulent du bien tout en nous privant de libertés et sont fidèles à l’esprit de la déclaration d’indépendance.

Je suis minoritaire en France mais majoritaire aux USA (pas de chance) et réaliste face à cette UE qui remet à sa têteune commissaire soupçonnée de corruption quand elle était ministre de la défense en Allemagne c’est tout dire.

D’ailleurs elle semble avoir des soucis également de SMS. Mais après après tout négocier des milliards en tête à tête c’est tellement romantique. Voilà nos élites.

On a finalement les élites qu’on mérite : De Gaulle était une exception.

Les américains au moins ont eu le courage d’élire un président pragmatique malgré la désinformation totale des grands médias et de l’Internet US. Etant riche il est difficilement corruptible c’est un problème d’où les tentatives d’assassinat peu dénoncées en France ou minorées par les grands médias, ce qui montre l’état de délabrement intellectuel de ce pays.

Dernière modification par al2020 (19/11/2024 14h37)

Sans surprise : Dérapage du déficit : le rapport du Sénat pointe les responsabilités de Bruno Le Maire, Elisabeth Borne, Gabriel Attal et Emmanuel Macron - Public Sénat

Public Sénat a écrit :

Les conclusions du rapport d’information du Sénat sur le dérapage du déficit public sont sans appel : « Irresponsabilité budgétaire », « double discours », « un attentisme et une inaction dommageables », « mystification », « sentiment général d’irresponsabilité et de déni collectif »… Les mots sont durs pour les gouvernements précédents.

Public Sénat a écrit :

Si les sénateurs pointent bien « le refus, par le président de la République et par le premier ministre, d’un PLFR », ils épinglent celui qui est parti enseigner en Suisse : « La réalité, c’est qu’en restant en poste, Bruno Le Maire se doit d’assumer le bilan catastrophique de ses sept années passées à Bercy en termes de finances publiques : un déficit passé de 3 % à plus de 6 %, en contradiction totale avec les engagements qu’il n’a cessé de réaffirmer ».

EDIT : auto censure de mes paragraphes ironiques, qui de toute façon ne changeront pas la situation.

Commission des finances du Sénat a écrit :

Les précédents Gouvernements ont ainsi mis le Parlement et les Français devant le fait accompli d’un déficit budgétaire abyssal et historique fin 2024, nécessitant des mesures de redressement dont ils rejettent désormais toute responsabilité.

Source : https://www.senat.fr/fileadmin/Presse/D … _flash.pdf

Quel dommage! En plus de faire rentrer de l’argent dans les caisses, on va être amenés à réduire les émissions de CO2, et à pousser les gens à prendre le train plutôt que l’avion. Non vraiment, arrêtons avec ces taxes qui sont gagnant-gagnant, continuons plutôt à endetter le pays.

Je ne sais pas ce qu’on apprend dans les écoles d’informatique cyberjojo, mais quand l’activité économique diminue, ça ne fait pas rentrer plus d’argent dans les caisses de l’état. En fait, c’est exactement le contraire qui se passe dans le monde réel.

C’est avec ce type d’initiative économique que les finances de la France foncent dans le mur, et nous avec.

Perso j’irais bien à Ténérife en train, mais j’ai qu’une semaine de vacances.

@al2020
Le vulgum pecus qui ne peut pas prendre son vol Ryanair à Lille, il vote avec ses pieds et le prend à Bruxelles, que le gauchiste français ne parvient pas encore à taxer.

Pas certain que Mme Michu partage vos états d’âme. Parce qu’elle ne prend sans doute jamais l’avion ou alors très rarement (les 2/3 des français ne prennent jamais l’avion ou alors de façon exceptionnelle ; source).

Cette taxe est nocive parce qu’elle découle de ce réflexe pavlovien du ’un problème, pas de problème, une taxe’. C’est navrant.

Mais au fond, elle va simplement agacer quelques happy few en mal de voyages exotiques et qui veulent tout tout de suite et rapidement (en somme se goinfrer de voyages sans prendre le temps de voyager). Et bien entendu en low cost parce que c’est bien connu, le pas cher et le hard discount c’est vertueux. Et que dépenser 1/2 ou 1 tonne de CO2 pour quelques jours au soleil, qui cela effraie t-il? Cette histoire de CO2, au pire c’est une fake news de gauchiste au mieux c’est pas grave puisque les chinois crament du charbon à tour de bras donc un peu plus ou un peu moins, où est le problème? (pour ceux qui n’auraient pas compris et avant qu’on ne me fasse un procès en négationnisme climatique : cette saillie était bien entendu ironique).

Retour sur Mme Michu. L’avion elle s’en fiche sans doute royalement. Et comme elle n’est pas plus bête que quelqu’un d’autre, elle prendra le train pour aller visiter un des millions de joli coin qu’elle a à sa disposition à quelques heures de trajet autour de chez elle. Sans se taper les heures interminables d’attente dans un aérogare froid (dans tous les sens du terme). Par honnêteté intellectuelle, je vous l’accorde d’avance : tout ça étant bien entendu conditionné par le fait que Mme Michu passe entre les gouttes d’une grève de la sncf…

Dernière modification par carignan99 (Aujourd’hui 09h54)

Nous n’avons pas du lire le même sondage. A la place de "1/3 des français qui le prennent de façon exponentielle" j’ai plutôt lu "1/3 des français qui le prennent de façon exceptionnelle".

Sur l’écologie punitive, je ne eux qu’abonder dans votre sens : c’était bien le sens de ma note sur l’habitude navrante de taxer tout ce qui bouge.

Sur le reste, je sais qu’il est de bon ton de ne surtout pas s’interroger sur sa "bouée d’oxygène" à 1 tonne de CO2 (ce qui est pour le moins paradoxal . Mais j’ai du mal avec ça (même si je suis loin d’être vertueux moi-même…).

Sur les Landes vs Punta cana, pas d’avis (je ne connais ni l’un ni l’autre). Par contre je peux lui conseiller de magnifiques coins en Bretagne ou (mieux encore) dans les Corbières, voire en Espagne (les liaisons Renfe sont très bien) ou au Royaume-Uni. Ça vaut sans doute tous les punta cana du monde.

Après on peut en effet placer le curseur là où on veut. Je vous avoue que cette taxe sur l’aérien et 10 jours à Punta cana vs les Landes ne m’intéressent que très modérément. J’ai récemment relu la magnifique biographie d’Hélie Denoix de Saint Marc (je le fais une fois de temps en temps, ça remet les pieds sur terre) ainsi que le bouquin récent du général Lecointre (Entre guerres). Cela étant fait, ces histoires de taxes sur l’aérien me semblent être bien dérisoires face aux vrais enjeux qui nous arrivent en plein dans la figure.

@Carignan99 l’étude que vous citée a été commandée par devinez qui? La fondation Jean Jaurès, une fondation de gauche. Est-elle orientée? La réponse est dans la question.

Taxer l’aérien c’est taxer l’un des secteurs les plus dynamiques en France : cela aura des implications sur le tourisme, la restauration l’hôtellerie mais aussi l’activité économique.

Les low-costs servent pour les touristes mais aussi pour les PME qui n’ont pas les moyens de se payer des billets des grandes compagnies.

Une étude anglaise a montré l’importance cruciale de l’aérien pour le futur de l’économie anglaise et selon la FNAM le secteur aérien a généré en France 111 milliards de revenus, 52 milliards de valeur ajoutée et 174831 Emplois équivalent temps plein soit peu ou prou 1,8% du PIB français. Tuer l’aérien c’est tuer toute l’économie et mettre la France à l’écart de la croissance future.
Et selon cette étude qui me parait bien plus correcte 41% des français prennent l’avion chaque année. Il n’y a qu’à voir l’affluence dans les aéroports de Beauvais de Bordeaux (avant le départ de Ryanair) ou de Paris pour le constater. Et l’arrêt des vols en France du fait de coûts trop élevés aura un autre impact: les compagnies s’implanteront dans les pays plus attractifs comme l’Espagne ou l’Italie. Et alors ces pays verront leur tourisme augmenter et leurs sociétés pourront profiter de liaisons à bas coûts vers toute l’Europe pour exporter. Encore une fois c’est du sabotage organisé sous couvert de bonne parole, l’industrie aérienne étant l’une des rares industries exportatrices françaises excédentaires.

Toutes ces lois (pacte vert et lois "vertes" dans l’immobilier, automobile, énergie, aérien) ont un impact délétère extrêmement fort sur l’économie et nous en paierons tous les conséquences en 2025, personne ne se rendant réellement compte de l’impasse dans laquelle elles nous conduisent : mur de la dette et marche vers le sous-développement industriel.

@kiwijuice il n’y a pas que Ryanair qui se plaint c’est toutes les compagnies aériennes françaises, regardez le communiqué de la FNAM ou du GIFAS qui montre l’impact énorme sur la compétitivité de tout le secteur.

Et concernant Macron, si l’on veut réduire les taxes il faut nécessairement améliorer la croissance la compétitivité et réduire le poids du secteur public en France tout en menant une réforme des retraites efficace (comme en Suède avec un focus fort sur les retraites du secteur public) ce qui n’a pas été fait d’où la mur de la dette… C’est pareil dans une entreprise, si les recettes baissent il faut baisser les dépenses, sinon c’est la faillite cela s’appelle de la bonne gestion.

@DB exact finalement quel problème de ne plus voyager, ne plus se chauffer, ne plus conduire ou de ne plus posséder de maisons? Faisons confiance à nos glorieux leader et contentons-nous de peu. Une flambée autour d’un feu de bois, une simple soupe le soir dans un bel immeuble collectif dans notre ville numérique et un RSA de l’état via des jetons numériques à dépenser dans le mois. Il faut sauver la planète face à l’apocalypse que nous promettent nos nouveau témoins de Jehovah gloire à eux.

Après tout on vivait très bien dans l’ex-Urss sans voyager et on avait même le goulag, pour ceux, stupides, qui ne pensaient pas comme nous.

@Lise dans l’énergie justement notre système était excellent. Nous avions des prix basés sur nos coûts qui étaient excessivement compétitifs par rapport à nos concurrents. Tout cela a été sabordé avec la libéralisation du marché voulue par l’UE. Que faire? Il fallait garder l’ancien système et négocier une exception comme l’ont fait la Suède ou le Danemakr sur certains domaines ou l’Espagne ou le Portugal. On peut toujours le faire d’ailleurs comme l’Espagne.

Pour la dette aujourd’hui il faut se rendre à l’évidence : le poids du secteur public est bien trop important en France et le déficit des retraites du secteur public est le principal problème des retraites. Rien n’a été fait dans ces deux domaines. Aucun grand parti ne promet de libéraliser l’économie et de réformer drastiquement les retraites du secteur public dont le déficit représente 1/3 du déficit budgétaire.

On pouvait le faire avec une majorité, Macron l’avait à un moment il ne l’a pas fait.  Il faut aussi parler vrai et expliquer concrètement que le secteur privé ne plus financer les coûts exponentiels du secteur public français et que cela implique un recours à la dette donc un appauvrissement de tous. Ne parlons pas de l’immigration de masse africaine sans diplôme qui pèse sur notre état providence ce qu’a compris la Suède.

Paradoxalement les partis de gauche qui augmentent la dette donnent le pays aux banquiers ce qui conduira à une catastrophe.

Les moins riches doivent comprendre que le populisme c’est justement cela : ne pas avoir le courage de prendre des décisions impopulaires mais nécessaires et surtout ne pas débattre du problème en toute honnêteté pour qu’il y ait une prise de conscience.  A ce titre on peut critiquer la posture des syndicats français bien trop idéologiques et pas assez pragmatiques particulièrement dans le secteur public.

Le vrai problème aujourd’hui est la sur-administration du pays et les retraites bien trop généreuses octroyées aux salariés/fonctionnaires du secteur public par rapport aux cotisations effectivement payées sur leurs salaires.  Comme ceux qui décident sont ceux qui en profitent et sont souvent des politiciens professionnels (voir les retraites des sénateurs, députés) cela sera très difficile. Et puis un autre point l’UE sous couvert de libéralisme ne nous protège pas. En tant que petit pays il faut pouvoir se protéger et développer des industries stratégiques. Les USA étaient les plus gros jusqu’à présent et le libéralisme les arrangeait. Maintenant la Chine est la première et ils se protègent, vous avez compris la logique? Dans le capitalisme c’est celui qui a le plus gros marché qui raffle tout si toutes les frontières sont ouvertes. Libéralisme oui mais avec pragmatisme c’est je pense une pensée cohérente avec celle du gaullisme.