flore13000 a écrit :
La chignolecorse ne trouve pas ça plus chronophage que le nue. Vous avez expérimenté les deux ?
Il est faux de dire que la location meublée n’est pas plus chronophage que la location nue (sauf à avoir des petites surfaces, mais elles se prêtent peu à la location nue). D’une part, il y a mécaniquement plus d’interventions le temps de la location (un exemple : l’électroménager dans un meublé, il n’y en pas en location nue, et il faut le remplacer dès qu’il tombe en panne, ce qui finit toujours par arriver). D’autre part, les durées moyennes d’occupation sont moins longues, donc on se retrouve plus souvent à gérer le changement de locataire avec tout le temps que ça implique d’y passer (annonces, visites, rédaction du bail, état des lieux, etc).
Cela étant dit, un investisseur très expérimenté comme lachignolecorse peut avoir développé des stratégies et des process pour minimiser cet écart de temps de gestion. Mais il faut de sacrées aptitudes et beaucoup d’expérience. Donc mon propos ne contredit pas celui de lachignolecorse, qui est un investisseur singulier dans la masse des investisseurs LMNP (qui souvent sont peu expérimentés).
Pour ma part, j’ai fait le choix de la location nue, mais j’ai tout à fait conscience d’être à contre-courant de la majorité des investisseurs locatifs de ce forum. Mes raisons principale sont un souci de tranquillité :
(1) la tranquillité : observer avec soulagement les attaques du LMNP en sachant que je ne suis pas concerné.
(2) la tranquillité bis : arguments développés ci-dessus (gestion moins chronophage, changements de locataires qui arrivent moins souvent)
(3) la tranquillité ter : pas d’expert comptable
Mais, surtout, cela me permet d’élargir considérablement mes recherches, je ne suis pas limité aux centres villes où le moindre bien peut se vendre cher et où la négociation est difficile. Mon terrain de jeu, ce sont des villes secondaires (très souvent sans université), sur des résidences récentes (2000-2010) à bon DPE (B, C, D), où je tente des négociations très fortes.
Ainsi, je ne lance que des opérations à fort rendement, qui sont intrinsèquement bonnes, et qui ne dépendent pas d’une niche fiscale (le LMNP) qui peut disparaitre à tout moment. Je dors sur mes deux oreilles, et mes opérations sont auto-financées.
Les chiffres du dernier achat pour vous donner un exemple :
- T3 62m² dans une sous-préfecture de 25000 habitants à moins de 2h de Paris
- résidence récente sécurisée de 2007
- DPE en lettre C
- quasiment louable en l’état sans travaux
- prix payé : 37000€
- loyer HC : 490€
- rendement brut incluant frais d’agence et de notaire : (490x12)/(37000+3000+4000) = 13,4%
- le bien a été acquis en 2006 par le précédent vendeur pour 127650€, il a donc fait une moins-value de 78% à euros constants en me revendant son bien
Voici l’étude de cas détaillée si la méthode vous intéresse : Plutarque [Vierzon] : étude de cas immobilier (T3 de 62m2)
Parrain Octopus Energy :
lien, Bourse Direct : 2022815944, Linxea (me contacter)