Altixia Cadence XII : analyse de l'évolution de la SCPI, de sa création à 2025
Cette discussion porte sur la SCPI Altixia Cadence XII, lancée en 2019, et couvre son évolution jusqu'en 2025. Les membres examinent principalement ses performances, sa stratégie d'investissement, et sa pertinence dans le cadre d'une assurance-vie. Initialement, l'intérêt se porte sur la nouveauté de cette SCPI, avec une distribution mensuelle des revenus, une diversification sectorielle (bureaux, commerces, hôtels) et géographique (zone Euro). Cependant, un consensus émerge rapidement sur la nécessité d'attendre plusieurs années avant de pouvoir émettre un avis pertinent, le temps d'observer ses premières acquisitions, distributions et publications de rapports.
Au fil des années, les participants suivent l'évolution de la SCPI, notant des indicateurs clés tels que le Taux d'Occupation Financier (TOF), le Taux de Distribution sur Valeur de Marché (TDVM), la répartition sectorielle et géographique, ainsi que le niveau d'endettement. Plusieurs bulletins trimestriels et rapports annuels sont analysés. Les membres relèvent une évolution significative de la composition du patrimoine, avec une diminution de la part des commerces au profit des bureaux, et une concentration croissante en région plutôt qu'en Île-de-France. Un membre, Drystan, fournit une analyse régulière et détaillée des indicateurs clés, soulignant les variations et les tendances.
La discussion aborde également les frais de souscription, qui varient selon les courtiers en assurance-vie, ainsi que le délai de jouissance des parts. Un point de débat concerne l'impact des acquisitions à l'étranger sur la distribution, en raison de la fiscalité appliquée aux revenus de source étrangère, notamment dans le cadre d'un PER ou d'une assurance-vie. Les membres s'interrogent aussi sur la médiatisation relativement faible de cette SCPI, malgré des performances solides, certains évoquant la concurrence des SCPI sans frais d'entrée.
Vers la fin de la discussion, des inquiétudes émergent concernant la stabilité de la SCPI. Un membre, Audacesfortunajuvat, signale un nombre de parts en attente de retrait compensé par un nombre équivalent de souscriptions, ainsi qu'une baisse annoncée du dividende. Drystan nuance ces inquiétudes, soulignant des acquisitions récentes avec des rendements élevés, un TOF en légère augmentation et un endettement en baisse. Cependant, il relève une baisse de la valeur de reconstitution et une "anomalie" sur le marché secondaire, avec un volume important de parts achetées au T4 2024. La discussion se termine sur des spéculations concernant la part détenue par les institutionnels et l'impact potentiel de reventes massives.