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#476 21/08/2013 18h24

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GoodbyLenine a écrit :

- Je ne vois souvent pas grand chose dans les Graphiques qui justifie les commentaires qui en sont faits.  J’ai beau regarder les Graphiques 1a et 1b de tout côtés, je n’y voit pas clairement que les coûts de production unitaire augmentent en France depuis 2001 et en Italie depuis 2003 (Je vois ceci plutôt à partir de 2007-2008 pour les 2 pays, mais c’est peut-être/sans doute une conséquence de la crise…).

Quand ils disent que les coûts salariaux augmentent, il s’agit des coûts rapportés aux prix de la valeur ajoutée, mais c’est vrai que la phrase est mal tournée.

GoodbyLenine a écrit :

Que vient faire la remarque sur les marges des secteurs non industriels (associée aux Graphiques 2a et 2b) alors qu’on cherche à montrer un niveau faible de gamme dans l’industrie ?

Le papier évoque la gamme de production au sens large, notamment industrielle ET non industrielle.

Ce sont justement ces graphiques qui montrent que la France s’en sort bien (coûts augmentent mais restent en-dessous du prix de la valeur ajoutée qui augmente aussi) par rapport à l’Italie dans la production non-industrielle (mais il n’est pas clair pour moi de ce que cela regroupe exactement, je suppose le secteur tertiaire mais pas le primaire).

Le faible niveau de gamme de production industrielle a déjà été démontrée par ce tableau en supra du papier :


GoodbyLenine a écrit :

Le raisonnement sur la base des Graphiques 3 et 4 est aussi étrange, car l’auteur pourrait aussi bien se demander si la faiblesse des marges des activités industrielles ne résultaient pas de l’absence d’investissements que l’inverse (les deux sont plausibles), or il ne se pose même pas la question.

Effectivement, les deux graphiques seuls ne permettent pas de trancher de la cause/conséquence. Vous avez raison, on peut y voir une pensée orientée.

GoodbyLenine a écrit :

Le reste semble à l’avenant (par exemple lire du Graphique 10e que "la profitabilité de l’industrie est stable en France mais recule en Italie", alors que les 2 courbes ne s’écartent pas vraiment plus que d’habitude, semble fort de café !).

On voit quand même que la dynamique des deux courbes semblent aller vers un écart croissant.

Après l’article est "prospectif" aussi, il y avait la même chose avec la dynamique de reprise industrielle US. Dès le début CIB Natixis louait la reprise puis quelques mois plus tard indiquait qu’elle était plus poussive qu’anticipée. C’est le corolaire de papiers quotidiens/hebdos par rapport à des papiers trimestriels/semestriels qui peuvent analyser des tendances qui ont eu le temps de s’installer.

En tout cas, je suis heureux de voir que vous lisez les papiers et j’apprécie de lire vos remarques "contrariantes".

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#477 21/08/2013 18h43

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Le seul point commun entre la Hollande des années 70 et la France ou l’Italie d’aujourd’hui, c’est d’avoir une devise trop forte pour que leurs industries restent compétitives au niveau mondial.

Le remede a la maladie "classique" est la création d’un fonds d’Etat placé en devises (cf Norvege) pour compenser les rentrées de devises suite aux ventes d’hydrocarbures. On serait bien en peine de faire de meme en France ou en Italie, qui sont en déficit avec des flux de devises déja dans l’autre sens. La vraie question soulevée par l’article, qui réussit l’exploit de ne pas mentionner l’euro ou le mot "devise", c’est la capacite de la France et de l’Italie a garder la monnaie unique sans s’asphyxier économiquement.

PS mes excuses pour les accents (clavier anglais)

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#478 21/08/2013 21h33

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@GBL : La métaphore utilisée avec la notion de Hollandisme est utilisée pour le déclin de l’industrie manufacturière je ne pense pas qu’il faille aller plus loin ou chercher plus loin. (A mon avis il aurait pu s’en passer, c’est vrai, car c’est un peu fort en chocolat…)

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#479 23/08/2013 22h59

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Alexis92 a écrit :

L’assurance vie reste tres peu taxé également

Je me demande s’il ne faut pas d’abord s’interroger sur sa rentabilité (en rendement réel).

roudoudou a écrit :

@GBL : La métaphore utilisée avec la notion de Hollandisme est utilisée pour le déclin de l’industrie manufacturière

Et plus généralement encore, l’expression désigne je pense une mauvaise allocation (au sens économique).

kmo a écrit :

Le seul point commun entre la Hollande des années 70 et la France ou l’Italie d’aujourd’hui, c’est d’avoir une devise trop forte pour que leurs industries restent compétitives au niveau mondial.

Le remede a la maladie "classique" est la création d’un fonds d’Etat placé en devises (cf Norvege) pour compenser les rentrées de devises suite aux ventes d’hydrocarbures. On serait bien en peine de faire de meme en France ou en Italie, qui sont en déficit avec des flux de devises déja dans l’autre sens. La vraie question soulevée par l’article, qui réussit l’exploit de ne pas mentionner l’euro ou le mot "devise", c’est la capacite de la France et de l’Italie a garder la monnaie unique sans s’asphyxier économiquement.

Vraiment intéressant. On tombe en effet sur une question de fond : celle d’une monnaie unique.

Et il y a pour chaque pays un bilan gain/coût à établir (et le gain d’une devise faible n’est pas toujours présent - même à long terme).

Dernière modification par placementapapa31 (23/08/2013 23h16)

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#480 11/09/2013 14h51

Exclu définitivement
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C’est un peu comme les chefs d’entreprise qui annoncent un CA ou un bénéfice en hausse (hors inflation, hors nombre d’actions croissant, …).

On nous annonce maintenant une croissance de 0,1% en 2013 que l’on a bien sur des chances de réviser à la baisse.  Parallèlement, la population augmente d’environ 0,5% et notre stock de dette publique augmente bien plus que 0,1%.

Cela sent le roussi…

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#481 11/09/2013 21h12

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marcopolo a écrit :

notre stock de dette publique augmente bien plus que 0,1%.

Grosso-modo : +4% pour cette année (déficit/dette totale)

marcopolo a écrit :

la population augmente d’environ 0,5%

Cela sent le roussi…

Beaucoup de gens parlent pourtant du "dynamisme démographique français"…

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#482 20/09/2013 10h38

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CIB Natixis a écrit :

France : les problèmes de coût du travail et du logement, de compétitivité, de profitabilité ont imposé une compensation par les finances publiques, d’où le problème budgétaire.

La France est caractérisée par :
un coût du travail élevé, en particulier pour les salariés peu qualifiés, avec le niveau des charges sociales et du salaire minimum, la faible durée du travail (à temps plein) ;
un recul des marges bénéficiaires et de la compétitivité des entreprises, en particulier dans l’industrie, avec un coût du travail incompatible avec le faible niveau de gamme de la production ;
un coût du logement élevé, avec l’insuffisance de l’offre de logements.

Cette situation a imposé une intervention massive (plus de 8 points de PIB) de l’Etat par les finances publiques avec :
− les allégements de charges sociales sur les bas salaires ;
− les aides diverses aux entreprises, récemment la mise en place du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) ;
− les aides au logement.

Le fait que des problèmes structurels graves de l’économie doivent être compensés par l’argent public est un obstacle majeur à l’amélioration des finances publiques et à la baisse de la pression fiscale.

Source : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72813

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#483 22/09/2013 17h04

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Je rebondis sur le mot de KMO du mois dernier. Je pense en effet, comme lui, que le problème de la France (et Espagne, Italie…) c’est que depuis l’Euro, nous avons perdu la possibilité de dévaluer quand notre productivité était moins bonne que celle des autres pays (si j’ai bien compris ce qu’il veut dire).

Dans la situation actuelle, si on reste dans la situation de "ni-ni" actuelle (ni renforcement très fort de la gouvernance européenne en terme de règles économiques et fiscales, ni retour à des monnaies par pays), les pays du Sud qui ne feront pas de profondes réformes vont dans un mur: mur de productivité, de déficit commercial, de chômage puis de dette.

Or, la France est:
- le plus gros des pays du Sud,
- celui qui se réforme le moins et le moins vite (paresse ou peur des gouvernants? inconscience? je ne sais pas)
Quand on voit les soubresauts provoqués par la situation de la Grèce, il y a de quoi être perplexe face à ce qui arrivera quand la France sera au pied du mur.

Comme je reste optimiste à long terme, je pense qu’à ce moment, un sursaut d’union nationale pourra faire prendre les bonnes décisions et on rebondira (en imposant une sortie du ni-ni; je ne suis pas voyant donc je ne sais pas quelle porte de sortie sera choisie…)
Mais, peu importe en termes de gestion patrimoniale personnelle; d’ici peu (quelques mois, quelques années au plus), un bouleversement économico-politique va survenir en France, car comme je le disais plus haut, on va dans le mur, à mon avis. Ces situations seront propices à des achats de bonnes valeurs, à des prix bradés.

Ma conclusion, que je m’applique depuis quelques mois:
- faire progressivement du cash en vendant des titres à forte progression, quand elle me paraît peu tenable à long terme (fait avec Rubis, St-Gobain, Sanofi…Ce sont d’excellentes valeurs pour moi, mais je compte les reprendre plus bas, beaucoup plus bas). Je suis passé de 10% à 50% de liquidités depuis 6 mois.
- sécuriser mes plus-values sur le PEE/Perco avec des lignes "prudence" ou "équilibre", en arbitrant mes anciennes lignes "dynamiques". Là aussi, je reviendrai dessus dans un an ou deux, après un coup de tabac.

Il est possible que je me plante dans le timing, c’est même assez probable et peut être que je vais regarder courir la hausse des indices boursiers avec seulement 50% de montants investis pendant 1 an ou plus… Ce n’est, pour moi, pas très grave.
En revanche, avec nos politicards (voire "tocards") européens et français, je suis très confiant, si l’on peut dire, dans le scénario du crash de l’avion France. Donc j’ai attaché ma ceinture…

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#484 22/09/2013 18h50

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@88450 : J’ignore si le scénario que vous anticipez se produira (je doute que l’impossibilité de dévaluer produise ces conséquences, il y a d’autres moyens de s’en sortir, la productivité de la Corse -c’est juste un exemple- sans possibilité de dévaluation depuis des siècles n’a pas produit ces conséquences, etc.) mais je ne crois pas que ceci (un éventuel "dans le mur" de la France) aurait les conséquences que vous anticipez sur les valeurs que vous vous citez … qui ont certes un siège social en France, mais la grande majorité de leur activité ailleurs. Ce sont plutôt d’autres genres d’événements (que l’entrée dans le mur d’une économie représentant 3-4% du PIB mondial) qui pourraient avoir des conséquences négatives sur ces valeurs.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#485 22/09/2013 22h48

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GBL: votre réponse me montre que je n’ai pas forcément été très clair dans ce que j’ai voulu dire sur les chutes des valeurs que j’ai citées….

Des titres comme AI, SGO, RUI…sont à mon avis de bonnes valeurs de fonds de portefeuille. RUI, je l’ai gardée 15 ans, en renforçant régulièrement, par exemple. Mais je l’ai vendue en totalité ce printemps.

En cas de "coup de grisou" sur le marché, mon avis est que ces belles valeurs trinqueront comme les autres, peut être un peu moins, mais ce n’est même pas sûr. Je me souviens de mon 1er crach, en 1987 (j’étais très peu investi alors, je travaillais depuis 2 semaines fin Octobre 1987, donc j’avais peu de moyens…), AI avait été réservée à la baisse. Cela m’a marqué.
Plus récemment, entre 2007 et 2009, AI est passée de 100 à 55, RUI de 35 à 20 environ.
Michelin, que j’aime aussi, est montée à plus de 100 en 2007 pour tomber à 23 de mémoire, début 2009.

Cette fois, et de nouveau peut-être que je me trompe, j’ai le sentiment que notre beau pays va largement participer à une remise en question de la monnaie unique. Comme les politiques n’ont pas de vision, on devrait avoir une crise de confiance plus importante que celle de 2010/2011, parce que le problème France, c’est un peu plus coton à régler que la Grèce et le Portugal réunis…et donc je mets de côté des munitions pour racheter en (forte) baisse, les titres que j’écoule petit à petit en 2013. C’est l’ensemble de notre cote qui, à mon sens, va dévisser.
Si je me trompe, ma foi j’aurai simplement loupé une partie de la hausse, ma cible d’investissement étant de 25 à 35% en fin d’année (je suis à 50%, parti de 95% en début 2013)

Il faudra que quelqu’un me rappelle ce post, d’ici 12 à 24 mois…

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#486 23/09/2013 01h11

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GoodbyLenine a écrit :

il y a d’autres moyens de s’en sortir, la productivité de la Corse -c’est juste un exemple- sans possibilité de dévaluation depuis des siècles n’a pas produit ces conséquences, etc.

Je suppose que c’est parce que la Corse reçoit des ressources de transfert issues de France.

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#487 23/09/2013 09h05

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Bonjour Eric,

Méme si je partage vos craintes et reflexions sur l’incapacité de nos politiques à remettre le pays debout,et oui on ne peut pas reformer et étre ré-élu…. et ils ont choisis. Je ne partage pas en revanche votre logique d’investissement, si vous pensez que le pays voir L’euro vont dans le mur, pourquoi vendre des valeurs qui vendent dans des pays hors euros et qui devrait bien mieux resister que les investissements en obligations Euro, les liquidités Euro voir l’immobilier en zone Euro. Si vous pensez vraiment que tout va s’effondrer mettez votre argent en Dollar ou achetez de l’or.

Cordialement.

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#488 23/09/2013 20h04

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Bonsoir Mercators,

eh bien en fait, je pense que je vais partiellement investir sur des OPCVM hors Europe (Asie ou AdN). Très bonne remarque.

Par ailleurs, je pars du principe que la vieille Europe, une fois obligée de se secouer les puces, va réussir à rebondir. Que l’€ éclate, et il faudra peut-être 1 ou 2 ans pour revenir à une nouvelle stabilité. Enfin, tout ceci est un peu théorique à ce jour.
La seule chose qui me paraisse certaine, c’est le mur qui s’approche et donc il faut faire du cash et en mettre un partie hors zone € (ou or, vous avez encore raison !)

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#489 24/09/2013 10h33

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CIB Natixis a écrit :

L’économie politique de la France et de l’Allemagne

L’économie politique est l’analyse des raisons pour lesquelles un pays, une société fait certains choix de politique économique et d’organisation économique.

Nous pensons que ces choix sont dirigés en France par la recherche de la maximisation du bien-être des salariés âgés (en seconde partie de leur vie professionnelle), des retraités.

Les salariés âgés bénéficient le plus souvent :
- de contrats de travail à long terme,
- d’une forte protection sur le marché du travail ;
- ils souhaitent avoir le salaire et le patrimoine les plus élevés possible,
- la retraite la plus élevée possible,
- et sont soutenus dans ces objectifs par les syndicats, au détriment des plus jeunes ;
ceux-ci devront rembourser la dette publique, financer les retraites, acheter des logements à des prix élevés, n’avoir que des contrats de travail temporaires, perdre leur emploi en cas de récession.

La situation de l’Allemagne est différente : l’objectif est de maintenir le nombre le plus élevé possible de salariés de l’industrie avec des niveaux de salaire élevés.

Ceci a imposé la déréglementation des emplois dans les services, la baisse des salaires en dehors de l’industrie, une fiscalité favorable à la compétitivité industrielle, la déformation du partage des revenus au détriment des salariés.

La France a donc arbitré en faveur des « vieux » au détriment des « jeunes » ; l’Allemagne en faveur de l’industrie et de ses salariés au détriment des services et de leurs salariés.

Source : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72842

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#490 24/09/2013 10h40

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CIB Natixis a écrit :

Zone euro : le mythe de la sortie de crise

Après 5 ans de crise économique et financière, les analystes, les investisseurs, les gouvernements européens sont fatigués de cette situation de crise et veulent croire que la zone euro revient aujourd’hui vers une évolution économique normale.

Ceci explique l’amélioration des marchés financiers, les perspectives de croissance optimistes des gouvernements, le fait que les inquiétudes exprimées par les investisseurs ne concernent plus la zone euro, mais essentiellement la situation dans les pays émergents.

Pourtant, la zone euro est loin d’être sortie de la crise ;
- les gains de productivité et la croissance potentielle sont quasi-nuls ;
- l’investissement des entreprises continue à reculer, ce qui montre qu’il n’y a pas réellement
reprise ;
- la situation des banques reste très dégradée dans beaucoup de pays ;
- la dynamique des dettes publiques doit faire craindre le retour d’une crise de la dette ;
- l’évolution des institutions ne génère pas la sécurité et la protection contre de nouvelles crises à laquelle croient beaucoup d’investisseurs.

Source : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72868

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1    #491 24/09/2013 16h23

Exclu définitivement
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Les Echos a écrit :

Faites l’expérience suivante : allez voir sur le site d’un grand loueur international de voitures le prix d’une location en France, par exemple à Bordeaux pour une semaine en janvier. Consultez ensuite le même site dans sa version allemande, de préférence sur un autre ordinateur pour ne pas laisser de traces, et demandez le prix pour la même location. Le prix est en moyenne 30 % moins cher et peut aller jusqu’à - 40 %. Précisons que le site doit impérativement être consulté en allemand pour avoir ce prix.

Cet exemple est très intéressant car il montre un écart considérable de prix qui ne repose pas sur des différences de coût du travail ou de fiscalité… C’est dans les deux cas le même service produit en France. Simplement, les Allemands paient moins cher les voitures louées en France que les Français.

Pourquoi ? Une explication : le marché plus concurrentiel en Allemagne incite les entreprises à facturer des tarifs plus modestes aux Allemands qui, rappelons-le, ne sont pas moins nantis que les Français.

La location de voitures illustre l’un des grands dysfonctionnements économiques actuels en France : la faible concurrence sur un grand nombre de marchés

Les Français n’aiment pas la concurrence ? Ils le payent cher

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#492 24/09/2013 18h35

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Complément : allez voir de même, mais au lieu d’utiliser les sites d’un grand loueur international de voitures, utilisez une des plate-forme proposant des locations de plusieurs "grands loueurs", et vous verrez des différences bien moindres (et des prix bien souvent encore inférieurs).
J’ignore quelle conclusion il faut en tirer (peut-être que certains sont généralement de meilleurs acheteurs que d’autres ?).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#493 24/09/2013 18h40

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IH a écrit :

Natixis - Zone euro : le mythe de la sortie de crise

Prenons les paris: D’ici quelques années, le titre des papiers de Natixis sera "Nouveau Paradigme: Pourquoi de prodigieuses perspectives de croissance nous attendent".

Evidemment, c’est le moment précis où il faudra retirer ses billes et observer, sans cynisme ni complaisance, Natixis se vautrer.

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#494 24/09/2013 20h58

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Alexis92 a écrit :

Les Echos a écrit :

Faites l’expérience suivante : allez voir sur le site d’un grand loueur international de voitures le prix d’une location en France, par exemple à Bordeaux pour une semaine en janvier. Consultez ensuite le même site dans sa version allemande, de préférence sur un autre ordinateur pour ne pas laisser de traces, et demandez le prix pour la même location. Le prix est en moyenne 30 % moins cher et peut aller jusqu’à - 40 %. Précisons que le site doit impérativement être consulté en allemand pour avoir ce prix.

Cet exemple est très intéressant car il montre un écart considérable de prix qui ne repose pas sur des différences de coût du travail ou de fiscalité… C’est dans les deux cas le même service produit en France. Simplement, les Allemands paient moins cher les voitures louées en France que les Français.

Pourquoi ? Une explication : le marché plus concurrentiel en Allemagne incite les entreprises à facturer des tarifs plus modestes aux Allemands qui, rappelons-le, ne sont pas moins nantis que les Français.

La location de voitures illustre l’un des grands dysfonctionnements économiques actuels en France : la faible concurrence sur un grand nombre de marchés

Les Français n’aiment pas la concurrence ? Ils le payent cher

Bien sûr cela ne peut pas nous surprendre, mais c’est pourtant sidérant.

Vous connaissez d’autres domaines où cette approche est valable? (avion, hôtels, services …)

(s’il y a d’autres exemples, cela peut valoir un topic spécifique - dans l’intérêt général! smile )

GoodbyLenine a écrit :

J’ignore quelle conclusion il faut en tirer (peut-être que certains sont généralement de meilleurs acheteurs que d’autres ?).

Je pense que l’argent trop facile fausse les prix.

(ceci pourrait se formuler en termes plus académiques, bien sûr)

InvestisseurHeureux a écrit :

CIB Natixis a écrit :

Zone euro : le mythe de la sortie de crise

Après 5 ans de crise économique et financière, les analystes, les investisseurs, les gouvernements européens sont fatigués de cette situation de crise et veulent croire que la zone euro revient aujourd’hui vers une évolution économique normale.

Ceci explique l’amélioration des marchés financiers, les perspectives de croissance optimistes des gouvernements, le fait que les inquiétudes exprimées par les investisseurs ne concernent plus la zone euro, mais essentiellement la situation dans les pays émergents.

Pourtant, la zone euro est loin d’être sortie de la crise ;
- les gains de productivité et la croissance potentielle sont quasi-nuls ;
- l’investissement des entreprises continue à reculer, ce qui montre qu’il n’y a pas réellement
reprise ;
- la situation des banques reste très dégradée dans beaucoup de pays ;
- la dynamique des dettes publiques doit faire craindre le retour d’une crise de la dette ;
- l’évolution des institutions ne génère pas la sécurité et la protection contre de nouvelles crises à laquelle croient beaucoup d’investisseurs.

Source : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72868

Ce n’est que mon humble avis, mais il me semble que la conjonction d’une croissance faible et d’un état fortement redistributeur doit nous inquiéter, en tant qu’actifs et/ou épargnants.

Qu’en pensez-vous?

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#495 24/09/2013 21h22

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Les echos a écrit :

La location de voitures illustre l’un des grands dysfonctionnements économiques actuels en France : la faible concurrence sur un grand nombre de marchés

Conclusion hâtive…

J’ai loué cet été une voiture aux USA. J’y réside, et après avoir épluché plusieurs sites de comparatifs en ligne sur place, la meilleure offre était de 1100$.
En regardant presque par hasard ce qu’il en coutait en réservant depuis un site français et en euro, il m’en a couté l’équivalent de 750$.

Je n’en conclus pas que c’est en raison d’une absence de concurrence aux USA, mais plutôt que les loueurs segmentent leurs tarifs par typologie de client – ici en l’occurrence, clients étrangers / clients national.
Ou le client étranger serait favorisé dans les deux cas mentionnés (le loueur partant peut-être du principe que le client étranger a engagé de nombreux frais annexes pour se rendre dans le pays de destination et tire ses marges… ce n’est qu’une hypothèse).

A moins que les difficultés économiques actuelles de la France, aient poussé les loueurs US à considérer dans leur segmentation le client français comme fauché.


investment in knowledge pays the best interest

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#496 24/09/2013 23h45

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placementapapa31 a écrit :

Bien sûr cela ne peut pas nous surprendre, mais c’est pourtant sidérant.

Vous connaissez d’autres domaines où cette approche est valable? (avion, hôtels, services …)

J’ai constaté que sur des prestations comme un séjour de vacance (vol+hôtel), il est possible d’obtenir des prix assez variés pour la même prestation, selon le canal d’achat, selon le moment de l’achat (ça change parfois plusieurs fois par jour), et même selon le PC utilisé (sur certains sites, des mécanismes techniques semblent permettre de reconnaitre que le client a déjà consulté les prix, et donc de ne pas lui proposer certaines promos, ou d’en proposer d’autres).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#497 25/09/2013 00h54

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GoodbyLenine a écrit :

selon le moment de l’achat (ça change parfois plusieurs fois par jour)

Ca je confirme : il y a peu j’ai pris un billet d’avion, l’après-midi il était à 200, puis 5mn après il est passé à 290, le soir il était redescendu à 215 (prix auquel je l’ai acheté finalement).

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#498 25/09/2013 10h07

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thomz a écrit :

Evidemment, c’est le moment précis où il faudra retirer ses billes et observer, sans cynisme ni complaisance, Natixis se vautrer.

Très sincèrement je trouve Natixis plutôt bon.

Je vous mets au défit de trouver des analyses de pareilles qualité dispos gracieusement dans tous les médias français (radios, presse, etc).

J’écoute de temps en temps Nicolas Doze et Les Experts sur BFM, ça s’écoute mais le niveau est bien en-dessous. Idem pour les mensuels Capital etc.

Après, il s’agit d’analyses propectives, donc normal qu’ils n’aient pas tjs raison, l’environnement étant aussi changeant.

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#499 25/09/2013 15h34

Exclu définitivement
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J’ai constaté que sur des prestations comme un séjour de vacance (vol+hôtel), il est possible d’obtenir des prix assez variés pour la même prestation, selon le canal d’achat, selon le moment de l’achat (ça change parfois plusieurs fois par jour)

Cela s’appelle le Yield Management avec tout une serie d’algorithme et de méthodes predictives ( appétance, attrition, …)

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#500 27/09/2013 15h44

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Les salaires dans les fonctions cadres, septembre 2013

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