@sissi Merci d’oublier vos préjugés sur une éventuelle "orientation politique". Ce n’est pas un argument pertinent (même si vous le ressortez régulièrement, quand on émet un avis différent du votre). Vous indiquez penser que tel gouvernement fait fausse route. Moi, j’essaie juste de comprendre pourquoi il fait ce qu’il fait, et ensuite d’en comprendre les conséquences. Je ne "défend" rien de spécial : j’essaie juste de comprendre la logique qu’il y a derrière la fiscalité (voire de vous l’expliquer). J’évite aussi de penser que des mesures simplistes résoudront des problèmes complexes (cette couleuvre, on a déjà essayé de me la faire avaler trop souvent).
Regardez les faits : la fiscalité en France ne pénalise pas plus les obligations que les autres revenus du capital. La fiscalité sur les revenus du capital est certes assez élevée en France (si le revenu total est élevé, ou si le capital possédé est élevé), je ne dis pas le contraire. J’ignore largement le détail de la fiscalité en Italie, Allemagne, ou Luxembourg, mais comme résident fiscal en France… je ne peux de toute façon pas choisir celle d’un autre pays (et je ne doute pas qu’il y a AUSSI des situations où la fiscalité est plus lourde dans ces autres pays qu’en France).
Un résident fiscal en France dispose de multiples outils pour détenir, dans une optique de retraite, des obligations avec une fiscalité acceptable (meilleure qu’avec des oblig détenues en direct), sous réserve d’accepter certaines contraintes qui reviennent en gros à dédier l’investissement à la retraite ou/et accepter de le détenir sur une longue durée. L’assurance-vie est sans doute le plus connu et facile d’accès. Il est vrai que ça ne permet généralement pas de détenir des oblig en direct, ou de ’’boursicoter’’, et qu’il faut passer par un intermédiaire, généralement un OPCVM (mais je lis tellement de bêtises énoncées par certains détenteurs d’oblig en direct que je pense que ce n’est pas forcément un mal, pour une grande majorité).
Je n’ai pas compris ce que vous vouliez montrer avec Le Jaby. Il y a de multiples exemples d’investisseurs reprenant une entreprise, dans leur pays ou dans un autre, avec ou sans succès. Ce n’est ni l’existence des livrets ni celle des assurances-vies qui expliquent qu’une PME française aient des difficultés, ou qu’un investisseur étranger intervienne. Je ne pense pas que vous vouliez dire que le gouvernement devrait intervenir (systématiquement) pour aider ce genre d’entreprises (et si c’était le cas: sachez qu’il existe déjà plein d’aides, mais aucune pour faire vivre une activité non rentable à terme ou mal gérée)….
PS : Je suis tout à fait d’accord avec les remarques d’Arpad. Et ça corrobore largement ce que j’ai constaté quand mon entreprise était cotée sur le marché, et avait besoin de financements.