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Favoris 3    19    #1 04/02/2016 14h51

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Stratégie d’investissement

Avant de détailler mon portefeuille, je dois expliquer ma stratégie d’investissement.

Dans une approche rente, je suis bien d’accord que les investissements à privilégier sont l’immobilier et les actions.
En immobilier, on trouve facilement des placements rapportant plus de 5 % : SCPI, foncières.
Les actions, sur le très long terme, rapportent environ 7 % avec une volatilité importante.

De toute façon, à part l’immobilier et les actions, comme dirait le beau Georges : what else ?

Les obligations sont victimes de la politique de la BCE, avec des taux d’intérêt à court terme négatifs et à long terme faibles, même pour des pays dont on n’est pas sûr de la capacité à rembourser.
La banque du Japon suit la même politique.
La Fed démarre une phase d’augmentation des taux.
Donc selon moi les obligations n’ont actuellement que peu d’intérêt, au sens propre comme au figuré.
Les obligations de pays émergents ou d’entreprise à haut rendement sont trop risquées AMHA.
Le seul moyen de s’intéresser aux obligations est un fonds en euros d’assurance-vie. Cela revient à acheter un portefeuille d’obligations de tous âges. Les meilleurs rapportent encore 3 %. Et une assurance-vie de plus de 8 ans est un placement liquide, sans plafond.

Le monétaire, pour les mêmes raisons, n’a aucun intérêt aujourd’hui.

L’épargne logement n’est guère intéressante, en phase d’épargne comme en phase de prêt.

Les livrets, basés sur des taux administrés très faibles, ne rapportent pas grand-chose. On ne doit y mettre qu’une petite épargne de précaution. Courir après les offres promotionnelles est laborieux.

Il y a encore un support dont je suis surpris qu’on en parle si peu sur ce forum, ou à la rubrique « exotique » : ce sont les certificats.
C’est un vaste univers d’investissement, où on trouve des produits très spéculatifs, mais aussi des produits orientés rendement (les bonus cappés par exemple).
Ces produits peuvent être utiles pour diversifier, protéger ou dynamiser un portefeuille.

Enfin, indispensables AMHA à toute gestion de portefeuille, les liquidités. Dans un pourcentage variable, mais certainement pas négligeable.
Il n’y a guère de moyen aujourd’hui de placer ces liquidités. Mais ce n’est pas grave. L’objectif des liquidités n’est pas de rapporter, mais d’avoir du cash pour acheter après une baisse.
Dans la situation actuelle, il est appréciable d’avoir des liquidités …

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L’immobilier

Remarque préalable, au risque de me faire lyncher sur un forum où on apprécie beaucoup les REIT des USA ou Canada :
J’habite en zone euro, je n’ai pas de projet de déménagement. Donc pour faire simple et éviter un risque de change, je cherche des revenus en EUR.
Si EUR était historiquement fort (1,40 USD par exemple) je pourrais être tenté par une spéculation sur les devises. Mais actuellement à 1,10 USD ce n’est pas le cas.

Je préfère la pierre papier (SCPI, foncières cotées). Elle peut délivrer un rendement de 5 % qui me paraît très satisfaisant.
C’est un rendement net (pas de taxes foncières, etc.).
C’est un pur rendement de capital, sans travail. Une fois le RIB donné, l’argent tombe tous les trimestres/mois.
C’est un rendement pérenne. Une grosse SCPI/foncière est diversifiée. Bien gérée, elle atteint des taux d’occupation de plus de 95 %, après les inévitables travaux, vacances locatives, impayés.

L’alternative serait l’immobilier physique.
Pour espérer obtenir in fine 5 % de rendement net, en tenant compte :
. des charges non récupérables sur le locataire,
. des taxes foncières (qui augmentent, de l’ordre de 10 % du loyer annuel),
. des frais de gestion si on ne gère pas soi-même (de l’ordre de 10 % du loyer annuel),
. des travaux de rénovation et d’entretien,
. des vacances locatives,
. des impayés (assurance partielle possible mais chère),
j’ai lu qu’il fallait partir au minimum de 8 % de rendement brut.
A Paris, le rendement brut est d’environ 3,4 % donc on oublie. En région parisienne c’est un peu plus mais on oublie. Dans beaucoup de villes de province c’est encore insuffisant. Certaines villes dépassent l’objectif. J’ai lu que Mulhouse était la plus intéressante avec 10 %, mais je n’ai jamais mis les pieds à Mulhouse.

De plus, si on regarde l’évolution du prix des logements sur plusieurs décennies, il est clair que c’est à la fois cher et avec une tendance récente à la baisse.
Les travaux de Jacques Friggit (prix des logements vs revenu annuel moyen par ménage) montrent une importante surestimation des prix, économiquement intenable. Donc la bulle immobilière finira par éclater tôt ou tard ; certains ici sont assez âgés pour se souvenir de la période 1990-1996 (-40%). A moins qu’on continue longtemps à perdre 2 ou 3 % par an.
Dans tous les cas, la probabilité d’une moins-value à la revente est très supérieure à celle d’une plus-value.

Je sais bien qu’acheter à crédit (avec un taux de 2 % ou moins) un bien qui peut rapporter 5 %net  est certainement une bonne affaire (quoique, s’il perd 3 % de valeur …). Mais c’est plutôt un plan pour les jeunes en phase de constitution de patrimoine. Mon banquier ne me trouverait pas jeune.
Je sais bien qu’il y a des incitations fiscales (Pinel, déficit foncier). Mais tout compte fait elles ne me paraissent pas déterminantes.
J’ai lu sur ce forum pas mal de témoignages qui annoncent des rendements de 10 % ou bien plus. Mais c’est avec beaucoup de travail : gérer, faire les travaux de rénovation. Le revenu est donc la rémunération de ce travail, pas seulement le rendement du capital.

Donc finalement, n’ayant ni l’envie, les compétences et le temps pour gérer de l’immobilier physique, je laisse ça à d’autres personnes motivées, compétentes et travailleuses. Et je leur dit « bravo et bon courage ».

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Les SCPI

J’ai abordé les SCPI grâce à un héritage, il y a plus de 2 ans.
J’ai été séduit par le rendement, supérieur à 5 %.
Je n’ai pas été séduit par les frais d’entrée divers, d’environ 10 %. Cela implique une stratégie « buy and hold ».

Trouvant le marché immobilier français cher, je me suis donné 4 ans pour observer le fonctionnement des SCPI et investir progressivement.

J’évite les SCPI constituées de beaux immeubles dans le QCA (Quartier Central des Affaires) de Paris ou à La Défense.
Dans ma vie professionnelle (souvent en clientèle), j’ai souvent déménagé :
. dans les années 1990, de Paris QCA à La Défense
. dans les années 2000, de La Défense à la banlieue Est (Montreuil, Val de Fontenay, etc.)
. dans les années 2010, la tendance semble favoriser la banlieue Nord (Saint-Denis, Pantin, etc.).
Il me semble normal que les entreprises cherchent les loyers les moins chers, hors quelques locaux de prestige.
De plus pas facile de mettre un immeuble haussmannien aux normes environnementales ou d’accessibilité.

Il y a 2 ans, j’ai hérité de 3 petites lignes de SCPI.
Sur ces 3, une était ouverte et une autre en augmentation de capital. J’ai donc d’abord renforcé ces 2 lignes pour constituer des lignes significatives, une orientée bureaux et l’autre commerces pour la diversification.
En 2015 j’ai constitué une nouvelle ligne avec Corum Convictions. Ce n’est pas un choix original mais j’apprécie :
. le rendement de plus de 6 %
. la diversification géographique en Europe,
. la jeunesse, donc des immeubles aux normes environnementales.

Mon portefeuille actuel de SCPI est donc constitué de 3 lignes principales pour un montant total d’environ 100 000 euros. Il rapporte donc environ 5 000 euros par an.

Avec 2 ans de recul, j’observe que les rendements se maintiennent (sauf un à 4,70 %) et les parts peuvent se valoriser légèrement. C’est donc un bilan positif qui m’incite à poursuivre.

En 2016, je prévois de constituer une 4ème ligne principale (pas encore choisie), et de renforcer Corum Convictions.
En 2017, je prévois de constituer une 5ème ligne principale pour la diversification.
Mais ces prévisions pourraient changer car je vois aujourd’hui une alternative : les foncières cotées.
(habile transition vers le chapitre suivant !)

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Les foncières cotées

Les foncières cotées peuvent avoir un rendement similaire aux SCPI, d’environ 5 %.
Elles ont un gros avantage : étant cotées en bourse, elles s’achètent avec des frais (et taxe sur les transactions financières le cas échéant) sans commune mesure avec les 10 % des SCPI.

J’ai donc commencé à regarder les foncières cotées de l’indice SBF120, pour assurer la liquidité.
Et là déception, il n’y en a que 6 (par capitalisation flottante décroissante) :
UNIBAIL RODAMCO
KLEPIERRE
GECINA
FONCIERE DES REGIONS
ICADE
MERCIALYS
En termes de capitalisation, le secteur est écrasé par Unibail, qui ne brille pas par son rendement.

Je considère que pour diversifier a minima (5 lignes) en étant sélectif (1 valeur sur 4), il faut une base d’un moins 20 (5*4) valeurs.
J’ai complété donc la liste avec 14 valeurs (par capitalisation flottante décroissante) :
ALTAREA
TERREIS
FONCIERE DES MURS
FONCIERE LYONNAISE
FONCIERE DE PARIS
ANF IMMOBILIER
ARGAN
CEGEREAL
AFFINE
Patrimoine et Commerce
FONCIERE INEA
TOUR EIFFEL
EUROSIC
SELECTIRENTE

Mais en fin de liste, il y a des valeurs avec très peu d’échanges quotidiens.  Un ordre de quelques milliers d’euros pourrait être supérieur à ce volume, ou bouleverser le carnet d’ordres. Je n’ai pas l’habitude de traiter des valeurs aussi peu liquides.

Pour satisfaire mon exigence de diversification, j’ai eu recours à un tracker pour environ 50 % du portefeuille de foncières.
J’ai choisi Amundi ETF FTSE EPRA Europe Real Estate (EPRE). L’objectif de gestion est de répliquer, le plus fidèlement possible, la performance de l’Indice de stratégie FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe.
Sur un périmètre Europe, le tracker est largement investi au Royaume-Uni, donc en devise GBP. Il y a également un peu de Suisse et de Suède. Le tout représente environ 50 % du tracker hors EUR. J’ai conscience de m’éloigner de mon objectif d’être investi en EUR. Mais il s’agit de devises européennes, qui varient moins par rapport à EUR que les autres, et EUR n’est pas faible par rapport à ces devises. Il me paraît donc acceptable que mon portefeuille de foncières soit investi à 50 % (hors EUR) de 50 % (tracker), soit 25 %, en devises européennes hors EUR. De toute façon je n’ai pas le choix.
A noter que ce tracker est éligible au PEA ! Je trouve drôle d’interdire le PEA aux SIIC, mais de pouvoir les y faire entrer via ce tracker.

Pour les autres 50 % du portefeuille de foncières, je prévois 3 lignes d’actions, en évitant le bas de la liste.

Dans une première analyse (rendement, perspectives), j’ai retenu 2 actions :
ICADE
MERCIALYS
J’ai une ligne de MERCIALYS achetée fin 2015.
J’avais une ligne d’ICADE achetée en janvier 2016. Mais elle s’est mise à monter fortement, je l’ai donc revendue avec une plus-value de 8 %. Je pourrais y revenir.

Pour la troisième ligne, j’hésite encore entre :
KLEPIERRE
FONCIERE DE PARIS
Des avis ?

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C’est tout pour aujourd’hui


J’ai beaucoup écrit, je fatigue …

La suite au prochain épisode.
Demain : les actions.

J’essayerai quand même de réponses aux questions et commentaires bienveillants.

Dernière modification par ArnvaldIngofson (04/02/2016 17h00)

Mots-clés : action, immobilier, portefeuille


Dif tor heh smusma

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6    #2 05/02/2016 16h06

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Pas de question. Tout est clair donc.

Je continue donc comme annoncé : les actions

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Les actions

C’est le cœur du portefeuille. Il bat plus ou moins vite selon l’effort.
Les actions, sur le très long terme, rapportent environ 7 % (ou 6,6 % selon les études)  avec une volatilité importante.
Autant de dire tout de suite, quitte à ruiner immédiatement ma réputation sur ce forum, j’ai de sérieuses réserves sur la stratégie « buy and hold ».

La stratégie « buy and hold » a très bien marché au 20ème siècle, elle a fait la fortune d’investisseurs comme Warren Buffett.
Mais nous vivons maintenant une période plus agitée, avec une volatilité plus importante des actions.
Si on reprend l’histoire récente, mesurée par l’indice CAC40 du marché français (de toute façon ils sont tous corrélés) :
De 1989 à 1996 c’est assez calme, l’indice est autour de 2000.
A partir de 1997 c’est la grande hausse. Porté par la bulle spéculative sur les valeurs télécoms média et technologie, le CAC40 a atteint son plus haut historique le 4 septembre 2000 à 6945 points. Il fait donc x 3,5. L’année 1999 est exceptionnelle : + 51%.
Puis l’effondrement est plus rapide : jusqu’à 2401 points le 12 mars 2003, son plus bas niveau depuis 1997, en raison de surcapacités de production en Europe et aux États-Unis.  -65 % sur le précédent plus haut.
Ca repart à la hausse très fort : le CAC 40 atteint 6168 points le 1er juin 2007. Il fait x2,5.
Crise en 2008 (subprimes, Lehman Brothers, etc. ) : avec une chute de 43 % sur l’ensemble de l’année, le CAC 40 a connu la pire année de son histoire. Plus bas 2519 début 2009, -59 % sur le précédent plus haut.
Ca repart à la hausse : le CAC 40 atteint 4157 en 2011.
Krach en juillet, août et septembre 2011 (déficits publics, Grèce, etc.). 2782 au plus bas.
Ca repart à la hausse : le CAC 40 atteint 5284 en avril 2015.
Baisse, mini-krach depuis 2016 : on est aujourd’hui vers 4200.
(j’avoue : j’ai fait des copier/coller de Wikipedia).
Ca donne quoi une stratégie « buy and hold » dans toute cette agitation ?
Si on part fin 1998 (CAC40 vers 4000), en 17 ans on progresse de 5 % : pas terrible.
Si on part fin 1997 (CAC40 vers 3000), en 17 ans on progresse de 40 % : pas mal (quoique, sur la durée, avec l’inflation …).
Si on part fin 1999 (CAC40 vers 6000), on n’ose pas calculer ses pertes.
Dans un contexte de forte volatilité, la stratégie « buy and hold » a des performances très dépendantes du point d’entrée.
En revanche, un investisseur qui essaye de suivre les grandes tendances du marché avec plus ou moins de réussite avait depuis 1997 au moins 2 opportunités de faire fortune, et 2 d’éviter la ruine.

Je suis  un investisseur qui essaye de suivre les grandes tendances du marché :
. vendre les actions quand l’objectif de performance est attient et qu’on arrive dans l’  « exubérance irrationnelle »
. acheter des actions quand le marché me semble bas et prêt à rebondir.

La vente ma paraît plus facile : je me base surtout sur la performance constatée.
Par exemple, en mars 2015, quand j’ai constaté que sur l’année 2015 mon portefeuille d’actions (essentiellement investi en Europe) gagnait 15 %, soit 2 fois la performance annuelle espérée en 3 mois, j’ai commencé à vendre.
En avril 2015, à plus de 20 % de gain, j’ai continué à vendre.
Evidemment, on ne vend jamais au plus haut. En moyenne, les ventes correspondent à un CAC40 à 5100.
On ne vend pas tout non plus. Il me reste 20 % de mon capital en actions :
. actions en l’entreprise employeur, bloquées sur l’épargne salariale
. en fond de portefeuille sur le PEA : SICAV et tracker Europe
. en CTO ou assurance-vie, quelques SICAV/FCP Amérique, Japon ou marchés émergents (mauvaise pioche !).
Globalement, je suis content de mes décisions de vendre en mars et avril 2015. Et serein devant l’agitation baissière depuis mai 2015.

J’ai plus de mal à déterminer le moment d’acheter. J’ai une nette tendance à rater le départ.
A noter que les grands économistes/analystes aident peu : ils se trompent souvent.
D’ailleurs ma grande question du moment : a-t-on touché le plus bas avec un CAC40 à 4085 ? Peut-on baisser jusqu’à 3600 ?
Si vous avez des avis éclairés, n’hésitez pas à les partager …
Seule quasi-certitude : je rachèterai plus bas que la vente à 5100.


Dif tor heh smusma

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2    #3 31/05/2016 13h09

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La fraction du dividende éligible à l’abattement de 40% vient du fait que ce sont des bénéfices taxables, issus de l’activité non-SIIC. Le reste, issu de l’activité exonérée, donc SIIC, n’est pas éligible à ce même abattement.

Icade a des métiers très divers si vous regardez bien le business-mix, la partie non-SIIC est donc proportionnellement assez importante.

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2    #4 18/08/2016 15h26

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Je peux faire un premier point sur l’utilisation des bonus cappés décrits sur cette file.
Ca fait presque 6 mois d’utilisation (premiers achats le 22 février).
Cette durée a permis d’avoir toutes les conditions de marché :
. forte hausse (après le plus bas de février)
. forte baisse (BrExit en juin)
. périodes plus calmes de petite hausse / stabilité / petite baisse

Pour rappel,
les bonus cappés sont particulièrement adaptés aux périodes plus calmes de petite hausse / stabilité / petite baisse,
où ils sur-performent le sous-jacent (action ou indice) en garantissant un niveau bonus.
En cas de forte hausse (au-dessus du niveau bonus), ils sous-performent le sous-jacent, mais on peut rouler la position.
En cas de forte baisse (en-dessous de la barrière), ils se comportent comme le sous-jacent.

En 6 mois, 12 achats et ventes ont été réalisés.
12, ce n’est pas un nombre assez grand pour faire des statistiques précises,
mais ça donne déjà une idée.

Par ordre chronologique de vente :
bonus cappé Casino            25,00-47,50 EUR   16/06/2016 CZ   : PV +530 € ;    Achat 25/02/2016 ; Vente 04/03/2016 ;  8 jours
bonus cappé AXA               15,20-25,00 EUR   15/09/2016 City : PV +346 € ;    Achat 25/02/2016 ; Vente 04/03/2016 ;  8 jours
bonus cappé Casino            30,00-52,00 EUR   17/06/2016 CZ   : PV +257 € ;    Achat 11/03/2016 ; Vente 18/03/2016 ;  7 jours
bonus cappé ACCOR          25,00-43,50 EUR    16/12/2016 CZ   : PV +395 € ;    Achat 22/02/2016 ; Vente 12/04/2016 ; 50 jours
bonus cappé Cap Gemini    55,00-88,00 EUR    16/12/2016 CZ   : PV +330 € ;    Achat 22/02/2016 ; Vente 15/04/2016 ; 53 jours
bonus cappé Technip          35,00-53,00 EUR    16/09/2016 CZ   : PV +403 € ;    Achat 11/03/2016 ; Vente 21/04/2016 ; 41 jours
bonus cappé BNP Paribas   35,00-52,00 EUR    16/09/2016 CZ   : PV +439 € ;    Achat 30/03/2016 ; Vente 25/05/2016 ; 56 jours
bonus cappé Bouygues       25,00-38,00 EUR    16/09/2016 CZ   : MV -451 € ;    Achat 05/04/2016 ; Vente 27/06/2016 ; 83 jours
bonus cappé Carrefour       21,00-31,00 EUR    16/09/2016 CZ   : MV -1 004 € ; Achat 15/04/2016 ; Vente 15/08/2016 ; 122 jours
bonus cappé LVMH           105,00-154,00 EUR   14/12/2016 CZ   : PV +336 € ;    Achat 29/06/2016 ; Vente 15/08/2016 ; 47 jours
bonus cappé ArcelorMittal 3,50-6,00 EUR          14/12/2016 CZ   : PV +624 € ;    Achat 09/06/2016 ; Vente 15/08/2016 ; 67 jours
bonus cappé CAC40           3200-4930             16/06/2017 CZ   : PV +287 € ;    Achat 29/06/2016 ; Vente 15/08/2016 ; 47 jours

Sur ces 12 achats et ventes, on a :
. 10 gagnants, en plus-value
. 2 perdants, en moins-value : 1 vendu après que la barrière basse a été touchée, 1 avant (c’est préférable).

Le prix de revient moyen d’une ligne est de 5 244 €.

Les 10 gagnants ont généré une plus-value  de +3 947 € (en moyenne +395 € ou 7,5 %).
Les  2 perdants ont généré une moins-value de -1 455 € (en moyenne -728 € ou -13,9 %).
Globalement, on a une plus-value de +2 492 €.

On peut considérer que c’est une stratégie "gagne-petit".
La plus-value est limitée par construction,
mais on peut souvent rouler la position (par exemple Casino 47,50 puis 52,00 €).
La moins-value n’est pas limitée,
il faut savoir couper ses pertes.

C’est aussi une stratégie "gagne-souvent" :
les pertes sont beaucoup moins fréquentes que les gains (1 pour 5)
ce qui compense leur montant supérieur.

Le capital engagé (y compris liquidités) est de 43 000 €.
Le rendement est donc de 5,8 %.
En moins de 6 mois c’est une bonne performance.
A noter qu’il y a encore en portefeuille 2 bonus cappés
(Cap Gemini 65,00-95,50 EUR 16/12/2016 et Vivendi 14,00-19,80 EUR 14/12/2016)
qui sont en situation de plus-value latente d’environ 1 000 €.
Si on les prend en compte, la performance est meilleure à 8,1 %.

La durée de détention des bonus cappés est très variable.
Le minimum est de 7 jours,
en cas de forte hausse on peut prendre rapidement des bénéfices.
Le maximum est de 122 jours,
en cas de forte baisse après que la barrière basse a été touchée il n’y a pas d’urgence à vendre.
La moyenne est de 49 jours.

En conclusion perso : bien ces produits de rendement !
Surtout si on considère qu’il s’est produit sur la période un événement perturbateur exceptionnel - le BrExit -
qui a eu finalement un impact limité (contrairement à des produits à barrière désactivante).
Ca donne envie de continuer, et de passer la vitesse supérieure au moment opportun …


Dif tor heh smusma

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3    #5 10/02/2017 23h27

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bonus cappés : statistiques sur 1 an

Dans le message #137 du 18/08/2016, j’avais commencé quelques statistiques sur les achats/ventes de bonus cappés.
A l’époque il y avait presque 6 mois d’utilisation et 12 achats et ventes : un trop petit nombre pour en tirer des conclusions.

Aujourd’hui ça fait presque un an et 22 achats et ventes : c’est plus significatif.
Je ne compte pas dans ces statistiques la stratégie bonus cappé + turbo put, qui aura un suivi dédié.

Les chiffres bruts sont les suivants :


Sur ces 22 achats et ventes, on a :
. 20 gagnants, en plus-value
. 2 perdants, en moins-value : 1 vendu après que la barrière basse a été touchée, 1 avant (c’est préférable).
C’est donc une stratégie où les pertes sont beaucoup moins fréquentes que les gains (1 pour 10 ; 9% de pertes).
Il aura fallu un événement majeur comme le BrExit pour provoquer des pertes.

La perte maximale est de 18,7% ; la perte moyenne est de 14,2%.
Les bonus cappé ne sont pas plus risqués que l’action sous-jacente.

Le gain maximal est de 18,1% ; le gain moyen est de 7,4%.
La plus-value est limitée par construction,
mais on peut souvent rouler la position (par exemple Casino ou Natixis).

La durée de détention des bonus cappés est très variable.
Le minimum est de 7 jours,
en cas de forte hausse on peut prendre rapidement des bénéfices (mars 2016).
Le maximum est de 122 jours,
en cas de forte baisse après que la barrière basse a été touchée il n’y a pas d’urgence à vendre.
La moyenne est de 60 jours soit 2 mois.

En conclusion perso : ces produits de rendement sont très efficaces.
Ils offrent avec une forte probabilité des rendements élevés.

Il est possible de régler le niveau de risque, donc de rendement attendu, par le choix de sous-jacent et des barrières.
Les para-pétrolières (TechnipFMC et Vallourec), les banques, Air France et EdF sous les sous-jacents les plus risqués.
Sur l’indice EuroStoxx50, on peut être presque sûr de faire 7 % annuel.

Le cours des bonus cappés dépend cependant de la volatilité des marchés.
La période actuelle de très faible volatilité ne leur est donc pas favorable, mais cette période aura bien une fin …


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4    #6 01/01/2018 17h20

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RAPPORT DU MOIS DE DECEMBRE

C’est le 21ème rapport du portefeuille présenté ici,
le précédent rapport (Novembre) est le message #510.

J’ai distingué 4 portefeuilles ou classes d’actifs :
. certificats, essentiellement de type bonus cappés,
. actions, essentiellement européennes, de préférence en assurance-vie ou PEA,
. foncières européennes, nécessairement sur CTO, sauf si éligible PEA.
. SCPI.
On peut considérer que cette liste est classée par durée de détention des titres,
Du court terme pour les certificats « buy and sell » en quelques semaines
Au très long terme pour les SCPI « buy and hold » 10 ans ou plus.

J’indique également de façon précise les liquidités avec leurs apports ou leurs retraits.

Je distingue également :
. ce qui est acquis : plus-values réalisées, revenus (coupons, dividendes)
. ce qui est virtuel : plus-values latentes.
Ce qui est acquis est évidemment plus important que ce qui est virtuel et pourrait disparaître selon l’état du marché.

Certificats (Bonus cappés, etc.)



Les bonus cappés suivent la tendance de leurs sous-jacents,
notamment positive (Vallourec).
Le put flooré CAC40 monte quand l’indice baisse.

Actions



La performance est faite par les marchés émergents.
Contre-performance de SANOFI et Voltalia.

Répartition :


Foncières



Excellente performance des foncières européennes.
A l’exception de Unibail-Rodamco qui a annoncé une grosse opération de croissance externe peu appréciée des marchés.
La baisse du sous-jacent entraîne dans une moindre mesure celle des bonus cappés.

SCPI



CORUM : Distribution d’un acompte mensuel.

Liquidités



Alimentation du nouveau compte BINCK.

Totaux





La performance mensuelle globale est de 7 631 €, se décomposant en :
632 € : certificats
968 € : actions
5 785 € : foncières
247 € : SCPI

La plus-value latente globale est de 38 961 €, se décomposant en :
-1 109 € : certificats
26 029 € : actions
14 041 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 881 922 €
Performance mensuelle : 0,9 %
Plus-values latentes : 4,4 %


Conclusion

Evolutions contrastées des marchés en décembre.
Les marchés européens baissent d’environ 2 %.
Les marchés US montent un peu (la réforme fiscale a finalement peu d’impact),
mais pour un investisseur européen la baisse de USD annule cette hausse.
Les marchés des pays émergents sont globalement en hausse.
Dans ces conditions, le porte-feuille actions se comporte bien (+0,3 %).

Globalement, ce sont les foncières qui font la performance.

Perspectives

Comme toujours suivre l’actualité (générale et des marchés) et ajuster la part de liquidités.

Sur le trimestre / semestre / année

C’est la fin du trimestre, du semestre et de l’année !
On peut donc prendre un peu de recul sur les performances.

Pour le trimestre :

Bon trimestre, les 3 mois sont dans le vert.

Pour le semestre :

Bon semestre, mais le 1er trimestre contribue peu.

La totale, pour l’année :

Le résultat global est donc proche de 54 000 euros.

Il n’est cependant pas net d’impôt, quoique les impôts restant ne sont pas si élevés si on considère que :
. les actions sont essentiellement en PEA ou assurance-vie, donc à ce jour pas de prélèvements sociaux (PS) ou impôt sur le revenu à payer (IR)
. les revenus de foncières ont déjà été soumis aux PS et à un acompte important d’IR (21 %)
. les plus-values ont été diminuées par des ventes générant des moins-values,
. les revenus fonciers (SCPI) d’origine étrangère sont exonérés ou donnent droit à un crédit d’impôt.
Les IR et PS restant à payer sont d’environ 7 000 euros.
Le résultat global net est donc proche de 47 000 euros soit presque 4 000 euros par mois.
Il me conforte dans ma possibilité d’être rentier,
quoique pour l’instant je suis toujours salarié.

Si on regarde la performance des certificats : elle est presque nulle,
mais elle est due au certificat leverage VIX qui a perdu 3 458 euros.
Sans cela elle serait correcte.
La stratégie "bonus cappé + turbo put" n’est pas très concluante.
Donc les bonnes résolutions de 2018 :
. on arrête les c… avec le VIX
. on revient aux fondamentaux : les bonus cappés, même s’ils sont moins intéressants en période de faible volatilité.

Si on regarde la performance des actions : elle est en ligne avec son allocation par marchés,
essentiellement Europe, dans une moindre mesure émergents et US technologie.
Sur un an, EuroStoxx50 fait +6,5 %.
Pour 2018, voir la possibilité d’augmenter les marchés émergents,
peut-être ai-je fait preuve d’une prudence excessive.
Surveiller aussi l’évolution de EUR vs USD, CAD, etc. Peut-être des opportunités de rentrer sur des marchés étrangers.

Si on regarde la performance des foncières : elle est excellente,
très supérieure au rendement de 5 à 6 % que donnerait une stratégie "buy and hold".
Pour 2018, continuer donc cette approche opportuniste
(vendre quand c’est trop haut, essayer d’acheter quand c’est pas cher).

Si on regarde la performance des SCPI : elle est bonne,
si on tient compte des délais de jouissance.
Elle est supérieure à la moyenne des SCPI,
je ferai un point plus détaillé fin janvier.

Dernière modification par ArnvaldIngofson (01/01/2018 18h25)


Dif tor heh smusma

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2    #7 27/09/2018 13h45

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Encore !
On retrouve le CAC40 en dessus de 5500 points, zone qui depuis un an n’est pas franchie
(sauf une pointe à 5657 en mai),
et qui est suivie d’une baisse sous 5300 voire 5100 :

Donc depuis un an de petites oscillations du marché (CAC40 : 5354 +/- 5,7 %),
marché tiraillé entre des résultats d’entreprise toujours aussi bons,
et un président des USA toujours aussi fou et autres menaces (BrExit, Italie, émergents, etc.).
Il faudra bien sortir de ce schéma un jour, mais rien indique que cette sortie soit pour demain.

En attendant on va faire comme d’habitude ce qui a bien réussi : acheter un put flloré.

Achat 50 put flloré CAC40 5800-6000 Pts 15/03/2019 à 173,54 €

Commerzbank a écrit :

Code ISIN    FR0013354982
Mnémo.    F235Z
Type de produit    Flooré
Nom de l’actif    CAC 40
Maturité    15/03/2019
Prix d’exercice    6 000,00 Pts
Cap    5 800,00 Pts
Valeur maximale de remboursement    200,00
Parité    1:1
Dernier jour de cotation    14/03/2019
Rendement max (%) 16,252

Achat 50 put flloré CAC40 5800-6000 Pts 15/03/2019 à 173,54 € ; 8 687,00 € avec les frais.


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2    #8 31/10/2018 23h04

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RAPPORT DU MOIS de OCTOBRE

C’est le 31ème rapport du portefeuille présenté ici,
le précédent rapport (Septembre) est le message #645.

J’ai distingué 4 portefeuilles ou classes d’actifs :
. certificats, essentiellement de type bonus cappés,
. actions, essentiellement européennes, de préférence en assurance-vie ou PEA,
. foncières européennes et canadiennes, nécessairement sur CTO, sauf si éligible PEA.
. SCPI.
On peut considérer que cette liste est classée par durée de détention des titres,
Du court terme pour les certificats « buy and sell » en quelques semaines
Au très long terme pour les SCPI « buy and hold » 10 ans ou plus.

J’indique également de façon précise les liquidités avec leurs apports ou leurs retraits.

Je distingue également :
. ce qui est acquis : plus-values réalisées, revenus (coupons, dividendes)
. ce qui est virtuel : plus-values latentes.
Ce qui est acquis est évidemment plus important que ce qui est virtuel et pourrait disparaître selon l’état du marché.

Certificats (Bonus cappés, etc.)



Les bonus cappés suivent la baisse des sous-jacents : Bouygues, Société Générale et Vallourec
Une satisfaction cependant : aucun n’a touché sa borne basse.

Le put flooré CAC40 a bien joué son rôle.
La dernière acquisition sur Cap Gemini était un bon plan.

Actions



Octobre rouge !
Malgré un rebond le dernier jour, les marchés européens sont en forte baisse (CAC40 - 7,51 % ; EuroStoxx50 -6,19 %).
Forte baisse également des valeurs technologiques US, avec la débâcle de Amazon et Google.
Situation contrastée sur les marchés émergents, globalement en baisse (Chine) mais Amérique Latine en hausse (Brésil ; je préfère ne pas penser à cause de qui).

Le secteur de l’eau, défensif, va bien, en particulier Suez.
Ls petites biotechs Valbiotis et Inventiva s’effondrent (-45 et -31 %).

Le portefeuille actions perd 7 %, ce qui dans le contexte est cohérent.

Répartition :


Petite augmentation du poids des émergents, puisque ce sont ceux qui ont le moins baissé.

Foncières



Les foncières de commerce (Unibail-Rodamco-Westfield et CARMILA poursuivent leur baisse.

Le portefeuille foncières perd près de 5 %.
Mais ça a été aussi l’opportunité de se renforcer (CARMILA et CBO territoria).

SCPI



Acomptes trimestriels.
CORUM Origin distribue en plus des plus-values et le report à nouveau.

Liquidités



Augmentation des liquidités pour achats de foncières.

Totaux




Petite diminution de la part de liquidités, au profit des certificats et des foncières.

La performance mensuelle globale est de -33 958 €, se décomposant en :
-3 853 € : certificats
-20 203 € : actions
-11 955 € : foncières
2 052 € : SCPI

La plus-value latente globale est de -10 517 €, se décomposant en :
-6 415 € : certificats
13 081 € : actions
-17 183 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 989 641 €
Performance mensuelle : -3,4 %
Plus-values latentes : -1,1 %


Conclusion

Le portefeuille subit :
. la baisse des actions européennes et technologiques US
. la baisse des foncières (de commerce en particulier)
Les liquidités et les SCPI limitent l’impact global.

Perspectives

On a eu ce qu’on peut qualifier de correction.
Il me semble qu’on approche du point où les nouveaux risques (budget italien notamment) sont pris en compte.
Quoique on pourrait aller plus bas si les résultats d’entreprises déçoivent encore.
Donc prêt à investir des liquidités si poursuite de la baisse.
Finalement la "stratégie" est de naviguer à vue. Et par temps de brouillard on ne voit pas loin…

Dernière modification par ArnvaldIngofson (31/10/2018 23h19)


Dif tor heh smusma

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3    #9 01/01/2019 11h04

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Décembre est donc un très mauvais mois,
qui termine un trimestre exécrable,
qui termine une très mauvaise année :


Pour un résultat en %, comme je ne calcule pas de valeur de part, ça doit être une bonne approximation de partir du capital en milieu d’année :


Performance annuelle

-8,4 % en 2018.
C’est la plus mauvaise année depuis 2008.

Certificats

Très mauvaise performance (-31,2 %), heureusement sur une petite partie du capital.

Plusieurs bonus cappés sur actions ont touché leur barrière basse :
. Carrefour
. Air France
. 2 sur Vallourec
. Société Générale
ce qui génère des pertes importantes, qui au final l’emportent sur des gains plus nombreux mais petits.
La stratégie qui consiste à acheter des produits avec une barrière basse à 25 % sous le cours n’a donc pas bien fonctionné.

Les bonus cappés sur indices (EuroStoxx50, CAC40) ont en revanche bien résisté à la baisse de leur indice.
Si leur rendement ne fait pas rêver (environ 6 % ; plus ou moins selon volatilité des marchés) on doit pouvoir faire mieux avec des achats et ventes à des moments opportuns.
Ca me semble être la stratégie à privilégier en 2019.

Les put floorés sur CAC40 ont bien fonctionné, mais pour un gain global (3 294 €) faible donc ce ne sont pas des produits de couverture de portefeuille.

Actions

Une performance (-9,3 %) globalement conforme aux marchés.

Portefeuille principalement investi en actions européennes, alors que EuroStoxx600 baisse de 14 %.
Mon petit portefeuille de grandes capitalisations résiste bien : Orange, Sanofi (vendu), Suez, Total (vendu), Véolia Environnement. Ce sont des valeurs défensives.
Moins bon sur les petites valeurs, en particulier les biotechs capables du meilleur - Inventiva +13,5 % - comme du pire - Valbiotis -49 %.

Les marchés émergents sont globalement en baisse (MSCI Emerging Markets -16,9 %).
La sur-pondération de l’Amérique Latine et de l’Inde, donc de fait la sous-pondération de la Chine, permet de limiter les dégâts.

Le secteur US technologie est le seul à afficher une performance positive, grâce à la hausse de USD/EUR.

Foncères

Secteur en forte baisse : indice brut Euronext IEIF SIIC France -18 %.

La sur-pondération des foncières de commerce génère une sous-performance :
. Unibail-Rodamco (puis +Westfield) -35,5 %
. Klépierre -26,5 %
. Mercialys -35,1 %
. Carmila -28,2 %.

La seule foncière qui a une performance positive est ALTAREA, pour avoir fait des achats puis ventes rapides.

SCPI

La seule bonne performance (+6,3 %) du portefeuille :
. des revenus courants
. des revenus exceptionnels : plus-values et distribution du Report à Nouveau par CORUM Origin
. des revalorisations de part : Atout Pierre Diversification suite à son passage à capital variable, CORUM Origin.

Perspectives 2019

On continue, en espérant faire mieux qu’en 2018 !

Encore un montant significatif de liquidités pouvant être investies, c’est porteur de futur.

Une inflexion sur la stratégie sur les bonus cappés, au profit des certificats sur indices.

Je ne vois pas de changement nécessaire sur la répartition des actions.
La parité EUR/USD n’est pas favorable à un investissement en actions US.
Aucun pronostic sur l’évolution des marchés.
Je constate seulement que les marchés européens sont revenus sur leur niveau de début 2016, avant 2 événements majeurs :
. le référendum sur le BrExit
. l’élection de Donald Trump.
AMHA ces 2 événements auraient dû faire baisser les marchés, mais je me suis trompé puisqu’on a observé l’inverse.
Quoique, je vais peut-être finir par avoir raison :
. pour le BrExit le scénario "dur" semble le plus probable, quoique la perspective du pire augmente la probabilité du meilleur (un nouveau référendum annulant le précédent)
. pour Donald Trump les contre-pouvoirs ont bien fonctionné (congrès démocrate, juridiques, presse), il n’a toujours pas posé la première pierre de son mur ; mais il est en forme en commençant l’année par un "shutdown".

Pour les foncières, on arrive à des décotes considérables (plus de 40 % sur les foncières de commerce). On ne devrait pas aller beaucoup plus bas.
Les foncières canadiennes sont une diversification intéressante, la parité EUR/CAD est favorable à un investissement.

Dernière modification par ArnvaldIngofson (01/01/2019 11h38)


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2    #10 01/02/2019 16h14

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RAPPORT DU MOIS de Janvier 2019

C’est le 34ème rapport du portefeuille présenté ici,
le précédent rapport (Décembre 2018) est le message #707.

J’ai distingué 4 portefeuilles ou classes d’actifs :
. certificats, essentiellement de type bonus cappés,
. actions, essentiellement européennes, de préférence en assurance-vie ou PEA,
. foncières européennes et canadiennes, nécessairement sur CTO, sauf si éligible PEA.
. SCPI.
On peut considérer que cette liste est classée par durée de détention des titres,
Du court terme pour les certificats « buy and sell » en quelques semaines
Au très long terme pour les SCPI « buy and hold » 10 ans ou plus.

J’indique également de façon précise les liquidités avec leurs apports ou leurs retraits.

Je distingue également :
. ce qui est acquis : plus-values réalisées, revenus (coupons, dividendes)
. ce qui est virtuel : plus-values latentes.
Ce qui est acquis est évidemment plus important que ce qui est virtuel et pourrait disparaître selon l’état du marché.

Certificats (Bonus cappés, etc.)


Les bonus cappés ayant touché la barrière basse ont leur nom en italique.

Bonne performance des sous-jacents, en particulier Casino. Les bonus cappés suivent.

Actions



Les marchés européens et US sont en nette hausse
(EuroStoxx50 +4,9 % ; NasDaq100 +9,4 %).
Hausse également sur les marchés émergents.
Les ETF suivent la tendance.

Les petites biotech Inventiva et Valbiotis en hausse de 18 %.

Répartition :

Pas de changement significatif.

Foncières



Belle hausse des foncières, en particulier de commerce :
Unibail-Rodamco-Westfield (+14 %)
MERCIALYS (+11 %)
Klépierre (+11 %)


SCPI



Acomptes trimestriels de fin d’année.

Liquidités



Totaux





La performance mensuelle globale est de 51 794 €, se décomposant en :
6 774 € : certificats
19 219 € : actions
23 802 € : foncières
1 999 € : SCPI

La plus-value latente globale est de -5 889 €, se décomposant en :
-13 548 € : certificats
17 174 € : actions
-9 515 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 1 015 597 €
Performance mensuelle : 5,1 %
Plus-values latentes : -0,6 %


Conclusion

Des marchés actions en hausse, comme les foncières : le portefeuille suit la tendance.
Les liquidités et les SCPI limitent l’impact global.

En fait, cet excellent mois (+51 794 €) ne fait que compenser les 2 mauvais mois précédents (décembre -40 480 € ; novembre -14 115 €).
Globalement 3 mois pour rien.

Perspectives

Incertaines !
Toujours les mêmes risques (BrExit, USA vs Chine).
Jusqu’où la croissance va-t-elle ralentir ? Les taux US monter ?

Il me semble qu’il y a encore un petit potentiel de rattrapage de la baisse excessive de fin 2018. Mais si cette petite hausse se concrétise, il faudra vite sécuriser les gains.


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2    #11 01/05/2019 23h32

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RAPPORT DU MOIS D’AVRIL 2019

C’est le 37ème rapport du portefeuille présenté ici,
le précédent rapport (Mars) est le message #762.

J’ai distingué 4 portefeuilles ou classes d’actifs :
. certificats, essentiellement de type bonus cappés,
. actions, essentiellement européennes, de préférence en assurance-vie ou PEA,
. foncières européennes et canadiennes, nécessairement sur CTO, sauf si éligible PEA.
. SCPI.
On peut considérer que cette liste est classée par durée de détention des titres,
Du court terme pour les certificats « buy and sell » en quelques semaines.
Du moyen terme avec les actions et les foncières « buy and manage » (Copyright Miguel) en mois ou années
Au très long terme pour les SCPI « buy and hold » 10 ans ou plus.

J’indique également de façon précise les liquidités avec leurs apports ou leurs retraits.
Nouveau : J’ai ajouté les fonds euros en assurance-vie.
Ayant fait 2 arbitrage ce mois, cela permet de garder ces capitaux dans ce rapport.

Je distingue également :
. ce qui est acquis : plus-values réalisées, revenus (coupons, dividendes)
. ce qui est virtuel : plus-values latentes.
Ce qui est acquis est évidemment plus important que ce qui est virtuel et pourrait disparaître selon l’état du marché.

Certificats (Bonus cappés, etc.)


Les bonus cappés ayant touché la barrière basse ont leur nom en italique.

Bonne performance en général des sous-jacents actions, en particulier Société Générale. Les bonus cappés suivent.
Les bonus cappés Casino ont du mal à décoller.

Actions



Les marchés européens et US sont en hausse d’environ 4 %.
Le portefeuille suit voire sur-performe.
Les ETF suivent la tendance.
2 fausses notes :
. Orange : La croissance cale en France au 1er trimestre, objectifs confirmés
. Inventiva continue de s’écrouler après l’échec d’un médicament pour une indication.

Répartition :


Pas de changement significatif (allègements dans les 3 secteurs).

Foncières



Le secteur est globalement en petite hausse.
CARMILA sur-performe.
MERCIALYS semble en baisse mais un coupon a été détaché et pas encore encaissé.
Les canadiennes sont en baisse, en particulier Cominar mais ça a été l’occasion de renforcer.

SCPI



Premier mois du trimestre, les SCPI donnent leur acompte trimestriel.
2 hausses de prix de part : Ficommerce et PFO2.

Fonds euros & Liquidités



Totaux





Prises de bénéfices (ou de moins-values) importantes sur les certificats et les actions ; liquidités en augmentation.
Depuis que je publie ce graphique (juin 2017), il n’y a jamais eu autant de liquidités, et aussi peu de certificats et actions.
En fait les liquidités sont au plus haut, et les certificats et les actions au plus bas, depuis mars 2015.

La performance mensuelle globale est de 19 656 €, se décomposant en :
1 894 € : certificats
12 433 € : actions
2 728 € : foncières
2 602 € : SCPI

La plus-value latente globale est de 8 230 €, se décomposant en :
-6 136 € : certificats
23 712 € : actions
-9 347 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 1 063 022 €
Performance mensuelle : 1,8 %
Plus-values latentes : 0,8 %


Conclusion

Les marchés actions ont retouvé leurs plus hauts niveaux en Europe, battent des records aux USA, à l’exception des foncières : le portefeuille suit la tendance.
Les liquidités et les SCPI limitent l’impact global.

On peut noter que les 4 premiers mois de 2019 l’emportent sur l’exécrable 4ème trimestre 2018.
Sur 7 mois un petit gain de 4 mille euros, qui aurait été supérieur sans 2 flops :
. Vallourec (bonus cappés)
. Inventiva
Les foncières de commerce, en particulier Unibail-R-W et MERCIALYS, sont encore loin de leurs plus haut.

Perspectives

Les marchés continuent leur évaluation de certains risques:
. BrExit : on a un sursis de 6 mois
. USA vs Chine : accord commercial en vue ?
. action des banques centrales en fonction des indicateurs économiques
. résultats des entreprises.
Mais rien n’est réglé. Toujours des incertitudes sur la croissance mondiale.

Un portefeuille avec des liquidités au plus haut, des certificats et des actions au plus bas depuis mars 2015.
Prêt pour une bonne correction comme en 2015 …


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5    #12 16/06/2019 01h04

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Portefeuille de foncières

Toutes les foncières ont tenu leur assemblée générale, les dividendes pour 2018 ont été votés.
On peut donc faire un point sur le portefeuille de foncières.

Portefeuille cible

Pour faire simple et diversifié, on peut utiliser un ETF.
ETF Lyxor PEA Immobilier Europe (FTSE EPRA/NAREIT) – Capi a l’avantage d’être éligible au PEA, alors que son équivalent chez Amundi va perdre son éligibilité.

Mais j’aime bien aussi choisir des actions. Je ne prétend pas faire mieux que le marché donc l’ETF, mais ça m’amuse.
C’est plus facile puisque les foncières sont un univers d’investissement limité : il y a 29 foncières cotées en France.
Cf Investissements immobiliers » Foncières cotées » SIIC : quelles sont les meilleures foncières françaises ? #452

Sur des critères tels que cours vs ANR, taux d’occupation, rendement, endettement, capitalisation, j’ai sélectionné 6 foncières européennes qu’on peut classer en 3 paires :
. les foncières pas de commerce : COVIVIO (ex Foncière des régions : bureaux, hôtels, logement) et ICADE (bureaux, santé)
. les grandes foncières de commerce possédant les plus importants centres commerciaux : Unibail-Rodamco-Westfield et KLEPIERRE
. les foncières de commerce possédant des galeries commerciales liées à un grand distributeur : CARMILA (Carrefour) et MERCIALYS (Casino).

Le taux de change EUR/CAD permet de s’intéresser aux foncières canadiennes (REIT).
J’ai retenu 2 foncières canadiennes :
. Cominar : diversifiée (bureaux, commercial, industriel), semble en redressement après des erreurs de gestion
. RioCan : centres commerciaux

Pour une touche d’originalité, CBo Territoria est une foncière/promoteur de l’île de la Réunion. N’ayant pas le statut SIIC elle est éligible au PEA.

Pour compléter, des "jokers" sur lesquels investir si opportunité :
. ALTAREA foncière/promoteur (commerce, logement et bureau)
. MRM : petite foncière de commerce, à titre expérimental.

Le tableau suivant donne les cours et revenus pour chaque mois (01 à 12) de ces 12 titres :

Pour les foncières canadiennes : taux de change 1 EUR = 1,50 CAD
Pour ETF Lyxor PEA Immobilier Europe (FTSE EPRA/NAREIT) – Capi : on suppose une plus-value annuelle de 0,57 € (~4 %) réalisée en mai.
Les foncières de commerce ayant bien baissé (surtout URW), elles offrent des rendements élevés pouvant approcher 10 %.

Le portefeuille cible est constitué de lignes d’un montant de base de 30 000 euros (30 k€).
ETF Lyxor PEA Immobilier Europe (FTSE EPRA/NAREIT) – Capi aura cependant une ligne double (60 k€).
Les 6 foncières européennes et les 2 foncières canadiennes auront une ligne standard (30 k€).
CBo Territoria étant plus risquée n’aura qu’une demi-ligne (15 k€).
Donc 2 + 6 + 2 + 0,5 = 10,5 lignes.

Je réserve également une demi-ligne (15 k€) "hors  cadre" pour les "jokers" sur lesquels investir si opportunité.

Donc au total 11 lignes (30 k€) soit 330 k€.

Portefeuille actuel



Avec une valorisation de 273 k€ par rapport à la cible 330 k€, le portefeuille est constitué à 83 %. Encore un effort …

Son rendement est de 6,48 %.
Fin 2018, les SIIC offre un rendement moyen de 6,00 %. Le rendement du portefeuille est supérieur.

Par rapport à la cible, sont actuellement sous-investis :
. RioCan (-19 k€) : attente d’un cours et taux de change favorable
. ETF Lyxor PEA Immobilier Europe (FTSE EPRA/NAREIT) – Capi (-14 k€) : le Royaume-Uni étant le pays le plus représenté (25 %) il est plus prudent d’attendre l’issue du BrExit
. COVIVIO (-12 k€) : actuellement cher, rendement faible
. Cominar (-10 k€) : attente d’un cours et taux de change favorable
. CARMILA (-4 k€) : renforcer sur repli

En revanche sont un peu sur-investis :
. ICADE (+7 k€) : conséquence de la hausse du cours (depuis 1er Janvier +20.30%)
. KLEPIERRE (+6 k€) : me semble la moins risquée des foncières de commerce

Revenus immobilier coté et non-coté

Le portefeuille de foncières a un revenu de 17 722 € par an.

En complément, il y a le portefeuille de SCPI décrit ici avec une mise à jour .
Le portefeuille de SCPI est valorisé à 186 835 € et a un revenu de 9 816 € par an.

Les 2 portefeuilles sont valorisés à 460 249 € et ont un revenu de 27 538 € pan an, soit un rendement de 5,98%.

Il faut aussi tenir compte de la fiscalité.
La règle générale est le PFU : 30 % de prélèvements sociaux et impôt sur le revenu.
Mais cette règle a de nombreuses exceptions :
. SCPI avec revenus français : prélèvements sociaux et impôt sur le revenu (foncier)
. SCPI avec des revenus étrangers (après impôts étrangers) 8TI : pas de prélèvements sociaux, exonérés d’impôt sur le revenu
. SCPI avec revenus étrangers (après impôts étrangers) 8TK : pas de prélèvements sociaux, impôt sur le revenu mais crédit d’impôt basé sur le taux moyen
. ETF et foncières éligibles au PEA : pas impôt sur le revenu, prélèvements sociaux si retrait
. dividendes pris sur prime d’apport : pas de prélèvements sociaux, pas d’impôt sur le revenu.

Pour faire simple, une estimation est d’appliquer partout le PFU.
On obtient alors un revenu net de 19 277 € par an ou 1 606 € par mois.

Ca me suffit !
L’objectif est de compléter ma future pension de retraite dans quelques années pour ne pas perdre en pouvoir d’achat par rapport au salaire.
Cet objectif est atteint.


Dif tor heh smusma

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2    #13 30/09/2019 22h44

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RAPPORT DU MOIS de septembre 2019

C’est le 40ème rapport du portefeuille présenté ici,
le précédent rapport (Août) est le message #826.

J’ai distingué 4 portefeuilles ou classes d’actifs :
. certificats, essentiellement de type bonus cappés,
. actions, essentiellement européennes, de préférence en assurance-vie ou PEA,
. foncières européennes et canadiennes, nécessairement sur CTO, sauf si éligible PEA.
. SCPI.
On peut considérer que cette liste est classée par durée de détention des titres,
Du court terme pour les certificats « buy and sell » en quelques semaines
Au très long terme pour les SCPI « buy and hold » 10 ans ou plus.

J’indique également de façon précise les liquidités et les fonds euros en assurance-vie avec leurs apports ou leurs retraits.

Certificats (Bonus cappés, etc.)


Les bonus cappés ayant touché la barrière basse ont leur nom en italique.

Les bonus cappés profitent du temps qui les rapproche de leur échéance et se portent bien.
Le put flooré baisse quand le CAC40 monte.

Actions


Les marchés actions sont en forte hausse sur le mois, proches de leur plus haut depuis fin 2007.
Globalement le portefeuille actions prend 3,3 %, ce qui est en phase avec les marchés.

Répartition :


Foncières


C’est la fête pour les foncières de commerce !
Unibail-R-W, Klépierre et Mercialys gagnent presque 11 %.
Carmila "seulement" 5 %.

Les foncières canadiennes vont bien également, profitant de la baisser EUR/CAD,
notamment Cominar.

SCPI


RàS.

Liquidités et fonds euro



Totaux




Pas de changement significatif.

La performance mensuelle globale est de 25 621 €, se décomposant en :
-548 € : certificats
8 367 € : actions
17 553 € : foncières
249 € : SCPI

La plus-value latente globale est de 2 485 €, se décomposant en :
-4 815 € : certificats
20 735 € : actions
-13 435 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 1 097 172 €
Performance mensuelle : 2,3 %
Plus-values latentes : 0,2 %


Conclusion

Bon mois pour les actions et surtout les foncières.
Les liquidités et les SCPI limitent l’impact global.

Perspectives

Pour l’instant tout va bien :
. les banques centrales FED et BCE baissent leurs taux
. Trump calmé par une menace de destitution (guerre commerciale USA-Chine, USA-Iran),
. Boris Johnson nouveau premier ministre UK échoue lamentablement dans son BrExit sans accord.
Pourvu que ça dure … Mais ça pourrait aussi de retourner rapidement.
Donc à ce jour pas de changement dans l’allocation du portefeuille, mais la suite va être intéressante à observer …
En particulier une échéance en fin de mois pour le BrExit.


Dif tor heh smusma

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2    #14 31/12/2019 18h44

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RAPPORT DU MOIS DE DECEMBRE 2019

C’est le 43ème rapport du portefeuille présenté ici,
le précédent rapport (novembre) est le message #839.

J’ai distingué 4 classes d’actifs :
. certificats, essentiellement de type bonus cappés,
. actions, essentiellement européennes, de préférence en assurance-vie ou PEA,
. foncières européennes et canadiennes, nécessairement sur CTO, sauf si éligible PEA.
. SCPI.
On peut considérer que cette liste est classée par durée de détention des titres,
Du court terme pour les certificats « buy and sell » en quelques semaines
Au très long terme pour les SCPI « buy and hold » 10 ans ou plus.

J’indique également de façon précise les liquidités et les fonds euros en assurance-vie avec leurs apports ou leurs retraits.

Certificats (Bonus cappés, etc.)


Les bonus cappés ayant touché la barrière basse ont leur nom en italique.
Les quantités en orange ont été modifiées par un achat ou une vente.

Le put flooré baisse quand le CAC40 monte.

Actions


Globalement le portefeuille actions prend 3,6 %, ce qui est en phase avec les marchés.

Inventiva progresse de 21 % comme le mois précédent, mais on est encore loin du cours d’introduction …
Voltalia (énergies renouvelables) progresse de 13 %.

Répartition :

Baisse de la part des actions US technologiques.

Foncières


CARMILA et ICADE +9 %.

SCPI


RàS

Liquidités et fonds euro



Totaux



Répartition :

Progression des liquidités.

La performance mensuelle globale est de 17 956 €, se décomposant en :
-410 € : certificats
9 190 € : actions
8 883 € : foncières
293 € : SCPI

La plus-value latente globale est de 39 373 €, se décomposant en :
-3 138 € : certificats
33 432 € : actions
9 079 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 1 156 054 €
Performance mensuelle : 1,6 %
Plus-values latentes : 3,4 %


Conclusion

Bon mois pour les actions et les foncières.
Les liquidités et les SCPI limitent l’impact global.

Perspectives

Les marchés sont toujours plus haut, on est sur des plus hauts depuis 12 ans.

L’accord USA-Chine c’est l’arlésienne : tout le monde en parle, personne ne l’a vu écrit et encore moins signé.

La large victoire de Boris Johnson garantit un Brexit au 31 janvier, mais ne met nullement fin aux incertitudes.

Il me semble que la situation est risquée.
Donc à ce jour pas de changement dans l’allocation du portefeuille, mais la suite va être intéressante à observer …


Dif tor heh smusma

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3    #15 01/01/2020 13h30

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Une année exceptionnelle sur les marchés financiers

Une année exceptionnelle sur les marchés financiers, la meilleure depuis 20 ans.
On peut l’illustrer par le palmarès des catégories Morningstar :

Tout est vert!
En pas qu’un peu pour les actions.
En gros, cette année les marchés actions ont progressé de près de 30 %
(CAC40 NR +29.2 % ; S&P500 +28.5% ; etc.),
avec une superformance de secteur technologie et une sous-performance des marchés émergents (Chine).

Une année en 3 phases ou quadrimestres : 4 premiers mois excellents, 4 mois au milieu quelconques, 4 derniers mois très bons.

Historique des performances du portefeuille

On peut regarder l’historique des performances du portefeuille :

C’est évidemment une très bonne année avec un gain global de 159 k€.
10 mois positifs sur 12, seul le mois de mai n’a pas failli à sa réputation.
Mais il faut aussi se souvenir de l’exécrable année 2018
qui s’était terminée par une perte de 80 k€.

Je n’ai toujours pas pris le temps de calculer avec précision un pourcentage de performance sur un portefeuille qui a aussi des apports et des retraits.
Cette année 47 k€ d’apports globaux (épargne, réallocation de fonds euros). Soit environ 5 % : c’est à la fois peu mais pas négligeable.
Je me contente d’une approximation au considérant le capital en milieu de période soit au 30/06 :


La performance globale de 15,1 % est correcte compte tenu de la taille et de la diversification du portefeuille (qui comprend des SCPI).
Cependant l’allocation d’actifs n’était pas optimale lorsque j’ai allégé les actions à partir de fin avril.
Sans celà la performance aurait été meilleure de 2 à 3 %.
Mais c’est ma stratégie à long terme, qui peut être prise à défaut sur une année à la fois exceptionnelle et imprévisible
(sur les 2 dossiers conflit commercial USA-Chine et BrExit ; les marchés anticipent une issue favorable qui n’est pas acquise).
Cela ne remet donc pas en cause la stratégie qui va être payante à la prochaine correction.

La performance de 28,8 % pour les actions est conforme aux marchés.
Ce qui est normal compte tenu du poids prépondérant des ETF et des OPCVM.

La performance de 24,3 % pour les foncières est très satisfaisante.
L’indice de référence Immobilier Europe (FTSE EPRA/NAREIT Europe) a progressé de 18,2 %.
Il est suivi dans le portefeuille par un ETF qui ne représente que 18,6 % du portefeuille,
l’essentiel du portefeuille est constitué de lignes constituées avec 3 principes :
. pas de foncières UK (tant que les conséquences du BrExit ne seront pas claires)
. pari sur les foncières de commerce, en particulier Klépierre
. diversification avec des foncières canadiennes.
La sur-performance valide ces 3 principes.

La performance de 6,7 % pour les SCPI est satisfaisante.
On peut la comparer en rendement moyen des SCPI de 4,4 %.
Les SCPI en portefeuille ont :
. un rendement supérieur, même si celui de Corum Origin est en baisse
. des revalorisations de part.

La performance de 23,0 % pour les certificats est mauvaise.
On ne peut pas la comparer à un indice, les certificats pouvant être gagnants à la hausse ou à la baisse.
Le put flooré gagnant à la baisse du CAC40 est mal mais a encore 3 mois de vie …

Meilleures performances 2019

Pour les placements qui étaient en portefeuille au 31/12/2018,
en particulier pour ceux qui sont encore en portefeuille au 31/12/2019 (pas forcément en mêmes quantités)
les meilleures performances sont :


And the winner is : Voltalia (+54,8 %).
Alors là, je suis ravi de la position d’une action choisie pour son secteur d’activité : les énergies renouvelables.
Comme quoi convictions personnelles et performances sont compatibles.

2ème : ICADE (52,9 %).
Foncière très (trop AMHA) appréciée par le marché ; pas une foncière de commerce mais un pôle santé.

3ème : ETF Lyxor Nasdaq-100 (+41,8 %).
Reflète la performance de l’indice.
Etant une UC dans un contrat d’assurance-vie, il peut y avoir un décalage de plusieurs jours dans la date du cours.

4ème : Cominar REIT (+37,4 %).
Il faudrait y ajouter le crédit d’impôt correspondant à la retenue à la source (en gros 15 % de 6 % de rendement soit 0,9 %).
Bénéficie d’un effet devise EUR vs CAD.

5ème : Renaissance Europe (+37,3 %).
Même remarque que plus haut sur une UC dans un contrat d’assurance-vie.
Cependant selon Morningstar ce fonds a sur-performé sa catégorie et son indice.

6 et 7ème : Klépierre et Carmila (+33,3 % et +33,0 % dont au finish +3,3 % le 31/12).
Le retour des foncières de commerce.

Pas de performance exceptionnelle x10 ou même x2 ; mais ce n’est pas ce que je recherche.

Plus mauvaises performances 2019



D’abord ADEUNIS (-44,8 %) petite société technologique française.

Puis Valbiotis et Inventiva (-32,5 % et -30,4 %) les 2 petites biotech.
Là je n’ai pas été bon dans mes choix puisque le secteur est en progression.
Mais il a aussi connu des gros échecs avec des sociétés qui ne valent plus rien ; j’ai évité le pire.

Ce sont les 3 plus petites lignes du portefeuille.
Ensemble elles représentaient 9 k€ au 31/12/2018 ou moins de 1 % du total.

La logique serait d’arrêter les c…
Mais comme je suis plus joueur que logique, je ne vais pas faire mon Spock : je continue pour des montants faibles …

Enfin la dernière performance négative est Orange (-2,2 %).

Quand même une année extraordinaire !
Sur les valeurs sur lesquelles j’ai sérieusement investi, une seule avec une performance négative, de -2 %.

Plus-values 2019

Le fisc va être déçu : je déclarerai un montant minime de plus values.
Il y avait un héritage de 2018 avec plusieurs boulets, en particulier des certificats en forte moins-value et à échéance 2019.
Par ailleurs, PEA, PEA PME et contrats d’assurance-vie échappent à la taxation des PV.

C’est encore ICADE qui réalise la meilleure plus-value (6 670 €), la ligne ayant été allégée.

Puis les bonus cappés sur Casino (6 pour 3 809 €) et Air France (4 pour 2 212 €).
Par leur volatilité ce sont les meilleurs supports.

Moins-values 2019

Il a fallu solder les bonus cappés Vallourec (2 pour -7 317 €), Renault (-3 551 €) et Unibail-R-W (4 pour -2 653 €).


Dif tor heh smusma

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2    #16 31/01/2020 23h05

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RAPPORT DU MOIS DE JANVIER 2020

C’est le 44ème rapport du portefeuille présenté ici,
le précédent rapport (décembre 2019) est le message #846.

J’ai distingué 4 classes d’actifs :
. certificats, essentiellement de type bonus cappés,
. actions, essentiellement européennes, de préférence en assurance-vie ou PEA,
. foncières européennes et canadiennes, nécessairement sur CTO, sauf si éligible PEA.
. SCPI.
On peut considérer que cette liste est classée par durée de détention des titres,
Du court terme pour les certificats « buy and sell » en quelques semaines
Au très long terme pour les SCPI « buy and hold » 10 ans ou plus.

J’indique également de façon précise les liquidités et les fonds euros en assurance-vie avec leurs apports ou leurs retraits.

Certificats (Bonus cappés, etc.)


Les quantités en orange ont été modifiées par un achat ou une vente.

Air France est une victime collatérale du coronavirus de Chine.

Le put flooré baisse quand le CAC40 monte, et inversement.
Après avoir été au plus bas (44 €) le 17, il termine aujourd’hui au plus haut avec un gain mensuel de 52 %.

Actions


Valbiotis (biotech) progresse de 31 %.
Voltalia (énergies renouvelables) progresse de 16 %.

Sans surprise l’ETF marchés émergents, très exposé sur la Chine, baisse (-5 %).

Globalement le portefeuille actions prend 2 %, ce qui est en opposition avec les marchés en baisse (CAC40 - 3,9 %) sauf Nasdaq.
Merci Voltalia ! Aussi sans doute un effet retard (2 jours) sur les UC en AV.

Répartition :

Petite baisse de la part des actions marchés émergents.

Foncières


Grosse rechute des foncières de commerce, en particulier Unibail-R-W (-13 %).

SCPI


Revenus trimestriels.

Liquidités et fonds euro



Totaux



Répartition :

Petite baisse des liquidités (2 %) au profit notamment des certificats.

La performance mensuelle globale est de -4 866 €, se décomposant en :
387 € : certificats
5 041 € : actions
-12 218 € : foncières
1 924 € : SCPI

La plus-value latente globale est de 32 523 €, se décomposant en :
-2 751 € : certificats
38 473 € : actions
-3 199 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 1 157 789 €
Performance mensuelle : -0,4 %
Plus-values latentes : 2,8 %


Conclusion

Mois agité pour les actions (au plus haut le 17 puis baisse de 5 %). Le portefeuille se comporte de façon atypique mais positive.
Grosse rechute des foncières de commerce
Les liquidités et les SCPI limitent l’impact global.

Perspectives

L’accord USA-Chine "phase 1" est enfin signé.

Le Brexit se fait de façon ordonnée ce soir 31 janvier.
Ce qui va vraiment changer dans l’ère post-Brexit

Le Monde a écrit :

Dans les faits, cette rupture géopolitique majeure n’aura aucune conséquence dans les mois à venir, ou presque.

Donc tout aurait pu aller bien pour les prochains mois.

Mais un nouveau risque apparaît soudainement : l’épidémie de coronavirus.
Elle pourrait avoir des impacts économiques (tourisme, pétrole, commerce, etc.) et sur la croissance en général.
Donc satisfait d’avoir un portefeuille peu exposé aux actions.


Dif tor heh smusma

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3    #17 14/03/2020 15h48

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Semaine de folie sur les marchés financiers !

(de ouf pour les jeunes)

Après un "Jeudi noir" avec une baisse de plus de 30 % sur les plus hauts,
puis un rebond vendredi qui a tenu après l’ouverture des marchés US,
j’ai investi une partie des liquidités disponibles : environ 73 000 euros.

Après le krach il faut également faire le point sur le portefeuille.

(PEA) action AXA : achat 625 à 15,906 €

Une vieille connaissance, plus en portefeuille depuis un an mais toujours suivie.
Le 05/03/2019 :

actions Axa : vente 400 à 22,505 €
Bon timing pour ce dernier achat le 20/12/2018 :
actions Axa : achat 400 à 18,652 €
7 501,75 € avec les frais et la TTF.

actions Axa : vente 400 à 22,505 €
8 980,60 € avec les frais.
Plus-value 1 478,85 € ou 19,7 % (sur PEA, non fiscalisée).

Axa ne m’a jamais déçue, j’y reviendrais sans doute …

Je trouve aussi que la valorisation est redevenue ’intéressante’.

CERCLE FINANCE•11/03/2020 à 14:24 a écrit :

AXA : un analyste relève sa recommandation
(CercleFinance.com) - L’action AXA devrait profiter de la note de Berenberg dans laquelle le broker dit relever sa recommandation sur la valeur de ’conserver’ à ’achat’, estimant que sa valorisation est redevenue ’intéressante’. Berenberg indique percevoir un potentiel de hausse de l’ordre de 60% sur la valeur, c’est-à-dire jusqu’à son objectif de cours de 29,7 euros.

AXA affiche un PER 2020 de 6 fois avec un rendement de 9% alors que CNP Assurances a un PER équivalent.

(PEA) action AXA : achat 625 à 15,906 €
9 9994,93 € avec les frais et la TTF.

(PEA) action FDJ (Française des Jeux) : achat 141 à 23,82 €

Là, je me suis fait un petit plaisir.
Vendue le 21/02 :

action FDJ (Française des Jeux) : vente 117 à 30,44 €
L’action me semble (trop ?) bien valorisée.
Je préfère vendre.
3 549,03 € avec les frais.

Rappel : souscription à 19,50 € ; 2 281,50 €
Plus-value ‭1 267,53‬ € ou 55,6 %.

Bon timing le jour J, proche du plus haut (30,66 €). Mais ça n’arrive pas souvent …

En vendant je perdais l’avantage de la promesse de 1 action offerte pour 10 conservées dans un peu plus de un an.
Au cours actuel je peux racheter 20 % de plus, offrant droit immédiatement au dividende, plus un bonus de 177,96 €.

(PEA) action FDJ (Française des Jeux) : achat 141 à 23,82 €
3 371,07 € avec les frais.

(PEA PME) action ALBIOMA : achat 370 à 27,40 €

Une action que je suivais depuis longtemps, mais je l’avais ratée après une hausse trop rapide. Depuis je la voyais annoncer de bons résultats annuels 2019 et monter qu’à 35,75 €.
Une 2ème chance est offerte de l’acquérir à un cours correct.

Dans le secteur des énergies renouvelables, c’est le complément idéal de VOLTALIA. ALBIOMA est le spécialiste de la biomasse alors que VOLTALIA est surtout sur l’éolien.
C’est donc la 2ème valeur dans le secteur des énergies renouvelables, qui est une conviction tant personnelle d’économique. Mais pour un vrai portefeuille diversifié dans ce secteur, voir celui de CroissanceVerte.

(PEA PME) action ALBIOMA : achat 370 à 27,40 €
10 138,00 € avec les frais.

(PEA PME) foncière CBO Territoria : achat 2 200 à 3,4169 €

Là c’est juste du rangement .
Actuellement 2 lignes sur PEA et PEA PME.
Je la voudrais uniquement sur PEA PME.
Donc achat sur PEA PME, et plus tard vente sur PEA (si possible après une hausse) qui dégagera des liquidités.

(PEA PME) foncière CBO Territoria : achat 2 200 à 3,4169 €
7 535,22 € avec les frais.

foncière COVIVIO : achat 65 à 68,20 €

Pour compléter cette ligne.
4 455,30 € avec les frais et la TTF.

bonus cappé CAC40 3000-4400 19/06/2020 BNPP : achat 500 à 38,89 €

Après l’hécatombe de ses certificats, BNP Paribas a réagi assez vite avec une nouvelle émission, dont :

BNP Paribas a écrit :

Caractéristiques
Mnémo    660LB
ISIN    FRBNPP01H436
Type    Bonus Cappé
Parité    100,00
Borne Basse    3 000,00
Distance à la Borne Basse (%)    28,19%
Niveau Bonus    4 400,00
Perf. liée au Bonus (%)    10,75%
Échéance    19/06/2020
Rendement annualisé (%)    46,30%

On note que grâce à la hausse de la volatilité les rendements redeviennent très intéressants.
Celui-ci offre aussi une décote.

bonus cappé CAC40 3000-4400 19/06/2020 BNPP : achat 500 à 38,89 €
19 464,45 € avec les frais.

foncière ALTAREA : achat 66 à 149,40 €

Pour compléter cette ligne, avec un meilleur cours.
9 899,98 € avec les frais et la TTF.

foncière RioCan : achat 700 à 21,57 CAD

Pour compléter cette ligne, avec un meilleur cours et un meilleur taux de change (EUR/CAD 1,54534)
9 805,10 € avec les frais.

SCPI Corum Origin : acompte mensuel

Pour  1 part  :   5,39 € brut ; 4,41 € net.
Pour 55 parts : 242,86 € net.

foncière Klépierre : dividende 1,10 €

Pour 1214 actions : 1 335,39 € brut ; 934,82 € net après PFU.

Impact du krach sur les certificats

Les bonus cappés sont en règle générale achetés avec une distance à la barrière basse un peu supérieure à 25 %. Par ailleurs ils ne sont jamais achetés au plus haut du sous-jacent.
Malgré ces précautions, un krach jusqu’à -34 % leur est fatal. Mais ça n’arrive pas souvent.

Les survivants encore actifs sont :
. bonus cappé Casino 24,00-50,00 EUR 19/06/2020 BNPP
. bonus cappé Carrefour 12,00-17,00 EUR 18/12/2020

Les autres ne sont pas morts, ce sont des zombies. lls se comportent comme les sous-jacents et pourraient donc rebondir.

Impact du krach sur les foncières

En fait c’est l’impact principal, surtout sur les foncières commerce.
Depuis le 1er janvier on est à -50 % sur Unibail-R-W et Klépierre.
Les rendements deviennent délirants (15 %).

Impact du krach sur le portefeuille global

La répartition a évolué sensiblement :

Au 31/12/2019, Fonds euros & Liquidités était à 34,9 %.
Donc pas mal d’investissements en certificats, actions et foncières.
Mais il reste encore des liquidités à investir si ça devait descendre encore plus bas. Et des fonds euros, à investir quand ça sera plus calme (délais d’arbitrage).

La performance mensuelle globale est de -128 550 €, se décomposant en :
-15 473 € : certificats
-45 960 € : actions
-67 361 € : foncières
+243 € : SCPI

La plus-value latente globale est de -136 157 €, se décomposant en :
-20 697 € : certificats
-17 908 € : actions
-97 552 € : foncières

A rapprocher des capitaux engagés :
Total : 1 008 847 €
Performance mensuelle : -12,7 %
Plus-values latentes : -13,5 %


Mais le mois n’est pas fini !
On pourra faire mieux, ou pire ?


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5    #18 06/04/2020 18h43

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Quoique toujours en attente globalement d’une "3ème démarque",
j’ai réalisé un petit investissement sur un thème original : l’Australie.

Beau pays.
J’ai eu la chance d’y travailler quelque semaines dans les années 1980,
en rentrant sans me presser pour passer par Brisbane, la grande barrière de corail et Singapour.

Pays très avancé sur le plan humain en général (cf. indicateur IDH)
et économique en particulier.
Avec une économie à la fois moderne basée sur les services,
agricole (le pays aux 100 millions de moutons)
et minière.
Par contre pas très écolo (charbon).

Une situation géographique avantageuse.
Si pour les européens c’est très loin ("down under" disent les anglais)
c’est proche de grands marchés émergents (Chine notamment)
et développés (Japon notamment).

Finances publiques remarquablement bien gérées depuis des décennies,
un des rares grands pays à être toujours noté AAA.
A notamment traversé la crise 2007/8 sans problème :


Analyse COFACE :


Traverse également très bien la crise actuelle du coronavirus.
Selon les derniers chiffres 5 797 cas et 40 décès : belle maîtrise de l’épidémie et performance du système de santé.
Il faut dire que les fermiers australiens sont les champions du monde de la distanciation sociale  :
les plus proches voisins sont à 100 km,
il faut prendre un avion pour emmener les enfants à l’école à 500 km.

Enfin, ce qui m’a décidé c’est l’évolution de EUR/AUD.
Il évolue habituellement autour de 1,40 +/- 0,20.
En ce moment il est à 1,80 :


ETF Lyxor Australia (S&P/ASX 200) UCITS - D-EUR | AU2 : achat 190 à 31,234 €

A ma connaissance le seul ETF français sur l’Australie, frais courant 0,40 % acceptable pour un marché lointain.
-5 942,46 € net.

MIFID II a encore sévi.
Pour accepter l’ordre le broker m’a imposé de répondre à un questionnaire.
M’enfin, après quelques questions débiles
(genre "les ETF sont-ils cotés en bourse ?")
il m’a classé "expert".

(PEA) action Total : dividende 0,68 €

Pour 440 actions : 299,20 € net.

Pas sûr qu’il y aura un tel dividende le prochain trimestre …


Dif tor heh smusma

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6    #19 05/07/2020 18h05

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Puisque je l’avais annoncé dans le message précédent
"je ferai une analyse plus détaillée pour mieux comprendre,
voir comment la stratégie se comporte dans les périodes agitées, optimiser si nécessaire"
voici cette analyse.

C’est aussi l’occasion de rappeler cette stratégie,
initialement décrite dans les premiers messages début 2016,
mais qui a été complétée au fil des 900 messages suivants.

2 piliers : actions et immobilier

Ce sont toujours les 2 piliers de la stratégie.
De toutes façons, comme disait Margaret T., "there is no alternative".

Les banques centrales en étant à faire des taux d’intérêt négatifs,
les obligations d’émetteurs de qualité et le monétaire ne rapportent presque rien, voire moins que rien.

Je n’investis pas directement sur les métaux précieux ou les matières premières,
mais je pourrais le faire via des actions (par exemple de sociétés minières ou compagnies pétrolières).
En fait je suis de très loin le cours de l’or, j’ai raté la hausse récente.

Je n’investis pas directement sur les devises, le FOREX me paraissant un marché spéculatif.
Mais pour mes achats et ventes hors zone Euro (EUR est ma devise de référence, habitant en France)
je tiens compte des parités des devises vs EUR.

Je n’investis pas sur les crypto monnaies, marché qui me paraît spéculatif et pas du tout transparent.

4 classes d’actifs : certificats, actions, foncières, SCPI

En plus des actions, j’utilise également des certificats :
produits dérivés basés sur un sous-jacent action ou indice action et permettant de mettre en oeuvre diverses stratégies
(hausse, baisse, stabilité, …)
Particulièrement les bonus cappés, adaptés pour une hausse modérée ou une baisse modérée du sous-jacent.

Pour l’immobilier, mon principal actif est ma résidence principale : un appartement à Paris.
Acheté il y a près de 30 ans, la plus-value latente est indécente.
En fait c’est le plus gros actif de mon patrimoine.
Mais c’est un actif d’usage. Je ne le vendrai pas en fonction du prix du marché mais d’un choix de vie - lieu de résidence.
Je ne le fait donc pas figurer dans ce portefeuille d’actifs gérés.

Je n’ai pas de résidence secondaire.

Je n’ai pas d’immobilier locatif.
Je n’ai aucune envie de gérer des locataires (trop de contraintes, de travail, de temps passé, etc.),
et ce n’est pas à mon âge que je vais me lancer dans des emprunts à long terme.

L’immobilier pour moi est donc nécessairement indirect.

J’investis dans des foncières cotées (le mauvais plan du semestre).

J’ai investi dans des SCPI (en partie héritage).
Compte tenu des frais à l’achat et de la durée de détention souhaitable (10 ans) ce sont des actifs que je n’ai pas l’intention de vendre à moyen terme.
Les SCPI produisent donc un revenu de presque 10 000 euros par an.

Des liquidités en proportion variable

Je ne suis jamais 100 % investi, ni 100 % liquide.
J’ai donc toujours un pourcentage variable de liquidités : toujours avoir du cash pour acheter après une baisse.

Je suis un investisseur qui essaye de suivre les grandes tendances du marché :
. vendre  quand qu’on arrive dans l’ « exubérance irrationnelle »
. acheter quand le marché me semble bas et prêt à rebondir.

Pour le 1er semestre 2020, c’était bien parti : j’avais un % élevé de liquidités et faible d’actions.
En fait, ça faisait plus de 6 mois que le portefeuille était dans cette situation donc il y a eu une perte d’opportunité sur l’année 2019
(excellente cependant).

Lors d’un krach il est difficile de déterminer le plus bas du marché,
on achète certainement un peu trop tôt ou trop tard.

Je n’ai pas investi autant de liquidités que prévu :
je pensais que les marchés iraient plus bas compte tenu de la situation économique (ça reste possible)
mais ils ont été soutenus par les banques centrales.

Une allocation géographique sans limite et opportuniste

Je peux investir dans les pays du monde entier, y compris émergents.
Ces pays ou régions du monde sont choisis en fonction des perspectives macro-économiques et des parités des devises vs EUR.

Actuellement le portefeuille est très éloigné d’une allocation standard comme celle de l’indice MSCI All Country World
(USA 60 % ; Japon 7 % ; Chine 5 % ; UK 4 % …) :
. sous-pondéré sur USA (compte tenu de la parité EUR/USD)
. sur-pondéré sur zone Euro (pas de risque de taux de change)
. presque absent de UK (pour cause de BrExit)
. absent du Japon (perspectives macro-économiques)
. sur-pondéré sur Canada
. sur-pondéré sur Australie.

Mais je ne suis que des grandes valeurs européennes, quelques valeurs technologiques US, une poignée de foncières canadiennes.
Pour tout le reste je dois donc passer par des ETF ou des fonds.

Une allocation sectorielle éthique et opportuniste

Il y a 3 secteurs sur lesquels je ne souhaite pas investir par choix éthique personnel :
armement, tabac, nucléaire.
Je n’achète donc pas d’actions d’entreprises très présentes dans ces secteurs.
Mais les ETF sur un indice large incluent certainement de telles entreprises. C’est un inconvénient des ETF.
Pas très convaincu par les produits d’investissement socialement responsables (ISR),
surtout ceux qui ont une approche « best in class ».
Le dilemme de l’investisseur responsable …

A contrario, je privilégie les secteurs :
. énergies renouvelables
. pour de petits montants, recherche dans le domaine de la santé avec les biotechs.

Du point de vue opportuniste, compte tenu de la politique des banques centrales j’évite le secteur bancaire.
La pandémie de COVID-19 aura des impacts durables sur des secteurs à éviter comme :
. le transport aérien
. la construction aéronautique.

En revanche, je suis favorable au secteur technologique.

Le compartiment actions pendant le 1er semestre 2020

Ce compartiment s’est bien comporté puisqu’il affiche une performance très légèrement positive de +1 k€ ou +0,5 % (par rapport au capital au 31/12/2019).

L’allocation géographique étant sans limite, une comparaison pourrait être faite avec l’ETF Lyxor MSCI All Country World.
Cet ETF affiche une performance de -7 %.

Il y a donc une nette sur-performance du compartiment actions du portefeuille par rapport aux marchés développés et émergents.
La différence est d’environ 7 %.

Le compartiment actions a été renforcé durant ce trimestre avec de nouvelles lignes :

Ces renforcements ont produit un gain global de 3 387 € ou  1,3 %.
C’est une performance assez décevante, en grande partie imputable au mauvais choix de TOTAL.

Les actions qui ont eu les meilleures performances sur le semestre sont :
. Inventiva +204 % ; gain 6 807 €
. Valbiotis +74 % ; gain 3 063 €
. Française de jeux +27 % ; gain 1 620 €
. Voltalia +23 % ; gain 6 593 €

On note l’excellente performance des secteurs :
. énergies renouvelables (Voltalia et ALBIOMA: gain 9 973 €)
. recherche dans le domaine de la santé avec les biotechs (Inventiva et Valbiotis : gain 9 870 €)

L’essentiel de la sur-performance provient donc de l’allocation sectorielle en faveur des énergies renouvelables et des biotechs.
Ont une contribution plus faible :
. l’investissement de liquidités
. l’allocation géographique (quand même favorable à l’Australie).

Le compartiment foncières pendant le 1er semestre 2020

Ce compartiment s’est très mal comporté puisqu’il affiche une performance de -131 k€ ou -46 % (par rapport au capital au 31/12/2019).

Une comparaison pourrait être faite avec l’ETF Lyxor PEA Immobilier Europe qui est la ligne la plus importante du compartiment.
Cet ETF affiche une performance de -22 %.

Il y a donc une considérable sous-performance du compartiment foncières du portefeuille par rapport à l’immobilier européen.
La différence est d’environ -24 %.

Le compartiment foncières a été renforcé durant ce trimestre, en général en complétant les lignes existantes :

Ces renforcements ont été contre-productifs puisqu’ils ont globalement contribué à la perte, même en prenant en compte les dividendes.

Les foncières qui ont eu les plus mauvaises performances sur le semestre sont :
. Unibail-R-W -64 %
. KLEPIERRE -48 %
. RIOCAN -46 %
. COMINAR -45 %
. CARMILA -39 %
. COVIVIO -36 %
. ICADE -36 %
. MERCIALYS -36 %
Moins mauvaise performance : CBO Territoria -8 %.

La fermeture des commerces, des faillites de commerçants, impactent lourdement les foncières de commerce.

Je me suis demandé comment l’ETF faisait pour ne perdre "que" 22 %.
Sans doute parce que ses 2 premières lignes sont des foncières allemandes d’immobilier résidentiel :
Nom           Weight%
VONOVIA SE     13.41%
DEUTSCHE WOHNEN 6.72%
Ces 2 sociétés sont en hausse depuis le début de l’année.
Je n’ai jamais acheté de foncières allemandes à cause de leur rendement faible.
Erreur fatale !

Conclusion

La stratégie a plutôt bien fonctionné pour les actions,
et a été catastrophique pour les foncières.
Difficile d’en tirer une conclusion générale.

Globalement on aurait pu faire mieux avec une approche "lazy" avec 1 ou 2 ETF.
Mais pour une fois je ne suis pas "lazy".
Ca m’intéresse de suivre l’actualité économique, des marchés, de quelques entreprises.
Je ne prétends pas faire mieux que les indices, mais j’ai quand même envie d’essayer par divers moyens. « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »

C’est donc une stratégie personnelle.
Je ne conseille à personne de la suivre.
Mais si elle est publiée sur un forum, c’est "copyleft", on peut s’en inspirer …


Dif tor heh smusma

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3    #20 03/01/2021 13h50

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Et maintenant que vais-je faire ?

En tous cas pas une prévision globale sur l’année 2021 !
Parmi tous ceux qui s’étaient risqué à l’exercice pour 2020, combien avaient prédit la pandémie COVID-19 et ses terribles impacts économiques ?

Je suis plutôt adepte de l’évolution progressive du portefeuille, son adaptation à l’environnement économique.
Continuer à suivre les tendances qui semblent porteuses à long terme.
Arrêter de suivre les tendances qui arrivent à une situation de "bulle" qui tôt ou tard explose.
Intégrer de nouvelles tendances qui émergent.
S’adapter suite à des événements exogènes pouvant provoquer des mouvements de marchés (COVID-19 par exemple).

D’un point de vue géographique, il est clair qu’en 2021 les pays qui s’en sortiront le mieux (croissance) sont ceux qui maîtrisent déjà la pandémie COVID-19, ou le feront grâce au vaccin.
De ce point de vue, le champion du mode est le Taïwan : à ce jour 7 morts pour une population de 24 millions d’habitants. Suivi du Vietnam : à ce jour 35 morts pour une population de 96 millions d’habitants ; mais on ne peut pas investir dans cet état communiste à parti unique.
La Thaïlande, la Chine (même si les chiffres officiels sont sans doute sous-estimés), la Corée du Sud s’en sortent bien également.
L’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon s’en sortent plutôt bien.
Par contre la France qui a des "lenteurs injustifiées" dans la vaccination est mal partie …
D’un point de vue géographique, il faut donc privilégier l’Asie émergente du Sud-Est, l’Océanie et le Japon.
Je pourrais donc renforcer la part d’actions émergentes, en mettant l’accent sur l’Asie. Et aussi l’Australie.
Pour l’Asie émergente, c’est possible en PEA avec AMUNDI ETF PEA MSCI EMERGING ASIA UCITS - ISIN : FR0013412012 - Code Mnémonique : PAASI.

L’autre tendance porteuse à long terme est sans toute la transition énergétique recourant principalement à des énergies renouvelables et s’appuyant sur une réduction de la consommation.
Déjà positionné avec des sociétés comme VOLTALIA et ALBIOMA (énergies renouvelables) voire TOTAL (qui investi dans les énergies renouvelables) ainsi que Saint-Gobain (produits de construction d’isolation), je pourrais augmenter la part de ce secteur.
Mais j’ai du mal à trouver d’autres sociétés pas trop chères (Tesla par exemple ce n’est pas raisonnable).
Pour une meilleure diversification avec un ETF. J’ai repéré Lyxor New Energy (DR) UCITS Dist - ISIN : FR0010524777.
Je n’ai pas trouvé d’ETF éligible au PEA. Ca existe ?

Le secteur technologique a été très porteur en 2020.
Les valorisations atteintes approchent d’une situation de "bulle".
Les grandes sociétés du secteur sont de plus en plus attaquées pour leurs abus de position dominante, les "optimisations" fiscales, le non-respect de la vie privée, les failles de sécurité ou des raisons politiques en Chine.
Je ne compte donc pas investir plus dans ce secteur technologique en 2021, et me tient prêt à désinvestir si la bulle se forme (pas nécessairement en 2021).

A suivre en 2021 : le Royaume-Uni. Ayant conclu in extremis un accord avec l’Union Européenne sur le BrExit, l’économie du pays et la parité EUR/GBP pourraient en bénéficier.
Peut-être des opportunités. A étudier …

Dernier point pour l’évolution du portefeuille en 2021 : je m’interroge sur les foncières canadiennes.
Ayant coupé leurs dividendes, le rendement et l’évolution du cours sont décevants.
Peut-être vendre des actions que je ne suis pas vraiement, même si EUR/CAD n’est pas favorable à une vente.

Voilà mes quelques idées aujourd’hui pour l’évolution prochaine du portefeuille …


Dif tor heh smusma

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Favoris 11    2    #21 03/01/2021 16h55

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Pour les foncières canadiennes, vous pouvez simplement réallouer les montants sur d’autres de meilleure qualité et pour certaines un potentiel de hausse :
- Granite REIT, cours et dividende en hausse continue
- Summit Industrial, idem
- Dream office, qui cote maintenant sous sa NAV pour de l’immobilier ultra prime au cœur de Toronto et offre 5% de rendement au cours actuel
- Pro REIT, triple net qui a certes réduit son dividende cette année par prudence et pour baisser sa LTV mais encaisse 95% de ses loyers et procure un rendement toujours supérieur à 7%. Je parie sur une hausse du dividende mi 2021 quand le Covid sera derrière nous. Doit passer du TSX au TSE en 2021, ce qui lui donnera plus de visibilité et un accès aux institutionnels (c’était prévu pour cette année, mais bon, Covid tout ça…)
- Slate Office, qui encaisse 99% de ses loyers, a laissé son dividende inchangé tout en continuant de se déleverager (payout à 60%) et offre un rendement proche de 10%
- Inovalis, qui offre 9% pour des bureaux en région parisienne et allemagne
- Slate Grocery, immobilier de supermarchés investment grade aux US, qui encaisse 95% de ses loyers, n’a pas coupé son dividende et offre près de 10% de rendement - ils viennent de lever des fonds en placement privé donc vous bénéficiez d’une petite décote supplémentaire en ce moment.

Vous voyez, vous n’êtes pas condamné à continuer à perdre de l’argent avec Cominar et Riocan smile

Dernière modification par corran (04/01/2021 00h29)

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3    #22 01/01/2023 15h59

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BILAN 2022

Une année terrible, "horribilis" comme disait la queen !
Marquée par un événement majeur imprévisible, un "cygne noir" : la guerre en Ukraine.
Outre son bilan humain dramatique, elle a eu des conséquences économiques importantes :
. crise alimentaire, l’Ukraine étant un très important exportateur de céréales et d’huiles alimentaires
. crise énergétique, en particulier en Europe qui doit se passer du gaz et du pétrole russe.
Ces crises ont porté l’inflation à un haut niveau, plus de 10 % dans certains pays.
Les banques centrales ont d’abord ignoré cette inflation, jugée "transitoire".
Quand elles se sont décidées à agir tardivement, elles l’ont fait de façon énergique avec une hausse des taux inédite depuis 40 ans (0,75 % par mois).
Cette hausse des taux semble infléchir l’inflation, mais elle devrait provoquer une récession qui va impacter les résultats des entreprises.

En conséquence les marchés actions ont baissé d’environ 10 %, et beaucoup plus pour les valeurs technologiques US (NasDaq -34 %).
La hausse des taux est également très néfaste pour les obligations.
Elle impacte également l’immobilier, les foncières.
L’or (once en USD) est sans changement sur un an, il n’a donc pas joué son rôle de valeur refuse protégeant de l’inflation.
Pour les crypto-monnaies c’est la débâcle (bitcoin/USD -65 %, nombreuses faillites et piratages).
L’USD/EUR a gagné 6 % sur un an, dépassant la parité (1,05) fin septembre mais retombe (0,93) au 4ème trimestre.

Le palmarès des catégories d’actifs est donc tout rouge :


Historique des performances du portefeuille

L’historique des performances 2022 du portefeuille est :

Une performance à 6 chiffres mais précédés d’un signe négatif ! Ca pique !
On peut noter que la performance 2021 (+105 813 €) était presque la même, mais du signe opposé. Donc sur 2 ans c’est un résultat nul.
Depuis 6 ans on alterne les bonnes et les mauvaises années :
les années impaires sont positives (2017, 2019, 2021), les années paires sont négatives (2018, 2020, 2022).

Meilleures performances 2022

ALBIOMA se distingue avec une performance de +47 % :
ce producteur d’énergies renouvelables a fait l’objet d’une OPA.
C’est un des avantages d’avoir des titres vifs, on peut avoir ce type de bonne surprise.

On a ensuite 2 foncières de commerce : MERCIALYS +25 % et Klépierre +11 % (dividendes inclus).
Et la SCPI CORUM Origin +11 % (revenus et revalorisation de la part).

L’immobilier est donc bien présent dans le palmarès des meilleures performances.
En actions hors OPA, la meilleure a été Orange +4 %.

Plus mauvaises performances 2022

And the loser is : ATOS Origin -76 %.
Pire performance depuis des décennies.

Les petites biotechs sont des habituées du palmarès, cette année en négatif : Inventiva -62 % et Valbiotis -47 %.
Mais les montants sont faibles.

La pire valeur technologique US est AMAZON -50 %.

L’immobilier est aussi présent dans le palmarès des pires performances avec ETF Lyxor PEA Immobilier Europe (FTSE EPRA/NAREIT) – Capi -36 %,
pénalisé par son exposition au Royaume-Uni.

Prévisions pour 2023

Ce schéma me semble bien illustrer la situation (par BNY Mellon) :

On aurait donc une baisse des marchés actions avec la récession et son impact sur les résultats des entreprises.
Suivie d’une reprise dès que les marchés anticiperont la fin de la récession qui devrait être courte.

Mais il y a beaucoup d’incertitudes sur ce scénario central.
La récession n’est pas certaine, notamment aux USA.
Si récession sa durée n’est pas nécessairement courte.

Donc je vais faire comme d’habitude depuis plus de 30 ans : improviser plus ou moins brillamment en fonction des événements.

D’un point de vue géographique, je continue à préférer l’Europe et en particulier la zone Euro.
Le Royaume-Uni risque de mal passer le BrExit.
La parité EUR/USD ne me paraît pas propice à un investissement aux USA.
La Chine est sortie brutalement de la politique zéro Covid, à court terme ça relance l’épidémie donc va affecter l’économie.
L’Inde a une bonne croissance mais son marché est cher.
La Russie n’est plus un pays investissable.
Voir les opportunités d’investir sur des pays bien ciblés (le Brésil va avoir un nouveau président, Australie, Corée du Sud ?).

Je garde les mêmes préférences sectorielles :
. transition énergétique recourant principalement à des énergies renouvelables et s’appuyant sur une réduction de la consommation
. technologiques.
Mais je vais essayer de limiter leur poids à 50 % des actions.

J’ai fait un petit portefeuille Crowdfunding Immobilier.
A continuer en fonction des opportunités, mais qui risquent d’être moins nombreuses avec la hausse des taux.

Toujours l’idée d’essayer les options.


Dif tor heh smusma

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3    #23 18/11/2023 01h00

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Une semaine en forte hausse

L’inflation a ralenti plus que prévu en octobre aux USA
(3,2 % en octobre en rythme annuel, contre un consensus de 3,3 % et 3,7 % en septembre).
L’inflation pour la zone euro est au plus bas en plus de deux ans
(2,9 % en octobre, contre 4,3 % en septembre).

Le marché est persuadé que les taux d’intérêt ne seront plus relevés, ni aux USA ni en Europe.
On commence à  anticiper une baisse
(25 points de base des taux de la Fed dès le deuxième trimestre 2024 ?).

Si on ajoute que :
. les USA évitent le "shutdown" budgétaire,
. la Chine prend des mesures pour relancer son économie,
c’est un déluge de bonnes nouvelles.

Cela profite aux obligations et aux actions, notamment celles des sociétés les plus endettées.
Unibail-Rodamco-Westfield gagne 8,3 % sur la semaine.

Mouvements en portefeuille

Le plan sur UBISOFT a bien fonctionné : le cours est nettement supérieur au niveau supérieur du bonus cappé.
Le certificat a bien progressé mais son rendement baisse.
Il est préférable de le vendre pour en acheter un autre plus adapté :

Etonnant sous-jacent ! Pour une distance à la barrière de plus de 60 %, la rendement est encore correct.

La vente dégage une plus-value de 404 euros.
404
Un  nombre qui énerve aujourd’hui : c’est le code Erreur HTTP "not found".
Pour moi c’est un souvenir d’enfance : la voiture Peugeot 404.

A une époque où on ne préoccupait pas trop de la consommation donc de l’aéro-dynamisme,
on pouvait faire une voiture avec des ailes pointues, une grosse calandre.
Calandre ornée d’un insigne avec un lion qui ressemblait à un lion, pas un graffiti stylisé

Mais c’était une autre époque …
Par exemple sur la photo on note que le conducteur n’a pas bouclé sa ceinture de sécurité :
la voiture n’en est pas équipée.

Mais je disgresse.
Revenons au portefeuille.

En fin de semaine, après 3 semaines de hausse, les marchés me semblent bien optimistes.
Je préfère alléger un peu en vendant le bonus cappé sur l’indice Euro Stoxx 50.
Ce qui fait encore une plus-value de 826,00 euros.

Une grosse réserve de moins-values latentes sur les foncières me permettra de ne pas payer d’impôt sur les plus-values.
Après sa forte hausse, Unibail-Rodamco-Westfield devient la ligne la plus importante des foncières, plus de 38 000 euros.
Or ce n’est pas ma foncière préférée (c’est CARMILA).
Un petit allègement permet de la faire rentrer dans le rang et de neutraliser les plus-values.

bonus cappé UBISOFT 12,00-27,00 EUR 15/03/2024 SG : vente 400 à 26,07 €

10 428,00 € net (pas de frais : BOURSOMARKETS).
Plus-value 404,00 € ou +4,0 %

bonus cappé UBISOFT 12,00-29,60 EUR 21/06/2024 SG : achat 400 à 27,45 €

10 980,00 € net (pas de frais : BOURSOMARKETS).

bonus cappé Euro Stoxx 50 2800-4530 21/06/2024 SG : vente 700 à 43,83 €

30 681,00 € net (pas de frais : BOURSOMARKETS).
Plus-value 826,00 € ou +2,8 %

foncière Unibail-Rodamco-Westfield : vente 35 à 54,40 €

1 895,00 € net.
Moins-value -1 218,02 € ou -39,1 %


Dif tor heh smusma

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3    #24 13/01/2024 13h04

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Petit point hebdomadaire.

Une semaine en petite hausse

Une semaine d’abord très calme :
on attend jeudi à 14 heures 30 (heure de Paris) le chiffre de l’inflation (CPI) aux USA.
Il est sorti médiocre.
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,4 % en décembre sur un an, la plus forte progression en trois mois,
alors que les économistes misaient sur une hausse de 3,2 %.
Ce dérapage imprévu devrait, en toute logique, dissuader la Réserve fédérale d’abaisser les taux d’intérêt dès le mois de mars,
comme l’espère le marché.

Vendredi coup d’envoi de la saison des résultats des entreprises pour le 4ème trimestre aux USA, avec plusieurs grandes banques.
C’est moyen.
Leurs résultats ont été pénalisés par l’argent mis de côté pour renflouer la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC),
l’agence garantissant les dépôts bancaires aux Etats-Unis,
suite de la faillite de plusieurs banques régionales l’année dernière.

La géopolitique continue par ailleurs de préoccuper les investisseurs.
Le prix du fret s’est récemment envolé du fait de la multiplication des attaques des rebelles houthis contre des navires marchands en Mer rouge.
Taïwan, au cœur des tensions entre les Etats-Unis et la Chine, élira son nouveau président samedi.

Tout ça semble plutôt négatif.
Et pourtant les marchés montent, en particulier le Nasdaq.
C’est illogique, comme dirait Spock.
Mais les marchés ne sont pas logiques.

ATOS perd -22,8 %.

Les Echos par Gwénaëlle Barzic, Isabelle Couet, Leïla Marchand ; Publié le 12 janv. 2024 à 17:47 Mis à jour le 12 janv. 2024 à 18:29 a écrit :

La vente d’une partie des activités d’Atos au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky est sérieusement compromise.
Le groupe informatique, étranglé par les dettes, est lancé dans une course contre la montre pour échapper au scénario catastrophe.
Le cours plonge en Bourse.

AMAZON gagne +6,5 %.

Mouvements en portefeuille

Il y a environ 4 semaines (le 15 décembre 2023 pour être précis),
j’avais mis en place une stratégie de couverture très partielle,
anticipant une baisse à court terme, ou au moins une correction technique.
Force est de constater qu’on a eu ensuite 2 semaines calmes avec des variations minimes.
Puis en 2024 une petite baisse,
vraiment petite : moins de 3 % sous les plus hauts
(sauf le Nasdaq très proche du plus haut absolu).
Mercredi j’ai eu un moment de doute constatant que ça ne se passe pas comme prévu.
Le lendemain jeudi on aura le chiffre le plus attendu : l’indice des prix à la consommation aux USA.
Imprévisible la veille, c’est jouer à pile ou face.
J’ai donc décidé d’alléger la stratégie de couverture.
Pour rappel elle a 2 composantes :
. ETF Amundi CAC 40 Daily Double Short
. certificat flooré CAC40 8000-8200 21/06/24 SG.
Le flooré s’est bien comporté.
Acheté à 1,67 € avec un montant de remboursement maximum 2,00 €, soit un gain maximal est de 0,33 € par certificat,
il a fait plus de la moitié du chemin à 1,85 €.
J’ai donc décidé de le vendre.

La vente du flooré a produit une plus-value significative.
A annuler fiscalement en puisant dans la grosse réserve de moins-values latentes sur les foncières.
Après sa forte hausse, Unibail-Rodamco-Westfield est à nouveau la ligne la plus importante des foncières, plus de 43 000 euros.
Après l’échec de la stratégie de réduction "drastique" des actifs US,
n’ayant pas permis un fort désendettement,
les anticipations d’une reprise du dividende, même modeste, me semble bien audacieuses.
Ma foncière préférée est maintenant MERCIALYS.
Le risque principal pour MERCIALYS est d’avoir comme locataire important une société en grandes difficultés financières : Casino.
Dans le cadre de son plan de sauvegarde accélérée,
Casino devrait céder "la quasi-totalité" de son parc de magasins de grande taille, hyper et supermarchés, à Intermarché et Auchan.
Le risque principal pour MERCIALYS serait donc levé.
Un petit allègement sur URW permet de la faire rentrer dans le rang et de neutraliser les plus-values,
un renforcement sur MERCIALYS permet de la placer en 1ère position.

Cette semaine j’ai continué à m’attaquer au problème des liquidités non rémunérées.
Je vais inclure dans le périmètre les comptes chez SAXO.
Les intérêts versés par SAXO sont faibles,
d’autant plus qu’on découvre en début d’année que les intérêts versés sont soumis aux prélèvements sociaux et fiscaux (30 %).
Par contre il n’y a pas de frais sur les fonds.

Saxo Banque a écrit :

Saxo Banque ne vous facturera aucune commission et aucun droit de garde lorsque vous investissez dans des Fonds.
Nous sommes en mesure de le faire car, comme d’autres fournisseurs, nous recevons des frais de rétrocession modestes de la part du fournisseur de fonds.

Pour varier les gestionnaires, j’ai choisi OPC Carmignac Court Terme A EUR Acc.

Suite sur le PEA.
J’ai confirmé que sur OPC Réserve Ecureuil C,
les "frais de négociation" de 25,00 € avec la TVA sont fixes.
Ca peut donc être une solution acceptable sur de gros montants.
Mais je regarderai la semaine prochaine si on ne peut optimiser,
avec d’autres fonds sans droits d’entrée comme :
FR0007059670 LCL Sérénité PEA C
FR0007010657 SG Liquidité PEA C
FR0010410696 Fructi PEA Sérénité C
FR0010671420 LBPAM 3 Mois R
et FR0011408350 AMUNDI SERENITE PEA comme suggère hertell.

flooré CAC40 8000-8200 21/06/24 SG : vente 9 000 * 1,85 €

16 650,00 € net.
Plus-value +1 620,00 € ou +10,8 %

foncière Unibail-Rodamco-Westfield : vente 60 * 65,70 €

3 933,00 € net.
Moins-value -1 403,62 € ou -26,3 %

foncière MERCIALYS : achat 399 * 10,21 €

4 082,79 € net.

OPC Carmignac Court Terme A EUR Acc : achat 3 * 3 797,67 €

11 393,01 € net.

OPC Réserve Ecureuil C : achat 120 * 166,6782 €

20 026,38 € net.

SCPI Corum Convictions : revenus 75 * 4,6648 €

349,86 € net.


Dif tor heh smusma

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3    #25 03/04/2024 13h44

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RAPPORT DU 1ER TRIMESTRE 2024

Sur le 1er trimestre, ça donne ça :

Je suis trop fort !
Arriver à perdre de l’argent dans un trimestre exceptionnel pour les actions …
Ma référence, l’ETF All Country World (ACWI) gagne +11,0 % sur le trimestre.

Un portefeuille largement investi sur cet ETF aurait gagné près de 100 000 euros.
Il y a donc un énorme manque à gagner.

Depuis près de 40 ans que je gère un portefeuille,
c’est la première fois que je fais une telle erreur de pilotage.

Il est donc nécessaire de comprendre les causes de ce désastre,
et de réviser la stratégie pour que ça ne se reproduise plus.

Des choix d’actions désastreux

ATOS perd -73,1 % sur le trimestre : -5 049 €.
HRS Hydrogen Refueling Solutions perd -50,2 % : -4 548 €.
Teleperformance perd -31,8 % : bonus cappé associé -3 473 €.
Valbiotis perd -27,4 % : -2 611 €.
VOLTALIA perd -37,0 % : -2 316 €.
Apple perd -10,8 % : -1 542 €.
Inventiva perd -18,9 % : -1 163 €.
Perte totale pour ces 7 actions : -20 702 €.

Seule satisfaction :
Amazon gagne +18,7 % sur le trimestre : +3 328 €.

Une stratégie de couverture inopportune

Une stratégie de couverture partielle a été mise en place,
essentiellement à base de certificats put flooré sur l’indice CAC40.
Si le premier (8000-8200) a rapporté +1 170 €,
le second (8200-8400) est en perte de -4 283 €,
soit une perte totale de -3 113 €.

Une trop grande attention portée au contexte géopolitique

Le contexte géopolitique est marqué par 2 guerres (Russie-Ukraine, Israël-Hamas)
donc incite au pessimisme.

Mais c’est du coté des banques centrales qu’il fallait regarder,
avec la fin de la hausse des taux et des anticipations de baisse.

Une trop grande attention portée au contexte économique en Europe

Si en Europe le contexte économique est morose, à la limite de la récession,
les profits des entreprises battent des records,
au grand bonheur des actionnaires (cours, dividendes).
Constat partagé par exemple par le journal Investir :
La France décline mais pas nos entreprises, qui excellent

C’est un choix politique, en particulier de notre méprisant de la République :
le partage primaire de la valeur ajoutée est de plus en plus en faveur du capital (dividendes, autofinancement)
et de moins en moins pour le travail (salaires, cotisations).

Une allocation du capital en actions trop faible

Lorsque les marchés actions sont au plus hauts et me semblent peu susceptibles de monter encore,
mon approche est de limiter la part de l’allocation du capital en actions (ETF et titres vifs) à environ 20 %.
J’ai donc raté la plus grande partie de la hausse depuis novembre 2023.
Je notais déjà dès mes premiers messages en 2016 :

J’ai plus de mal à déterminer le moment d’acheter. J’ai une nette tendance à rater le départ.

Révision de la stratégie

Face à ces constats, qu’on pourrait résumer à :
. mauvaise anticipation des marchés
. mauvais choix d’actions
une révision de la stratégie s’impose !

Il faut toujours tenir compte de la situation personnelle.

En particulier le besoin, une fois à la retraite, d’avoir des revenus du patrimoine.
Avec un peu de recul, je me rends compte que ce besoin n’est pas considérable.
Pour avoir eu l’impudence de partir à la retraite avant 63 ans,
j’avais eu une pénalité sur ma retraite complémentaire, qui est en fait la plus importante.
Mais cette année bonne nouvelle :

Agirc-Arrco a écrit :

Nous vous informons que le coefficient temporaire de solidarité de 10 %
qui a été appliqué sur votre retraite complémentaire Agirc-Arrco sera supprimé à compter du 01 JANVIER 2024.

Les pensions de retraite couvrent les dépenses courantes,
avec un train de vie confortable mais sans luxe ostentatoire.
C’est le budget voyages qui nécessite des revenus supplémentaires.

Autre besoin psychologique : il faut que la gestion du patrimoine soit intéressante, avec des aspects amusants.
Il faut que ça bouge, qu’il y ait des surprises (bonnes ou mauvaises).
Les actions des sociétés répondent à ce besoin,
la gestion d’un patrimoine entièrement investi en ETF sur de grands indices serait ennuyeuse.

Une nouvelle allocation du capital

Avec ces constats et ces besoins, l’allocation du capital suivante me semble convenir tout en étant simple :
. un tiers immobilier indirect
. un tiers actions
. un tiers opportuniste.

L’immobilier indirect répond au besoin de revenus du patrimoine.
Ce qui permet de gérer les actions sans se soucier du rendement,
il est possible d’avoir des actions avec un rendement nul ou très faible (technologiques US par exemple).

Immobilier indirect

L’immobilier indirect représente actuellement 38,7 % du patrimoine, avec :
Foncières   23,0 %
SCPI        14,5 %
Crowdfunding 1,2 %

Le portefeuille de foncières a peu globalement varié au 1er trimestre,
mais il y a eu des variations significatives :
Unibail-Rodamco-Westfield gagne +11,3 % sur le trimestre : +4 504 €.
ICADE perd -22,6 % : -6 997 €.
Sur la base des dividendes annoncés pour cette année, sous réserve de confirmation dans les assemblées générales, les dividendes attendus sont :
19 692 € sur compte titres (rendement 8,13 %)
1 680 € sur PEA-PME (rendement 6,47 %).
La fiscalité est en général le PFU (30 %) mais il y a aussi des remboursements d’apport.
Les foncières ont une forte décote par rapport à leur ANR NTA, ce qui explique les forts rendements.
Endettées, elles devraient bénéficier de la baisse des taux.
Il serait donc dommage de vendre maintenant.

Le portefeuille de SCPI n’a pas subi de baisse de prix de parts au 1er trimestre.
Il a produit 2 739 € de revenus fonciers.
En extrapolant ça devrait donner 10 956 € sur l’année (proche de 10 820 en 2023).
La fiscalité est plus intéressante sur les revenus d’origine étrangère.
Sur les 5 SCPI, 3 ont des problèmes de liquidités et ne sont pas vendables à un prix et un délai raisonnables.
Les 2 autres (notamment CORUM Origin) seraient vendables, mais elles ont le meilleur rendement donc on peut les conserver.

Le portefeuille de crowdfunding n’a produit aucun revenu ni remboursement.
Les remboursements attendus sont retardés.
La preuve du concept ne me semble pas faite, le rendement attendu pas à la hauteur des risques.

L’immobilier indirect génère plus de revenus que nécessaire.
On peut donc baisser sa part d’allocation du capital.
Mais ce n’est pas à court terme possible ou opportun.
J’aimerais avoir des remboursements de crowdfunding, qui ne seront pas réinvestis sur ce type d’actif.

Actions

La principale révision de la stratégie est donc de porter la part minimale cible d’actions de 20 à 33 %.

Ca pourra se faire en utilisant les liquidités disponibles, et en vendant des OPC monétaires.

Ca se fera progressivement.
Toujours réticent à acheter avec des marchés au plus hauts, on pourrait profiter d’une petite correction.
Je la vois bien au mois de mai : traditionnellement baissier ("Sell in May and go away"),
il pourrait y avoir des doutes sur la baisse des taux attendue en juin.

Les ETF sur de grands indices seront principalement utilisés,
mais il y aura une petite part d’actions pour suivre l’actualités des sociétés.

Opportuniste

Le dernier tiers du patrimoine aura une gestion opportuniste,
pouvant être investi sur n’importe quelle classe d’actif,
en fonction des marchés et des performances attendues des différentes classes d’actif.

Actuellement le monétaire est intéressant,
offrant un rendement correct (3,9 % en EUR) pour un risque très faible.

Quand les taux baisseront, l’obligataire à taux fixe devrait être intéressant,
une augmentation des cours devrait s’en suivre.

Les actions sont intéressantes quand le marché parait nettement sous-évalué.
Actuellement, selon Morningstar, le marché US est un peu surévalué :
Market Fair Value
et ils avaient bien vu une sous-évaluation en octobre 2023.

Les certificats et autres produits dérivés permettent tous types de stratégies.

Je n’a pas l’habitude d’investir sur l’or (actuellement en plus haut)
ni les crypto-monnaies (regrets …)
mais tout est possible.


Dif tor heh smusma

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