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1 1 #1 11/01/2012 11h34
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Pour info, le Figaro Magazine du 10 décembre 2011 en parle (auteur Pascal Grandmaison) , et cite des sociétés comme lulu.com, jepublie.com thebookedition.com ou bod.fr , toutes permettant une conception directe et paramétrable de son ouvrage depuis un PC.
Ericsson…! Qu'il entre !
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1 #2 09/05/2012 17h13
J’ai eu l’occasion de creuser un peu (beaucoup même…) plus en détail comment fonctionne une autoédition via lulu d’un point de vue financier. Je partage donc dans ce post.
Pour un livre de 260 pages, le cout de fabrication à l’unité est de 8.10 € HT pour l’auteur pour les ventes au détail et de 5.36 € HT pour les ventes en gros, c’est-à-dire aux détaillants. (lulu considère que le cout de fabrication n’est pas le même dans les 2 cas ("imprimeurs différents" je cite…), avec un prétexte sur le cout de reliure alors qu’en pratique celle-ci semble être très similaire…
L’auteur choisit ensuite le prix de vente en gros de son livre et le prix de vente au détail (ce dernier étant nécessairement le double du prix de vente en gros). L’auteur est totalement libre sur la fixation de son prix, qui va ensuite conditionner sa marge.
Par exemple, il peut choisir un prix de vente au détail de 22.99 € TTC soit 21.49 € HT et donc de 10.75 € HT en vente en gros.
Sur une vente en gros (par exemple, passant par amazon), il reste à partager 10.75 - 5.36 = 5.39 € à 80%/20% entre l’auteur et lulu, soit il reste 80%*5.39 = 4.31 € pour l’auteur
Sur une vente au détail, via le site lulu, lulu laisse aussi 80% de la marge de distribution/détaillant à l’auteur. Il reste donc 80%*(21.49-8.10)= 10.71 € HT pour l’auteur.
Du pur point de vue de la rémunération, l’auteur auto-édité a donc intérêt à diriger ses lecteurs sur le site lulu plutôt que sur Amazon…Inconvénient pour ses lecteurs, lulu n’offre pas les frais de port… L’auteur peut néanmoins jouer sur la remise (quoique limite avec la loi Lang car celà oblige à afficher une remise supérieure à 5%) pour les compenser.
L’auteur peut aussi faire le choix de faire une distribution exclusive lulu, le référencement sur Amazon étant facultatif.
Enfin, lulu propose des remises pour l’auteur s’il commande un nombre important d’ouvrages. Ainsi, l’auteur qui est prêt à prendre le risque d’un stock de 100 ouvrages peut recevoir chez lui 100 livres pour, dans cet exemple, un coût unitaire frais de port compris de 6.42 € HT/6.96 € TTC (au lieu de 8.10 € HT + frais de port s’il n’en commande qu’un seul)
S’il choisit de prendre le risque de ce stock, et d’assurer lui-même l’envoi de ses livres, il garde l’intégralité de la marge entre le prix de vente et ces 6.96 € TTC (moins les frais de port s’il les offre), et évite ainsi les 20% de frais en sus de lulu sur son bénéfice.
Je vous passe l’aspect fiscal sur ce dernier choix : en effet, les auteurs lulus semblent assimiler les rémunérations reversées directement par lulu à des droits d’auteur, mais dans ce le cas du stock revendu, pour qui veut faire les choses bien c’est nécessairement autoentrepreneur ou micro…
Bref, quel que soit le cas/choix , on retrouve nettement plus que les 2 € environ qui reviendraient à l’auteur dans le cas d’un livre édité à compte d’éditeur (rapport entre 2* et 7* selon les cas exposés)…Toutefois, il sera naturellement très difficile de vendre autant d’exemplaires dans un cas d’autoédition que ce que pourrait faire un éditeur…
Je profite de ce post pour remercier au passage IH qui me répondait sur le post immédiatement précédent de cette file… Et qui m’a encouragé à penser qu’écrire un premier livre sur un domaine qui nous passionne n’était pas une tâche aussi insurmontable que ça… si on est prêt à y consacrer un peu de temps !
Dernière modification par julien (09/05/2012 21h24)
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1 #3 29/08/2012 16h04
Nous évoquions, moi, comme le maître de les lieux dans la file sur son livre le fait que convertir un livre numérique d’un format pdf vers les formats des livres numériques (.epub, .mobi) pour liseuses et autres Kindle était fastidieux.
Maintenant que j’ai écoulé un nombre représentatif d’exemplaires de mon livre autoédité, je peux vous faire un premier retour d’expérience : je maintiens que c’est fastidieux. Néanmoins j’ai découvert que le jeu pouvait en valoir la chandelle, comme le montrent mes stats ci-dessous :
Site Autoediteur ou Ventes Directes 14%
Amazon 19%
Total Version Papier 33%
PDF 5%
Kindle 24%
Ibooks 36%
Kobo 2%
Total numérique 67%
Total 100%
Le livre étant auto-édité, je pense que les méthodes de promotions (principalement revue sur des blogs , promotion directe des sites de vente en ligne…) interfèrent peu. La politique de prix que j’ai choisie a en revanche pu jouer, car le prix de la version numérique a été établi à 9 € environ pour 21 € environ sur le livre papier, soit un peu + de 40% (L’idée étant qu’une vente de livre numérique génère à peu près le même revenu pour moi qu’une vente de livre papier). Mon but principal n’étant toutefois pas de faire une opération financière sur un livre comme nous en avons déjà parlé ici…
Je pense néanmoins que ces stats qui confirment un essor du livre numérique en France étaient intéressante à partager. Et vu la part ibooks + Kindle qui constitue à ma grande surprise 60% des ventes, la conversion, certes fastidieuse, était finalement utile à faire. Les acheteurs de livres numériques, ayant investi dans une liseuse, seraient-ils des acheteurs + compulsifs que les autres ? ou des prospects + qualifiés sinon ?
Même si personnellement, je pense que je préfèrerais toujours sentir les pages du papier, me détourner des écrans (déjà très présents dans mon quotidien professionnel) pour ressentir un vrai moment de détente, et collectionner l’objet dans ma bibliothèque quitte à le payer plus cher…
Et pour en rester au numérique, je trouve également un format pdf, reflet fidèle de la version papier, beaucoup plus sympathique en présentation qu’un epub/mobi (sûrement à cause du côté fastidieux de la création de ces derniers pour garder une mise en page correcte…)
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2 #4 11/09/2017 16h43
@Fructif.
Sur Construisez et gérez votre patrimoine avec succès, je l’ai en numérique sur ibooks, et Kobo en plus de Kindle.
ibooks représente 12% de mes ventes numériques, Kobo 10%. Tout le reste est en Kindle.
Sur Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants, je ne l’ai mis qu’en Kobo en sus de Kindle.
Kobo représente 14% de mes ventes numériques. Tout le reste est en Kindle.
A noter que sur le Kobo, le comportement est similaire au Kindle : le rythme peut se réduire après la sortie, mais pas tant que ça. Alors que sur ibooks, une bonne partie des ventes étaient concentrées à la sortie du livre et sont nettement tombées après.
Bref, c’est quand même du vrai Pareto. Après il y a quand même quelques lecteurs potentiels qui ont un Kobo et pas un Kindle. A vous de voir si vous voulez aller quand même les chercher, car il est quand même plus aisé de passer d’un formatage Kindle à Kobo que d’un formatage papier à Kindle
PS : tant qu’à faire d’échanger des RExp, sur Createspace, êtes vous parvenu à faire sauter la retenue à la source de 30% en fournissant un identifiant fiscal américain ? (quand j’avais essayé, c’était nécessaire et pas si simple, je ne sais pas si c’est toujours le cas ?
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1 #5 13/11/2017 13h09
- Fructif
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La réponse est … 2 !
- Createspace a 24H pour valider vos modifications (ils ont rarement mis moins dans les nombreux updates que j’ai fait depuis plus de 2 ans maintenant)
- Vous devez valider ce qu’ils ont validé. Donc un délai de latence supplémentaire.
C’est clairement pas pratique. L’interruption peut clairement casser la dynamique de vente.
A noter que cela ne fonctionne pas comme cela sur KDP Papier, mis il y a d’autres inconvénients. Ce qui fait que je n’ai pas passé le pas.
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1 #6 14/11/2017 16h03
Bonjour
En lisant cette file avec intérêt, je pense à un logiciel que j’utilise depuis peu et que je trouve très intéressant: SCRIVENER . Je voulais faire un petit retour pour ceux qui pourraient être intéressés, et éventuellement avoir vos retours.
Il s’agit d’un logiciel d’écriture, disponible sur Windows comme Mac.
Il s’agit évidement d’un traitement de texte, et bien sûr à ce niveau Word reste imbattable pour moi, un léger temps d’acclimatation est nécessaire.
Mais le plus c’est qu’il s’agit d’un logiciel de création. Il permet d’organiser son travail, et de multiples façons (on peut toutes les utiliser mais on peut aussi choisir celle qui vous correspond le mieux). Ainsi on peut mettre dans son travail de très nombreuses notes, des TAGS (To do, à relire, à réécrire, Terminé etc…), gérer des feuilles de brouillons, un système de plans extrêmement pratique (sous forme de liste ou de tableau visuel). Le chapitrage permet de réorganiser très aisément son plan, simplement en glissant les textes. On peut également gérer les notes de bas de page (le logiciel s’occupera tout seul ensuite de les mettre en bas de page ou en fin de volume, à votre guise).
Le système est multifenêtre, permettant une personnalisation relative de l’espace de travail.
Gestion aisée des médias, images/photos/graphiques, mais aussi tous types de medias.
Des tas de petites fonctionnalités que je trouve très pratiques même si pas indispensables (par exemple le logiciel intègre des modes plein écran pour écrire sans distraction, ou un mode de lecture vocale performant, je trouve que d’entendre son texte donne une relecture très différente).
Enfin, mais je n’ai pas (encore) testé cette fonctionnalité, le logiciel gère de multiples formats, du pdf à l’epub, bien évidement le format Kindle, ainsi que des formats spécifiques à l’impression papier etc… Les commentaires lus sur internet sont très positifs sur ce système qui semble donner satisfaction aux utilisateurs. Il permet donc d’exporter son texte vers le ou les formats dont on a besoin aujourd’hui.
Prix: 45 USD, après un essai gratuit de 30 jours d’utilisation vraie (pas 30 jours d’affilée, 30 jours d’usage du logiciel). Ca me semble correct.
Ils font beaucoup de bruit sur leur nouvelle appli ios. Pas testé, je ne vois pas l’intérêt.
Voilà, je n’ai pas l’expérience des auteurs qui interviennent sur cette file, alors je m’exprime avec prudence, mais je trouve que cet outil est pratique et fait le job.
L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )
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1 #7 18/11/2017 18h38
- neil
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Elle est bien cachée, ce qui est probablement volontaire car elle permet de se faire rembourser un produit dématérialisé, qu’on peut donc conserver… Il me semble que c’est lié à la législation française sur le droit de rétractation lors d’achats online.
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1 #8 21/11/2017 14h26
En gros, la dynamique des ventes sur Amazon, c’est : plus vous vendez, plus votre position dans les classements thématiques monte, plus vous êtes visible, et donc plus vous vendez…
La dynamique peut donc s’auto-entretenir. 24 heures de non-ventes peuvent vous faire sortir d’un top 3 de type "bourse" ou "immobilier", et là ça se connaît.
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5 #9 10/12/2017 15h02
- Fructif
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Julien,
Je rebondis ici sur la question que vous avez postée dans la file de votre dernier livre : "Combien de ventes pour être un best seller ?".
Je me suis aussi posé la question, mais il y a vraiment peu de données sur le sujet. D’autant plus que l’on est sur une niche.
Mais voilà quelques références (sources diverses):
- En 2016, le N°1, Guillaume Musso a vendu 1,8 millions de livre.
- En 2016, le N°20, Michael Connely a vendu 400K livres.
- Le tirage moyen (pas médian) est de 5000 livres.
- Le tirage médian (initial) est de 1200 en 2016 (prix moyen de 23€). Seul le tirage initial est connu de la BnF, et non les chiffres de retirage ou de réimpression à l’identique. Chiffres de 2012 : Plus d’un quart des livres sont tirés à moins de 300 exemplaires (28 %), plus de la moitié ont un tirage compris entre 301 et 5 000 exemplaires (51,4 %), et 20,6 % ont un tirage supérieur à 5 000 exemplaires, dont 0,2 %
seulement un tirage supérieur à 100 000 exemplaires.
- 750 000 références (!)
- 70 000 nouveaux livres ou nouvelles éditions.
- La BnF compte 13000 livres en autoédition en 2016 (sachant que beaucoup d’auteurs indépendants ne prennent pas d’ISBN)
- Le livre le plus vendu en 2016 "Harry Potter et l’enfant maudit" 800K exemplaires
- Le 30e livre le plus vendu 150K exemplaires
- Les 1000 titres les plus vendus font 20% du chiffres d’affaires du livre
- Les 10000 titres les plus vendus font 45% du chiffres d’affaires du livre
- Les titres "Sciences et techniques, médecine, gestion" c’est 1% des livres vendus
- Le revenu médian des 2500 écrivains affiliés à l’Agessa est de 9500€ pour la première année, il monte à 20K€ pour 10 ans d’affiliation. La médiane globale est autour de 15K€. Aussi, le seuil d’affiliation est de 8500€ par an. Sachant qu’un livre rapporte à peu près 2 euros à un auteur, il y a 2500 écrivains qui vendent plus de 4000 livres par an. (Ca n’inclue pas les traductions)
- La presse raporte que beaucoup de politiques de premier plan (Aubry, Raffarin, etc.), ne dépassent pas 1000 livres même si certains (Sarkozy etc.) dépassent largement les 50 000
- La presse semble relater comme best seller d’auto édition les livres qui dépassent les 10 000 exemplaires
Donc pour moi :
- Vendre plus de 500 livres est déjà une vraie réussite, on est au delà du cercle de ses proches qui achètent afin de faire plaisir
- Vendre plus de 1000 livres à 20€ en une année sur Amazon c’est, à peu près, 7K€ de revenus (bruts). Ça vous place dans les 3000 premiers auteurs en France ! (pour ça il faut cumuler l’ensemble de ses livres).
- 5000 C’est exceptionnel pour notre créneau.
- 10000 c’est un best seller, quelque soit le thème. Et beaucoup d’auteurs publiés rêveraient de ça.
Je viens de dépenser 5,4€ sur Edisat pour voir les ventes d’un de mes livres référence "Les placements de l’épargne à long terme", et il n’y a pas de données. J’ai l’impression qu’il n’y a aucunes données sur les livres qui nous intéressent. Dommage.
Dernière modification par Fructif (10/12/2017 16h11)
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1 #10 11/12/2017 15h25
@MisterVix.
Sur mes deux premiers (pas encore assez de retour à ce jour sur L’investissement immobilier locatif intelligent), les ventes ont été les plus fortes la première année. C’est assez significatif par rapport aux années suivantes
Schématiquement, entre la 2nde année et les années d’après, il y en a moins, mais c’est plutôt un plateau qu’une réelle décroissance. Le nombre de ventes / mois baisse d’une année sur l’autre, mais assez légèrement, ,de l’ordre de 10%-15% par rapport à l’année précédente.
La non-fiction est sûrement avantagée par rapport à la fiction de ce côté là.
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1 #11 30/03/2018 16h00
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Fanto a écrit :
Quel serait l’intérêt d’opter pour la redevance à 35% plutôt que 70% ?
Pour mémoire, Amazon impose la redevance à 35% (donc 65% de commission pour Amazon) si le prix de votre ebook dépasse les 10 €.
C’est une manière de forcer les éditeurs a casser leur prix et pour moi cela relève de l’abus de position dominante.
Pour prendre mon cas avec mon ebook sur les foncières cotées, que je vends 29,90 € en version PDF. Si je le mets à 29,90 € sur Kindle, Amazon se prend 19 € de commission ! Si le mets à 9,90 €, la commission d’Amazon est déjà plus raisonnable, autour de 3 €, mais dans ce cas je cannibalise les ventes PDF car le différentiel de prix entre les deux versions est trop élevé.
Du coup j’ai finalement abandonné complètement la vente via Amazon, même si je perds des ventes potentielles. Évidemment, une solution sera d’abaisser mon prix également sur la version PDF. Mais vu la thématique de niche et le volume des ventes, ça n’a pas de sens.
En bref, si vous souhaitez vendre sur Amazon Kindle, il faut caper le prix à 9,90 €. Donc il faut être sûr d’avoir un marché suffisamment grand ou sinon ne pas passer trop de temps sur le livre…
D’une manière générale, la commission d’apporteur d’affaire a toujours été autour de 10-15% dans de nombreux secteurs d’activités. Mais les gros acteurs internet utilisent leur position dominante pour prélever des commissions complètement exorbitantes.
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1 #12 30/03/2018 17h57
Pour dire d’une autre façon ce que dit IH.
- Jusqu’à 9.99 € vous avez 70 % de commission. Donc 7 € pour 10 € (en réalité un peu moins car il faut tenir compte de la TVA mais simplifions en omettant ce paramètre)
- Une fois passée la barre des 10 €, vous avez 35% de commission. Vous ne retrouvez donc pas votre commission avant d’avoir un prix de 20 € (20/0.35 = 7 €). A commission égale, vous n’avez pas intérêt à faire payer le lecteur plus cher. Donc d’un pur point de vue Kindle, on va dire qu’il y a une plage 10 € à 25 € ou il n’y a aucun intérêt à vous positionner… Et au delà de 25 € ça peut commencer à faire un prix perçu cher pour un livre numérique.
Mais si vous avez un livre papier en parallèle, ça complique encore le raisonnement ci-dessus. On ne peut pas raisonner comme si vous n’aviez qu’un livre Kindle, car vous devez évaluer en sus le taux de cannibalisation de vos ventes papier par le Kindle. Si votre livre a un prix autour de 20 €, avec un prix Kindle à 9.99 € vous n’êtes pas si loin d’une équivalence de votre commission sur les livres papiers (ma commission Kindle est d’environ 80% de ma commission papier en ce qui me concerne sur L’investissement immobilier locatif intelligent. Sur les 2 précédents, c’était l’inverse mais Createspace n’exsitait pas encore). Donc si des lecteurs qui vous auraient acheté la version papier se tournent vers le Kindle, ce n’est pas très grave. Surtout que vous gagnez potentiellement des lecteurs supplémentaires qui ne lisent que sur Kindle ou des curieux et l’ont acheté parce qu’ils étaient prêts à payer 10 € pour votre livre mais n’auraient pas été prêts à payer 20 € pour la version papier.
Mais si vous avez un livre positionné plus premium (exemple le livre d’IH sur les foncières cotées Investir dans l’immobilier depuis chez soi qui est à 35 € et de mémoire en couleurs), alors vendre du Kindle à 10 € va vous cannibaliser vos ventes papier. Ce qui peut conduite à choisir de laisser le livre papier en vente sur Amazon mais de se priver de Kindle et de proposer en parallèle une version numérique hors Amazon plus chère que 10 €, décision qu’a prise IH comme il l’explique ci-dessus…
Il faut tenir compte aussi du style du livre :
- En non fiction des Kindle à 9€ et quelques, ça se vend.
- En non-fiction, la norme c’est 2.99 € sur ce qui se vend. Le reste au-dessus de 10 € c’est vraiment des éditeurs qui le mettent pour dire on a une version numérique, mais ça fait peu de ventes.
@IH.
Pour moi, icile rôle d’Amazon s’apparente plutôt au rôle de distributeur et détaillant plutôt que d’apporteur d’affaires, non ?
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1 #13 01/04/2018 10h57
- Fructif
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Julien (et les autres), suite à notre discussion, j’ai re regardé Createspace et KDP "Paper".
Il faut savoir que l’inconvénient majeur de KDP (lorsque j’avais regardé, il y a quelques mois) était qu’on ne pouvait pas faire d’achats "auteurs". Mais ce n’est plus le cas, et apparemment, en prime ils sont imprimés en Europe (Createspace les imprimes aux USA - un des rares objets que je connaisse avec un "made in USA"- d’où des délais, des coûts et des droits de douane).
En prime, sur KDP, le livre est toujours en vente pendant qu’on le met à jour et qu’il est vérifié. Enfin, ça permet d’avoir toutes les statistiques au même endroit.
Sinon, ce sont les mêmes coûts et les mêmes royalties.
Naturellement, KDP "Paper" est toujours en beta et il doit y avoir des limitations. Par ailleurs, KDP paye à 2 mois, et Createspace à 1 mois.
Il me paraît clair que KDP est plus approprié, et sera plus approprié (à titre personnel, je ne comprends pas pourquoi il n’ont pas juste amélioré Createspace - une société qu’ils ont racheté !)
Après, je n’ai pas de retour sur les éventuels problèmes liés au transfert d’un ouvrage Createspace vers KDP. J’hésite donc à faire le transfert dès maintenant.
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1 #14 16/08/2018 13h08
- Deb67
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J’espère qu’il est permis d’être en désaccord avec les remarques sur l’orthographe.
Si quelqu’un se balade avec des vêtements tachés, sera-t-il remarqué uniquement par des aigris ?
Eh bien, les fautes lourdes me font le même effet, et c’est d’autant moins compréhensible vu l’existence de la fameuse case à cocher !
La réponse la plus fréquente, c’est le lapsus, la faute de frappe, etc. Elle est parfois en situation, bien sûr.
Mais quand quelqu’un, dans le même message, confond plusieurs fois l’infinitif ("er") et le participe passé ("é"), ou encore la troisième personne du verbe avoir "a" avec la préposition "à", on peut alors constater de graves lacunes, et aussi un manque de respect : la moindre erreur est rejetée par n’importe quel logiciel, et leur usage force donc les gens à faire un sans faute, ils n’ont pas le choix. Est-ce normal de ne pas en faire autant vis à vis des humains ?
Oh, j’imagine que cette remarque sera probablement mal accueillie, c’est la vie… Nous sommes là dans une problématique analogue à ce que l’on constate parfois pour l’argent gagné honnêtement : ceux qui n’en ont pas dénoncent vivement les "chanceux".
D’ailleurs, je suis justement beaucoup moins fortuné que pas mal d’entre vous ici, et vous ne m’avez jamais vu en éprouver le moindre dépit. Alors pourquoi cette "aigreur", vis à vis de l’un ou l’autre qui semble vous devancer dans un autre domaine que l’argent ?
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1 1 #15 09/11/2019 15h25
- Ademos
- Membre (2016)
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Ça y est, mon livre est disponible !
Je les ai reçus et la qualité est top, je suis vraiment satisfait.
J’ai démarré la commercialisation hier et je suis déjà plutôt content, j’en ai vendu une dans la journée juste avec mon Instagram.
Je l’ai envoyé à six influenceurs, je vais ainsi pouvoir voir si ça m’aide à les vendre.
Pour ceux que ça intéresse il est disponible uniquement à l’adresse suivante: www.abinvest.net/boutique et les frais de ports sont offerts pour la semaine de lancement.
Je vous tiendrai au courant le plus honnêtement possible des ventes.
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1 #16 18/11/2019 18h21
- Ademos
- Membre (2016)
- Réputation : 23
Bonsoir à tous,
Comme convenu je vous livre les premiers retours,
En dix jours mes 200 copies ont trouvé preneur, j’ai donc du recommander en urgence :-)
Je suis très content du démarrage, j’ai encore trois influenceurs qui doivent parler du livre, je pense que ça va aussi booster les ventes.
J’en profite pour remercier les gens du forum qui m’ont fait confiance et qui en ont commandé une copie !
Ademos
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3 #17 17/06/2021 11h24
Dans une Newsletter vieille de 10 ans, IH expliquait qu’au-delà des revenus financiers plus ou moins importants "il y a encore un certain prestige au livre-papier et être écrivain vous donne une crédibilité sur laquelle il vous revient ensuite de capitaliser".
Même 10 ans après, où pourtant l’auto-édition a pris de l’ampleur et n’importe qui peut en pratique publier un livre pourvu qu’il le souhaite, je constate que cela a encore une certaine vérité aujourd’hui.
Au delà de l’aspect financier, avoir écrit un livre ouvre des portes et donne toujours une certaine crédibilité.
Deux exemples récents que j’ai vécus pour en témoigner :
- 1. Dans ma nouvelle vie de "rentier" (cf. ma présentation pour ceux qui auraient loupé les épisodes précédents), j’avais dit que je n’irai pas chercher les clients pour faire des prestations de conseil sur mon ancien job (autour de l’énergie), mais que si on venait me chercher pour des missions assez courtes et intéressantes, je ne refuserai pas : bref, ne pas perdre la main, garder quelques défis intellectuels, tout en ne me récréant pas un job à plein temps et ne faisant pas des trucs contre-nature pour moi comme du prospecting client. Bref, le fameux "travailler où je veux, avec qui je veux, sur ce que je veux, seulement quand je le veux".
Une demande est arrivée ce mois-ci avec le bon profil : demandeur sympa, sujet sympa, quelques jours de boulot.
Celui qui m’a demandé mes services me connaissait, mais il devait convaincre son supérieur de signer la prestation. Quand je les ai rencontrés, pour me présenter à son supérieur, celui qui me connaissait a expliqué et montré mes livres, alors qu’ils n’ont pas grand chose à voir avec le sujet de la mission… Et pourtant, j’ai senti que c’était un argument qui avait vraiment fait mouche pour convaincre le supérieur de me faire confiance et signer. Il y a vraiment eu un avant et un après l’évocation de ça dans son attitude.
Nous, on est dedans, on connait les nouvelles possibilités, l’autoédition, etc. Mais pour une grande partie des gens, cela fonctionne comme avant, avoir écrit un livre papier = crédibilité vérifiée, même en 2021.
2. Juste après la sortie de l’Allocateur Rebelle, j’ai envoyé "juste pour tenter et voir ce que ça donnait" un exemplaire à 10 CEO/Chairman parmi les 500 plus grandes fortunes françaises (car eux mêmes actionnaire important de leur entreprise), qui pouvaient avoir par leur approche des affaires un côté Buffettien / Outsider.
J’ai écrit une dédicace en 1ère page avec quelques mots personnalisés à leur encontre et laissé mon email. Sur les 10, trois d’entre eux m’ont adressé à ce jour un email personnalisé (deux me disant qu’ils appréciaient le geste et liraient le livre cet été, et un me disant qu’il l’avait déjà lu quelques jours après réception et l’avait apprécié…). Je ne précise pas qui c’est car je ne leur ai pas demandé l’autorisation, mais c’est un exemple de porte ouverte par la simple écriture d’un livre…
Je ne dis pas que ça va me servir à quelque chose, mais en tout cas ces contacts n’auraient jamais eu lieu sans le livre, pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais réseauté…
Ce 2nd exemple est d’ailleurs intéressant, car il ne demande même pas le succès !
En effet, le succès de mon livre immobilier m’a par exemple fait connaître quelques personnes du milieu qu’un rang moins important dans les ventes ne m’aurait peut-être pas permis, ou est utile pour renforcer la crédibilité dans le cas 1 ci-dessus quand l’interlocuteur voit le nombre de commentaires.
Mais dans ce 2nd cas, on est sur un livre qui n’a rien prouvé et vient à peine de sortir…
Donc bref, au-delà de l’aspect financier, écrire un livre papier donne encore de la crédibilité et ouvre des portes. Et ce, à mon sens, même s’il ne rencontre qu’un succès d’estime. En tout cas, cela aura cet effet là au moins dans une certaine mesure.
Cela étant par contre à priori valable seulement si on publie sous son vrai nom.
Ce qui quand on écrit sur les sujets patrimoniaux peut avoir d’autres inconvénients : après qu’ils sont tombés sur mes livres, difficile de cacher à mes potes qui votent france insoumise (oui, j’en ai) que je suis plutôt du côté capitaliste…
Dernière modification par julien (17/06/2021 11h58)
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1 #18 09/06/2022 15h17
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cricri77700 a écrit :
Je cherche aussi une stratégie de vente mais je n’ai pas envie de faire beaucoup de pub.
Je vais vous dire ce qu’il en est, mais mon message ne va pas vous faire plaisir !
Vous n’avez pas de site Web, pas de chaine YouTube liée à l’immobilier, pas de newsletter, pas de présence sur les réseaux sociaux, pas de communauté.
Hormis donc sur ce forum, personne ne vous connait.
Voici vos deux maigres espoirs :
1) Que vous en vendiez sur Amazon, via vos "fans" de la communauté des IH, que ça amorce la pompe sur Amazon avec des commentaires positifs, et que ça génère d’autres ventes derrière avec des gens qui laissent d’autres commentaires positifs.
2) Qu’un canard local où vous êtes pompier volontaire parle de vous, de vos voyages, etc. et vous donne une petite notoriété qui amorce la pompe sur Amazon ou renforce le 1).
Mais sincèrement, si vous vendez 100-200 exemplaires de votre livre ce sera déjà un beau succès vu d’où vous partez.
Vous pourriez éventuellement payer un influenceur YouTubeur pour faire la promotion de votre livre, mais il y a peu de chances que ce soit rentable, puisque la marge sur un livre est faible vs une formation à 300-400 euros.
Il faut bien comprendre que le livre [non-fiction] est un support de niche à présent, dans un marché saturé.
Les livres [non-fiction] qui sortent de nos jours et qui marchent un peu, sont écrits par des influenceurs déjà connus, avec une grosse communauté de suiveurs.
Si vous ne l’êtes pas [influenceur], si vous n’avez pas une communauté, quel que soit la qualité du livre, vous vend[r]ez très peu.
En ligne
1 #19 10/06/2022 10h52
Globalement, je suis d’accord avec IH et ça fonctionne majoritairement comme ça sur le thème "livre immobilier" qui est + saturé aujourd’hui que lorsque j’avais lancé le mien. Et comme il le dit, son 1) est donc la piste qui peut vous faire espérer.
Néanmoins, pour relativiser un peu, moi qui surveille bien le marché des livres sur l’immobilier sur Amazon, on voit parfois à la marge quelques trucs bizarres, sortant un peu du schéma logique.
- Si ceux qui ont pris la place habituelle de n°3 et n°4 dans le classement des livres immos sur Amazon sont de gros influenceurs (qui ont minimum de 50 fois + d’abonnés que moi sur leur chaine Youtube), celui avec qui on s’échange la 1ere et 2eme place à tour de rôle depuis 2021 est quant à lui sorti de nulle part… sans audience préalable à ma connaissance. Pourtant en lançant son livre en 2020 dans un marché déjà + concurrentiel.
ça, c’était pour les motifs d’espoirs, avec donc une petite chance de tomber sur un ticket de loto gagnant, qui existe encore, mais se raréfie quand même…
Mais à l’inverse, dans le genre bizarreries "illogiques", on en a aussi qui sont là pour illustrer la difficulté de la chose :
- Certains qui ont une audience et des moyens industriels pour avoir des leads de gens intéressés par l’investissement immobilier, comme les fondateurs d’une société d’investissement clé en main leader, ont du mal à faire émerger leur livre.
- Si je prends mon cas, la 1ere édition de mon livre immo a été un succès alors que j’avais certes un site web (pas de chaine Youtube à l’époque) sans une audience faramineuse, effectivement dans un marché moins saturé à l’époque (fin 2017).
À l’inverse, quand j’ai lancé mon dernier L’allocateur rebelle l’été dernier, même s’il est bien noté, en termes de ventes c’est un flop monumental. Alors que logiquement, je pensais a priori profiter de ma "notoriété" gagnée avec le succès du livre immobilier.
Certes, le thème "allocation de capital" est un peu moins grand public que l’immobilier. Mais je me disais que j’arriverais peut-être à convertir 5% de mes anciens lecteurs qui voudraient le découvrir par réflexe "du même auteur", ce qui aurait été correct.
Sauf que mes ventes font pour le moment moins de 0,4% de ce que j’ai fait avec le livre immo… Et même si ce n’est qu’une adaptation qui m’a pris moins de temps qu’une pure écriture, par rapport au temps passé, ce n’est pas clairement rentable sur ce coup là.
Hors ligne
1 #20 03/07/2022 19h30
Je suppose qu’il y a des pare-feu comme pour google ads.
Et de toute façon, quand on enchérit on détermine également son plafond de dépenses par jour. Donc le cliqueur fou taperait dans le budget du 2nd enchérisseur et ainsi de suite au bout d’un moment.
Le 0,5 € est sur mon nom car j’ai eu la chance d’etre tres bien placé sur mon livre. J’avais pris cer exemple car ça illustre le côté rageant de devoir payer pour être positionné en 1er sur une requête où on nous cherchait très spécifiquement.
Mais pour une requête générique comme "livre immobilier", on est à plus de 1,40 €…
Donc pas un cadeau non plus pour l’inconnu qui essaie de faire émerger son livre via cette voie.
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1 #21 20/01/2024 15h44
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Petite remarque pour les auto-entrepreneurs qui vendent des livres/ebooks via Amazon et consorts :
URSSAF a écrit :
Pour rappel, les opérateurs de plateforme doivent indiquer le montant total brut incluant la rémunération de la plateforme. En effet, vous devez déclarer auprès de l’Urssaf le montant total brut sans aucune déduction telle que les commissions.
C’est un cadeau du BOFIP 2020 : https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1179 … 0-20200221
Il faut donc déclarer à l’URSSAF non pas le montant qui arrive sur votre compte (amputé de 35 ou 70% de commissions sur les ebooks kindle), mais le montant payé par le client à Amazon !
Et sachez qu’Amazon transmet à l’URSSAF vos ventes chaque année, donc une "erreur" est facilement détectable.
Autant vous dire qu’entre les commissions Amazon et les impôts et taxes que vous payez sur des sommes que vous n’avez pas encaissées, il y a un sacré écart entre ce que le client a payé pour acheter vos livres/kindles, et ce qu’il vous reste dans la poche.
EDIT : en fait on peut même perdre de l’argent sur chaque vente avec ce nouveau mode de calcul ! Magnifique !
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