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#1426 03/08/2015 16h32
- Pryx
- Membre (2013)
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Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 233
Aucun problème,
Le CAPEX c’est de l’investissement qui vient impacter votre bilan. Vous activez la dépense et avez donc transformé les postes de votre bilan. Pour faire simple, du cash qui devient un bâtiment. La dliépense n’est donc biensur pas comptabisé dans votre compte de résultat.
L’OPEX c’est les dépenses d’exploitation. En gros les dépenses que l’entreprise doit débourser pour réaliser son objet social, notamment les salaires, le marketing etc… Quand vous lancez un nouveau produit ou service vous avez donc à supporter des dépenses qui sont en fait un investissement.
Dans le cas de SHLD, l’entreprise se transforme et donc une partie de ses OPEX servent cette transformation, le résultat c’est une bottom line pas jolie jolie. Lampert a (avait ?) donc besoin de cash pour éviter le défaut de liquidités; Vu qu’il rachète les obligations, je pense qu’il ne doit pas en avoir besoin dans le futur et compte dégager du cash de ces activités opérationnelles.
Je ne sais pas si j’ai était clair. N’hésitez pas à me reprendre.
Lazard a écrit :
Pour faire de la croissance dans le retail il y a deux choix (qui ne s’excluent pas):
- Faire des investissements "physiques" (CAPEX) : acheter de l’espace commercial, aménager ton espace
- Baisser les prix et faire des promotions : en général (il y a des exceptions) cela aboutit à une augmentation des ventes mais à une baisse des marges.
PS : Je ne suis pas sur que Pryx faisait référence à cela, mais c’est comme ça que je comprends la chose en tout cas
C’est exact, mais en étant plus précis les Ristourne Rabais et Réduction diminuent le CA à vente comparable. Vous espérez de cela une monétisation de votre stock plus rapide ou (et c’est la cas chez SHLD) une fidélisation de votre clientèle qui pourra a terme vous permettre de la croissance ou un CA plus récurrent.
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#1427 03/08/2015 16h48
- Wawawoum
- Membre (2013)
- Réputation : 211
Je ne suis pas certain que tout le monde parle de la même chose. Il n’y a pratiquement plus d’investissements retail classique comme semble le laisser entendre les remarques de Lazard ou Pryx, donc pas de CAPEX. Les nouveaux business type SYW, services et delivery ne demandent pas de CAPEX mais uniquement des dépenses (OPEX) qui ne sont pas capitalisées type "développement de site internet", "salaires pour services d’installation ou réparation" ou "points offerts aux clients SYW". C’est en ce sens que les investissements sont des OPEX et non des CAPEX pour les nouveaux business. Les "ristournes" ne sont pas sur le retail historique sur lequel Lampert je pense ne se fait plus grande illusion, mais sur les nouveaux business.
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#1428 03/08/2015 16h50
- Alexis92
- Exclu définitivement
- Réputation : 58
Je sais (et je pense que l’écrasante majorité des intervenants d’un tel forum aussi) quelle est la différence entre opex et capex.
La question est pourquoi il utilise son cash pour un projet avec un IRR de 6.6% (même moins si on tient compte de l’aspect fiscal) au lieu d’utiliser ce cash pour un autre projet ?
Le fait que son investissement soit classifié en opex ou en capex n’a pas d’importance du point de vue de sa pertinence financière (hormis l’aspect IS). Donc je ne vois toujours pas la pertinence de votre message.
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#1429 03/08/2015 16h59
- Pryx
- Membre (2013)
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Je n’ai jamais parlé de classifié son investissement (remboursement d’oblig) en OPEX ou CAPEX. Ce que je dis :
Actuellement SHLD brule du cash du fait de sa transformation (entre autres choses). Il faut donc des liquidités ou faire appel aux créanciers pour le financer.
Aujourd’hui Lampert rembourse une dette qui est assortie de différents convenants. Je fais donc l’hypothèse qu’il n’aura pas besoin de cash pour financer les futures pertes opérationnelles et utilise donc son cash pour se libérer de certaines contraintes contractuelles.
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#1430 03/08/2015 17h00
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
Wawawoum a écrit :
Il n’y a pratiquement plus d’investissements retail classique comme semble le laisser entendre les remarques de Lazard ou Pryx, donc pas de CAPEX. Les nouveaux business type SYW, services et delivery ne demandent pas de CAPEX mais uniquement des dépenses (OPEX) qui ne sont pas capitalisées type "développement de site internet", "salaires pour services d’installation ou réparation" ou "points offerts aux clients SYW". C’est en ce sens que les investissements sont des OPEX et non des CAPEX pour les nouveaux business.
Bonjour Wawawoum,
Je ne pense pas avoir dit (et je crois que Pryx non plus) qu’il y avait des investissements massif en CAPEX (c’est plutôt l’inverse).
Sinon, je suis d’accord avec ce que vous dîtes.
Wawawoum a écrit :
Les "ristournes" ne sont pas sur le retail historique sur lequel Lampert je pense ne se fait plus grande illusion, mais sur les nouveaux business.
Les deux sont liés…
Le business historique va simplement être réduit, il ne vas pas disparaître.
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#1431 03/08/2015 17h03
- Pryx
- Membre (2013)
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Lazard a écrit :
"Sujet --> Sears : un mini Berkshire Hathaway ?"
Lampert peut aussi prendre des participations ! C’est ce pour quoi il est doué après tout, non ?
Il mettrait 1 milliard dans IBM ça serait déjà mieux que du 6.6%…
Rapport annuel 2014 a écrit :
The indenture under which the Senior Secured
Notes were issued contains restrictive covenants that, among other things, (1) limit the ability of the Company and
certain of its domestic subsidiaries to create liens and enter into sale and leaseback transactions and (2) limit the
ability of the Company to consolidate with or merge into, or sell other than for cash or lease all or substantially all of
its assets to, another person.
Je pense que justement les covenants du prêt l’en empèche.
Wawawoum a écrit :
Je ne suis pas certain que tout le monde parle de la même chose. Il n’y a pratiquement plus d’investissements retail classique comme semble le laisser entendre les remarques de Lazard ou Pryx, donc pas de CAPEX. Les nouveaux business type SYW, services et delivery ne demandent pas de CAPEX mais uniquement des dépenses (OPEX) qui ne sont pas capitalisées type "développement de site internet", "salaires pour services d’installation ou réparation" ou "points offerts aux clients SYW". C’est en ce sens que les investissements sont des OPEX et non des CAPEX pour les nouveaux business. Les "ristournes" ne sont pas sur le retail historique sur lequel Lampert je pense ne se fait plus grande illusion, mais sur les nouveaux business.
Il me semble que c’est ce que j’ai voulu dire…
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#1432 03/08/2015 17h20
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
Je vous signale que dans le 10-K de Sears (ou de Land’s End je ne sais plus), il est signalé un risque de fraudulent conveyance suite au spin-off de Land’s End. Ce risque ne peut se matérialiser que par un défault de paiement (une banqueroute pour être très clair).
Ainsi, si on se réfère strictement au 10-K, Sears Holding risque la faillite. Etes vous en accord avec ça ?
Tout ça pour dire que les publications contiennent des choses qui sont écrites par simple convenance.
Pensez-vous que E.Lampert est assez con pour se couper les deux bras (pas le droit de faire des rachats d’actions, des prises de participations…) pour un malheureux milliard qu’il aurait pu financer autrement (immobilier en collateral par exemple…) ?
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#1433 03/08/2015 17h38
- Pryx
- Membre (2013)
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Je ne comprends pas bien le lien dans votre post précédent; Pas besoin de se référer à quoique ce soit pour dire qu’un boite X ou Y peut risquer la faillite.
C’est écrit dans tous les rapports annuels et tous les prospectus de la planète, du genre L’investissement en action comporte des risques… et vous avez une ribambelle de risques listés dans le début des rapports.
Je vous parle moi d’un détail du contrat qui est indiqué dans le rapport, c’est une chose différente. Maintenant on ne connait pas tout le détail, et savoir si Lampert est assez con ou pas franchement, cela n’est pas l’objet.
Vous me demandez pourquoi SHLD n’investit pas dans IBM, je vous apporte une réponse qui me semble argumentée, je vais en rester là, car toutes les autres considérations sont à mon sens hors de propos.
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#1434 03/08/2015 17h47
- sergio8000
- Invité
Au sujet de l’endettement : Sears a des covenants sur ses dettes qui empêchent le rachat d’actions. Par ailleurs, Sears doit rembourser ses dettes en 2018 : prendre une participation à court terme semble donc inconcevable.
Enfin, les taux d’intérêts et les conditions de la dette n’étant pas favorables dans le contexte actuel, il semble tout à fait intéressant de rembourser une dette chère quitte à en reprendre une plus souple et moins onéreuse ensuite (éventuellement après avoir fait un rachat d’actions si cela est opportun).
#1435 03/08/2015 17h48
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
Je comprends votre point de vue.
Mais je n’y adhère pas.
Depuis des années Sears Holding procède à des spin-off, rachat d’actions et opérations en tout genre qui sont néfastes pour les préteurs et vous me dîtes que la prise de participations dans des entreprises (choisies par Lampert) serait interdites par des covenants alors que ce genre d’opérations serait au contraire hautement profitable pour les prêteurs car 1)La valeur ne sort pas de la holding et 2)les investissements fait par Lampert valent historiquement bien plus que du cash
@Serge :
Pour l’échéancier de la dette votre point de vue est intéressant. Mais je n’ai pas tout à fait le même.
Si la dette est chère, pourquoi ne pas la refinancer (et à plus long terme par la même occasion) ?
De plus, si Lampert ne peut pas prendre de participations long terme pour les raisons que vous évoquez, ne peut-il pas prendre un investissement à échéance 2018 (de type décote sur un bond à échéance inférieure à 2018) avec un yield to maturity > à 15% ? (Pour un gars comme Lampert ça doit se trouver)
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#1436 03/08/2015 18h22
- sergio8000
- Invité
Qui va accepter de refinancer la dette de Sears ? N’avez-vous pas vu qu’il a fallu lever de l’equity chez Seritage en grande quantité pour refinancer cette dette ?
Essayez de trouver un bond 2018 avec un YTM de 15% et vous me direz :-). Même sur les tranches senior de JCP en 2013, on n’avait pas cela. Par ailleurs, si vous connaissez une banque qui prête pour que l’entreprise investisse ainsi, faites- nous signe.
#1437 03/08/2015 18h34
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
En ts cas le marché le prend mal : normal on a un transfert du risque des créanciers vers actionnaires
Si on raisonne froidement, toutes choses égales par ailleurs l’évaluation nette de dettes de Sears n’a pas bougé et le cash burn va être réduit d’environ 66m$.
Serge : J’imagine que vous avez encore renforcé votre participation ?
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1 #1438 03/08/2015 18h51
- Duke31
- Membre (2015)
- Réputation : 1
Vu le titre de la discussion " Sears : un mini Berkshire Hathaway ?" je pense que l’on peut dire que sears n’edt pas un mini BH ;-)
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1 #1439 03/08/2015 19h20
- sissi
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sergio8000 a écrit :
Qui va accepter de refinancer la dette de Sears ? N’avez-vous pas vu qu’il a fallu lever de l’equity chez Seritage en grande quantité pour refinancer cette dette ?
Essayez de trouver un bond 2018 avec un YTM de 15% et vous me direz :-). Même sur les tranches senior de JCP en 2013, on n’avait pas cela. Par ailleurs, si vous connaissez une banque qui prête pour que l’entreprise investisse ainsi, faites- nous signe.
Mon cher Sergio bonsoir!
Oui il y a des bonds avec yield de 15% et meme 17% pour du B+: abengoa par ex! et isolux corsan
C’est le temps des soldes en Espagne - on se croirait en Grece!
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#1440 03/08/2015 19h25
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
sergio8000 a écrit :
Qui va accepter de refinancer la dette de Sears ?
Je ne vous suis plus, vous dîtes que la dette est chère. J’avais compris que c’était chère par rapport au taux qu’elle pourrait avoir en cas de refinancement. Vous sous-entendiez chère par rapport à quoi ? Chère dans l’absolu ? …6.6%?
Je ne parle pas de refinancer dans les même conditions, mais plutôt de rajouter du collatéral pour faciliter le refinancement.
J’exagère volontairement mais si on met 3 milliards de collatéral (immobilier ou autre), je ne peux pas imaginer une seconde que personne n’accepte de prêter 1 milliard à un taux proche des taux sans risque (très en dessous de 6.6% à l’heure actuelle). Ça ferait un loan to value de 33% !
sergio8000 a écrit :
N’avez-vous pas vu qu’il a fallu lever de l’equity chez Seritage en grande quantité pour refinancer cette dette ?
De quelle dette parlez vous ? Du credit revolving ?
Pourtant, en plus d’avoir été remboursés, les facilités de crédit sont toujours là (post-amendement).
Pourquoi semblez-vous sous-entendre que l’equity levée chez Seritage était inévitable ? Lampert n’aurait-il pas pu mettre plus d’immobilier dans Seritage pour lever 2.5 milliards sans equity ? Ou mettre plus de levier à Seritage ?
J’ai louper un truc ?
sergio8000 a écrit :
Essayez de trouver un bond 2018 avec un YTM de 15% et vous me direz :-)
Le génie, c’est pas moi, c’est Lampert.
Mais par exemple, F.Chou possédait des bonds MannKind Corporation’s qui cotaient 71% en décembre 2012 et qui ont été rembourser à 100% en décembre 2013. Avec les intérêts, ça doit faire dans les 45% de YTM…
sergio8000 a écrit :
Par ailleurs, si vous connaissez une banque qui prête pour que l’entreprise investisse ainsi, faites- nous signe.
Si je suis une banque, je préfère que l’entreprise à qui je prête de l’argent investisse plutôt qu’elle verse des dividendes, rachète ses actions, ou sépare ses filiales.
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#1441 03/08/2015 19h35
- AleaJactaEst
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“ENTP”
Au delà des questions sur l’allocation du capital, je pense que la baisse de 10.6% des ventes à périmètre constant est une mauvaise nouvelle. Cela véhicule l’idée que les stores restant sont mal en point, et que la politique de fermeture des moutons noirs n’a pas été très efficace.
Pourquoi E.L n’utilise pas son ingénierie financière pour spiner une entité avec 300m usd en liquide pour racheter le floattant d’SHLD ? avec un peu de levier comme pour un hedge fund, il y aurait de quoi racheter 2 ou 3 fois le flottant, empocher l’argent des shorteurs tout en allouant du capital dans SLHD. Acheter a 20 quelque chose qui en vaudrait 100 me semble être en théorie une bonne idée.
Même si organiser un short est interdit, en profiter ne l’est pas. Ensuite E.L pourrait retourner le capital et les bénéfices vers SHLD pour refinancer une de partie de l’endettement.
Est ce qu’une telle manoeuvre pourrait faire prendre le risque à E.L de voir des gros sortir de SHLD ?
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#1442 03/08/2015 22h02
- peterbuffet
- Membre (2012)
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Hello,
Pour le fait de racheter des titres, le dernier rapport annuel precise qu il subsiste 500 millions de rachat possible.
Cependant soumis à condition :
The domestic credit agreement (described in Management’s Discussion and Analysis of Financial Condition and Results of Operation - "Uses and Sources of Liquidity" section below) limits our ability to make restricted payments, including dividends and share repurchases, subject to specified exceptions that are available if, in each case, no event of default under the credit facility exists immediately before or after giving effect to the restricted payment. These include exceptions that require that projected availability under the credit facility, as defined, is at least 15% and an exception that requires that the restricted payment is funded from cash on hand and not from borrowings under the credit facility. The domestic credit agreement also imposes various other requirements, which take effect if availability falls below designated thresholds, including a cash dominion requirement and a requirement that the fixed charge ratio at the last day of any quarter be not less than 1.0 to 1.0.
Par contre, est ce qu avec la tender offer ceci va permettre de réactiver les rachats ou non, ceci reste à voir.
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#1443 03/08/2015 22h04
- rocambole
- Membre (2012)
- Réputation : 228
Etant donné la valo actuelle de Sears et le cash dans la boite je me demande en effet si la meilleure allocation de capital n’est pas tout simplement de racheter des actions.
Évidemment si les conditions le permettent.
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#1444 03/08/2015 22h17
- Geronimo
- Membre (2012)
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SHLD a écrit :
We repurchased approximately 21.7 million of our common shares in fiscal 2007 at a total cost of approximately $2.9 billion under our common share repurchase program described under the “Financing Activities and Cash Flows” section below.
En 2007, à 135$ / action, il y avait des share repurchase. Et pas qu’un peu : pour près de 3 milliards de dollars pour cette seule année (bien plus que la capitalisation actuelle totale).
(si l’on reprend les chiffres de Fairholme, Sears a distribué 30$ depuis cette date donc les 135$ sont à peu près équivalents à un cours de 105$ aujourd’hui + 30$ de distributions)
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#1445 03/08/2015 23h09
- Canard
- Membre (2014)
- Réputation : 14
Des 105$, il faudrait peut-être aussi retrancher l’argent qui a été cramé depuis 2007 ?
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#1446 03/08/2015 23h17
- Geronimo
- Membre (2012)
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Euh..non cet argent a été perdu et non pas distribué aux actionnaires.
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2 #1447 04/08/2015 04h13
- Wawawoum
- Membre (2013)
- Réputation : 211
Lazard a écrit :
Je ne pense pas avoir dit (et je crois que Pryx non plus) qu’il y avait des investissements massif en CAPEX (c’est plutôt l’inverse).
Oui, mais vous parliez de ristournes sur le business retail, or je pense qu’il faut être clair, il n’y a pas d’investissements en retail.
AleaJactaEst a écrit :
Au delà des questions sur l’allocation du capital, je pense que la baisse de 10.6% des ventes à périmètre constant est une mauvaise nouvelle. Cela véhicule l’idée que les stores restant sont mal en point, et que la politique de fermeture des moutons noirs n’a pas été très efficace.
Là encore, je pense que le marché a un train de retard, le retail, c’est fini ou presque. Plus la baisse va vite, mieux, c’est…
Par contre, je ne vois pas ce qu’il y a de choquant dans le fait de rembourser la dette. Cette dette n’est pas là pour qu’il en fasse ce qu’il veut, il y a des covenants. De plus, cette dette n’est pas donnée non plus, la faire disparaitre me parait plus simple. Investir dans un projet avec un IRR au-dessus de 6.6%, il me semble que Lampert a assez à faire avec les projets actuels. De plus l’échéance de cette dette est 2018, il faudra la refinancer. Enfin, s’il rembourse aujourd’hui, c’est qu’il doit être confiant dans le fait de pouvoir arrêter le cash-burn. Personnellement, je vois aucune raison de garder la dette, surtout qu’elle doit appartenir en grande partie à Lampert et associés, ils vont se rembourser un peu de cash…
AleaJactaEst a écrit :
Pourquoi E.L n’utilise pas son ingénierie financière pour spiner une entité avec 300m usd en liquide pour racheter le floattant d’SHLD ?
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Il va récupérer son cash dans la dette et n’a pas besoin de faire des trucs alambiqués.
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1 #1448 04/08/2015 09h33
- pachakuti
- Membre (2013)
- Réputation : 54
Pour la dette il s’agit d’un rachat sur le marché? Parce que si c’est le cas il va probablement la racheter au dessous du pair et donc à un prix plus bas que celui de l’émission.
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1 #1449 04/08/2015 09h37
- valeurbourse
- Membre (2012)
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Top 50 Obligs/Fonds EUR - Réputation : 264
Je ne vois pas d’où sort ce taux de 6,6%, car si Lampert rachète des obligations 8% à maturité 2018, cela revient à placer à 12%. Vous conviendrez que ce n’est pas si mal…
Moi je vois que Lampert réduit la dette (ce qui est le gros point noir de Sears) en la rachetant à son prix le plus bas. D’autant plus que mécaniquement, cela augmente le cash-flow sans investir (et donc sans prendre de risque).
C’est exactement ce que je pouvais espérer de mieux comme utilisation de ce cash. Ensuite, en effet, j’attends un rachat d’actions, si cela devient contractuellement possible.
Je pensais que cette excellente nouvelle allait quand-même un peu calmer les shorters, mais non. J’ai donc encore acheté des titres.
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#1450 04/08/2015 09h49
- Lazard
- Membre (2014)
- Réputation : 73
Sears Holding a écrit :
The Company also announced today that it has commenced a tender offer (the "Offer") to purchase for cash up to $1,000,000,000 principal amount of its outstanding 6 5/8% Senior Secured Notes Due 2018 (the "Notes")
Vous confondez avec les 350 millions d’obligations unsecured à 8% dues pour 2019.
Ici on parle des 1.2 millard d’obligations secured à 6.6% dues pour 2018.
Si mes souvenirs sont bons, le fond de pension de Sears possède 200 millions de ces obligations. Cela expliquerai pourquoi Lampert rachète 1 milliard et non pas 1.2 milliard.
Je me demandais simplement si il n’y avait pas mieux à faire avec 1 milliard… Après chacun jugera…
Wawawoum a écrit :
Investir dans un projet avec un IRR au-dessus de 6.6%, il me semble que Lampert a assez à faire avec les projets actuels.
Vous pensez que Lampert à arrêté toutes ses activités d’investissement et qu’il est totalement pris par Sears Holding ? C’est un avis qui se défend mais il n’a pourtant pas fermé son fond ESL…
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