RadioInvest [75] : étude de cas immobilier (retard de livraison VEFA)

Que de bonnes nouvelles !

Il est quasi-impossible de ne pas faire appel à un syndic pro pour un immeuble neuf vu toutes les problématiques qu’il y a à gérer. Un syndic non-professionnel est un syndic bénévole ou un syndic coopératif, ce n’est viable que pour une petite copropriété dans laquelle tout roule déjà bien.

Un conseil syndical investi est une très bonne chose, peut-être pourriez-vous également vous y investir un peu pour apporter le regard de l’investisseur ? Sur certains points, les intérêts d’un propriétaire occupant et celui d’un investisseur bailleur divergent, et il faut également veiller à ce que ces quelques propriétaires occupants ne verrouillent pas la copropriété. En gros défendre ses intérêts, mais ça prend un peu de temps !

Avez-vous pu renverser le syndic provisoire choisi par le promoteur ?

Dommage d’avoir laissé le syndic provisoire, il va être très difficile de le changer maintenant. Et vos charges vont en pâtir, et donc votre rentabilité.

Pourtant je vous avais donné la recette, qu’il est possible de décliner avec un investissement en temps très modéré :
(1) faire une demande de devis avec plusieurs syndics de proximité bien évalués sur Google, à moins de 10km de la résidence, choisir le moins cher
(2) envoyer une LRAR pour mettre ce contrat concurrent à l’ordre du jour
(3) se proposer pour être président de séance lors de la première AG
(4) juste avant le vote, demander aux deux candidats syndics de sortir de la salle afin que les copropriétaires puissent échanger

Rien qu’en mettant ces 4 petites choses assez peu chronophages en place, les chances de renverser le syndic provisoire sont assez grandes. Et, même s’il n’est finalement pas renversé, le syndic provisoire se sera aligné sur le prix du concurrent, donc les honoraires diminuent (parfois fortement, car ils chargent fortement la barque sur du neuf en VEFA).

Dommage donc de ne pas avoir profité de la recette !