Merci pour vos contributions très intéressantes !
@Iqce,
Effectivement, j’ai déjà oublié de préciser une donnée.
Personnellement, je vis sur le 76 mais le terrain en question est en Bretagne, dans le 56.
La mairie pour le coup semble aller dans le sens d’un projet d’aménagement. Le terrain est tout proche du centre du village et tout s’est construit autour ces dernières décennies. La demande est forte.
Je ne pense pas qu’il soit dans l’intérêt et la logique de la mairie de bloquer le projet ou de le "phaser".
Pour avoir regardé sur le PLU, il est mentionné à de multiples reprises le fait que la population est en "croissante constante" et l’idée de "densification".
On trouve aussi des contraintes de ce type :
Sur la consommation d’espace
- "15 logements à l’hectare en moyenne en tissu urbain existant"
- "20 logements à l’hectare en moyenne en extension de l’urbanisation"
Sur la diversification et la mixité
- "15% de la production neuve de logements dédiée au logement locatif aidé"
- "5% de la production neuve de logements dédiée à l’accession aidée"
Il est mentionné à de multiples reprises l’aspect environnemental mais sans détail précis sur ce qui est demandé (ou alors j’ai mal cherché). Un des promoteurs a parlé d’une nécessité de laisser x m2 en espaces verts dans le futur lotissement … Il y a surement d’autres contraintes sur cet aspect.
(Je suis encore novice par rapport à l’utilisation et l’interprétation de ce type de documents)
Vu les aménagements qui ont été réalisés tout autour ces dernières années, je ne pense pas non plus que cela puisse poser problème en termes de réseaux. En parallèle du sujet que j’ai posté ici, j’ai contacté un ami qui travaille dans l’aménagement en lien avec des promoteurs. Il doit étudier aussi le projet (en termes d’éventuels blocages) mais pour lui, à première vue, pas de souci non plus à ce sujet.
Pour les "voisins", la voisine la plus proche est la soeur de ma grand-mère qui souhaite donc s’associer au projet et vendre une partie de son terrain aussi. Et de l’autre coté, les terrains ont déjà été divisés il y a un paquet d’années et nombre de petites maisons ont été construites. Je ne pense pas que ca puisse bloquer de ce coté là non plus.
Dans la notice sur le CUb, il est mentionné "notice descriptive du projet (destination, nature, surface
plancher du bâtiment projeté)" puis "Conformément aux articles L410-1 et R410-1 du code de l’urbanisme, j’indique impérativement sur un plan, la localisation approximative de mon projet dans la
parcelle ainsi que la surface, sinon mon projet ne peut pas être instruit (distances
par rapport aux limites et/ou aux voies), il sera déclaré irrecevable et je devrai
déposer une nouvelle demande complète."
Sauf erreur de ma part, le dépot d’un CUb (si nous faisons la démarche) s’inscrit dans l’idée d’une viabilisation et d’un montage du projet de A à Z par nous-même ? C’est à dire avec un projet de division clair, y compris sur les constructions futures que nous devrions aussi par la suite mener par nous-même (à notre compte) ?
Car pour différentes raisons évoquées dans mon message de départ (même si les premiers échanges poussent à réflexion), je ne pense raisonnablement pas que le projet de division (et surtout de promotion) soit à notre portée.
@Plutarque,
Je ne suis décisionnaire dans le projet. J’essaie juste d’apporter quelques éléments de réflexion avec les ressources que je peux avoir.
Ma mère et mon oncle se sont chargés de solliciter les premiers promoteurs. Et effectivement, en y regardant après coup, les deux premiers sont de ces promoteurs qui proposent des projets clefs en main aux acheteurs (construction comprise).
Je pense en effet que le deuxième type de promoteur que vous évoquez correspondrait plus au projet ici traité !
Quand vous dites "ils se chargent de tous les aspects administratifs", vous entendez aussi l’aspect "prise en compte et respect de toutes les normes et contraintes liées au PLU" ? Si je comprends bien, ils mènent aussi le projet de A à Z avec en moins l’aspect "construction" sur les parcelles qui reste à la charge des particuliers qui leur achètent les terrains ? Mais dans ce cas, qu’en est-il de la contrainte liée au pourcentage de logements "sociaux" dans le lotissement ? (Car elle a été évoquée par les deux promoteurs déjà passés et correspond à mon avis au lot 14 sur le plan que je vous ai fourni.) Qui prend en charge cette contrainte ? Qui construit ?
Merci pour le lien fourni ! Effectivement, ca correspondrait. Mais il ne travaille pas sur la Bretagne …
En cherchant un peu, je tombe sur beaucoup de cabinets de géomètres qui font la division. Mais cela semble s’arrêter là … Ou je cherche mal.
L’ami que j’ai évoqué plus haut m’a hier parlé de "maîtres d’oeuvre" qui pouvaient réaliser ce type de mission (avec la partie aménagement (réseaux etc)). Mais dans ce cas le projet d’aménagement est à notre charge. (Il doit revenir vers moi à ce sujet …)
Et se poserait toujours dans ce cas, au delai de l’aspect faisabilité du projet pour nous, la question "logements sociaux" dans le lotissement … Entre autres.
@Bernard2K,
J’entends votre remarque. Et effectivement la configuration n’est pas la meilleure pour avancer efficacement.
Maintenant, n’étant pas décisionnaire (c’est un état de fait), il ne me parait pas anormal de tenter d’apporter ce que je peux apporter (je suis conscient de mes limites, d’où ma démarche de vous écrire ici …) à des gens qui me sont proches.
Je ne prétends pas connaitre le détail du travail d’un promoteur. Je veux juste que personne ne soit lésé dans l’histoire. D’où la sollicitation de vos avis que j’estime plus avisés que moi sur la question (…) Que les avis soient positifs ou négatifs par rapport à l’offre qui a été déjà faite ou à celles qui le seront peut-être, je prends.
Ma grand-mère, ma mère et mon oncle (et moi-même d’ailleurs) ne savons pas comment appréhender ce qui a été proposé (sur la première offre, 30e du m2 si le terrain viabilisé se vend autour des 200e du m2 dans la commune) d’où mon sujet ici …
"Qui décidera vraiment ?"
C’est ma grand-mère.
Mais c’est elle qui sollicite l’avis de ma mère et de mon oncle. Car elle est consciente qu’elle n’a pas les connaissances en le domaine.
"Qui signera ?"
Elle (et sa soeur pour l’autre partie du projet). Elles sont pour le moment bien en mesure, l’une comme l’autre, de signer. "Pour combien de temps encore ?" Je ne peux avoir de réponse à cette question mais sur ce plan, ca va encore.
J’ai eu vent des délais sur ce genre de projet. Vous avez totalement raison d’en parler (…). Il y a effectivement un lot d’incertitudes sur ce point mais je n’ai pas de prise là dessus.
Mon "rôle" ?
Je dois être celui qui, de base, m’intéresse le plus à ces sujets/questions (investissement, immobilier, …). Ma grand-mère ne s’y est jamais intéressée. Ma mère non plus. J’essaie d’apporter ce que je peux apporter. Je me nourris notamment de nos échanges pour essayer d’apporter des éléments de réflexion aux personnes directement concernées.
@Fennec60
Je pense exactement comme vous quant à la problématique liée à la "bande de terrain" initialement laissée associée à la maison dans la première monture du projet du premier promoteur. C’est la solution la plus simple. C’est cohérent. (Je pense d’ailleurs que c’est ce qu’il compte proposer comme correction vu qu’il lui a été signifié que la première version ne correspondait pas à la demande initiale.)
Comme je l’ai évoqué plus haut, on m’a hier effectivement parlé de ces "cabinets de maîtrise d’oeuvre" qui pouvaient proposer des projets "clefs en main".
Mes deux grosses interrogations sont alors (1) sur le coût de l’opération qu’il faudrait mener nous-même et surtout (2) sur le respect des multiples contraintes et normes (logements "sociaux (qui va construire ?), aspect environnemental, …) évoquées plus haut.
Je prends note de tout ce que vous évoquez ensuite. Merci pour les détails !
Une nouvelle fois, c’est les deux questions évoquées plus haut qui se posent clairement relativement au fait même d’envisager ce projet.
@Bernard2K
Merci pour la référence !
Les questions que vous ré-évoquez là sont réelles (…). Malheureusement, comme évoqué plus haut, la configuration n’est pas des plus simples et je n’y peux hélas pas grand chose. D’où mon souhait de faire "au mieux" dans une situation complexe donnée.
Compte tenu de ces incertitudes (sur lesquelles je n’ai pas de prise), votre plan (avec un montage que vous avez développé) est surement le bon et je vous en remercie. Maintenant, compte tenu des différentes données de la problématique, je ne pense pas qu’il soit réalisable ici.
En effet, pour l’hypothèse du "transfert des terrains", et à la vue des nombreux paramètres de la situation :
- Ni ma mère ni mon oncle ne souhaiteront se lancer dans un tel projet en nom propre, ni même dans le cadre d’un montage plus complexe.
- Je n’ai moi même pas les ressources (y compris en termes de connaissances, vous l’avez souligné) pour un montage complexe.
- Quant à l’hypothèse de m’associer au projet en nom propre, pour diverses raisons, je ne pense pas avoir les épaules pour (surtout si le projet est double avec le terrain de la soeur de ma grand-mère).
Même si j’ai désormais en tête l’idée de la maîtrise d’oeuvre, je ne pense pas (comme évoqué plus haut) avoir (1) les moyens financiers, (2) les compétences pour associer au projet toutes les normes et contraintes (notamment en termes de "logements sociaux" et d’environnement).
La logique (et le bon sens) nous enverraient alors dans le sens d’une vente à un promoteur qui se chargerait de tout à son compte ensuite (…) Reste à déterminer si c’est un promoteur qui se charge aussi de la construction ou pas (message de Plutarque)
Autre point :
Vous pensez donc qu’une première division parcellaire (la maison de ma grand-mère et la parcelle gardée avec d’un coté / le terrain dont le sort restera à déterminer de l’autre) faciliterait dans tout les cas les futures démarches (quelque soit notre décision quant au terrain) ?
@Flower,
Pour les questions liées à de potentiels "blocages", même si je suis surement loin d’avoir tout anticipé, certains risques semblent éloignés vu les premiers échanges (préemption, occupation par des services publics, recours des voisins)(voir plus haut).
Pour le notaire le réflexe a été d’aller voir le notaire du village. Mais effectivement … Il y a surement mieux à faire.
Votre propos me pousse aussi à penser que …
Compte tenu de la situation, "La logique (et le bon sens) nous enverraient alors dans le sens d’une vente à un promoteur qui se chargerait de tout à son compte ensuite (…)"
Merci en tout cas !