Bonsoir à tous et merci de votre contribution.
perecastor a écrit :
Bravo pour votre début de parcours professionnel réussi
Merci, mais je ne me considère pas méritant. J’ai su faire de bons investissements, ne pas trop en dépenser et j’ai travaillé de longues heures, mais sans le capital de départ et l’éducation, je serais dans une toute autre position aujourd’hui. Beaucoup travaillent de longues heures à la sueur de leur front, et eux ne seront jamais récompensés financièrement pour leur labeur. Je suis né dans un pays riche, dans le bon berceau, avec des parents aimants issus des classes populaire et moyenne au sens sociologique du terme, qui se sont hissé via l’entrepreneuriat et le dur labeur dans une classe sociale privilégiée. Le mérite c’est eux qui l’ont, ma vision est bourdieusienne et déterministe à ce sujet.
perecastor a écrit :
Votre compagne étant partie pour une carrière prenante, et probablement dans l’âge où la question des enfants est envisagée, pourriez-vous vous projeter dans un tel mode de vie ?
Ma compagne partage mon projet de vie mais avec un capital de départ bien inférieur. Elle est passionnée par sa profession (la psychiatrie) et fait de la recherche en parallèle, mais dispose déjà des moyens d’en vivre à distance. Elle ne souhaite pas passer sa vie à travailler, et à la différence de mon parcours académique qui s’est terminé à mes 23 ans, le sien ne l’est pas encore. Elle souhaite travailler ponctuellement, ce qui est envisageable dans sa situation, et est tout aussi mobile que moi. Je ne souhaite pas avoir d’enfants, et cette opinion reste ferme depuis que j’ai l’âge d’y songer. Ma compagne n’a pas encore arrêté sa réflexion sur ce sujet mais n’a pas d’appel de la nature.
gunday a écrit :
la plomberie et l’électricité ne font pas partie des rénovations limitées, mais des rénovations lourdes
En effet, la plomberie et l’électricité sont des sujets pointus, mais ils font partie des sujets que j’aimerais comprendre et savoir estimer, plutôt que de les faire moi-même.
@perecastor, Pierrot31, gunday: une composante importante sur laquelle j’insiste ; le temps n’est pas un problème, les deadlines non plus. Je souhaite faire cela par plaisir, et à priori ne faire cela qu’en France dans un premier temps. Avec un rendement intéressant certes, mais l’objectif ici n’est pas d’enchainer 6 appartements par an dans les quatre coins du monde avec un emploi du temps serré et un stress exagéré. Le "coût du temps" ici ne serait que le coût du financement et le coût d’opportunité (éventuellement l’actualisation pour pousser un peu le raisonnement), que j’accepte de sacrifier (surtout vu les taux de financement actuels) sur l’autel de ma qualité de vie et de mon épanouissement dans la réalisation de projets de mes propres mains. "Gagner du temps" n’est ici pas une composante importante de l’équation.
piwai a écrit :
La question serait plus : en avez vous vraiment envie, et pour combien de temps ?
En découle ma réponse à votre remarque sur les passions ; il est possible que cet intérêt s’évanouisse. Mais dans ce cas, qu’aurais-je perdu ? Du temps, et probablement peu d’argent. Le temps, j’en aurai. Statistiquement, encore 54 ans pour ma génération d’après l’INSEE, si le monde ne s’écroule pas d’ici là. De l’argent, j’en aurai à priori aussi également, modulo cette petite perte. J’aurais en revanche gagné des compétences et réalisé des projets qui me tenaient à cœur depuis plus de 10 ans. Je ne perds pas grand chose dans cette équation si ce n’est un peu de contraintes si je finis par ne pas apprécier mon premier projet.
piwai a écrit :
Autre remarque : on ne devient pas millionnaire en posant des cuisines ou du carrelage, même dans ses propres appartements. La délégation est la vraie source d’enrichissement.
Je n’en doute pas, je vous fais confiance. Mais ce n’est pas l’objectif. Je ne souhaite plus travailler comme un perdu pour m’enrichir à tout prix. Il me semble avoir atteint une aisance financière qui me permettra de vivre confortablement jusqu’à la fin de ma vie, et ce avec le luxe de pouvoir me tromper dans quelques projets.
piwai a écrit :
Du coup, voyager et faire de l’immobilier, cela va être compliqué.
Voyager c’est une chose. Voyager toute sa vie je n’y crois pas. C’est pour cela que je pense pouvoir rester des périodes longues ou revenir régulièrement si nécessaire ; passer 6 mois en France ou dans le pays dudit investissement par exemple.
L’opinion générale semble être que les formations sont inutiles et qu’il faut se former sur le tas. Est-ce correct ? On parle ici du bâtiment je suppose. Si l’on parle de droit, de montages un peu complexes et autre, j’imagine qu’il faut apprendre avant ? Le coût des erreurs de l’apprentissage sur le tas me semble potentiellement élevé au regard du temps que j’aurai à consacrer à une formation et du coût qui ne me semble pas outrageusement excessif. Me trompe-je, selon vous ?
Merci encore et bonne soirée,
Ursule