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1    #1 11/11/2021 17h46

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stef a écrit :

Si cela marche, vous pourrez vous essayez sur un marathon comme celui-ci : Site officiel du Marathon des Châteaux du Médoc
Si par contre Beaune était trop difficile, vous pouvez vous rempliez sur La champenoise.com
Il y a tellement de choix dans les épreuves sportives qu’il faut se spécialiser en trouvant un fil conducteur
pour ne pas se disperser

Le marathon du Médoc est bien connu dans le milieu mais les droits d’engagement sont élevés et il est de bon goût de se déguiser. Le semi de Beaune est à 25€, donc vraiment pas cher si les grands crus sont au programme.

Drystan a écrit :

emilienlar a écrit :

Pour me maintenir en forme, j’envisage le semi-marathon des hospices de Beune le 20 novembre, avec un parcours qui fait rêver :

Faites attention au ravito avant le 10ème km, vu le relief du 10.5 au 12 (1.5km à >3%) mieux vaut éviter de se charger juste avant.
Les 4 derniers km sont cléments donc le finish devrait être confortable.

Il fut un temps où le marathon de Reims offrait une bouteille de champagne à l’arrivée pour chaque participant, puis ASO est passé par là (expulsion de l’asso historique qui organisait, tarif d’inscription qui explose… tout en ayant toujours recours massivement aux bénévoles bien entendu)

Je pense que je vais m’inscrire, mais je ne sais pas encore si je vais dérouler le parcours en mode poivrot ou compétiteur. Mon dernier semi remonte au mois dernier à Amsterdam : 1h43. J’ai aussi fait le Marvejols Mende cet été avec un temps beaucoup plus élevé…..

Pendant 1,5 ans il n’y a eu que très peu de compétitions et franchement cela a manqué.

ASO c’est Amaury Sport Organisation, une grande famille ces Amaury qui possèdent l’Equipe, le marathon de Paris et le tour de France ; ils arriveraient à tirer du sang d’une pierre…..être bénévole pour ces gens-là c’est faire preuve à tout le moins de candeur !

Mots-clés : jogging courir

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1    #2 11/11/2021 17h54

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Je n’ai jamais cessé de m’entraîner, quitte à jouer aux gendarmes et aux voleurs pendant le confinement. A force de courir au milieu des bois et des champs pour échapper à la maréchaussée, j’ai fini par prendre goût au trail !

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1    #3 12/11/2021 19h14

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"Quand je vois Kilian Jornet… je déprime… et je me trouve "toute petite nature".

"Comparison is the thief of joy" (désolé pour l’usage d’anglois mais je n’ai pas, spontanément, d’équivalent français qui me vienne en tête)

Il ne sert à rien de se comparer avec des athlètes hors normes qui constituent le top niveau mondial, personne ici ne va comparer son portfolio avec celui de Warren Buffet, pourquoi vouloir en tant que coureur chercher à voir comment on se mesure face à quelqu’un comme Jornet ou Kipchoge qui sont des professionnels qui étaient dès leur plus jeune âge prédisposés à la compétition dans laquelle ils excellent et qui la pratique à temps plein depuis des décennies.

Le marathon est quelque chose qui s’apprend par la pratique sinon, en terme de gestion de l’effort alimentation je pense avoir bien géré à partir du 3è et optimisé pleinement à partir du 4è.
Le 5è plus récemment était une promenade, toujours à demi blessé et bien en deçà de mes performances passées mais j’ai confiance que cela va revenir.

Sur des conseils généraux… en fait comme vous l’évoquez on ne va pas donner les même recommandations à un marathonien en 2h30 et un autre en 5h, ça a beau être la même distance pour tout le monde ce qui prévaut au final c’est la durée et nos deux compétiteurs ne sont littéralement pas dans le même effort et n’ont pas les même problématiques, plus la durée sera longue plus le risque de pépin physique/digestif s’accroît.

Du coup petit retour d’expérience sur mes 5 marathon jusqu’ici

- Paris : J’ai fait n’importe quoi, mon alimentation c’était des barres de pâte d’amandes Gerblé, pour éviter d’avoir à gérer les ouvertures d’emballage j’avais tout prédéballé et mis dans ma poche arrière.
Cette année là il faisait chaud et les pompiers arrosaient les participants ponctuellement, passé les 10 premiers kilomètres mes pâte d’amandes ont fusionné et sont devenus un gros gloubi boulga un peu ragoutant… j’ai fait avec malgré tout.
Pour les liquides ramasser un, voire deux selon la température (>10°), gobelet(s) d’eau tous les 5km et prendre le temps de boire, les éponges aux points intermédiaires si nécessaires.

A noter qu’il n’est pas anormal d’en baver à partir du 35è, cela correspond au passage dans le bois de Boulogne en faux plat montant, "faux plat montant" ce n’est pas grand chose quand on se contente de se balader, mais avec 35km dans les pattes en fin de marathon il y a de quoi cisailler le peu d’énergie restant dans les jambes

- Chantilly : Un marathon en 3 boucles, cette fois j’étais plus "sérieux", je me suis préparé niveau alimentaire en prenant la super poudre de Maltodextrine Decathlon pour "faire le stock de glucides dans l’organisme avant la course"
Je ne vais pas tourner autour du pot, c’était un ramassis de conneries qui m’a donné des troubles digestifs une bonne partie des 72h avant course ET pendant la course.
J’ai carburé avec des barres et gels énergétiques mais… une envie pressante m’a taraudé (et ralenti) à deux reprises, c’était extrêmement déplaisant et mon pire souvenir de course à pied mais j’ai tenu…
Comme d’habitude niveau liquide piocher à chaque ravitaillement, de l’eau en priorité, des verres de boissons isotoniques au besoin quelques fois

Aparté : Pour les efforts long en course à pied il est généralement recommandé de se "vider" pour ne pas avoir de surprise pendant la course, raison pour laquelle le réveil se fait 2-3h avant course et/ou on prend un diurétique simple (comme le café) pour évacuer. Le risque du diurétique étant la possibilité d’avoir envie d’uriner pendant la course, personnellement je prends donc la première option.
Niveau alimentaire ralentir les fibres/gras progressivement à partir de 48h avant course est effectivement souhaitable.

- Tokyo : Cette fois c’est la bonne, ou presque. La stratégie était toujours la même niveau fluide, niveau gel j’ai pioché les Apurna sur cette base. Toujours important de bien boire juste après avoir pris son gel pour favoriser le transit d’ailleurs (le système digestif fonctionnant en mode veille).
Un gel au départ, puis un au 10 au 20 et au 30, c’était … presque parfait mais j’ai fini cramé sur les 2-3 derniers kilomètres (tunnel vision, sens qui s’amenuisent…), avec du recul heureusement qu’il n’y avait pas 45km à courir parce que j’étais littéralement cramé (ce qui n’était pas le cas des deux précédents)

- Francfort : De l’ajustement pour perfectionner simplement, rien ne change niveau fluides et pour les gels je suis passé à une stratégie 0-8-16-24-32 (soit 5 gels au lieu de 4), j’ai gardé 3 Apurna mais également pris 2 Maurten qui sont des gels très digestibles au goût bien plus neutre et ne nécessitant pas d’eau pour être digéré il y a beaucoup de marketing derrière (la plupart des marathoniens pro roulent pour la marque) et c’est un peu plus cher… mais ça marche alors pourquoi s’en priver ?
J’ai fini la course au top, tout roulait.

- Rotterdam : La même chose qu’au-dessus, le temps était plus ensoleillé donc j’ai fini, je crois, légèrement déshydraté mais rien de grave, tout a roulé sans problème

On recommande aussi parfois d’avoir le dernier gel avec un peu de caféine pour se "booster" à la fin, il semblerait que cela puisse aider un peu mais je n’ai pas pris la peine d’essayer jusqu’ici.

De façon plus générale aussi il vaudrait mieux se ravitailler principalement en liquide avec des boissons énergétiques (moins écœurant, plus digestible, plus facile à équilibrer/personnaliser en terme d’apport), seulement la contrainte est ici logistique, à moins d’avoir envie de se trimballer avec tout un barda sur soi (on parle de 2L de préférence) et/ou d’avoir des ravitaillements personnalisés sur le parcours (comme les pro) c’est malheureusement plus difficile à mettre en place.

A noter que j’ai évoqué ma stratégie alimentation en évoquant des ravitaillements par kilomètres, mais il serait plus pertinent de raisonner en temps, généralement on recommande prendre quelque chose toutes les 30-45mn, si on a pas de liquide sur soi s’aligner avec les ravitaillements fournis par l’organisation (tous les 5km le plus souvent) est préférable.

Le marathon est une distance où une sous alimentation/hydratation en début de course se paie vers la fin, quand on a faim/soif il est déjà trop tard.

ColombC a écrit :

Le marathon comme toutes les pratiques sportives de très longues distances (trail et tous les sports ultra) en demandent sûrement trop à votre organisme. Regardez ce qu’il est arrivé à notre marcheur français Diniz aux JO:
https://www.huffingtonpost.fr/2016/08/1 … 06820.html

De façon générale il semblerait que si l’objectif de la pratique sportive soit purement pour la santé effectivement le marathon ce soit trop.
Cela dit il y a de multiples facteurs sur lesquels jouer pour rester dans le cadre d’une pratique saine

- S’entraîner convenablement/suffisamment pour l’objectif visé : un marathon ce n’est pas quelque chose de trivial, sous le vernis marketing de l’exploit individuel du "finisher" il y a beaucoup de réalités contrastées, passé 4-5h je pense que ce n’est généralement tout simplement pas raisonnable, marcher pendant la course (sauf si la chose est anticipée et préparée proprement, ce qui est rarissime) est aussi une forme d’échec soit faute d’une préparation suffisante (sous-entraînement) soit par orgueil (parti trop vite au vu de la distance)

- Il y a des conditions plus recommandables pour la pratique d’un effort long, pour un marathon le temps idéal oscille entre 8-12° de préférence temps nuageux voire légèrement pluvieux. De but en blanc je peux vous le dire, les JO d’été et les sports long d’endurance comme le marathon et le 50km marche c’est une connerie incroyable, c’est d’ailleurs bien pour ça que l’immense majorité des marathon se court sur les périodes Février-Avril et Septembre-Novembre, faire des efforts longs et intenses en plein été c’est de l’irresponsabilité pure et simple de la part des organisateurs (c’est d’ailleurs pour cela qu’aux derniers JO l’épreuve a été délocalisée de Tokyo à Sapporo 800km au nord, manque de chance il a fait plus chaud à Sapporo qu’à Tokyo au moment de la compétition par contre)

- Il faut ménager son système digestif avant course, Diniz n’est ni le premier ni le dernier à se faire dessus pendant une compétition, Paula Radcliffe (ex recordwoman du monde) a déjà eu cette mésaventure également et à l’époque elle a blâmé… le fait d’avoir mangé du saumon la veille au soir !
Cela peut prêter à sourire mais c’est pour cette raison que l’on recommande de diminuer les fibres et le gras avant course pour limiter le travail du système digestif

- Chercher à optimiser sa nutrition d’avant et pendant (et après) course n’a rien d’une conduite dopante, cela s’apprend, ou alors chercher à manger sainement relève également de la conduite dopante, le terme de conduite dopante est suffisamment flou pour englober tout ce que l’on veut bien y mettre, certes l’alimentation n’est pas le facteur le plus important ni celui sur lequel se concentrer (cela sera toujours l’entraînement, la pratique et la répétition de l’effort, mais il est toujours tentant de penser qu’il y a des raccourcis trouvables autre part) mais cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faut pas s’y intéresser.

Dernière modification par Drystan (12/11/2021 19h43)

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1    #4 12/11/2021 22h10

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Bonjour

Dernière modification par debizej (15/02/2022 08h11)

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Favoris 1    2    #5 13/11/2021 08h52

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Je fais du sport longue distance depuis quasi 10 ans maintenant (course à pieds et triathlon) et en gros il y a quelques "règles de bases" à appliquer, tout en gardant en tête qu’on est tous différents (résistance à l’entrainement, physiologie, mental, digestion, etc …) et qu’on peut progresser dans TOUS les domaines (même physiologique. Bon après quand on a pas la bonne génétique, on progressera mais on n’arrivera jamais au top c’est sur) :
- Il est faux de dire qu’à partir du semi ou du marathon ou de n’importe quelle distance c’est dur et on doit manger ceci ou boire cela. Tout fonctionne en nombre d’heure et non en nombre de km, les élites mettent 2h10 au marathon quand c’est la moyenne des participants à un semi marathon …
- En dessous d’une heure, besoin de rien à part éventuellement un peu d’eau pour s’humidifier la bouche
- De 1h à 2h/2h30 : pas besoin de grand chose, un peu d’eau sucrée, un gel ou 2 font largement l’affaire
- Au delà de 3h, les apports sont obligatoires pour performer
- Sur le vraiment long (> 12h) : le nerf de la guerre, c’est l’énergie, si vous ne faites pas rentrer de calorie, vous ne performerez jamais ! Et la course sera un long chemin de croix.
- Une fois en hypo, c’est long et difficile d’arriver à faire remonter le niveau d’énergie. Si ça vous arrive sur une course courte (<2-3h) vous pouvez déjà oublier tout espoir de performance, vous basculez sur "je finis pour me faire plaisir".
- Afin de digérer au mieux et au plus vite ce que vous mangez, il faut avoir la même osmolarité que celle de votre corps (à déterminer par chacun), c’est tout l’intérêt des boissons d’effort : elles s’assimilent vite (l’eau et le sucre). Si vous buvez juste de l’eau, vous serez à la fois en hypoglycémie et déshydraté tout en urinant de l’eau claire.

Pour ce qui est plus spécifique à la course à pieds :
- On ne digère rien de solide en courant ! Il faut arrêter avec les abricots secs et les barres en céréales, vous les aurez encore dans le ventre à la fin de la course. Passé un certain stade de Fréquence cardiaque et de pourcentage de votre VMA (différent pour chacun), vous ne digérez plus rien. Si vous avez la sensation que ça vous fait du bien sur le moment c’est parce que votre cerveau sent le sucre dans la bouche et débloque de l’énergie en prévision de ce qui va arriver. Vous avez le même résultat en vous rinçant la bouche avec de l’eau sucrée (sans la boire). Vous pouvez "tromper" votre corps pendant 30’-45’ ensuite, si y’a plus de carburant, c’est fini.
- Si un marathon est couru avec entrainement correct à son maximum, vous serez bien au dessus du seuil de digestion des solides (c’est évidemment encore plus vrai sur les distances plus courtes).
- L’apport solide a un sens lorsque la distance (et donc le temps de course) s’allonge (trail long ou ultra) car on "court" lentement (<50% VMA en moyenne) et donc on digère ce qu’on mange

Enfin, pour ce qui est de la comparaison de Kilian Jornet et de Goulwenn Tristan, il faut faire très attention.
Ce n’est pas parce que l’un fait des épreuves plus longues que l’autre qu’il est meilleur.
Pour avoir une connaissance assez précise des 2 sports et des 2 performances, je peux vous dire qu’il a 8 divisions d’écart entre les 2 gars : Kilian c’est la league des champions quand Tristan c’est un club amateur de province. Si vous voulez des avions de chasse en triathlon longue distance, vous avez plutôt Robert Karas ou Richard Jung. Ou un fana des longues distances : Christian Mauduit

Dernière modification par Erwan (13/11/2021 10h22)

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1    #6 24/05/2022 10h56

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Belle surprise de trouver un sujet càp ici.
Je cours tous les jours, pour les déplacements du quotidien ou pour me balader en montagne.
Un peu de compet de temps en temps pour pas m’encroûter. mais je trouve ça contraignant : s’inscrire, respecter un horaire, aller à un endroit donné (si pas possible en vélo/train je rechigne), tout ce cinéma pour retirer le dossard… en gros je n’y vais plus que lorsque c’est pour être entre potes.
Pour les aspects techniques, autant de théories que de coureurs, c’est un des intérêts de la discipline, on n’en finit jamais de débattre, d’expérimenter :

Drystan a écrit :

se trimballer avec 2-3L de boisson sur soi est extrêmement peu pratique et contre productif pendant un effort long (le poids c’est un ennemi majeur sur une distance comme le marathon)

Sur marathon je suis plus performant avec 3l d’eau sur le dos que sans. Le fait de pouvoir boire une gorgée au tuyau toutes les 2mn me met beaucoup plus à l’aise que de descendre un gobelet tous les 5km ou de devoir m’arrêter charger un bidon. C’est mon mode d’hydratation optimal, mais il y a aussi certainement un biais psychologique lié à mes entraînements en montagne où on ne plaisante pas avec la ressource en eau : le fait d’en porter trop a un côté rassurant.

erwan a écrit :

Si vous buvez juste de l’eau, vous serez à la fois en hypoglycémie et déshydraté tout en urinant de l’eau claire.

Ni l’un ni l’autre. Le tout quand on tourne à l’eau pure, c’est de la boire "goutte à goutte". Bien sûr, un demi litre d’un coup ne s’assimile pas.
Le sucre est acidifiant pour l’organisme, donc inflammatoire, surtout pendant l’effort. Le petit bonus de perf qu’il apporte est sans intérêt au niveau amateur, eu égard au préjudice pour la santé.
Ma devise jusqu’à 80 km : manger bien manger rien !
Peut-être que le sucre est indispensable sur 24h, je n’ai jamais essayé car ne cours pas pour me détruire, mais ai déjà lu des témoignages indiquant que ma technique peut aussi s’appliquer sur du long :
Le régime cétogène pour l’ultra-endurance : Témoignage de Marc Vallee
Je ne suis pas ce régime d’ultracarnivores mangeurs d’avocats et de coco importés ; j’ai une alimentation assez courante, simplement je supprime saccharose et lactose et arrose tout copieusement d’huile de colza locale ou d’huile d’olive nationale et saupoudre de noix maison…

Erwan a écrit :

Par exemple, je ne mange jamais le matin, quelque soit la compétition.

Idem pour moi. Au niveau stockage d’énergie, la partie se gagne les jours précédents.

Iqce a écrit :

Coté matériel, le soucis n°1 sont les chaussures quand on trouve un bon modèle, le fabricant change la gamme. J’en passe 2 à 3 paires par an, elles me font rarement 1000 km.

là-dessus j’ai de la chance, mes actuelles en sont à 14 000 km. Je suis un poids plume, cours sur l’avant et m’arrête dès que la foulée se dégrade (trop fainéant pour courir quand ça fait mal).

Iqce a écrit :

Coté santé : soigné souvent au début pour des tendinites (TFL), j’ai baissé les sucres, le fromage, booof.

Pour moi supprimer le sucre (saccharose, les fruits et le miel ne posent pas de problème) a fonctionné du tonnerre. Aucune blessure depuis, et une stabilité de la glycémie qui me permet de ne ressentir aucun besoin pendant l’effort. Je me sais fragile et mon but est de pouvoir courir à 80 ans alors tant pis pour les pâtisseries…
Côté fromage tous ne se valent pas : le comté vieux, le beaufort, le gruyère d’alpage, le cantal, la tomme de brebis à longue durée d’affinage… contiennent moins de lactose que la charcuterie. C’est surtout le lactose qui est inflammatoire/tendinatoire, il se trouve avant tout dans les crèmes, glaces, lait, fromages blancs et frais, les produits industriels ayant "lait" (en poudre, concentré etc) dans la composition.

gravel a écrit :

Malheureusement je déplore que ce sport glisse un peu vers quelque chose de trop élitiste socialement parlant (surtout l’ultra)

Même sur du trail moyen et du marathon, c’est défilé de montres-cardios dernier cri, de chaussures à 250 balles et coupe-vent à 150, le budget étant souvent inversement proportionnel au niveau du coureur (hors élite). Affligeant, mais de nature à donner des idées d’investissements en bourse : Garmin, Anta Sports, VF Corp, Fenix…

Stef a écrit :

Pour cette raison et par principe, je boycotte toute épreuve organisée par ASO et ce depuis de nombreuses années.

Idem. Uniquement des courses organisées par des clubs ou des associations, autrement on est mieux à courir en off.

emilienlar a écrit :

Le semi est bien plus accessible : pas besoin de préparation spécifique et on peut les enfiler comme des perles, de mois en mois, voire moins…

En effet. Le rythme ancestral du chasseur-cueilleur était, paraît-il, de 19 km de course (fractionnée) par jour. C’est à peu près mon rythme moyen aussi.


« Celui qui croit en une croissance exponentielle dans un monde fini est fou, ou économiste. »

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1    #7 24/05/2022 12h07

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ENTJ

J’en profite pour continuer le partage d’expérience :

- sur les tendinites, j’ai finit par trouver : malgré 2 visites rassurantes chez le dentiste local, j’ai eu une radio "périphérique" des dents et finalement une reprise de carie à été identifiée sous une couronne sur une dent dévitalisée. Depuis, RAS ! Enfin !
- Sur les chaussures, j’ai des NB Leadville (trouvées "neuves d’occasion" sur Vinted, 20 euros), 1200 km et quasiment toujours comme neuves. Légères, confortables, accroches super sauf sur le glissant ou dans la boue. Mais impossible de trouver ce qui les remplaces chez NB. 14 000 km : incroyable, il n’y a pas une erreur de zéro en trop ? wink

Dernière modification par Iqce (24/05/2022 13h43)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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3    #8 28/05/2022 19h29

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Je pense que les boissons "maison" c’est bien mais c’est pas l’idéal car la composition est pas optimale. Le marketing amène quasi que des mauvais produits sur ce créneau, sortent du lot pour moi Athlet et Endur’active, notamment car bio, et composées avec de la maltodextrine de Manioc qui a un dextrose équivalent de 10 (grosso modo c’est un sucre qui évite les hypoglycémies réactionnelles).

Nicolas Aubineau est un nutri de l’étiquette, il ne fait aucune analyse des produits…par exemple des barres avec chocolats noir, il note le manque de magnésium, alors que l’aliment en contient. Sa réponse: y’en a pas parce que c’est pas marqué sur l’étiquette!

PS: je n’ai aucune position sur les deux marques citées smile

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2    #9 28/05/2022 20h20

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ISTJ

Bonsoir,

Je ne suis pas coureur, j’ai horreur de ça. Mais mon fils pratique l’athlétisme, dans d’autres disciplines, mais disons, que je fréquente ce petit monde.

Si vous voulez investir dans votre passion, alors je vous recommande vivement, avant la nutrition, avant les chaussures, avant les outils technologiques, c’est de vous payer des cours avec un bon entraineur. Il vous apprendra à courir, tout simplement, à poser le pieds, à placer tout son squelette et mettre son corps en position ou vous ne l’abimerez pas, et ou vous pourrez l’exploiter sans vous faire mal.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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1    #10 03/06/2022 01h40

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Hello tous

Je suis surpris que ce forum parle autant d’alimentation.
De mon temps, on échangeait plutôt sur les programmes d’entraînement, les CR de courses, les fractionnés, le travail en côtes, les chronos, la FCmax, la VMA…

Perso, du jus de raisin coupé à 50% d’eau + quelques grammes de sel m’ont toujours comblé en course.
Quand je m’entraînais sérieusement, j’ai toujours mangé n’importe quoi - et picolé le soir, même les veilles de compètes - tout passait.
Ça ne m’a pas empêché de gagner l’Ecotrail de Paris en 30 et 50 km dans ma catégorie d’âge.

J’ai arrêté depuis 4 ans, pris 10 kgs, et pas rajeuni.
Si quelqu’un.e veut bien m’accompagner pour m’y remettre, je suis partant.
Mes terrains de jeu étaient le Parc de Saint-Cloud, les Fausses Reposes et le Bois de Saint-Cucufa (banlieue Ouest)

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[+2 / -1]    #11 03/06/2022 09h07

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Ces histoires d’alimentation cela me saoule et me fait bien rigoler : j’aime la course à pied mais encore davantage le vin, la viande et le fromage. Ce n’est pas à 60 ans que je vais me mettre aux nouilles et au quinoa pour gagner quelques secondes sur un semi !

Dimanche, je vais dans le Jura faire la montée du mont Poupet et ce sera poularde au vin jaune le soir en guise de récup !

Les obsédés de la diététique qui pèsent leurs rations, ils ne doivent pas être bien drôles au quotidien.

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1    #12 03/06/2022 11h43

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hé hé….mes "généralités nauséabondes" comme l’écrit gentiment un contributeur me mettent à l’abri de ce genre de trouble !

Quand à lire des ouvrages sur la course, de surcroît rédigés en anglais, je préfère largement le Canard chaque mercredi.

Etant licencié depuis pas mal d’années, j’ai croisé dans ce milieu pas mal de CSP+ ultra individualistes et pas vraiment rigolos, qui se prennent un peu trop au sérieux

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2    #13 23/06/2022 11h09

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Bonjour,

Je vais aller dans votre sens. J’ai la quarantaine, je pratique beaucoup de sport course à pieds, foot, sport nautique.
Il y a quelques années mes discussions CAP tournaient toutes autour des programmes, des séances de fractionnés etc etc. Je pouvais enchainer un tennis le matin et un foot le soir.

Avec les années, je commence à avoir des petits pépins de type tendinite, élongation etc etc.
L’objectif prioritaire est de continuer à pratiquer sans se blesser. L’alimentation, les étirements, le gainage sont devenus des priorités.

J’aurais aimé ne jamais avoir à me soucier de cela. Malheureusement mon corps en a décidé autrement. Pour continuer à se faire plaisir, certains d’entre nous doivent chouchouter leur corps.

Bonne journée.

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1    #14 11/10/2022 17h12

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De multiples études ont déjà montré que le facteur où la corrélation était la plus importante pour la performance et la progression c’est… le kilométrage total parcouru, quelque soit la vitesse, sur une année, et dans sa vie de coureur au global.
Si vous voulez progresser c’est comme l’épargne donc, il faut y aller crescendo très progressivement et sur long terme, des accidents de parcours peuvent (et vont, parce que les aléas de la vie sont imprévisibles, et parce que même avec les meilleurs volontés/conseils, tant qu’on est pas confronté à son erreur on n’en saisit pas pleinement la portée) arriver, possiblement avec retour en arrière dans la performance, ici il faudra l’accepter avec humilité et ne pas s’entêter à vouloir maintenir des allures "qu’on arrivait à tenir avant" (ceci s’applique aussi au fait de vieillir, à 55 ans personne ne pourra courir comme à ses 30 ans)

Si vous voulez courir plus vite il faut donc courir le plus souvent et le plus longtemps* possible, en immense majorité à allure confortable (80/20 marche ici aussi), par contre si en démarrant on se met à courir souvent trop rapidement l’augmentation du risque de blessure est exponentielle

*1h30 consécutive 1 fois par semaine semble toutefois être la limite tant que vos objectifs se limitent à des courses de ~2h ou moins

Sur la récupération rien de spécifique à la course à pied, mangez bien, dormez bien, limiter le stress autant que possible (physique et mental), il est probable qu’il y ait des routines de renforcement musculaire/étirements/autres sports qui soient complémentaires et aident à la récupération générale, mais c’est un critère bien plus personnel, comme le fait d’être accompagné d’un médecin du sport, podologie, kiné, ostéopathe ou en encore plus exotique avec de la mésothérapie, cryothérapie ou que sais-je encore dont l’efficacité restent à prouver en études réelles mais qui dans des cas particuliers semblent fonctionner (effet placebo ou pas, allez savoir).

Il est possible après une "grosse" course d’avoir des courbatures, fatigue musculaire voire quelques micro douleurs, c’est par contre anormal si elle est aigüe et/ou persistante et qu’elle impacte la vie quotidienne, on peut être tenter de maintenir son footing malgré une blessure par peur de "perdre son niveau" ou parce qu’on veut suivre son plan/on a un objectif mais
Errare humanum est, perseverare diabolicum
Dans l’immense majorité des cas le jeu n’en vaut pas la chandelle, comme pour les placements financiers le ratio risque/récompense n’en vaut tout simplement pas la peine, on perd très peu en étant en léger sous entrainement, on peut perdre énormément (blessure, indispo complète pendant des semaines voire des mois) en étant en surentraînement.

Actuellement en préparation de mon 7è marathon, avec beaucoup de signaux au vert après une annus horribilis entre automne 2020 et automne 2021, et plus que jamais coureur assidu.

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1    #15 03/09/2023 19h05

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Bonjour à toutes et à tous ! Sympa ce fil…
Il n’y a pas de secret pour progresser. Un seul risque au début, c’est de faire trop long trop vite. Il faut au moins une saison à faible intensité avant de parler perf. Le risque de blessure en CAP est élevé.
J’ai un peu d’expérience : un demi-siècle de course à pied. Aujourd’hui amateur de trail, dernière course il y a trois ans, trail de 42 km, 3000m de dénivelé, j’avais 72 ans :-) J’ai terminé deuxième, pas mal me direz-vous… sur combien ? sur deux, nous n’étions que deux dans cette catégorie d’âge :-)

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Favoris 1    2    #16 14/03/2024 17h30

Membre (2020)
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INTJ

PyT25VC a écrit :

PascalD a écrit :

Je ne connais pas la différence d’impact pour les articulations en courant sur un tapis, mais ça fait 40 ans que je cours sur routes et chemins et je n’ai jamais eu de problème. Des baskets de bonne qualité et renouvelées régulièrement sont évidemment indispensables. Mais peut être que le tapis procure un bon amorti effectivement.

Courir sur routes et chemins, en alternant un peu les revêtements avec un peu de montée descente et un peu de virages c’est ce qui se fait de mieux pour la bonne raison que l’on varie les appuis, la rotation de la cheville, la charge des cuisses et des mollets, les flexions de genoux etc.

Ensuite en terme de quelle est la différence d’impact c’est plutôt un terrain intuitif, plus c’est dur plus ça tape physiquement (mais la cheville reste en place), plus c’est mou moins ça tape physiquement (mais la cheville peut bouger dans tous les sens), plus on va tout droit sur du plat plus on est stable et moins il y a de déperdition d’énergie pour conserver la propulsion horizontale (mais plus ce sont les mêmes zones qui sont sur sollicitées et autres sous sollicitées)

Du coup oui le revêtement du tapis c’est plus mou que du bitume, ça tape moins, c’est plus dur que du bon tartan par contre, et c’est plus constant que des sentiers, mais ce n’est pas la panacée pour autant pour les raisons évoquées plus haut (et puis on fait moins d’effort à iso vitesse, le tapis il roule tout seul, donc les performances peuvent être flatteuses)

Le mieux reste de varier, donc si on fait 3-4 footing semaine 1 footing nature, 1 footing route, 1 footing piste, 1 footing tapis c’est très bien pour tester ce que l’on préfère, on peut ensuite rebalancer l’équilibre voire se spécialiser (les traileurs font de la course nature, les marathoniens de la route, les demi fondeurs de la piste), mais trop se spécialiser c’est aussi prendre le risque de devoir compenser des manquements/carences avec des exercices de renforcement ou des gammes.

Il en va de même pour les chaussures, à vendre trop de confort ou économie de course des chaussures peuvent rendre le pied fainéant et amener un terrain propice à la blessure (si non contrebalancé par renforcement/gammes comme plus haut), les monstres surélevés de 5cm qui commencent à se propager sont certes bien pour soulager une fatigue ponctuelle mais des chaussures plus minimalistes sont aussi préférables ponctuellement pour bien travailler ses qualités d’appui.

Mon podologue du sport m’expliquait dernièrement qu’avec l’avènement des carbones sur piste il voyait une recrudescence spectaculaire de blessures auparavant inexistante chez de très jeunes athlètes, ils passaient leur temps en pointes carbones (comme les Nike Dragonfly pour ne pas les citer) qui apportent effectivement des gains intéressants en performance… au détriment de rendre les pieds fainéants (maintenant la chaussure à un effet rocker et se déroule toute seule à l’impact sans vous, la bascule étant amplifiée pas des mousses molles dans lequel le pied s’enfonce avant d’être aidé à la "propulsion" par la lame carbone incurvée, le pied et la cheville ne faisant plus grand chose)

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1    #17 14/03/2024 23h07

Membre (2024)
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Oui, avec plaisir !

J’utilise la méthode de la périodisation pour mon programme d’entrainement. C’est très classique, vous connaissez certainement. Il s’agit d’aller crescendo dans le volume d’entrainement, avec des semaines plus légères pour surcompenser. Tout ceci permet d’amener votre condition physique à un maximum. Mais la fatigue aussi, c’est un corollaire.

C’est là qu’intervient la période d’affutage. Si on se repose par exemple une journée (ou qu’on s’entraine très légèrement), la fatigue va diminuer nettement alors que la condition physique diminuera peu. Or la forme, c’est la condition physique diminuée du niveau de fatigue.

Ça, c’est la théorie. Comment faire pratique ?

D’abord, pour aller crescendo dans son volume d’entrainement, il faut pouvoir mesurer ce volume. Cela peut être en durée d’entrainement, mais la TSS est plus pertinente. Cf. par exemple ici.

Sachant que Strava en version premium (et d’autres applis) font un calcul de la TSS pour chaque entrainement. Avec Strava, vous avez aussi la courbe de suivi des niveaux de condition physique, fatigue et forme (courbe "Fitness & Freshness").

Donc personnellement, j’ai un programme sur 5 ou 6 mois qui me dit chaque semaine quel total de TSS je dois effectuer. Je ne sais pas s’il y a des plans d’entrainement en course à pied basés sur la TSS. De mon côté, je monte mes propres programmes en m’appuyant sur la Bible du Triathlon de Joe Friel (du coup, je vois au passage qu’il y a une nouvelle version très récente). Ça doit pouvoir être transposé à la CAP. Encore une fois, la méthode peut aussi être utilisée avec un volume calculé en temps, mais je n’ai jamais pratiqué ainsi.

Et bien sûr, au-delà du quantitatif, il y a le qualitatif (travail du foncier, seuil, VMA) à intégrer dans le programme d’entrainement.

Le problème de la CAP, c’est qu’on est limité en kilométrage à cause du risque de blessure. La pratique d’autres discipline d’endurance comme le vélo et la natation permettent de faire du foncier (et pas que) sans risque.

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2    #18 15/03/2024 10h37

Membre (2023)
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globtrot, le 14/03/2024 a écrit :

Oui, avec plaisir !

J’utilise la méthode de la périodisation pour mon programme d’entrainement.

haha je vois que nous avons les meme references smile
Pensez vous que ces cycles marchent aussi bien (de facon aussi evidente) pour de la CAP (simplement CAP)
Je veux dire par la que sur un Full avec 10 a 13h d’effort le benefice marginal represente vite beaucoup de temps, surtout si l’alimentation passe et que le moral tient le coup.

Sur un marathon ou une epreuve de moins de 3h, il est certain qu’on ne peut pas arriver crame, mais je ne me verrais pas ressortir mes spreadsheet de calcul de TSS, recovery pick de forme pour cela smile

Voici la reformulation pour ici d’un message que j’ai posté dans un autre forum sur les cycles d’entrainements:
Une grande partie de la théorie de l’entraînement a fortement évolué récemment grâce aux différents gadgets dont nous nous équipons.
Cela a permis de quantifier beaucoup de choses de façon bien plus précise que simplement une sensation ou un rythme cardiaque.

À partir de là, la théorie veut que l’entraînement se base sur une alternance de cycles de charges (CTL) et de récupérations (ATL).
Durant les périodes de charge, on va "s’épuiser" et obliger le métabolisme à fortement s’activer pour se réparer, reconstruire, se renforcer.
Puis, on enchaîne avec une période de récupération qui permettent à notre corps de se renforcer suite aux sollicitations des semaines passées.
À la fin de celle-ci, on recommence une charge.
De cette façon, nous progressons régulièrement.

Afin de quantifier et d’identifier ces cycles, on se base sur l’analyse par séance mais également glissante du TSS ("training stress score").
Qui correspond à la "quantité de fatigue" que laisse chaque séance.

On suit le TSS après chaque séance puis on analyse dans un second temps les ATL et CTL respectivement :
•    CTL : Chronic training load (moyenne des TSS sur 40 jours), la charge d’entraînement à long terme, un cycle de charge en général de 4 à 6 semaines.
•    ATL : Acute training load (moyenne des entraînements de la semaine), la charge d’entraînement à court terme, sera un indicateur de notre fatigue.
Quand on est en période de charge, l’ATL > CTL : on fait de plus en plus d’efforts de plus en plus durs ou longs, on se fatigue/épuise.
Quand on est en récupération, ATL < CTL : la semaine en cours est plus légère que la semaine passée, on est en récupération.
L’avantage, c’est que les bénéfices de l’entraînement des 40 jours passés vont s’estomper moins vite qu’on ne va retrouver sa fraîcheur.

Donc, après une période de 7 à 10 jours à faible volume d’entraînement, on est frais et on n’a presque rien perdu en forme physique.
Nous voilà prêts pour notre second cycle de charge de 4 à 6 semaines ou une compétition.

Si vous faites des graphiques de ces courbes, on visualise très bien le retour du pic de forme qui arrive très vite alors que la "perte" de performance met beaucoup plus de temps à disparaître.

Ces techniques sont très utilisées en triathlon.


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