gil, il faut faire attention avec les listes automatiques.
Ce ne sont qu’une première sélection avec laquelle il faut travailler. Ca évite de travailler toute la cote, on se concentre sur une présélection, mais ca n’est certainement pas un portefeuille idéal.
Il y a beaucoup de cas particuliers, du type dividendes exceptionnels qui polluent les chiffres et qu’il faut retraiter, de façon qualitative, en lisant les rapports et en comprenant ce qui se passe dans l’entreprise.
Sans même parler des dividendes exeptionnels, il faut avant tout savoir si les dividendes seront "tenables", c’est à dire si la société dégage assez de liquidités et de résultat opérationnel pour les payer. Certaines sociétés se "saignent", allant jusqu’à s’endetter pour payer les dividendes et assurer leur image boursière. Personnellement, dans ce cas, je reste à l’écart.
Concernant les trackers, j’ai le même avis que Philippe.
Je préfère être actionnaire en direct, on reçoit les rapports annuels, on peut aller aux AG et on a parfois des petits "plus" intéressants (div bonus de fidélité, etc).
Surtout, on est juridiquement propriétaire d’une entreprise, c’est du "monde réel", par rapport à un produit financier qui réplique un indice, aspects qui restent dans le "monde financier". En cas d’OPA/OPR par exemple, ca peut faire la différence alors qu’un tracker suivra un indice, qui souvent sortira les valeurs qui subissent des "situations spéciales".