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2 #1 03/04/2012 15h44
- Derival
- Membre (2010)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 124
La capitalisation du CAC 40 dans son ensemble est de 850 milliards, donc je continue de penser que tout cela n’a pas de sens …
Un peu d’histoire … a écrit :
Parmi les investisseurs ruinés figurent plusieurs membres du gouvernement, et Isaac Newton : après avoir réalisé une plus-value de 7 000 livres en avril, il rachète au plus haut et perd 20 000 livres. Plus tard, il déclare : « Je peux prévoir le mouvement des corps célestes, mais pas la folie des gens. »
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1 #2 23/08/2012 11h42
- Sinclair
- Membre (2011)
- Réputation : 39
Job a écrit :
Toujours bluesy pour le moral de n’avoir pas acheté de titres en janvier 2004 quand elle cotait 10 $ alors qu’elle plane maintenant à 665 $
L’attachement émotionnel à un titre, positif ou négatif, me semble un excellent critère pour éviter ce titre.
Job a écrit :
Que faire ? Y rentrer malgré tout en visant les 1000 d’ici un an ?
Si vous ajoutez un ancrage cognitif au chiffre 1000, juste pour son côté magique, au lieu de calculer votre propre valorisation…
Job a écrit :
Miser sur l’Iphone 5, le mini Ipad, une nouvelle télévision ?
Apple a réussi un coup de maître (l’iPod) puis deux coups de génie consécutifs (iPhone et iPad), ce qui doit avoir peu de précédent dans l’histoire industrielle. Ça leur assure des cash flows plantureux pendant quelques années. Mais la valorisation semble impliquer qu’ils vont :
1) soit conserver ad vitam aeternam des marges indécentes sur les gammes existantes en dépit d’une concurrence féroce,
2) soit continuer à enchaîner les coups de génie, révolutionner la télévision, l’automobile, le forage pétrolier, le voyage spatial…
Est-ce bien raisonnable ? Ne serions-nous pas plus avisé de chercher le prochain Apple ?
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1 #3 10/02/2013 15h26
- jfmorissette
- Membre (2012)
- Réputation : 4
Einhorn qui exhorte Apple à retourner plus d’argent aux actionnaires, voici un extrait où il articule bien son idée :
Einhorn Urges Investors to Send `Message’ to Apple
Et la réplique, intéressante et nuancée d’un favori de Philippe, Damodaran :
Financial Alchemy: David Einhorn’s “value” play for Apple
Et enfin, la réponse d’Apple a Einhorn :
Statement by Apple
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1 #4 02/05/2013 04h35
- jfmorissette
- Membre (2012)
- Réputation : 4
Damodaran évalue Apple à 588$ sans nouveaux produits. Analyse intéressante.
Musings on Markets: Apple: News, Noise and Value
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1 #5 27/05/2013 19h15
- bifidus
- Membre (2011)
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Sans doute :
- 15% de prélèvement US
- 15.5% de CSG
- 21% d’avance sur imposition sur le revenu…
Et une évaporation un peu élevée en frais de change (je crois qu’on était plutot a 1.29).
J’ai échappé aux 21% avec la lettre qui va bien, mais je vais quand meme me prendre 14% d’IR à venir.
Ca m’a fait 4.96 euros pour 3 actions chez Boursedirect ce qui est correct au centime prés… Bon j’ai pas vraiment acheté pour le rendement !
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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2 #6 17/01/2016 21h02
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Le moat d’Apple n’est pas limité à leurs produits, leur écosystème, ou leur image de marque.
On se demande comment ils pourront maintenir leur croissance, comment continuer à innover ? Mais le moat d’Apple, c’est aussi la matière grise !
De ce que je vois autour de moi, ils n’ont aucun mal à recruter les esprits les plus brillants, et ce n’est pas qu’une question de salaire, loin de là. Dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) par exemple, Google et Apple raflent la mise, la plupart des docteurs et ingénieurs rêvant de travailler pour eux. Et ceux qui vont ailleurs finissent par se faire racheter. Il n’y a qu’à voir les acquisitions faites par ces deux mastodontes (entre autres).
Est-ce qu’il y a encore des marchés à conquérir pour Apple ? Oui, plein :
- la voiture sans conducteur (Titan)
- le paiement mobile (Apple Pay)
- la TV (Apple TV)
et tellement d’autres chose où Apple peut révolutionner le marché grâce à ses compétences, surtout en IA qui peut impacter voire déstabiliser énormément de secteurs.
Mais Apple est probablement la multinationale la plus secrète au monde. Un chercheur qui se fait recruter chez Apple ne saura même pas sur quoi il va travailler, et une fois embauché il ne saura rien des autres projets de la boite (je parle en bonne connaissance de cause). Apple a vraiment les moyens de surprendre, dans beaucoup de secteurs. Je ne m’inquiète vraiment pas sur la capacité d’Apple à sortir de nouveaux produits/services.
Alors pourquoi hésiter ?
1) Parce que c’est la plus grande capitalisation boursière au monde, et que l’action ne peut pas continuer à composer à 15% par an indéfiniment en partant d’aussi haut …
2) Parce que leurs revenus proviennent majoritairement des iphones, et rien ne dit qu’Apple saura monétiser aussi bien ses futurs produits/services. En même temps, les smartphones ne sont pas prêt de disparaître.
N.B. : La capitalisation boursière est une barrière pour moi. Dans le cadre d’un portefeuille diversifié Apple a toute sa place, mais comme je suis en phase de constitution du capital je suis prêt à être un peu plus concentré et à profiter de mon avantage de pouvoir investir sur des capitalisations bien plus petites. Pour l’instant je suis encore 100% cash à la recherche d’opportunités (ce n’est pas ce qui manque, ce qui manque c’est le temps de les étudier).
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6 #7 11/02/2016 00h06
- Gaspode
- Membre (2015)
Top 50 Actions/Bourse - Réputation : 238
Franchement, vbvaleur je pense que vous vous trompez quasiment complètement.
La raison pour laquelle Apple est devenu le monstre qu’il est actuellement n’est pas seulement Steve Job.
Le plus gros facteur a été de transformer une entreprise qui avait 120 jours de stock en 98 en une qui en a aujourd’hui moins de 6 jours (inventory turnover 62 sur le dernier bilan), et en même temps créer une chaîne d’approvisionnement quasiment sans égale (de toutes les entreprises de son secteur, Apple est celle qui a la capex la plus faible par rapport à son opex, tout en n’utilisant que peu de pièces OEM mais du sur mesure). Ce genre d’efficacité avait été la clé du succès de Dell et est une des raisons de celui d’Apple.
Le principal artisan/architecte de tout ça a été Tim Cook et ses équipes, et il n’y a aucune raison de penser que les équipes sont moins efficaces aujourd’hui. SJ était visionnaire et son attention aux petits détails a été vitale pour le succès d’Apple, mais ce point est couvert par Jony Ive.
L’Applewatch est loin d’être un échec, il n’a jamais été question d’en vendre 50M la première année, sauf dans les délires de quelques analystes. Les ventes ont été en fait supérieures à celle de l’Iphone à son lancement en 2007, ce qui est considérable pour ce qui n’est (encore) qu’un accessoire. L’ipad pro et son stylet révolutionnaire ontt rendu le leader du marché (wacom cintiq) obsolète du jour au lendemain de l’avis unanime des artistes qui l’ont essayé.
L’iphone 6 est tout simplement le plus gros succès d’apple, et le premier mobile qui coupé complètement l’herbe sous les pieds de Samsung qui avec un ASP en baisse vertigineuse et une perte de la fabrication des cpus au profit de TMC va avoir du mal à s’en remettre sur le segment.
Si on observe la capex de la société en 2015, voir les articles d’Asymco expliquant comme cela permet de prévoir les lancements dans 12-18 mois, Apple est en train de travailler sur quelque chose de très gros, et c’est trot tôt pour être le projet Titan (automobile). Pas vu de fuites sur ce que cela peut être par contre.
Le lancement en Inde avec un accord avec le gouvernement pour avoir une exemption à la loi imposant au moins 30% de fabrication locale est un succès que n’avait pas pu obtenir SJ. D’ailleurs c’est la même raison qui a retardé la vente des rafales dont on a tant parlé. La projection est que sous 5 ans, l’Inde pourrait devenir le 2° marché pour Apple après la Chine. C’est extrêmement important.
La création des CDN Apple est aussi un projet de Cook pas SJ, et on peut en voir l’importance quand Akamai qui était le premier fournisseur de cette capacité annonce des résultats en baisse à cause de ça. Apple et Microsoft vont diviser par 2 le CA correspondant chez Akamai en 2016.
Tim Cook est peu charismatique et Jony Ive est tout aussi important, mais il fait un excellent boulot.
Maintenant l’action AAPL est complètement décorrelée de Apple l’entreprise, mais ça c’est un problème lié à Wall Street et son obsession pour les tech à forte croissance qui ne gagnent pas d’argent (les FANG).
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2 #8 07/03/2016 11h17
- Stibbons
- Membre (2014)
Top 50 Obligs/Fonds EUR - Réputation : 59
3 documents pour continuer à enrichir ces débats
- Le gros problème de la fragmentation android. Des graphes très clairs pour comprendre la vraie source du probleme, comme celui-ci:
Ca semble une évidence, mais cela augmente énormément le cout de maintenance d’une application Android.
- Le retour sur investissement du développement d’une application android vs ios. Voici un extrait d’une BD que j’ai plaisir à lire tous les jours sur la vie d’une startup française à la Silicon Valley:
- Google parodie ce problème de fragmentation en faisant une magnifique publicité.
Voilà, bonne journée!
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2 #9 16/05/2016 16h15
- sat
- Membre (2014)
Top 50 Expatriation
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 10 Invest. Exotiques - Réputation : 141
Pour le 13F Form c’est par ici.
On pourra voir qu’en même temps il achète toujours IBM, sur lequel il semble en effet bien plus confortable, avec près de 80M d’actions achetées. Selon ce même document c’est le Manager 4 (Warren Buffett) qui a procédé à l’achat sur Apple, ou sinon un de ses lieutenants.
List of Other Included Managers:
Provide a numbered list of the name(s) and Form 13F file number(s) of all institutional investment managers with respect to which this report is filed, other than the manager filing this report.
No. Form 13F File Number Name
1 28-2226 Berkshire Hathaway Homestate Insurance Co.
2 28-5678 Berkshire Hathaway Life Insurance Co of Nebraska
3 28-14389 BH Finance LLC
4 28-554 Buffett Warren E
5 28-1517 Columbia Insurance Co
6 28-06102 Cypress Insurance Co
7 28-11217 Fechheimer Brothers Co
8 28-852 GEICO Corp
9 28-12941 Medical Protective Corp
10 28-1066 National Fire & Marine Insurance Co
11 28-718 National Indemnity Co
12 28-5006 National Liability & Fire Insurance Co
13 28-11222 Nebraska Furniture Mart
14 28-12947 U.S. Investment Corp
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2 #10 28/07/2016 21h05
- InMyselfITrust
- Membre (2015)
Top 50 Crypto-actifs - Réputation : 25
@Miguel
Deux séries temporelles peuvent très bien avec un coefficient de corrélation très proche de 1 par pur hasard : par exemple les cours d’Amazon et Apple (surtout si on commence à shifter les courbes comme cela nous arrange)
On peut très vite le simuler sur Excel en générant un grand nombre de séries aléatoires et en calculant le coef de corrélation de chaque paire de séries. Si par exemple vous en générez, disons 1 million, ça ne m’étonnerait guère que vous trouviez un certain nombre de paires de courbes avec un coef très très proche de 1. Et cela par pur hasard…
Concernant le lien, non ce n’est pas une pub. Je montre souvent ce site au boulot afin que les gens prennent du recul concernant les corrélations.
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2 #11 01/08/2016 14h26
- Jef56
- Membre (2014)
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On ne réconciliera pas les pros et les cons (sans faire de vilain jeu de mots) sur Apple et il est indéniable que le manque d’innovation sur l’iPhone est un réel problème et risque pour les revenus futurs.
Mais en tant qu’utilisateur tardif de Apple, en fait quand j’en ai eu les moyens c’est à dire en 2008 pour le premier MacBook, 2010 pour le MacBook Air, l’iPad et 2015 pour l’iPhone 5s, je ne changerai pas de marque aujourd’hui après avoir goûté à la pomme.
Mon MacBook de 6 ans est toujours aussi beau, fonctionne toujours aussi vite avec les nouvelles versions iOS.
J’ai changé récemment pour un iPhone SE, en 2 clicks j’ai effacé les données du 5s et en 15 min toutes les données étaient téléchargées sur le SE.
Que je sois sur l’iPhone le MacBook ou l’iPad je retrouve toutes mes données et un environnement identique.
Les montées de version iOS n’obligent pas à réapprendre une interface comme chaque montée de version MS.
Il y a très peu de bugs, jamais de reboot, pas de virus… Bref vous connaissez les avantages mis en avant par les pros.
Je trouve que l’iOS est le plus gros moat de Apple. Et avec iTunes et l’Apple TV et Apple Pay et bientôt les wearables et les applis domotiques cela va le devenir de plus en plus. Alors oui on est ’enfermé’ (c’est relatif toutefois si Apple répond aux besoins) dans un environnement et des contraintes Apple, oui il faut payer (je ne trouve pas cela excessif), mais quel confort d’utilisation!
J’ai passé l’âge de télécharger des films ou musique illégalement, d’installer une nouvelle carte graphique ou un nouveau driver… Aujourd’hui je veux que ça fonctionne tout seul quand j’en ai besoin et c’est la promesse de iOS. C’est pour moi le plus grand moat.
Devoir passer 2 heures pour changer de téléphone en étant persuadé de perdre des données? Ce n’est plus pour moi, merci.
Edit: je prends plaisir à me remémorer une expérience dans les années 90 lorsque j’avais un Palmpilot (qui n’existe plus aujourd’hui alors qu’ils étaient précurseur sur le marché du personnal computer aujourd’hui remplacé par les applis des téléphones). J’avais acheté un personnal computer chez ACER pour remplacer mon Palm en 99 quand Acer et Asus investissaient le marché. Mon ACER n’a jamais fonctionné et le SAV ne l’a jamais repris malgré 2 retours (panne intermittente), il est parti à la poubelle. C’est une expérience qui ne pourrait pas se produire avec Apple. Cela m’avait vacciné à l’époque des nouveaux entrants qui copient le leader: ACER pas beaucoup et ASUS pas beaucoup non plus!
Dernière modification par Jef56 (01/08/2016 15h03)
Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.
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2 #12 14/10/2016 05h22
- WayWardCloud
- Membre (2014)
- Réputation : 79
L’avantage de Google dans le monde du smartphone, et a mon avis la raison pour laquelle ils décident finalement de se lancer en direct, c’est qu’ils proposent un service d’abonnement MVNO fermé qui ne fonctionne qu’avec leurs téléphones appelé Project Fi.
Je ne pense pas qu’ils aient un avantage quelconque au niveau du smartphone lui-même (intégration d’Android native, mais c’est tout) comparé à Apple ou Samsung et ils le savent. En revanche, la qualité du service client, la simplicité du plan (unique et transparent) et le prix (2 ou 3 fois moins cher que les opérateurs historiques) de Project Fi les placent à des années lumières des autres opérateurs (Verizon, ATT, T-mobile, Sprint) et peuvent décider les gens à acheter un Nexus ou un Pixel juste pour pouvoir être chez Project Fi. Pour résumer, je pense que le Pixel n’est qu’une façon d’étoffer l’offre de project Fi tout en restant fermé. Un provider de téléphonie et data réellement simple, pas cher et international ça c’est une révolution et un potentiel de croissance unique car tout le monde déteste avoir affaire à son provider.
"Year after year / On the monkey's face / A monkey face."
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2 #13 14/10/2016 13h11
- Miguel
- Exclu définitivement
- Réputation : 805
the MVNO
Ben Popper Apr 22, 2015, a écrit :
dans Www.theverge.com/
What the hell is an MVNO, and why is Google building one with Fi?
An unlikely approach to disrupting the wireless industry
The basic arrangement of an MVNO works like this: a big carrier sells its unused network capacity at wholesale prices to a smaller company that can capture a part of the market that is less profitable or more difficult to reach with its existing plans. "It’s a balancing act," T-Mobile’s Doug Chartier said back in 2013. "In a perfect world, the MVNO uses enough network to create a contribution to the organization without being detrimental. That’s the holy grail."
Qu’est ce qu’un MVNO, et pourquoi Google construit un MVNO avec Fi?
MVNO =Mobile Virtual Network Operator
Une approche peu probable de perturber l’industrie du Wifi.
L’arrangement de base d’un MVNO fonctionne comme ceci: un grand transporteur vend sa capacité de réseau non-utilisé au prix de gros à une "petite entreprise" qui peut capturer une partie du marché qui est moins rentable ou plus difficile à atteindre avec ses plans existants. «C’est un acte d’équilibre," Doug Chartier T-Mobile a dit en 2013. «Dans un monde parfait, le MVNO utilise assez réseau pour créer une contribution à l’organisation sans être préjudiciable. C’est le Saint-Graal."
Pour tout l’article, en anglais, cliquer sur le lien en début de post.
'Experience is what you get when you leave the forum Devenir rentier
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4 #14 05/08/2017 14h53
Gaspode a écrit :
C’est bien mal connaitre le secteur de croire qu’un déclin rapide est possible.
Encore une fois il suffit de regarder Nokia, Palm ou Blackberry pour voir que le déclin rapide est bien possible. C’est bien pour ça qu’Apple, Google & co gardent des masses de cash - ils savent que la sortie de route arrive vite (parce que sinon, les bons du trésor US c’est assez moyen pour utiliser ses profits…) et le cash ne sert pas tant à financer de la R&D que de faire une OPA pour rester dans la course. (voir par ex. FB rachetant Instagram ou WhatsApp)
Les études US montrent que la durée de vie d’Iphone dans une famille est supérieure à 4 ans. Parce que si l’acheteur initial va le remplacer au bout de 16 mois en moyenne, le précédent va être utilisé en "hand me down" par un autre membre de la famille, d’abord époux et enfants, mais aussi parents et famille plus éloignée. Ca rend l’écosystème extrêmement "sticky".
Il est douteux que les enfants de 12 ans qui récupèrent un iPhone de 3 ans d’age de leur maman soient de gros consommateurs iTune/iCloud. Quand bien même, cette activité reste minoritaire chez Apple, ça ne peux aider qu’a amortir un peu une chute éventuelle - au final il faut continuer à vendre des appareils neufs.
Si déclin il y a, cela viendra de nouveau produits utilisant l’AR, la reconnaissance vocale, et c’est là que la R&D importante permise par le cash dispo rentre en compte.
Vous oubliez complètement la "commodification" (il arrivera peut être un moment où dépenser $1200 dans un téléphone légèrement plus joli et rapide qu’un appareil à $150 lassera les clients) ou simplement l’essoufflement. Contrairement à Google, Amazon ou Facebook, Apple doit sortir une nouveauté tous les ans qui soient assez innovantes pour justifier ses marges exorbitantes. On est ici assez proche du secteur de la mode en fait.
Vous êtes fans des produits et de la marque et c’est compréhensible, mails il ne faut s’en aveugler. Le marché n’est pas idiot : s’il valorise moins Apple malgré des chiffres si extraordinaires, c’est bien qu’il voit des dangers qui justifient une certaine décote. Libre à vous de les occulter, et peut être qu’ils ne se matérialiseront jamais, mais les investisseurs eux les vois bels et bien.
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2 #15 27/08/2018 11h49
- Gaspode
- Membre (2015)
Top 50 Actions/Bourse - Réputation : 238
*Apple se considère et se valorise comme un fabricant de hardware. L’IP associée à OsX et iOs (dizaines voire centaines de milliers d"hommes/heures) n’est pas valorisée complètement. Certaines parties achetées, comme Siri, sont prises en compte dans le goodwill, mais à leur valeur initiale. Comme le software n’est jamais vendu, c’est tout à fait normal, mais c’est un intangible invisible et réellement énorme. Pour prendre une analogie avec l’immobilier, la valeur de reconstitution est très largement supérieure à ce qui est au bilan.
De même, la valeur de la marque elle-même, bien qu’en tête ou dans les trois premiers du classement Forbes depuis 2011, n’est pas prise en compte dans sa globalité mais seulement par parties. Globalement ça vaut $170B d’après Forbes et peut-être le quart en intangibles dans le bilan.
*Chez les fabricants de grande campagne (> 100 000 pièces) il y a généralement deux manières de procéder :
- le donneur d’ordre passe une commande avec un engagement sur une quantité minimale totale et une quantité par an pour des pièces ou sous-ensembles finis, le sous-traitant fait les investissements machine et outillages nécessaires et inclut les amortissements correspondant dans le prix de vente. Donc, le sous traitant fait l’avance, prend tous les risques, mais le donneur d’ordre paie plus cher à cause de l’amortissement. Les commandes sont forcément de longue durée (typiquement 5 ans). Un point extrêmement important est que dans ce cas, c’est le sous-traitant qui est propriétaire des outillages, et si le donneur d’ordre veut changer de fournisseur, il devra repayer de nouveaux outillages. Suivant le domaine, l’outillage peut représenter jusqu’à 20 à 30% du prix. C’est la façon traditionnelle de faire et c’est comme ça que marche une bonne partie des campagnes automobile ou électro-ménager.
- le donneur d’ordre fait la conception non seulement de la pièce finie, mais du process de fabrication complet, fait réaliser les outillages et les confie à un sous-traitant qui ne sera en charge que de la fabrication. Dans ce cas, même si on utilise les machines du sous-traitant, ce dernier ne fait pas l’avance des outillages, le prix payé est donc plus faible et il n’y a plus besoin d’engagements longue durée pour l’amortissement. Le donneur d’ordre prend cependant le risque que sa conception soit moins experte que ne l’aurait été celle du fournisseur. C’est la façon moderne de faire quand le donneur d’ordre peut choisir entre plusieurs fournisseurs et n’a pas besoin d’une expertise particulière. Dans beaucoup de cas, il y a cependant collaboration avec le fournisseur choisi en amont pour profiter de son expérience et donc une garantie initiale d’exclusivité.
Apple va plus loin. Ils sont connus pour fournir la ligne complète gratuitement en échange d’un prix ras les pâquerettes sur X pièces et l’installer chez le fournisseur. Quand Apple n’a plus besoin de la ligne, la propriété des machines est transférée au fournisseur. Le piège, c’est qu’Apple ne s’engage pas sur les quantités et si pour une raison ou une autre, le sous traitant s’avère incapable de fournir, Apple peut simplement le laisser tomber.
Apple a commencé à procéder comme ca quand Corning était réticent à faire les investissement nécéssaire pour produire le Gorilla glass des premiers iPhones. Le produit existait depuis 30 ans mais le marché était si confidentiel que la demande était satisfaite par le centre de R&D. Arrive Jobs, qui demande un verre résistant dans 3 mois. Il a fallu payer pour moderniser les machines.
*En ce qui concerne le rythme de restitution, il a fallu simplement attendre que les taxes de repatriation du cash soient enlevées. L’objectif annoncé est de devenir cash neutralisé rapidement.
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2 #16 28/08/2018 14h24
- Bergamote
- Membre (2014)
- Réputation : 43
1) L’historique des buy-backs.
Common stock repurchased (Morningstar):
2013-09: 32.9
2014-09: 29.7
2015-09: 35.2
2016-09: 45
2017-09: 22.8
2018-6 (10Q): 53.634
Je ne sais pas s’il y en a eu en 2012 mais au total, 219,2 bn : à peu de choses près donc le montant repris par le NYT.
2) Même si Apple économiserait au total 50bn (15,5% versus 35% sur 250bn) depuis la nouvelle loi fiscale du début d’année,
- tous les buy-backs n’ont pas eu lieu dernièrement;
- cela prendra du temps de tout rappatrier --> Gaspode évoque 3 ans 1/2.
3) Rappelons la règle :
Vernimmen a écrit :
Il n’y a création de valeur que si le poids accru de la dette contraint les dirigeants à de meilleures performances, ou si les actions sont rachetées à un prix inférieur à leur valeur, ou si, enfin, les fonds ainsi restitués aux actionnaires étaient investis dans l’entreprise à une rentabilité insuffisante.
Du coup, j’ai regardé quelle dette il y avait dans le 10K, souvent, on en parle moins:
* 12 bn d’unsecured short-term promissory notes (“Commercial Paper”) à 1,2% pour 9 mois max
* floating- and fixed-rate notes with varying maturities for an aggregate
principal amount of $104.0 billion --> pas trouvé un taux moyen.
--> bizarrement, quand on pense Apple, on pense dispos à l’actif et on en oublie la dette au passif.
4) @ Gaspode: en fait, pendant 3 ans 1/2 et jusqu’à ce que l’on vous rende votre cash, vous êtes investis comme suit:
10 K 2017 a écrit :
The Company’s marketable securities investment portfolio is primarily invested in highly-rated securities, and its investment policy
generally limits the amount of credit exposure to any one issuer. The policy generally requires investments to be investment grade,
with the primary objective of minimizing the potential risk of principal loss.
5)
Gaspode a écrit :
C’est une spirale perdante par nature, parce que dans la plupart des cas les marges décroissent plus vite que l’acquisition de nouvelles parts de marché
Qu’est-ce qui vous laisse aujourd’hui penser qu’Apple peut se soustraire à ce que vous semblez décrire comme une presque loi économique sinon ?
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2 #17 31/08/2018 13h40
- Gaspode
- Membre (2015)
Top 50 Actions/Bourse - Réputation : 238
Si vous voulez avoir un peu plus le vertige, pensez au sort de Ronald Wayne.
En 1976, il reçut 10% des actions Apple (pour avoir ramené à la raison Woz), et n’ayant pas confiance dans l’avenir, revendit 15 jours plus tard à Jobs et Woz pour 800$. Il reçut en plus 1500$ un peu plus tard pour renoncer à toute action contre Apple, soit un peu moins de 10 000$ de 2017.
S’il avait gardé ses actions, elles vaudraient $107 Billions, soit la 2° fortune mondiale derrière Jeff Bezos !
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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2 #18 03/01/2019 18h28
- flosk22
- Membre (2016)
- Réputation : 128
Mouais, regardez autour de vous, de moins en moins de personnes achètent Apple.
La concurrence est de plus en plus pesante, Huawei fait de très bon téléphone pour beaucoup moins cher et grappille des parts de marchés, et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Le prix des Iphone ne se justifie en rien, ils ont un an de retard en terme "d’innovation", je mets des guillemets parce qu’on est désormais plus sur des gadgets que de réelles innovations.
Même chose pour le prix des Mac qui génération après génération deviennent de plus en plus déconnecté de la réelle valeur ajoutée de ces objets.
Si il était encore possible de se dire qu’on a achetait à un bon rapport qualité prix il y a quelques années, ce n’est désormais plus le cas, et on a plutôt l’impression de se faire avoir quand on regarde ce que propose la concurrence et surtout à quel prix elle le propose.
Quant aux services, netflix vient d’annoncer qu’il se retirait de l’apple store, comme d’autre avant. C’est une vague qui ne fait que commencer, les sociétés les plus connus et qui n’ont pas besoin de l’apple store vont probablement continuer à se désengager pour booster leurs marges. Et les "gros" restent les principaux pourvoyeurs de revenus sur ce segment, a titre d’exemple, Netflix a lui seul représente quand même près d’un milliards de revenus pour apple.
Oui cela peut potentiellement représenter un important relais de croissance de futur, mais je pense que c’est surestimé par certain et que cela ne viendra pas endiguer la prévisible décroissance du segment "iphone".
Alors oui, il restera toujours des fans inconditionnels de la marque parce qu’elle a réussi à créer un univers autour d’elle et c’est bien là sa principale force, cependant a mon avis Apple va descendre de son piédestal dans les années à venir.
Maintenir un tel niveau de rentabilité sur le long terme n’est pas possible, d’autant plus quand son marché devient un marché de commodité comme celui des smartphones.
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2 #19 30/12/2019 21h27
- corsaire00
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Bonjour,
Mr marché est décidément épuisant.
Apple a commencé l’année 2019 de façon très mouvementée.
Mon histoire sur l’action Apple est récente car j’ai constituée ma 1ère ligne en 2019 avec un achat à 170$ alléchée par l’idée d’acheter une action de qualité avec une base d’utilisateurs sympathique, une migration vers les "devices" comme l’apple watch, les air pod et les services.
Quelques semaines après l’action touchait 145$ avec l’apocalypse annoncée d’une société has been et d’un bannissement par les utilisateurs chinois sur fond de guerre économique Chine/USA.
Ce soir Apple cote 291,5$ ! soir quasiment un X 2 sur une action qui représente une capitalisation de 1288 milliards de dollars.
Comment Mr Marché peut décider de passer de 140 à 291$ sur une société de cette taille avec un business connu, ca reste un mystère pour moi.
Il me reste maintenant à gérer un sujet de temporalité.
Je reste convaincu qu’Apple peut aller plus haut, après cela reste une question de timing car à 291,5$ je trouve que l’action est plutôt bien payer mais mr marché ne semble pas vouloir accorder une baisse à cette action.
ci-dessous un tableau intéressant qui met en évidence que les analystes sont pour la plupart "des cakes" ou que mr marché se trompe.
et la source pour éviter un - 1 à défaut de +1
https://seekingalpha.com/article/431455 … ld-give-up
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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3 #20 20/05/2020 17h25
- Tanuky
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Nous y sommes presque ! Apple va dépasser à elle seule la valorisation de la somme de nos valeurs du CAC 40 !
Apple : 1,38B$
Somme CAC 40 : 1,41B€
Incroyable… Qui pouvait prédire un tel écart entre nos marchés ? Comment les boites américaines ont-elles pu prendre une telle avance sur nos "petites" sociétés ?…
J’en reste bouche bée…
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5 #21 20/08/2020 17h13
- CroissanceVerte
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“INFJ”
Les services représentaient l’an dernier seulement 18 % des revenus d’Apple, mais c’est la branche qui croit le plus vite et sa marge est le double de celle des produits physiques. Cela inclut Apple Store, iCloud, AppleMusic, le service de streaming Apple TV+ qui vient d’être lancé, et surtout ApplePay :
Bernstein a estimé qu’Apple Pay représentait désormais 5% des transactions mondiales par carte et que ce nombre pourrait atteindre 10% d’ici 2025. Il a dépassé PayPal et croit 4x plus vite. Le Financial Times a rapporté qu’Apple gagnait 0,15% de toute transaction Apple Pay. source
Apple vient juste de racheter la fintech canadienne Mobeewave qui a développé une technologie pour transformer les iPhone en terminaux de payement (permettant aux commercants et particuliers de se passer de ces derniers).
De plus Apple Pay n’est pas le seul produit de payement d’Apple qui a lancé sa carte de crédit l’an dernier en partenariat avec Goldman Sachs (qui a annoncé que cette carte détenait le record de croissance jamais enregistré par une carte bancaire).
Apple Pay a passé un accord avec AfterPaypour distribuer leur service de « Buy now Pay later ».
Google Pay suit la même voie mais avec du retard sur la sécurité et l’indépendance.
Square a récemment reçu l’autorisation d’ouvrir une banque aux USA ce qui signifie qu’elle sera bientôt en mesure d’octroyer des prêts commerciaux aux commerçants qui traitent les transactions par carte via son système de paiement. Apple pourrait s’en inspirer...
Je ne serais pas étonné que le chiffre d’affaire des services de paiements d’Apple dépasse celui de la vente de produits dans les prochaines années. Et ce n’est pas la petite plainte anti-concurrentielle à propos des paiements sur Apple Store déposée auprès de l’Union européenne
ou la gentille audition au congrés américain, ou encore la révolte de Fortnite, qui vont y changer quoi que ce soit…
Ceci n'est en aucun cas un conseil achat ou vente… Mais un conseil de verdissement, oui !
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4 #22 21/08/2020 11h05
L’excellent prof de valorisation Aswath Damodaran publie une étude toute fraîche sur les GAFA. L’article vaut la lecture mais on peut se concentrer sur le résumé, qui pose Apple comme de loin la plus sur-valorisée, suivie par Microsoft et Amazon. Facebook semble la seule a un prix encore attractif.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par Betcour (22/08/2020 07h28)
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2 #23 18/04/2021 18h09
- corran
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vbvaleur les chiffres que vous sortez s’arrêtent au 30 septembre 2020 et n’incluent donc pas ce qui est pricé, c’est-à-dire Q1 2021 (oct-déc 2020) qui a été de loin le meilleur de l’histoire d’Apple
Côte produits, Apple possède avec ses nouveaux processeurs le meilleur silicone de la planète ; les ventes de Mac ont doublé en 2020 (année calendaire) à la faveur du confinement et avec les puces ARM se maintiendront a minima à ce niveau en 2021.
Côte revenus et bottom line, l’écosystème Apple dévie de plus en plus vers des revenus récurrents (software, commissions) dont la marge est proche de 100% alors que les produits sont à 35.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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2 #24 19/04/2021 16h26
- SirConstance
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Je n’ai peut-être pas été clair. Personnellement je ne conteste pas le fait que les taux aient un impact sur les valorisations, je pense que c’est évident.
Ce que je souligne, c’est le cas particulier d’Apple qui est très décorrelé des autres valeurs Big Tech.
Voici les multiples EV/EBITDA en 2016 et aujourd’hui:
- Apple: 5x - 25x (+400%)
- Facebook: 37x - 21x (-43%)
- Alphabet: 19x - 26x (+37%)
- Microsoft: 21x - 27x (+29%)
- Amazon: 35x - 36x (+3%)
Le point, c’est que Apple a largement plus bénéficié de cette expansion que les autres et a aujourd’hui un multiple au niveau d’Alphabet / Microsoft / Facebook, avec une croissance annuelle de son résultat opérationnel quasi-nul depuis 5 ans quand les 3 autres affichent et maintiennent des croissances de l’ordre de 20%.
Ensuite, à chacun évidemment de tirer ses conclusions sur l’avenir d’Apple par rapport à ces autres entreprises.
Dernière modification par SirConstance (19/04/2021 17h13)
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2 #25 08/05/2023 08h59
- L1vestisseur
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Résultats du deuxième trimestre 2023 (jan-fev-mars 2023, exercice décalé)
Après un précédent trimestre en léger recul (CA -5,5%, RN -13,3%), les chiffres de ce trimestre sont quasi-stables : CA de 94,8 Mds$ (-2 ,6%) et résultat net de 24,1 Mds$ (-3,4%). Autant dire une performance plus que correcte dans une conjoncture morose, marquée par l’inflation et une croissance économique atone.
Dans un marché du PC en souffrance, Mac (-31%) et iPad (-13%) sont à la peine et ne représentent à elles deux plus que 15% des ventes. Ce sont les services (+5,5%) et l’iPhone (+1,5%) qui portent les ventes d’Apple. Ce sont les meilleures ventes d’iPhone pour un premier trimestre et les meilleurs résultats jamais obtenus dans les services (abonnements mensuels et AppStore).
Côté rentabilité, le BNA ressort à 1,52 $ par action contre 1,43 $ attendu par les analystes.
Même si les résultats sont moins bons que prévu en Asie, on constate néanmoins des dépenses record ce printemps avec le nouvel-an chinois. La conquête du marché indien avec l’ouverture du premier Apple Store en Inde constitue nouvelle étape pour le groupe qui espère trouver un relais de croissance en Asie du Sud.
A l’occasion de la présentation de ses derniers résultats financiers, Apple a par ailleurs annoncé une augmentation de 4% de son dividende à 0,24 dollar par action, et a également autorisé un programme supplémentaire visant à racheter jusqu’à 90 Mds$ d’actions.
Dans une itw à CNBC, le CEO d’Apple, Tim Cook, a déclaré que des licenciements massifs tels qu’on a pu récemment voir dans d’autres entreprises technologiques n’étaient pas à l’ordre du jour.
A noter qu’ Apple pèse désormais plus de 2700 Mds$ de capitalisation boursière, soit 6,2% du S&P500.
Source des graphiques : Consomac
Apple constitue la troisième plus grosse pondération de mon portefeuille
𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜
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