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3    #1 04/08/2011 22h17

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progfrance a écrit :

Quels sont les meilleurs actions de mines d’or ?

Je suis incapable de répondre à cette question mais je peux donner quelques pistes. Tout d’abord, il faut savoir que c’est un des marchés les plus volatils qui soit, notamment pour les juniors. Il faut donc avoir le cœur bien accroché, une tolérance importante aux pertes latentes et une réserve de liquidités. Ensuite, il faut impérativement diversifié son portefeuille. Une mine est effectivement exposée à toutes sortes d’aléas qui vont de la géopolitique aux phénomènes climatiques en passant par l’approvisionnement en énergie (problème récurrent sur les mines Sud-Africaine). Un prospecteur ou une mine en développement est en plus sujet aux résultats de forage et aux autorisations administratives. Donc, il faut absolument répartir ces risques entre plusieurs entreprises. A titre personnel, j’ai une trentaine de lignes de minières aurifères et argentifères dont les performances actuelles vont de –88% à + 535%…

Les mines sont aussi sensibles à l’évolution des cours du pétrole qui ont une influence sur les coûts d’exploitation. Bien entendu, l’attrait principal des mines est d’offrir un levier sur le cours du métal exploité. Mais le levier fonctionne dans les 2 sens… Donc attention. Enfin, les mines ont montré en 2008 qu’elles ont une sensibilité aux marchés boursiers et elles peuvent donc plonger dans les mouvements de vente panique alors même que l’or se tient bien. Aujourd’hui on a assisté, toutes proportions gardées, à un épisode de ce type.

Dans le document dont vous donnez le lien, Carmignac évoque une sous-valorisation des mines par rapport au métal. Je note que ces dernières années l’effet de levier a été décevant. Pour suivre cela le rapport HUI/Gold est intéressant. C’est lui qui donne les meilleures points d’entrée sur les minières.


Pour diversifier sans multiplier les lignes ou pour faire des allers/retours j’utilise 2 ETF : GDX (Market Vectors Gold Miners) et pour les juniors le GDXJ (Market Vectors Junior Gold Miners)

Le secteur des mines d’or est passionnant mais c’est loin d’être un long fleuve tranquille… Pour ceux qui veulent appronfondir le sujet, je conseille le livre de Léonard Sartoni : "2008 - 2015, pourquoi l’or va battre la performance des actions…"

Mots-clés : etf, extraction, mine d'or, mines, minière, or, sartoni, tracker

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2    #2 23/09/2011 18h31

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Ayant la volonté de renforcer mon portefeuille de minières, je suis parti à la pêche aux informations et conseils.

J’ai investi dans "le guide du chasseur de trésor" (j’aime pas le titre pourtant) qui conseille 15 minières et propose une watching list de 36 sociétés : Momoneyblog.com
Evoqué ici :  Forum-Gold.fr - Voir le sujet - Signal d’achat minières or et argent? et ici : YouTube

Ensuite, j’ai essayé de trouver des idées dans les fonds spécialisés.

Tout d’abord, pour Sprott on peut trouver des infos en français sur les 25 premières lignes des fonds ici : Sprott Asset Management
J’ai trouvé aussi cette discussion qui a le même objectif : Sprott Junior Mining Investments | TF Metals Report
J’ai également glané quelques infos en provenance de John Embry (Stratège en chef chez Sprott) : http://www.sprott.com/Docs/French%20doc … 011-fr.pdf et un peu plus ancien : http://www.sprott.com/Docs/French%20doc … 20Rise.pdf

Je me suis penché aussi sur le fonds Timless Precious Metal de Peter Zihlmann mais là on ne dispose que des 5 premières lignes : http://www.timeless-funds.com/sites/def … nglish.pdf

Je viens également de télécharger un exemplaire gratuit de la newsletter de Lawrence Roulston ( http://www.resourceopportunities.com/index.htm ). Ça a l’air intéressant. Par contre, c’est plutôt des sociétés d’exploration et le risque est donc maximum. Si ma mémoire est bonne, Léonard Sartoni était abonné et louait ses qualités de géologue mais moins son timing.

A noter aussi que les Daubasses analysent 2 mines d’or dans leur lettre de ce mois-ci.

Après il faut analyser tout cela selon ses propres critères.

Certains d’entre vous sont-ils investis sur ce secteur ? Comment identifiez-vous les minières à potentiel ? Certains sont-ils abonnés à des newsletter ? Des sites web à recommander ?

Pour mémoire, ce secteur est l’un des plus volatil qui soit. Par exemple, mon portefeuille a perdu pratiquement 10 % en dollars hier soir. Il faut donc avoir le coeur bien accroché…

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1    #3 06/04/2012 09h31

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ESTP

Pour les mines d’or, ce qu’il faut faire, c’est examiner le coût de production d’une once d’or afin de vérifier jusqu’à quel niveau le cours de l’or peut baisser sans que la pérénité de la société soit mise en péril.  Il y a quand même pas mal de mines qui restent rentables avec un cours de l’or de 1 000 usd l’once.  Et si les cours de l’or repartent à la hausse, la rentabilité des mines repartira à la hausse avec un effet de levier qui dépend du coût de production.

Plus le coût d’extraction est élevé, plus la mine risque d’être déficitaire en cas de baisse des cours mais plus sa rentabilité "explose" en cas de hausse.


"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett

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1    #4 04/06/2012 09h43

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L’or a est remonté, il a quitté la zone des 1500$ pour vers 1600-1650$, les incertitudes sont toujours là, crises de la dette européenne, Moyen-Orient, Chine…

La saison des mariages a lieu en Inde de novembre à février ce qui se traduit toujours par des achats d’or important.

Voici un tableau reprenant les principales mines d’or, BVN (Bueneaventura) à les meilleurs ratios

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2    #5 20/09/2012 10h40

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À la bourse tu as deux choix: t'enrichir lentement ou t'appauvrir rapidement. Benjamin Graham

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3    #6 11/10/2015 18h42

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InvestisseurHeureux a écrit :

Quand on voit ce qu’il est advenu des minières or alors qu’elles étaient encensées par les "goldeux fin du mondiste" en 2010 (hyper-inflation et patati et patata)…

Cette perception est erronée car les « goldeux fin du mondiste » ne s’intéressent pas aux mines d’or qu’ils considèrent comme de l’or papier. Seul le physique compte pour eux. Par conséquent, les mines d’or sont plutôt le lot d’êtres hybrides mélange de « pur goldeux » et de boursicoteur (ou d’investisseur en bourse pour être « forumement correct »).

Pour le reste, on peut constater que ce secteur est sur les 3 à 4 dernières années l’un des pires en terme de performance. Depuis septembre 2012, le HUI est passé de 500 à 100 (133 actuellement)
. Le ratio HUI/gold est descendu jusqu’à 0,11 alors qu’il était à 0,22 au pire de 2008. Le niveau actuel du HUI correspond à celui de 2002 alors que l’once d’or cotait moins de 350 $ !

Mais lorsque les mines sous-performent le métal, la sempiternelle question (d’ailleurs posée un peu plus haut dans cette file) pointe : est-ce que les mines sont en retard sur les cours des métaux ou est-ce qu’elle anticipent la baisse des cours ? Bien malin qui peut y répondre…

Le tableau est donc particulièrement réjouissant avec un indice en chute libre, des entreprises qui sont pieds et poings liés avec des prix de vente qu’elles ne fixent pas, des prévisions de cours des métaux souvent fantaisistes, des risques importants liés à l’activité elle-même, pas de possibilité de délocaliser (et donc un risque pays), des financements difficiles à trouver, une volatilité extrême, des faillites récurrentes. Autrement dit il faut être un peu givré pour investir dans ce secteur et je ne le conseille à personne. Point favorables actuellement malgré tout, le coût de l’énergie qui a beaucoup baissé et la chute des devises des pays émergents qui favorisent les mines opérant dans ces pays.

Les minières sont diverses et variées. Par leur taille, mais aussi par le stade développement de leur projet. Les seniors font un peu de tout (exploration, développement, production). Mais je ne m’amuse quasi exclusivement qu’avec des compagnies juniors. Un aperçu de ce que je comprends des différentes catégories du secteur :

Explorateurs : Le risque est ici au maximum. Certains délimitent des réserves dans des zones où l’on sait qu’il y a de l’or (ou un autre métal) d’autres partent de presque rien (cas assez rares dans les sociétés cotés). L’explorateur peut être un générateur de projets qui va chercher un partenariat ou revendre la mine, éventuellement contre des royalties. Il peut à l’inverse avoir l’ambition d’explorer, de développer puis de produire.

Développement : étude économique, obtentions des permis, financement, les embûches sont nombreuses à ce stade. Plus on s’approche de la mise en production commerciale, plus les risques diminuent, même si de mauvaises nouvelles de dernière minute sont toujours possibles.

Producteurs : c’est le secteur ou les « cash costs » et autres AISC sont scrutés à la loupe. Sans oublier de garder un œil sur les réserves et sur le potentiel d’augmentation de la durée de vie de la mine.

Royalty et streaming : catégorie à la mode car les risques sont plus faibles.

Comme évoqué plus haut dans la file, plus les coûts de production sont élevés plus l’effet de levier (dans les 2 sens…) sur les cours du sous-jacent est important. Même réflexion par rapport au niveau de dettes.

Pour revenir à la question de départ : Mines d’or : quelles sont les meilleures minières or ?

Avec un peu plus d’expérience, je ne sais toujours pas répondre à cette question. Par contre, j’y vois un peu plus clair dans les stratégies possibles. Mon aversion au risque ayant augmentée et les conditions de financement étant devenues très difficiles sur ce marché j’ai un biais qui privilégie le cash.

Voici quelques sociétés que j’ai en portefeuille. Évidemment, il ne s’agit pas de conseil d’investissement. Et vu mes performances catastrophiques, il vaut mieux ne pas suivre…

Producteurs :

Nevsun Resources
Une mine d’or qui se transforme en mine de cuivre pour bientôt devenir aussi une mine de zinc.
450 Millions $ de cash – pas de dettes – capitalisation boursière 660 millions de $ – dividende de 4,8 %
Le risque principal est lié au pays, l’Erythrée (l’état possède d’ailleurs 40% de la mine)

Oceana Gold
Vive les Daubasses qui ont déniché ce producteur aux coûts de production faibles, voire… négatifs (en « cash cost » et grâce à la production de cuivre) sur une mine aux Phillipines : Investir en mines d’or et d’argent, c’est « value » ? + Bas les masques : Oceana Gold | Le Blog des Daubasses - Premier site francophone de l'investissement dans la valeur
Même pas peur l’équipe d’Oceana, avec en 2013 un coup de poker (absorbtion de Pacific Rim englué dans un litige au Salvador), en 2015 l’achat d’une mine Neo-zélandaise auprès de Newmont et aussi l’absorption de Romarco et de sa mine en construction.

Orvana Minerals
Magnifique parcours boursier que je ne résiste pas à montrer…

Point positif : du cash (au niveau de la capitalisation boursière) et plus de dettes (grâce à la vente d’un projet « cuivre »).
Point négatif : des coûts de production élevés (AISC supérieur aux cours actuels) et des réserves faiblardes (des explorations sont prévues pour trouver des réserves à coté des mines actuelles)

Developpement

Red Eagle Mining
Mine en construction en Colombie (financement bouclé). Les coûts de production devraient être faibles et donc les caisses devraient se remplir rapidement. Passionnante bataille en cours pour l’acquisition de CB Gold et de son projet Vetas également en Colombie.

True Gold
Profil un peu similaire à Red Eagle mais au Burkina Faso. Les troubles dans le pays ont entraîné des dommages et un arrêt temporaire de la construction de janvier 2015 à Mai 2015. Belle illustration du risque pays qui a eu un impact sur le cours de l’action.

Midway Gold
Ou comment tout perdre… Petit projet simple, rentable même à des cours bas (une partie de la production « hedgée » à 1200 $). Mais patatras, les teneurs sont plus faibles que prévues et nous voilà au chapitre 11 de l’histoire…

Explorateur

Strategic Metals
Générateur de projets, Strategic Metals prospecte puis revend éventuellement contre actions ou royalties, ce qui lui permet de rester exposé à ces dossiers. C’est aussi une « banque minerale » avec de nombreuses propriétés. La société a pour habitude de racheter ses propres actions lorsque son niveau de cash est supérieur au cours de bourse. Ce qui est le cas en ce moment…

Colorado Resources
Belle illustration de volatilité. Une belle découverte, le cours explose. Un nouveau forage ne confirme pas la nouvelle et le cours s’effondre…


Ne pas oublier que c’est parfois la chance qui donne les meilleurs résultats… Une fusion par exemple. Ou une descente aux enfers moyennés régulièrement sans conviction qui finit par faire une ligne gratuite (Claude Resources) plus importante que celles constituées avec mes « pépites » de 2007…

Deontologie : je suis actionnaire des sociétés mentionnées

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1    #7 16/02/2016 20h44

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La tactique de l’option, du call long-terme, du formidable levier des projets non rentables aux cours actuels est un « marronnier » du secteur minier. Il faut être conscient que ce jeu est dangereux et/ou être prêt à perdre sa mise. N’en déplaise à Rick Rule (president et CEO de Sprott Holdings US) dont l’interview est ici, je préfère maintenant essayer de trouver des options gratuites sur des petits projets que des options payantes sur d’énormes dossiers (même si j’ai encore ce type de gouffre dans ma collection). Je suis par contre d’accord sur un point, j’apprécie quand des prospecteurs aux poches remplis (si, si, il y en a) se mettent en sommeil, arrêtent de dépenser, de forer et attendent tranquillement des jours meilleurs.

Le match First Mining / Abitibi Royalties

Je me suis récemment retrouvé actionnaire de First Mining. Par chance, cette compagnie a racheté Gold Canyon, un explorateur que j’avais en portefeuille, et ce avec un premium de 204%. Vu la médiocre performance boursiere de First Majestic, dont le patron est aussi Keith Neumeyer, j’ai préféré profité de l’aubaine pour revendre pratiquement à mon PR. Il faut dire que le schéma de First Mining me laisse dubitatif : racheter en actions et avec de gros premiums (donc en diluant largement ses actionnaires) des projets non rentables aux cours actuels pour constituer une banque minérale. A l’inverse, j’ai réinvesti le produit de la vente dans Abitibi Royalties dont la stratégie me plait beaucoup.

Un mini-fonds de producteurs et une micro royalty à prix discount ?

Un nouveau président est arrivé chez Mc Ewen début janvier 2016. A cette occasion, je me suis demandé où était passé le jeune poulain de Rob, Ian Ball. En août 2014, il était devenu CEO d’Abitibi Royalties. En creusant le sujet, je m’aperçois que cette entreprise correspond bien à ce que je cherche en ce moment dans une compagnie minière : des finances robustes et des options de croissance.  Dans cette entreprise de royalties en construction, nous avons : un mini-fonds de producteurs (des actions Agnico-Eagle et Yamana pour 35 millions de cad $ aux cours actuels), du cash (1,7 millions de cad$), une redevance active de 2% NSR sur une partie (Gouldie zone) de la mine de Malartic (une des plus grandes mines d’or du Canada) et une redevance sur une autre partie de la mine (Barnat Extension et Jeffrey zone) qui n’est pas encore en production. Ces 2 redevances ont une valeur estimée par la compagnie entre 20 et 30 millions de cad $.

On trouve aussi un portefeuille de royalties en construction. Le projet « Royalty search » consiste à profiter des conditions de marché pour payer les redevances minières des explorateurs qui sont à court de cash. C’est malin wink . Les critères sont précis. Ils recherchent des projets de mines d’or principalement, proches d’une mine en activité (dans un rayon de 50 km maxi mais certaines sont à seulement 200 mètres) et avec une bonne géologie. Plutôt en Amérique, mais un projet en Turquie est déjà dans la corbeille. Avec un chouette site internet et une réponse annoncée sous 48 heures, ça décoiffe ! L’objectif est de construire un portefeuille de 25 à 30 propriétés et d’espérer que dans le lot 2 projets réussissent. Fin 2015, ils comptaient 70 soumissions. En septembre 2015, 7 projets ont été aidés pour un total investi de moins de 75 000 $.

D’autres aspects sont attractifs. Un peu dans l’esprit de Mc Ewen, le CEO est payé en actions. Au lieu de diluer largement et régulièrement les actionnaires comme souvent dans le secteur, Abitibi a un programme de rachat d’actions. J’aime bien le discours du management qui mélange prudence (« Rule number 1.  Don’t lose money. Rule number 2. Don’t forget rule number 1. »), opportunisme et citation de Justin Beiber… J’espère par contre qu’ils ne sont trop mégalos en annonçant vouloir construire « the best gold company »…

Pour revenir aux finances, ils s’attendent à avoir en 2016 un cash-flow de 2 à 2,5 millions de cad$ en provenance des royalties et des dividendes. Les dépenses opérationnelles ont été de moins de 350 000 $cad au 3ème trimestre 2015.

En résumé, nous avons grosso modo :

Pour une action à 3,40 $cad : 3,20 $ d’action Yamana et Agnico-Eagle, 0,15 $ cad de cash, les « redevances Malartic » (estimé de 1,9 à 2,8 $cad par action) ainsi quelques tickets de loterie (royalties sur des projets).

Coté fonctionnement, la compagnie ne brûle pas de cash puisque les royalties et dividendes couvrent les frais de fonctionnement.

Celui qui est prêt à detenir des actions Yamana et Agnico-Eagle (avec tous les risques associés aux actions aurifères) trouve dans la corbeille Abitibi des royalties pratiquement offertes.

Celui qui cherchent plutôt des royalties a en bonus des actions Yamana et Agnico-Eagle à prix super discount.

A chacun de se forger sa propre opinion et attention car cette analyse rapide peut comporter des erreurs. Je rappelle aussi que le secteur des mines de métaux précieux est un des plus volatils qui soit. Pour creuser le sujet voici une lettre et 2 interviews de celui qui sera peut-être un jour premier ministre du Canada :

Lettre aux actionnaire – Mai 2015

Northernminer-Août 2014

Palisade Radio – Dec 2015

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1    #8 13/04/2016 21h48

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Voir le premier message de cette file :

okavongo a écrit :

Pour diversifier sans multiplier les lignes ou pour faire des allers/retours j’utilise 2 ETF : GDX (Market Vectors Gold Miners) et pour les juniors le GDXJ (Market Vectors Junior Gold).

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1    #9 14/04/2016 08h03

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ISTJ

ArnvaldIngofson a écrit :

Une idée folle me traverse l’esprit tout un coup : et si j’achetais des mines d’or, qui offrent un levier par rapport au métal ?
En fait, n’ayant pas les compétences pour choisir, je préfère un ETF. Et pas coté en Afrique de Sud, je n’ai pas accès à ce marché, plutôt sur EuroNext.
Ca existe un bon ETF mines d’or ?

Lyxor MSCI ACWI Gold C-Eur (0.40%)
Création novembre 2012
indice : MSCI ACWI Gold-EM DR 18% GEC NR USD
isin LU0854423687


Parrain :  Saxobank Epargnoo LINXEA - Boursobank (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Zen'Up - Alterna (CL00063088) - Bourse Direct (2019704537) - MeilleurTaux (FREDERIC163726)

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1    #10 14/04/2016 21h15

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Silicon a écrit :

Je suis tres investi dans mines Richmont , actuellement ils agrandissent leur propriété Island gold et ont les fonds necessaires pour mettre le projet en valeur, font des benefices (p/e de 13 , la norme est 17) et techniquement l’action se tient tres bien, le grand patron est Greg Chamandy  (Gildan) une personne avec un grand succés financier.

Le blog IKN (Incakolanews) annonce que Tahoe après avoir absorber Lake Shore Gold s’apprête à croquer Richmont. En géneral, il est très bien informé. Il avait d’ailleurs annoncé en avant première l’opération LakeShore. A suivre pour voir si cette fois ancore il a tapé dans le mille…

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1    #11 03/05/2016 11h08

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stokes a écrit :

En ce moment je détiens 3 lignes :

- Newcrest : première mine d’or australienne, 16200 $ australiens ce jour
- Pan african resources (PEA) : mineur sud-africain détenant des actifs rachetés à Harmony gold, 1916£ ce jour
- Minas Buenaventura ; gisements au Pérou, 3164 US $ ce jour

Je suis en gain de 3000 Au $ sur Newcrest, mais je perds 400£ sur pan african et 1350$ sur buenaventura. Au final, ma position "mines d’or" doit être légèrement en gain. Je conserve sans trop de souci?

Il est bien dommage qu’il n’y ait pas davantage de contributeurs sur ce fil, car les mines d’or aident bien à la performance des portefeuilles en cette année 2016. N’étant pas aussi aventureux qu’Okavango, je ne détiens pas de juniors, mais cela ne nuit pas à la performance des ces derniers mois :

Depuis le point du 12 octobre :

- mon gain sur Newcrest passe de 3000 à 8650 Au$
- mon gain sur Panafrican passe de -400 à +580£
- je reste en perte sur Buenaventura de 492$

Ma préférée est bien sûr Newcrest qui vient de surprendre agréablement le marché avec ses derniers trimestriels :

Newcrest Third-Quarter Gold Output Rises to Beat Estimates - Bloomberg

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1    #12 06/05/2016 19h04

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Pris pas mal de profit ce matin, tres bonne journée on ne manquait vraiment pas d’acheteurs.

Je reste quand même avec un portefeuille a 35% mine or, 30% liquide et 35% repartis dans plusieurs secteurs.

Pas evident de trouver des minières sous evaluées avec un bon potentiel en ce moment alors qu’il y a 6 mois on avait l’embarras du choix.

Une junior que je commence a regarder IDM ( IDMmining) mais je n’ai pas encore acheté. OBM detient une partie de IDM (20%) et est bien moins risqué.

Dernière modification par Silicon (06/05/2016 23h19)


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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1    #13 11/05/2016 09h35

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Dans le genre, le blog de glennchan est intéressant : il vend à découvert certaines minières, en ciblant
1) plutôt des juniors
2) plutôt des managements orientés vers l’auto-promotion de leur entreprise/de ses actions
3) bonus si le management a déjà été impliqué dans des trucs pas très clairs par le passé.

Je ne connais pas grand-chose à ce milieu, mais effectivement il met en garde contre l’aspect "escroquerie" de certaines juniors.

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1    #14 27/06/2016 21h09

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Je ne sais pas si le meilleur s’en vient pour les minières mais la situation est intéressante. Vendredi nous avons vécu une journée particulière avec 2 événements très rares : l’or a grimpé en même temps que le dollar et les mines n’ont pas offert de levier par rapport au métal. Rien d’étonnant toutefois du fait du Brexit. C’est la composante « peur » (ou incertitude) qui a permis la hausse (contenue) du métal jaune. Dans ce genre de circonstances, les mines n’amplifient pas toujours le mouvement.  Et puis en 2016, les mines ont profité à plein d’un levier sur le métal (le Hui/Gold a quasiment doublé depuis son plus bas de mi-janvier).

Pour tout dire, j’étais plus à l’aise sur les mines en début d’année avec des coûts de production qui baissaient pour les minières et un cours de l’or stable. A mes yeux, on est arrivé au bout de ce cycle où les minières ont largement amplifié le mouvement. J’avais même ces dernières semaines hésité à arbitrer les mines pour le métal afin de sécuriser les gains tout en restant exposé. Le Brexit change tout, et en dopant le métal il prépare la prochaine hausse des minières. Car je me répète, mais je crois que les minières ont maintenant davantage besoin du métal pour continuer leur hausse. Vu que les taux semblent bloqués tout en bas pour un moment encore, l’or mais aussi les REIT, devraient profiter de la situation.

Après avoir fait le plein de ligne « gratuites » (ex : vente de ½ ligne à + 100%), et comme arrive peut-être une période du type 2009/2011, je pense que le mieux est pour moi est d’attendre sans rien faire, juste en conservant et en profitant d’éventuelles OPA pour engranger quelques bénéfices supplémentaires. La situation est certainement beaucoup moins confortable pour les nouveaux venus, mais on a besoin d’eux pour aller plus haut wink

En attendant, les amateurs de couteaux qui tombent peuvent s’occuper avec d’autres secteurs comme le transport maritime ou d’autres idées de Stokes (ex : Easyjet). Je suis d’ailleurs admiratif de l’activité de Stokes, mon camarade de bannissement. De mon coté, me faire virer m’encourage plutôt à prendre de la distance… Jusqu’au moment où je ne pourrai pas m’empêcher de relever une situation abusive à mes yeux. Et là, un Lucky Luke à la gachette facile…

okavongo a écrit :

je lis des communiqués de presse qui éveillent mon intérêt. Je ne sais pas si c’est un phénomène courant et ancien ou au contraire s’il est récent et révélateur de la situation actuelle de ce marché (des avis ?) ou bien encore le fait de situations particulières exceptionnelles. Je constate que certaines sociétés, y compris des minières au stade développement ou déjà en production, arrive à émettre des actions avec un premium par rapport à leur cours de bourse. Cela me semble un critère intéressant (et rassurant ?) à prendre en compte.

Quelques exemples : Wesdome Gold (premium 27% ce mois-ci), Golrock Mines (92% premium en mars 2015), Almaden Minerals (39% premium en novembre 2015).

Pour le suivi de ce message du 16/12/2015, Goldrock a annoncé son rachat par Fortuna Silver avec un nouveau premium. Bilan 500 % de hausse en à peine 6 mois. J’ai soldé ma ligne. D’après IKN, une bataille se profile pour Wesdome et son éventuel rachat par Kirkland Lake. Plus de détails, ici. A noter aussi que le rachat de Richmond par Tahoe évoqué plus haut dans cette file semble abandonné, au moins provisoirement. Ce serait amusant si Richmond entrait aussi dans la bataille des mines canadiennes en s’intéressant à Wesdome.

Déontologie : je suis actionnaire de Fortuna Silver, Wesdome, Kirkland Lake et Tahoe.

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1    #15 05/07/2016 11h34

Exclu définitivement
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Bonjour à tous,

Pour répondre au sujet initial du topic : Mines d’or : quelles sont les meilleures minières or ?, je vous propose de réfléchir au préalable à l’intérêt des mines d’or dans un portefeuille financier et comment en profiter.

Mon avis :

- ce type d’investissement permet de jouer avec levier les mouvements des cours de l’or. Par définition, l’or étant une matière première, son cours est non prévisible. Donc, sauf connaisseurs très avisés (comme okavongo ;-) ), la prudence recommande donc d’y aller avec parcimonie au sein de son patrimoine.

- l’histoire a montré que l’or performait bien dans les périodes troubles. En fait, c’est un actif qui est  décorrélé (ou pour être plus précis, corrélé négativement avec le marché action. Posez-vous des questions pour vos autres placements en actions quand les cours de l’or atteignent des sommets…

- les minières avec du cash, peu de levier (total bilan / fonds propres) et un historique d’augmentation de capital peu récurrent seront l’objet de moins de mauvaises surprises que les autres.

- attention aux minières (comme déjà maintenant fois évoqué ici) qui sont en développement sans production. C’est un secteur qui aime attirer le pigeon chaland à coups de belles présentations sur des perspectives radieuses.

- les leviers pour jouer à la hausse les cours de l’or seront démultipliés sur les producteurs qui ont un coût d’extraction les plus low-cost.

- privilégier les minières qui exploitent dans les zones occidentales, moins enclins à divers retournements politiques ou crises en tout genre. Zones à privilégier : Europe, USA, Canada, voire le Mexique. Les pays africains, et l’Amérique du sud sont plus "exotiques".

Il y a pas mal de petites minières cotées sur la place canadienne. Celui qui fouille un peu y trouvera certainement son bonheur.

Bon investissement à tous.


Les Daubasses - Investir sur les petites valeurs avec succès / Graines Voltz : défendre une offre > 40 EUR

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1    #16 16/01/2017 22h26

Exclu définitivement
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Acacia mining vient d’annoncer qu’elle était en discussion avec Endeavour en vue d’une fusion qui donnerait naissance au 1er mineur d’or en Afrique :

agence ecofin a écrit :

(Agence Ecofin) - Acacia Mining a déclaré, vendredi, être en pourparlers avec Endeavour Mining au sujet d’une éventuelle fusion des deux sociétés. L’information a été également confirmée par Endeavour. Les deux compagnies ont toutefois averti qu’aucun accord n’avait encore été conclu.

Les implications d’une éventuelle fusion de ces deux grands producteurs d’or pour l’Afrique sont grandes. En effet, ils détiennent chacun sur le continent de nombreux projets aurifères dans plusieurs pays.

Acacia Mining possède des actifs d’exploitation en Tanzanie, au Kenya, au Burkina Faso et au Mali. Quant à Endeavour Mining, elle détient plusieurs mines d’or en Afrique de l’Ouest, notamment au Mali, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Burkina Faso.

A la date du 12 janvier 2017, la valeur marchande d’Acacia Mining était de 2,1 milliards $ tandis que celle d’Endeavour était de 1,66 milliard $.

Louis-Nino Kansoun

J’ai pour une fois été chanceux : j’ai acquis mes actions Acacia 2 ou 3 jours avant cette annonce.

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1    #17 05/03/2017 16h16

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okavongo a écrit :

Concernant les compagnies présentées dans l’article, celle dont j’étais déjà actionnaire est celle que j’aime le moins des 3 : Chalice Gold. Pour une raison simple, son principal actif est constitué d’actions de First Mining (voir mon pavé plus haut dans la file sur le match Firts Mining / Abitibi Royalties). Et ma confiance dans cette banque minérale est limitée…

Par rapport à l’article cité, Chalice Gold a annoncé fin janvier 2017 avoir réduit son exposition à First Mining en vendant 14 millions d’actions. La situation actuelle (sauf nouvelles ventes d’actions First Mining en 2017 non révélées) est donc la suivante : 40,6 millions de $CAD et 18,2 millions d’actions First Mining pour une valeur actuelle de 17,4 millions de $CAD. Soit un total pour ces 2 actifs de 58 millions de $ CAD à comparer à une capitalisation boursière de 44 millions de $ CAD. En bonus, une demi-douzaine de projets. Chalice a un programme de rachats d’actions ce qui me semble judicieux (et rare dans le monde des minières exploratrices). Je préfère cette situation avec plus de cash et moins d’actions First Mining. Comme d’habitude avec les explorateurs, on brûle du cash pour valoriser les projets. Difficile d’évaluer ceux-ci mais dans le cas présent le marché leur attribue une "valeur négative", ce qui me semble une anomalie. Voilà donc un pari moins risqué que d’habitude dans la "jungle" des minières. Mais un pari tout de même…

Déontologie : je suis actionnaire de Chalice Gold

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2    #18 15/04/2017 23h59

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ErrolFlynn89 a écrit :

Le titre est actuellement suspendu

Errol, ça n’est pas ce que dit l’article, et si le titre est suspendu, il ne peut plus s’échanger.

Ce que dit l’article c’est que le processus de création de nouveaux ETFs est suspendu, mais pas le processus de ’rédemption’ (pas sûr du mot correct en Français, ça c’est surtout le mot Anglais).

Pour comprendre, les institutionnels peuvent créer des ETFs. En fait, tout le monde peut le faire, mais il y a des quantités importantes minimales, ce qui fait qu’il faut de sérieux moyens. Prenons un exemple simple: GLD qui est un ETF sur l’or physique. Un institutionnel peut acheter et livrer de l’or physique et il reçoit des nouvelles parts de l’ETF crées grâce à cet apport d’or. Inversement, un institutionnel peut apporter des parts de l’ETF et recevoir l’or physique.

Pareil pour les ETFs qui sont un panier d’actions. Un institutionnel peut acheter toutes les actions qui composent l’ETF dans les bonnes proportions et créer de nouvelles parts de l’ETF, et inversement. L’avantage est que ça rend les ETFs soumis à l’arbitrage et leur prix extrêmement proche de leur NAV. Si un ETF se met à coter un peu moins que les produits qui le composent, des institutionnels vont l’acheter, prendre livraison des actions qui le composent et revendre les actions pour avoir un profit certain (il vont recevoir un peu plus que ce que leur aura couté l’ETF, dont on dit qu’il cotait avec une "décote", "discount" en Anglais). Inversement, si l’ETF cote un peu plus cher (avec une "prime", "premium" en Anglais), ils vont créer de nouveaux ETFs.

Bref, c’est le processus de création qui a été suspendu sur votre ETF. L’explication avancée serait une pénurie de titres pour pouvoir créer de nouveaux ETFs (il serait difficile de pouvoir trouver certaines actions composant l’ETF, sachant qu’il faut toutes les bonnes actions dans les bonnes proportions).

Vous n’avez à priori pas à vous inquiéter si vous êtes LONG, au contraire, ça peut être bénéfique, parce que l’ETF va possiblement coter avec une prime à l’avenir, ce qui n’arrive normalement pas. Donc pour vous, ça veut dire un gain supplémentaire au niveau du prix par rapport aux actions composant l’ETF, et c’est très bon. Par contre il faut s’inquiéter si vous êtes short.

Mais bon, vous êtes du "bon" coté sur ce coup là Errol, donc tout va bien à priori.

Dernière modification par Mevo (16/04/2017 00h33)

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1    #19 20/04/2017 00h37

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JNUG est beaucoup plus spéculatif que NUGT qui lui-même est plus spéculatif que IAU ou GDX.

1- parce que JNUG et NUGT ont un levier x3. Ils amplifient donc les mouvements.
2- parce qu’ils sont investis sur des entreprises dont le levier opérationnel amplifie aussi les mouvements par rapport au sous-jacent "or". JNUG investit sur des small ou micro caps donc est encore plus spéculatif et encore plus de levier opérationnel.

Ces ETFs longs ne sont gagnants que sur un marché avec une nette tendance haussière sinon le bêta slippage ou le decay mange la performance. Le multiple x3 est par jour et non sur la semaine, le mois ou l’année, ce qui explique que vous pouvez avoir des performances décorélées du sous-jacent si les cours font le yoyo: -2 un jour et +2 le lendemain ne donnent pas le même résultat avec un levier 1 ou 3. Le résultat avec le levier 3 est moins bon.
Pour une valeur de départ 100 le levier x1 donne une valeur après 2 jours de 99,96.
Pour une valeur de départ 100 le levier x3 donne une valeur après 2 jours de 99,64 soit 0,32% de moins sur 2 jours déjà.

Pour profiter du bêta slippage et si vous croyez en la hausse du sous-jacent, vous pouvez shorter un ETF inverse comme DUST. L’effet est alors à votre avantage si les cours font du yoyo.
C’est la position que j’ai actuellement: long GDX et court DUST. J’ai pris 10% de baisse (une hausse short en fait) aujourd’hui comme vous mais sur le long terme le bêta slippage sera mon allié.

Il ne faut pas détenir sur une longue période des ETFs longs avec levier. On est en général perdant. Essayez UVXY vous verrez, j’ai testé, c’est un vrai toboggan. Il faut faire des allers retours pour prendre les hausses et éviter les pertes sur des rallys courts de quelques jours comme le pétrole sur la semaine dernière par exemple. Mais c’est du market timing et vous savez ce que cela signifie…
Par contre court un ETF avec levier vous pouvez le garder, le decay est dans votre sens mais en cas de retournement de la tendance vous prenez une claque x3, c’est donc plus risqué.


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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1    #20 28/07/2017 16h23

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Sur seeking , il faut en prendre et en laisser, de mon coté j’en lis peu et en  laisse beaucoup….

Mes principaux critères de choix des producteurs  sont :

Stabilité du pays……(plutot deux fois qu’une)
Type de mine  (open pit ou galeries)
Résultats de forage et reserves prouvées
Ou en est elle dans son cycle ? (un cycle c’est assez long, on parle en années).
A t’elle des $$$ de reserves pour forer et augmenter les reserves ?
Va t’elle changer de catégorie  (selon le nombre d’oz produites il y a des catégories et les critères d’evaluation ne sont pas les mêmes au niveau P/E)

En ce qui concerne les exploratrices , l’analyse est différentes une grosse partie des espoirs etant basé sur l’expérience du prospecteur.

Je fonctionne assez technique, donc pas mal de in/out , le prix de l’or fluctue et les mines en plus de réagir anticipent les mouvements de l’or

Pour le trading , j’aime bien (et me limite a ) agnico, alamos, B2gold, yamana, Kirkland lake, Richmont (mon favori)

Osisko c’est des royautés et un exellent titre quand a moi et qui se trade bien

Je ne critique pas les autres mines, simplement que je ne les suis pas…

Mon portefeuille actuel est 30% mines d’or et 30% cash…..ce qui donne une idée de la confiance que j’ai dans l’or actuellement.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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2    #21 23/10/2017 17h57

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Analyse d’acacia mining par scotia

acacia_mining_23oct2017.pdf

Je ne la suis pas , j’ai juste vu passer l’analyse donc pas d’opinion dessus.


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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4    #22 28/08/2018 19h39

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@Scipion - Quelques éléments de réponse :

Scipion8 a écrit :

Je souhaite allouer une petite portion (2%) de mon portefeuille à l’or, sous diverses formes. Intuitivement je préférais les actions de minières aurifères à l’or (physique ou ETF). Je m’étais même fait une watchlist sur le secteur. Mais les minières aurifères ont bien souffert cette année, et surtout elles ont sous-performé face au cours de l’or

C’est le principe du levier des minières sur l’or (ou l’argent ou n’importe quel sous-jacent). Je détaillerai plus bas. Point indéniable, le secteur est déprimé. Le ratio HUI/Gold est bas (0,12) et nous avons peut-être un bon point d’entrée. Mais nous sommes déjà allés plus bas (sous 0,1) fin 2015 alors que l’or était vers 1050 $ l’once.

Scipion8 a écrit :

Mon appétit pour les minières aurifères a été sérieusement refroidi par cet article de SeekingAlpha, qui décrit un mécanisme de dilution continue de leurs actionnaires par création de nouvelles actions. Ainsi la production d’or par action n’a cessé de baisser pour l’ensemble des minières (sans parler de la baisse de leurs réserves).

La dilution est effectivement une habitude du secteur. Les exploratrices ne vivent souvent que grâce à cela et les plus grosses minières diluent pour absorber de nouvelles mines. Les teneurs ont tendance à diminuer et les coûts d’exploitation à augmenter. Le secteur est donc difficile et je rejoins Silicon lorsque il écrit qu’il faut savoir prendre ses bénéfices lorsque le cours de l’or le permet. Le « buy and hold » n’est pas vraiment conseillé dans ce secteur. Pour revenir à la dilution, c’est un point à surveiller lors de la sélection d’une minière. Pour cette raison, dans le cas d’une junior le % du capital détenu par le management est un critère à prendre en compte car celui-ci n’aura pas forcément envie d’être dilué.

Scipion8 a écrit :

Cela remet fondamentalement en cause ma préférence initiale pour les minières aurifères face à l’or… Silicon, Okavongo et les autres connaisseurs du secteur, vous en pensez quoi ? Sur le long-terme, quelle est votre préférence entre minières aurifères et or (physique ou ETF) ?

Règle générale : si l’or baisse un peu, les minières baissent beaucoup. Si l’or monte un peu, les minières montent beaucoup. Limite : si l’or atteint des niveaux très élevés alors le levier va diminuer et les profits minières n’arriveront plus à suivre le métal.

Règle complémentaire : les minières aux coûts d’extraction les plus hauts offrent le levier le plus important.. Mais ça fonctionne dans les 2 sens, jusqu’à la faillite éventuellement…

Donc tout dépend de votre objectif et de votre sensibilité à la volatilité. Si vous cherchez une « assurance » tout terrain, l’or physique est préférable car en cas de catastrophe généralisée, par exemple une panique bancaire ou la peur d’un tel événement, alors l’or peut monter en flèche. Les cours des minières en profiteront moins par la limite de l’effet de levier et aussi car elles peuvent être confrontées à d’autres problèmes (accès au crédit, à l’énergie, risque politique). L’or physique (pas dans un ETF) est donc beaucoup plus sûr que les minières.

Si, par contre vous voulez une couverture (fiabilité à confirmer, voire plus bas) de portefeuille et profiter de la moindre remontée du cours de l’or, liée par exemple à un krach boursier, à des risques géopolitiques ou encore à la peur d’une forte inflation, alors les minières sont un bon choix.

C’est la théorie, mais dans la pratique nous ne sommes pas à l’abri de surprise…

Scipion8 a écrit :

Sur les minières aurifères, j’avais prévu de constituer un petite position en début d’année, mais j’ai été refroidi par leur baisse au moment de la correction début février. Elles ne m’intéressent que si elles sont contra-cyliques !

Voilà aussi ma grande interrogation… Il me semble que les minières ne sont pas toujours contra-cycliques. On l’a vu à l’automne 2008 où les minières ont été jetées avec l’eau du bain… Bon, la remontée à été ensuite très belle jusqu’en 2011. Quelques raisons possibles à ce "raté": les minières sont aussi des actions et donc liées aux marchés boursiers, le besoin de liquidités des acteurs, les craintes sur l’accès au crédit.

Attention aussi à un point, la catégorie "minières or et argent" est très hétéroclite : (petit rappel basé sur mon message  d’octobre 2015 de la page 2 de cette file)

Les minières sont diverses et variées. Par leur taille, mais aussi par le stade développement de leur projet.

Du plus risqué au moins risqué :

Explorateurs : Le risque est ici au maximum. Certains délimitent des réserves dans des zones où l’on sait qu’il y a de l’or (ou un autre métal) d’autres partent de presque rien (cas assez rares dans les sociétés cotés). L’explorateur revend le projet plus ou moins avancé ou plus rarement va jusqu ’à l’exploiter.

L’explorateur peut être un générateur de projets qui va chercher un partenariat pour au final revendre la mine, éventuellement en conservant des royalties.

Développement : étude économique, obtentions des permis, financement, les embûches sont nombreuses à ce stade. Plus on s’approche de la mise en production commerciale, plus les risques diminuent, même si de mauvaises nouvelles de dernière minute sont toujours possibles.

Producteurs : c’est le secteur ou les « cash costs » et autres AISC sont scrutés à la loupe. Sans oublier de garder un œil sur les réserves et sur le potentiel d’augmentation de la durée de vie de la mine.

Royalty et streaming : plus vraiment une minière, pas encore une banque, cette catégorie est moins risquée, c’est celle qui est la plus proche de la détention d’or.

Pour compliquer le tout, les producteurs ont souvent une activité d’exploration et on trouve aussi des royalties avec une activité de producteur ou d’explorateur. Mais le schéma général est bien celui décrit plus haut.

Les coûts de production et le niveau de dettes ont un impact considérable sur le profil de risque et donc sur le levier (dans les 2 sens).. Une minière qui démarre une nouvelle mine, surtout si c’est sa première, est souvent endettée. Si la mine prend du retard ou pire rencontre des difficultés (teneurs, taux récupération, etc) alors le risque est énorme et ça se finit en faillite ou au mieux avec une importante dilution…

Pour résumer, à mes yeux les critères importants sont : type de minière (explorateurs, générateur de projet, développement, producteur, royalties/streaming), coût de productions (à vérifier par les résultats), niveau de dette (surtout si les taux remontent…).

Viennent ensuite une multitude d’autres critères dont certains sont plus difficile à évaluer : réserves, habitude de dilution, % de détention par le management, pays, type d’exploitation, capex, qualité du management, production "hedgée" ou non (edit), etc.

Le secteur des minières de métaux précieux est passionnant mais risqué et volatil. C’est pour cette raison que l’on conseille de se diversifier, surtout si l’on s’intéresse aux juniors.

Dernière modification par okavongo (28/08/2018 21h43)

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3    #23 14/02/2021 10h56

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Comme toujours avec les minières, le cours du sous-jacent va être déterminant. Donc ici c’est le cours de l’or qui va indiquer la direction. La partie facile du chemin a été faite en 2019 et jusqu’à l’été 2020. La preuve..

Depuis l’été 2020 les mines consolident. Opportunité ou chausse-trappe avant une nouvelle période de baisse ? Je ne sais pas. Rick Rule "sérial communiquant" (vrai pro du secteur mais aussi bon vendeur) estime qu’en 45 ans de carrière il n’a jamais vu des minières aussi peu chères. Attention, il évoque la catégorie avec une capitalisation entre 1 et 2 milliards de dollars. Ici vers 7 minutes. Et il est "bullish" sur l’or.

Pour ma part, je suis toujours très exposé au secteur. J’ai allégé durant la remontée de 2021 en larguant les valeurs de moindre qualité. Par choix ("fly to quality"). Car pour mémoire ce sont avec les minières avec les coûts de production les plus élevés qui profitent le plus de la hausse des cours de l’or (effet de levier). Mes canards boiteux ont donc bien profité de la "remontada" de mars à juillet 2020 et je n’en ai pas profité pleinement. Durant l’été j’ai allégé mes "fleurons" (pour éviter d’avoir de trop grosses lignes et trop d’exposition au secteur) et racheté (trop tôt) à partir de novembre. En ce moment, je reprends de toutes petites louches histoire de maintenir une exposition à peu près constante. Et j’ai du mal à résister aux prix actuels que je trouve effectivement attractifs (mais moins qu’il y a 2 ans). Actuellement, 10% de hausse du cours de l’or peuvent faire 40% sur une minière. Mais si l’or baisse, patatras !

J’ai rééquilibré mon portefeuille au fil des années vers des producteurs (pour mes plus grosses lignes). Avec des coûts de production plutôt bas (tant pis pour le levier moindre, ça tangue déjà assez comme ça). Je suis assez peu sensible au risque pays. J’aime bien comprendre l’histoire de ces entreprises. Mes plus grosses lignes sont : Wesdome Gold Mine, Dundee Precious Metals, Endeavour Mining et Perseus.

Wesdome ce sont des spécialistes des mines souterraines, de fortes teneurs et un redémarrage prévu bientôt d’une de leur ancienne mine. Redémarrage financé uniquement par les cahs-flows (pas de dilution, pas de dette). Dundee, c’est une valeur qui est un peu sous les radars. Peut-être car les mines sont en Bulgarie, surement car DPM possède une raffinerie en Namibie. Ça complexifie la compréhension du dossier. Mais cet actif est indispensable à DPM car il permet de traiter le minerai de cuivre contenant beaucoup d’arsenic. Comme celui de sa mine de Chelopech. Très peu de raffineries dans le monde sont capables de faire cela. Endeavour change de catégorie avec le rachat de Teranga. Etant actionnaire des 2 je me retrouve naturellement avec une grosse ligne. J’ai un peu allégé mais je reste exposé même si je préfère des minières moins grosses et plus faciles à comprendre. Heureusement, le patron d’Endeavour a un discours très clair. Enfin sur son business, car pour le reste il traîne quelques casseroles de son passage chez Areva. Endeavour c’est le bras armé du milliardaire égyptien qui possède la société La Mancha. C’est un consolidateur de mine en Afrique de l’Ouest. Le parcours a été très bon mais il a faillit déraper lorsque Endevaour a voulu fusionner avec Acacia Mining juste avant ses problèmes en Tanzanie… Cet épisode a déjà été évoqué dans le forum (voir dans cette file en bas de la page 5). Ils ont aussi raté le rachat de Centamin (belle mine en Egypte et des explorations en Afrique de l’Ouest). Cette cible avait du sens. Finalement, c’est Teranga et sa mine sénégalaise qui a été absorbée. Pour Perseus, il suffit de lire le lien plus haut. Une nouvelle mine est en train d’être construite en Cote d’Ivoire (vidéos instructives sur leur site web) et le rachat récent d’Exore Resources et de ses propriétés dans le secteur me semble malin.

Attention, je ne conseille pas ces valeurs. A chacun de faire ses choix. Et la taille de mes lignes est aussi la conséquence du bon parcours de ces sociétés. Leur potentiel est peut-être épuisé.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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Favoris 2    1    #24 16/02/2021 06h32

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Si on regarde la performance de Franco Nevada, on peut se rassoir tranquillement.

Sur 12 ans c’est +920%

L’or comme toutes les autres commodités doit s’acheter a des moment cles de son cycle (au plus bas, ca va de soi).

Le point bas a ete touché en 2018 apres plus de 7 ans de chute environ. Nous entamons un nouveau cycle sauf qu’aujourd’hui le monde a changé.

- Il y a une classe moyenne chinoise prete a investir dans l’or
- la production de l’or est voué a baisser dans les 5 prochaines années car il n’y a pas eu de nouveaux gisements permettant de compenser la fin de vie de certaines mines et la baisse de production de celles existantes.
- Les banques centrales jouent avec le feu avec les QE a repetition depuis 2008 creant un futur chaos (dettes, credit, bulles) qui sera extremement violent.
- Les Mines sont a des cours d’ev/ebitda au plancher.
- ils suffit d’ouvrir les trimestrielles de chaque producteur en ce moment.
A des cout d’extraction entre $800 et 1400 l’once, elles gagnent toute de l’argent, rembourse leurs dettes, verse un dividende et rachetent des actifs.

Voici la situation sur les minieres en OR



Le plus sécuritaires sont dans l’ordre, les streamer et royalties, un etf qui suit le prix de l’or, des gros producteurs et enfin des juniors.

Carabistouilles

Dernière modification par Carabistouilles (17/02/2021 20h33)

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1    #25 10/03/2022 17h40

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AMG, c’est tout un roman épique et une saga financière plus que douteuse !

Le groupe n’a plus l’autorisation d’exploiter les gisements primaires en Guyane depuis plusieurs années et doit se contenter de traiter les tailings, pour une production d’environ 30kg d’or/mois.
ça doit représenter dans les 20M€ de CA lié à l’or par an, à peine la moitié de l’ensemble du groupe, qui fait plus de bénéfices avec le plomb et le Zinc qu’avec l’or.

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