Je suis d’accord avec une bonne partie de ce que vous écrivez.
Juste quelques points supplémentaires:
- comparaison de la décote entre Wendel et des holdings UK ou US. Attention à l’actif net/action utilisé pour se comparer au cours de bourse. Est-ce réévalué ou non?
Chez Wendel, c’est réévalué à la valeur de marché (cours de bourse dans le cas de participations cotées, Veritas et St Gobain, et estimé de la valeur de marché dans le cas de participations non cotées).
Chez beaucoup de holdings US, comme Berkshire Hathaway ou Leucadia, cet ANR n’est pas publié. Du coup, par défaut, la décote se mesure par rapport à l’actif net consolidé/action, où seules les filiales cotées non consolidés (ni par IG, ni par mise en équivalence, car détenues à moins de 20%, comme Coca Cola chez Berkshire H.) sont évaluées au cours de bourse et toutes les autres filiales, cotés ou non, à leur valeur comptable (en général, prix d’acquisition, augmenté du cumul depuis l’acquisition de la quote-part de la holding dans le résultat net de la filiale). Si l’acquisition a eu lieu depuis longtemps, cette valeur comptable peut être très inférieure à la valeur de marché.
Conclusion: certaines holdings US ne décotent pas, voire surcotent de 10, 20 ou 30% par rapport à l’actif net. Mais en fait, elles décotent par rapport à leur ANR. Donc on peut assez facilement trouver des holdings US ou UK performantes, plus décotées que Wendel.
- Afrique: il est quand même décevant que Wendel ne s’implante pas en Afrique comme Bolloré, en tissant son réseau économique et politique et en ayant des filiales majoritairement détenues. A mon avis, Wendel réussira là-bas beaucoup moins bien que Bolloré. Ils sont d’ailleurs rentré chez Saham à un prix trop élevé.
Dernière modification par parisien (30/06/2014 16h45)